Plainte

En arrivant à l'infirmerie, avant même que le médecin ne me touche, je lui ai dit que je voulais porter plainte pour viol. Elle m'a regardé bizarrement mais ne pouvais que me prendre au sérieux...

"Plainte ? Hey ! De quoi tu parles, là ?"

Mon pd de mâton a eu une de ses peurs en entendant mes mots.

"Je ne parle pas de toi mais de ton copain... Ludwig Helies m'a violé."

Dire les mots m'aidait à devenir plus crédible. Le médecin mit le gardien dehors et me demanda si j'étais certain de ce que je voulais faire... J'étais on ne peut plus certain ! Elle m'explica qu'elle devait faire un prélèvement... Qu'elle le fasse ! Elle le fit... Puis elle décida de me garder à l'infirmerie pour la journée. Elle me laissa les papiers à remplir et quitta la pièce.

Je me laissais aller sur le lit... Presque un vrai lit, le pied total ! Et je somnolait une partie de la journée. Elle passa plusieurs fois, mais je n'avais toujours pas rempli les papiers...

"C'est plus difficile que je ne le pensais." dis-je pour lui faire croire que j'étais vraiment affecté par le viol.

On vient de m'amener mon dinner. Je commence à remplir les cases:

sur le papier, Alec a écrit:: Nom : Praens
Prénom: Alexander
Date de naissance: 29 février 1984
Profession: sans
Porte plainte contre
Nom: Helies
Prénom: Ludwig
Pour le motif de:

J'hésite un instant. Vais-je vraiment faire cela ? Je l'ai menacé de le faire, c'est vrai. Je le hais, c'est encore plus vrai... Mais ça serait un mensonge... J'ai pris mon pied autant que lui dans cette histoire...

Mon stylo est posé sur la feuille et je suis plongé dans mes réflexions quand la porte devant moi s'ouvre.

Invité

Le soir, après avoir enfin trouvé du temps libre, je me dirige, en furi vers l'infirmerie, c'esy donc la qu'il se cache cet enfoiré... Je vais lui peter le poignet, il ne poura pas la faire sa pleinte a la con ! Ou mieux, je vais le tuer ! Je vais le tuer de mes mains ca oui ! Et mes problèmes seront enfin résolus !

J'entre dans l'infirmerie a un pas très vif, quand on me demande de faire mins de bruit, je pousse tout simplement quiconque se trouve sur mon passage, et j'entre dans la salle ou les malades sont gardés. Tout les lits sont vides, sauf un... Un seul... Je ferme tout de suite la porte à clé, je m'aproche de lui, je prend ses papiers, et je les chifonne et je les jète dans la pièce.

Cet enfoiré ne sait pas une chose... Cela fait des mois... Des mois que j'atend ce moment, pendant ces deux semaines, j'avais l'autorisation de voir ma fille, e rien, surtout pas un petit trou du cul comme lui allait m'en empecher.

-N'y pense même pas...

Je l'attrape violament par le col, mon visage est complèetement marqué par ma haine, je suis tellement ennervé, que j'en ai presque les yeux qui sortent de leurs orbites(bon quand même pas, mais c'est une image quoi u_u), s'approche du siens, et je lui lance :

-Tu m'as bien compris ?!

Incapable d'attendre la moindre réponse, je le jète en arrière, et je lui hurle presque :

-T'as compris ??!

Je le fixe froidement. S'il s'ennerve comme ça, c'est qu'il se sent en danger. Et ça, ça me plait. Il est défiguré par la colère. Je m'adresse alors à lui d'un ton calme et neutre.

"C'est trop tard, Ludwig. Elle est déjà en train d'analyser ton sperme et d'en extraire l'ADN. Alors dis moi, pourquoi je retirerais ma plainte ?"

Bien sûr, il manque encore le motif de la plainte et ma signature sur le papier, mais s'en est-il seulement rendu compte ? Et puis, s'il me fait quoi que ce soit, ça serait donner plus de preuves encore contre moi. Mon regard se fait dur et un seul mot sort de ma bouche:

"Démissionne."

Qu'il quitte mon monde, qu'il abandonne sa "chérie", qu'il admette sa défaite... Et peut-être je retirerais ma plainte contre lui.

Invité

Quel enfoiré... Mais quel enfoiré c'est pas vrai ! Il va me rendre dingue ! Il veut vraiment que je sorte mon arme, et qu'il se retrouve avec une balle entre les deux yeux ! non... La, je serais déffinitivement bloqué... Mais je suis bloqué ! Il me demande de choisire entre ma fille et Sybille...

Il me tient, je ne sais pas bien ou il veut en venire, je m'en fiche, je suis trop annimé par la colère pour le moment. Quoi que... celle ci se discipe presque peu a peu, au bout d'un moment, je finis par tomber par terre, à genoux. Je suis vaincu, c'est un fait...

