Sadismus Jail
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 Jane Eyre [réservé à Jefferson]

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Brigitte Francoeur
321781 † La veuve noire †
Brigitte Francoeur


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MessageSujet: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeSam 17 Mar - 9:26

- Comme nous le somme ! répéta Mr.Rochester, comme cela, ajouta-t-il, m'entourant de ses bras, m'attirant sur son coeur, pressant ses lèvres sur mes lèvres, comme cela Jane !


Oh cette tendresse, cette douceur, cette passion. Digne du plus grand homme jamais imaginé. Rochester. Il les surpasse tous. Tout mes maris, tout mes nombreux prétendants, aucun de ces hommes ne lui arrivent à l'ombre du plus petit de ses orteils. Qu'il laisse tomber cette sotte de Jane Eyre. Ne voit-il pas que je suis à ses pieds? Je me prosterne devant son charme, devant son savoir vivre et sa classe indéniables. Pourquoi un homme pareil n'existe-t-il que dans les livres et dans mes rêves les plus fous. (le contenu de ces rêves ne regarde bien entendu que ma douce et si admirable personne alors bas les pattes)

Un tintement métallique attire mon attention. (je devrais plutôt dire "me tire horriblement et brusquement de mes rêveries") Je lève les yeux à contrecœur. Autour de moi, les gens commencent à se lever de leur table. La mienne, libre depuis le départ, est un peu à l'écart, tout près des grandes fenêtres, pour avoir le plus de lumière possible. (voyez-vous, avec mon voile, j'ai besoin de tout ce que peux aller chercher de luminosité, sinon, adieu mes jolis yeux couleur d'ambre) Je regarde l'heure sur l'horloge. Midi et le quart. Et ils s'en vont déjà? Je ne m'en plains pas le moins du monde, toutefois, je trouve étrange cet empressement à regagner leur cellule. Moi je resterai ici tant que je n'aurai pas mangé, ni dédaigné mon livre. Parlant de manger, il faudrait que j'y pense si je ne veux pas mourir d'inanition. Tant pis. Mon estomac attendra que mon esprit et mon corps se soient rassasiés de cet amour de Rochester.

Je replonge le nez dans mon livre, le tenant délicatement devant moi, du bout des doigts, comme si je craignais qu'un contact trop fort ne le détruise, ou ne le fasse s'évanouir dans la nature, comme si cette lecture n'avait été qu'un rêve trop doux. Après quelques minutes, je sens la table vibrer, comme si quelqu'un venait de s'y installer. Je ne lève pas les yeux. Je refuse de quitter encore une fois ce livre des yeux. Du moins, pas avant la fin de la page. Je me mords la lèvre du bout des dents pour savourer ces lignes intenses. La page s'achève. Résisterai-je à la tentation de commencer la prochaine? Je tourne la feuille. Oh… Une fin de chapitre. Tant pis. Je m'arrêterai ici.

Je daigne enfin lever les yeux et regarder qui se tient devant moi. Un jeune homme à l'allure soignée, un sourire léger sur les lèvres a les coudes appuyés devant lui, les mains sous son menton. Il m'observe comme je l'observe maintenant, sauf que moi, il ne le voit sans doute pas, mon visage étant assez bien caché pour qu'il ne remarque pas l'orientation de mes yeux. Je reste immobile un moment, puis pose mon roman à côté de moi, à regret. Heureusement que je suis polie sinon j'aurais continué à le lui lire au nez. Devant lui est posé un plateau rempli de ce qu'ils osent appeler de la nourriture. (vraiment, ils pourraient faire un effort et nous nourrir convenablement, nous sommes des prisonniers, pas des chiens, sauf pour certains) Je lui souris. Même s'il ne le voit pas, il l'entendra dans ma voix.

-Bonjour, je dis poliment.

-Bonjour, il me répond simplement, souriant lui aussi.

