Sadismus Jail
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 Mamadou Traoré

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Maybeth
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Maybeth


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MessageSujet: Mamadou Traoré   Mamadou Traoré Icon_minitimeJeu 12 Avr - 16:00

Mamadou Traoré (Joal, Sénégal, 1973 - …) est un tueur en série français d'origine sénégalaise (arrivé en France en 1976). Il affirme s'être inspiré de Guy Georges, son « idole ». Tueur en série très violent surnommé le « Tueur aux Poings nus », ou le « Tueur aux Coups de poing », il est l'auteur de six viols, dont deux suivis de mort. Il écrase, lors de ses violentes agressions, le visage de ses victimes, âgées de 11 à 70 ans, à coups de poing, agressions commises entre Paris et Neuilly-sur-Seine, de avril à octobre 1996. Lors de son arrestation le 19 décembre 1996, il déclare : « …j'ai le poing gauche un peu lourd… ». Il est clairement identifié grâce à son ADN. Parmi les éléments à charge : la salive prélevée sur la capsule d’une bouteille de Coca-Cola, ouverte avec ses dents chez sa troisième victime.

Lors de son procès, qui se déroule du 7 au 15 février 2000, il dit avoir été « envoûté » par un marabout, se déclarant « irresponsable de ses actes ». « J'ai été envoûté par un marabout, dit-il en pleurant. Tout cela est de la faute de mon père qui m'a offert un gri-gri maléfique destiné à briser ma vie! ». Lors de sa première audience, on apprend que l'existence de ce jeune homme arrivé en France à l'âge de 3 ans avec sa mère, dans le cadre d'un regroupement familial, est jalonnée de ruptures, d'échecs scolaires et de déracinements. Lors de sa naissance, Mamadou Traoré met quatre jours à venir au monde : apparemment mort-né, il subit des rites vaudous qui l'ont soit disant ramené à la vie. Il est alors considéré par sa famille maternelle, d'ethnie cérère et de religion catholique, comme l'« élu de Dieu », un « enfant des esprits » que sa génitrice tient pour différent des suivants et appelle « l'enfant du Diable ». Cette mère qui affirme aimer Mamadou par-dessus tout et qui, ne pouvant plus supporter la délinquance de son fils, le jette à la rue un mois avant la première agression, en avril 1996. Pourtant, selon Mamadou Traoré, c'est son père, agent de la SNCF, originaire de l'ethnie bambara et de religion musulmane, qui a causé son malheur. À cause du don d'un grigri, à cause du divorce d'avec sa mère, à cause de ce maraboutage (destiné d'après le père, à rendre son fils meilleur) qui « m'a mis le Sida dans le sang ».

Tout au long de son procès, Mamadou Traoré ne change pas sa ligne de défense. Il n'est pour rien dans ce qu'il a fait. À l'époque, il n'a aucune raison d'agresser des femmes pour les voler ou pour les violer. Il déclare en effet : « …je n'avais pas de problèmes d'argent, je gagnais 25.000F par mois en vendant de la drogue ». Encore moins pour les violer lorsqu'il déclare : « …j'ai l'esprit vif et rapide. Je suis assez séduisant. Ma vie sexuelle était la perfection… ». Lorsque devant son refus systématique de coopérer en donnant la vérité aux victimes qui ont eu le courage de venir l'affronter, le président lit à haute voix ses aveux recueillis par les policiers, Traoré nie encore. Les policiers de la criminelle mentent. Les photos des scènes de ses crimes sont des faux. Ce n'est pas son ADN que l'on a retrouvé dans les vagins des femmes violées et même dans le cadavre d'une de ses victimes, âgée de 70 ans.

« Arrêtez de lire, monsieur le président, la famille est là! », ordonne-t-il quand le récit de ses méfaits lui devient trop insupportable. À un avocat des parties civiles qui lui rétorque qu'il est un peu tard pour penser à la famille, Traoré lance: «Vous aurez la parole plus tard! ». Devant l'une de ses victimes, qui confie à la barre avoir si peur qu'elle ne peut plus rester seule depuis son agression, Traoré ose ce commentaire : « Je la trouve assez courageuse. Mais les victimes gardent toujours un syndrome. On sent une gêne en elles » . « Ça suffit, c'est insupportable! », tonne la jeune fille. Dans leur rapport d'expertise, les psychiatres notent à propos de l'envoûtement supposé du jeune homme qu'« il ne faut pas prendre ce système explicatif à la légère et considérer qu'il s'agirait de la fabrication d'un sauf-conduit à but utilitaire… Nous sommes en présence d'un montage rationalisé et projectif qui a pour effet de permettre maintenant à Mamadou Traoré de supporter ce qu'il a commis ». L'avocat de Mamadou Traoré comptait fonder sa plaidoirie sur la singularité culturelle indéniable dans laquelle a baigné son client, qui fut imprégné par les rites vaudous durant toute son enfance. Considéré comme atteint de troubles psychiques ayant altéré son discernement et entravé le contrôle de ses actes, celui-ci reste pourtant pénalement responsable. « Dans les premiers temps de son incarcération, dit un avocat, Mamadou fuyait totalement l'horreur de ses actes. Il a cependant considérablement évolué depuis trois ans. Il a d'abord éprouvé un sentiment de culpabilité vis-à-vis des victimes décédées et par la suite envers celles qui restent vivantes. Il m'a avoué récemment : « Je sais que j'aurai à vivre toute ma vie avec ces souvenirs tragiques. J'y pense toutes les nuits. Même une fois jugé, on ne m'enlèvera pas ce poids ». Mamadou Traoré est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans le 15 février 2000 après trois heures et demi de délibéré, à la cour d'assise de Paris.

En prison, Mamadou Traoré est un « fou dangereux » selon un surveillant, agressant « à tout bout de champ » surveillants et codétenus. Depuis, il fait des allers et retours entre la prison de la Santé et celle de Fresnes dans le Val-de-Marne, au rythme de l’exaspération et des revendications des surveillants de ces deux établissements. « L’administration pénitentiaire ne sait pas gérer ce type de cas pathologique. Ce genre de détenu n’a pas sa place en prison. Il a besoin d’une prise en charge médicale forte. Sa folie le rend totalement inhumain et incontrôlable », déplore un de ses geôliers. Après un passage au service médico-psychiatrique régional (SMPR), Mamadou Traoré, malade du Sida, regagne sa cellule et ne veut plus en sortir. « Depuis, il est plus calme » explique-t-on à la Santé.
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