Je finis par relever mon visage, et on peut y voire qu'il est ruisselant de larmes. Je le hais, je le hais ! Mais elles, je les aime ! Il a pas le droit de me faire ca...

-T'as gagné, t'es content ? Dis moi ce que tu veux c'est bon, dis le tout de suite !

Je le regarde, stupéfait. C'est si facille que ça ! Il me laisse toute emprise sur lui... J'ai du mal à le croire mais il a l'air... si pitoyable...

Je me lève et passe à coté de lui pour ramasser la feuille. Je la défroisse lentement et la pose sur ma table de chevet. Il n'a pas amorcé le moindre mouvement.

Je m'assoie à ses cotés et pose mes lèvres sur les siennes. Il ne réagit toujours pas... comme résigné. Alors, d'une voix neutre je lui demande encore:

"Pourquoi ne dois-je pas porter plainte, Ludwig ?"

Je sais, je sens qu'il y a autre chose... Ce n'est pas que Sybille... Je peux le controler, le faire mien, mon jouet... Je le tiens par les couilles ! Mais il me fait quand même pitié... Ce mec, arogant... Pourquoi est-il si abatu ?

Une partie de moi s'en moque, je sais déjà qu'il va devenir mon jouet, je vais prendre plaisir à le faire chanter, à le contrôler, lui, si imbu de son pouvoir... Mais une autre partie veut savoir... elle meurt de curiosité...

Invité

Pourquoi lui dire ? Je ne veux le dire a personne... Je ne l'ai jamais dis a personne... Je crois qu'il n'y a que mes domestiques qui soient au courant de cela... Laura est cachée a toutes les personnes que je connais, je veux tellement la proteger... Elle est si loin de moi, je ne peux plus rien faire pour elle...

Mais peut etre qu'avec un peu de chance... si ce type a du coeur...Pourquoi je parle de coeur ? Je n'en ai jamai eu pour personne jusqu'au aujourd'hui, ou presque... Mais c'est toujours ca d'essayer. A vrai dire, je ne fais même pas attention a son baiser, je m'en fiche, qu'il me laisse voir ma fille, j'attend ca depuis trop longtemps maintenant !

-Ne voit pas ca comme un gardien qui te demande de ne pas porter pleinte contre lui, vois ca comme un père qui te suppli de le laisser voir sa fille... Alors dis moi ce que tu veux c'est compris ? Dis le moi !

Je n'ai pas pu dire directement ces mots : "je veux voir ma fille", je n'ai pas pu dire directement "je suis papa", jamais je n'ai su le dire a personne de toutes facons...

Père ? Lui ? Je n'y crois pas ! Pourtant... Ca expliquerait... S'il n'a pas la garde de l'enfant, la moindre hic sur son parcours et il la perd définitivement. Je n'ai jamais vraiment connu mes parents. Mon frère, ma seule famille a été assassiné... Je ne peux pas briser une famille... Je ne peux pas... Mais si je ne veux pas qu'il se vange sur moi, je vais devoir garder un moyen de pression sur lui... Puis-je le menacer de briser sa famille ? Je me relève et lui tourne le dos. Merde !

"Tu la verras. Mais profites-en bien."

Ma voix est neutre, mais pas vraiment ferme... Elle est plutôt douce, tendre... J'inspire fortement et me tourne a nouveau vers lui. Je le fixe dans les yeux:

"Ce que je veux, Ludwig, c'est toi. Je ne veux plus que tu me frappes comme tu l'as fait. Je ne veux plus de ton regard méprisant. Je ne veux plus de ta haine... Les échantillons vont rester ici. Et je pourrais porter plainte à n'importe quel moment maintenant. Ne me décois jamais Ludwig, sinon tu peux dire adieu à ta famille."

Je dégluti difficilement, forcant mon regard à ne pas flancher. Je sais que je ne pourrais jamais faire ça, jamais... Mais, lui, ne dois pas le savoir.

Invité

Que j'en profite ? Pourquoi ? Il a l'intention de me tuer après cet enfoiré ? Quoi qu'il en soit, j'ai l'impression que ca a marché, j'ai juste un peu peur du prix a payer pour cela...

Moi ? Il en a de bonnes celui la, et puis quoi encore, je vais le... Calme toi..; Calme toi... Pour le moment, il faut que je lui passe de la paumade, mais c'est plus fort que moi,je le hais je le hais je le hais ! Pas grave, je m'en occuperais plus tard, pour le moment, tout ce que je veux, c'est qu'il me laisse aller voir ma fille, je m'occuperais de son compte après...

-Tourne pas autour du pot... Tu veux quoi ? Des visites plus fréquentes ? des habits mieux que les uniformes ? Je peux pas non plus tout faire, arrete de passer par quatre chemins, dis ce que tu veux une fois pour toute merde...