Un léger silence s'installe. Rien de malsain ou de désagréable, simplement un petit moment de calme alors que lui et moi devons nous interroger sur le meilleur moyen de commencer cette conversation. Je l'observe à la dérobée. Je crois l'avoir déjà vu. C'est un prisonnier en tout cas, aucun doute puisqu'il se contente de cette… bouillie qui ne ressemble pas vraiment à de la bouillie. (ici je m'abstiendrai de décrire cette mixture, elle est déjà désagréable à regarder, vous pouvez fort bien imaginer par vous-même)

-Vous lisez Jane Eyre? me demande-t-il.

Un connaisseur? Ou l'a-t-il simplement lu sur la couverture? Je l'observe attentivement en murmurant un oui passionné. (il suffit de parler de ce livre pour que je devienne toute chose) C'est là que ça me revient. Je l'ai vu à la bibliothèque l'autre jour. Il était juste devant moi quand je suis passée pour enregistrer ce livre justement. S'il traine dans les livres, il doit s'y connaître effectivement.

-Vous l'avez lu? je demande à mon tour.



[excuse moi, c'est mauvais, je ferai mieux la prochaine fois]
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Jefferson
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MessageSujet: Re: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeSam 17 Mar - 16:22

( C'est pas super, mais bon XD! )

Mon estomac se retourne de façon particulièrement désagréable, menaçant d’expulser la bile amère qu’il contient par des secousses féroces. Tout compte fait, j’aurais dû rester dans ma cellule à broyer du noir plutôt que de me retirer de la chaleur de mes draps afin de venir me nourrir de cette…substance insolite et peu ragoûtante…Mes yeux retombent désespérément sur le plateau que je tiens avec fermeté, bien que l’envie de l’envoyer le plus loin possible de ma personne me tiraille de toute part. En fait, c’est plutôt le bol de soupe…ragoût…bref le bol à quelque chose qui m’inspire un tel désir irrésistible. Sérieusement, si j’étais le cuisinier j’aurais honte de préparer un merdier pareil…La mixture est d’un brun inquiétant et ressemble à du vieux jello parsemé de morceaux de viande…On ne dirait même pas de la viande…Saint Chiasse…Je n’aurais pas dit ouf que mon corps va s’écrouler à la première bouchée…Inerte et bien mort. Un frisson d’horreur longe mon échine, non parce que j’ai songé deux minutes à ma subite mort, mais juste pour le simple fait que je vais glisser une cuiller remplie de cette fichtre chose dans ma bouche. Décidément, je déteste cette foutue prison…

Ainsi, je laisse ma place aux autres prisonniers grossiers qui s’agitent dans mon dos en vue de m’installer quelque part dans la salle, dans un coin isolé où je pourrais réfléchir en toute quiétude sans avoir la hantise d’entendre quelques brides de conversations fort pitoyables. Qu’importe, il n’y a presque personne pour déplacer mon air : une bande de loufoques riant à gorge déployée près d’une fenêtre, tapant du poing la pauvre table lorsqu’une blague les font bien rire…Trop tapageur…Je m’éloigne d’eux, arborant une mine inébranlable comme à mon habitude et me faufile parmi les autres captifs moroses observant d’un œil noir leur maigre festin repoussant. Au moins, je ne suis pas le seul à considérer le met comme étant un poison et une injure à mon nom…Me donner cette saleté…Non, mais quand même…

Atroce…infecte…Et ma sentence m’oblige à demeurer cloîtré ici encore bien longtemps…entouré de vermines de la pire espèce, sans éducation et dépourvues de toute intelligence. Aucune chance de trouver un individu capable de discuter sur des sujets passionnants où l’on peut aisément démontrer son opinion et des arguments sur la question. Je ne peux que me pencher au-dessus d’un volume et lire les dires d’un auteur cultivé. De cette façon, je peux apprendre de nouvelles choses constructives et non des pacotilles sans intérêt qui se propagent entre les murs de la prison tel un vent malicieux. Je réprimande un vil ricanement en remarquant une table libre à quelques pas de moi, seule et loin de toute agitation causée par des êtres…humains…D’un pas leste, je vais déposer mon plateau et m’apprête à m’asseoir sur l’une des quatre chaises au moment où une silhouette sombre attire mon attention, sur ma droite.