C'est moi qu ai baissé les yeux le premier, qu'il savoure donc sa victoire, un jour, je lui ferais payer pour ca...

Je suis d'abord surpris... Puis je me ressaisit... autant en profiter...

"Ce n'était pas assez clair ? Je n'ai pas besoin de visites, Ludwig... depuis bien longtemps... Non, ce que je veux, c'est toi. Ton corps. Comment me faire comprendre ? Je veux que tu m'obéïsses."

Je m'approche de lui et prend son visage entre mes mains, le relevant pour qu'il me regarde bien, pour lire dans son regard...

"J'ai rampé à tes pieds, c'est ton tour maintenant... Et au moindre éccart, tu perds ton droit de visite."

Mes doigts passent sur son visage. Je lis sa haine... Oui, déteste moi donc ! Je baisse mon pantalon et mon boxer pour en sortir mon membre tendu par anticipation... Je ne pensais pas que je prendrais autant de plaisir à l'humilier ainsi... Mais c'est jouissif... Fermement, j'approche son visage de mon membre.

"Tu ne veux pas perdre ta fille ni ton boulot ici si j'ai bien compris... c'est donc ma part du marché, je ne te mettrais pas en difficulté face à tes collègues comme je l'ai fait ce matin et je n'entacherai pas ton dossier d'un plainte pour viol... Ta part à toi... C'est ça. Et, s'il te plaît, enlève moi cette expression de ton visage !"

Invité

Ne me touche pas enfoiré, ne me touche pas ! Enlève tes sale pattes de moi ! Espèce de... Mais tout ceci reste en moi, comme bloqué, je suis une véritable poupée de chiffon en exterieur, le visage tellement triste... Certain paierais chèr pour voir Ludwig Helies dans cet état...

C'était donc ca qu'il voulait depuis le début, et il ose m'accuser de viol ! Attendez, c'est le monde a l'envers la ! Qui viole qui ? Je voudrais bien le savoir !

Et puis comment veut il que je cache cette haine elée a cette tristesse, c'est impossible, je suis un humain merde ! Je ne veux même pas voir son visage, et encore moins son sexe qui se raproche de plus de mon visage a moi ! Mes larmes coulent encore plus, je suis pitoyable, jamais je n'ai été aussi humilié, mais il me le paiera...

-C'est ca... Tu veux peut etre que ca recommence... Pour avoir d'autres preuves contre moi... Compte pas sur moi...

"Je n'ai pas besoin de plus de preuves, Ludwig. C'est à toi de voir. L'humiliation ou tes amours ?"

Ma voix est glacée, je me surprends moi même... Je m'éccoeure même... Mais j'en meure d'envie... Je veux le sentir soumis, là devant moi... Je l'avance encore vers moi jusqu'à sentir son souffle sur mon sexe. Un frisson me parcours.

"Tu n'as pas d'autre choix... Ne cherche même pas autre chose. Si tu fais quelque chose qui me déplait tu en perds au moins une des deux."

J'ai déjà les yeux fermés, je suis tellement tendu vers lui. Je veux sentir ses lèvres sur moi... Plus rien n'existe autour de moi que ce plaisir imminent... Prends-moi dans ta bouche Ludwig ! Je ne veux pas faire de mal à ta fille... Je ne ferais pas de mal à ta fille... Mais ne refuse pas de te soumettre !

Je joue un jeu dangeureux... car je ne mettrais jamais ma menace à execution... mais sera-t-il capable de le vérifier ? Je gémis son nom dans un appel à la luxure... Je veux qu'il me prenne. Maintenant !

Invité

Je n'ai pas le choix, j'y suis obligé, c'est en tout cas ce que je crois... Je lève le regard vers son visage, bientot, je le verrais déformé par la douleur, mais pas encore...

-Je pensais juste que quelqu'un qui a été violé mainte... Maintes et maintes fois... Ne se serait jamaiss rabaissé a ce genre de chose...

Mais alors, qu'il ne s'etende a rien d'extraordinaire, je peux avoir un talent fou, mais le talent est quelque chose de capricieux, et je sais aussi bien l'utiliser, que ne pas l'utiliser...

Je pose avec dégout mes lèvres délicate sur son sexe qui me répugne plus que tout... Je n'entoure pour le moment ue son gland, que je commence a carresser grossièrement avec ma langue.

Ca non, il peut me forcer a faire ca, mais il ne peut pas me forcer a le faire bien, surtout qu'il n'a encore jamais testé de quoi j'étais capable...

Ses lèvres se posent sur moi. Je sens bien qu'il est réticent... Mais ce simple contact me fait oublier les mots qu'il vient de prononcer. J'ai eu tellement envie qu'il me fasse ça hier. Je rafermie ma pression sur ses tempes et le force à me prendre encore plus en lui. C'est tellement agréable de le sentir soumis à moi... Je n'en reviens pas de prendre autant de plaisir à lui faire ça... Mes hanches bougent toutes seules, brutales... Bien qu'il ne fasse rien de particulier qu'être un réceptacle à mon plaisir, je ne peux m'empecher d'apprecier ce qu'il fait... Sa langue bouge grossièrement... Ses lèvres sont fermées sur moi. Mes mouvements deviennent brutaux et il pose une main sur ma cuisse pour se stabiliser. Je gémis. Je sens que je ne vais pas tenir... Je ne suis pas un éjaculateur précoce, mais là... Trop d'anticipation, trop de haine, trop de plaisir malsain... Je suis bien, là, dans sa bouche... Je crispe mes doigts dans ses cheveux en prononcant son nom et me vide en lui. Je l'immobilise, mon sexe encore dans sa bouche... Pour l'empecher de recracher... Ma respiration est halletante...

Je me retire enfin de lui. Il ne dit pas un mot mais il n'est que haine et dégout. Je n'ai même pas besoin de le voir pour le savoir. Je déchire les feuilles devant son nez.

"Je suis un detenu, Ludwig, ne l'oublie pas... Une sous merde sans coeur... Oui, j'ai été violé... Mais ça ne m'a pas empecher d'aimer me faire sauter par d'autres mecs... Tu as pu le tester... Alors pourquoi je ne pourrais pas aimer prendre quelqu'un de force... En particulier quelqu'un d'arogant comme toi ?"

Je dégluti difficilement... Je sais que je ne serais plus jamais capable de me regarder en face... Je m'éttends sur le lit. Le jour où il me tueras vraiment, je l'airais bien mérité...

"Vas-t-en, Ludwig. Vas voir ton aimée... On se recroisera bien assez tôt..."

Il n'y a même pas de plaisir dans ma voix...

Invité

Quel enfoiré... Ejaculateur précoce en plus... Il a beau faire, je suis bon en apnée, quand il lache enfin ma tête, d'un air narquois, je crache tout sur le sol, et je m'essuie la bouche d'un revers de bras.

Jamais... Jamais je ne lui pardnerais ce qu'il vient de me faire... Je ne veux même pas lui adresser la parole, il a déchiré ces feuilles, c'est tout ce qui m'importe...

Le jour ou il devra payer pour ca, il regretera amèrement ce qui vient de se passer, oui... Même si je dois attendre un bout de temps, la revanche sera terrible, je risque d'ailleurs de le tuer... Pas si grave, ca fera un détraqué de moins sur cette planette...

-Laisse la en dehors de ca... c'est toi et moi t'as compris ?

Je me relève enfi, et je me dirige vers la porte, que je claque en partant. Quand je sors, je vais directement dans ma chambre... Je n'ai plus que ca a faire maintenant... Je me sens trop ho,teux pour regarder qui que ce soit en face.

Qu'est-ce que je comptais faire ? Je ne suis qu'un monstre... je me savais déjà un meurtrier, je me découvre manipulateur et... j'ai eu envie de le prendre de force, de lui faire ce qu'on m'a tellement fait... Et je suis certain que j'y aurais pris du plaisir...

J'ai voulu le rabaisser, l'humilier... Et pour celà je me sers de sa famille... une enfant... un petite fille... Le jour où il comprendra que je ne peux pas faire ce que je menace de faire, je mourrais... Et ça sera pas plus mal...

Je ferme les yeux. Oui, j'ai pris un plaisir certai à faire... ce que je viens de faire... Mais je ne peux plus me regarder en face... Pourrais-je seulement poser à nouveau les yeux sur Gleb ? Un larme coule le long de ma joue...

La porte s'ouvre à nouveau. Je ne bouge pas, paupières toujours closes... Il est revenu pour m'éliminer ? Qu'il le fasse, je ne mérite pas de respirer... Je ne vaux pas mieux que les assassins de mon frère...

"Vous n'avez pas rempli les papier ?

C'est le médecin de Sadismus. Sa voix est douce... Je ne mérite pas cette gentillesse.

"Je ne peux pas... Je ne peux pas faire ça..."

Elle s'apporche de moi et me demande si on m'a menacé, je secoue négativement la tête... Non...

"Je ne peux simplement pas porter plainte contre lui... je ne peux pas..."

Mes mots sont sincères. Je n'ai même pas besoin de jouer la comédie... Je pense ce que je dis... Elle me propose de garder les échantillons pour si je change d'avis. J'acquiesce lentement. Puis elle me laisse seul et je fini par m'endormir... d'un sommeil troublé de cauchemar... sequelles de mon passé...