Toute de noir vêtue, la dame était absorbée par la lecture d’un roman de grosseur acceptable…c’est ce que j’affirme puisque le voile recouvrant son visage m’interdit de l’examiner convenablement, je m’en fie à sa manière de se tenir, à son port de reine. Elle est droite, rigide, les doigts crispés sur les pages comme si le passage qu’elle lisait débordait d’émotions, de suspense ou bien d’un quelque chose qui l’accroche profondément. Deux choses piquent rapidement ma curiosité : le livre et le fait qu’elle se dissimule derrière un bout d’étoffe. Peut-être est-ce pour cette raison que je me vois reprendre le plateau et me dirige vers elle.

Elle n’attend pas mon approche ou n’y fait aucunement attention, ce qui me laisse indifférent. Je veux tout simplement savoir le titre du livre…Alors, avec douceur, je me courbe légèrement afin de saisir les lettres blanches sur la page couverture…Ja…Jane…Ohh…Est-ce que c’est bien…Jane Eyre ? Je me suis donc trompé…Une personne dans cette bâtisse mérite que je m’intéresse à elle. Sans m’en rendre vraiment compte, je me retrouve assis en face d’elle, essayant sans grand succès de parvenir à tracer les courbes de ses joues, de son menton tout en me demandant si elle osait achever sa lecture pour se préoccuper un peu de moi. Après quelques minutes d’attente où je la dévisage sans retenue, la damoiselle se redresse de quelque peu et semble me fixer en renonçant à Jane Eyre qui repose maintenant sur la surface de bois.

-Bonjour, dit-elle d’une voix cristalline et doucereuse, voire mélodieuse.
-Bonjour, je répète.

J’incline la tête vers mon épaule droite, promenant mon regard d’elle à l’ouvrage sans émettre un son de plus. Pour être franc, je ne suis pas d’un naturel très bavard et me contente plus de noter ce que mes prunelles perçoivent, ce que je fais en ce moment même.

-Vous lisez Jane Eyre ? je demande après un court laps de temps.

Bien que j’ai la certitude que ce soit bel et bien Jane Eyre, je trouve plus poli d’entamer la conversation d’une façon anodine, comme celle-ci – et de toute évidence, je ne savais pas comment commencer - . Étant bon lecteur moi-même, je suis toujours submergé par un désir de bavarder sur un chef d’œuvre de la littérature dès que l’occasion se présente ce qui est rare dans un lieu comme celui-ci, malheureusement.

-Vous l’avez lu ? s’enquit-elle en se penchant légèrement dans ma direction.

-Comment ne pas lire Jane Eyre ? je m’exclame dans un sourire charmeur. L’un de mes professeurs, lorsque j’étais encore aux études, nous l’avait proposé. Je me suis donc dépêché à me le procurer.

-Avez-vous aimé ?

Une nouvelle fois, je ne peux m’empêcher de sourire. Cela remonte à quelques années même si j’ai l’impression d’avoir vécu ce jour hier. Je me souviens d’être parmi les autres étudiants, écoutant avidement les paroles envoûtantes de l’enseignant, un fin connaisseur de la littérature qui pouvait nous distraire en racontant divers résumés de romans qu’il a pu éplucher au courant de sa vie. J’ai, grâce à lui, agrandi ma bibliothèque, parcouru maintes époques de l’histoire et abreuvé ma soif de connaissance.

-Évidemment. Je n’ai jamais été un grand adepte des histoires d’amour, mais celle-là m’a tout particulièrement plue. Elle n’est pas…comment dire…banale.

Je dois avouer que j’aime tout ce qui ressemble à un livre et où des caractères sont imprimés sur des pages.

-C’est votre première lecture ? je pose en sondant son voile impénétrable.

Pour toute réponse, elle secoue la tête en signe de négation. Sérieusement, je ne sais pas ce qui me retient de lui arracher son bout de tissu et pouvoir contempler ses traits. Les convenances et la politesse, peut-être bien. Quand même, ça m’énerve de ne pouvoir frôler la chair de mon regard, de ne pas mettre un visage sur un être.

-Au fait, je me nomme Jefferson, je me présente en me souvenant des bonnes manières.

Je ne veux pas qu’elle me prenne pour un rustre, ce que je ne suis point.

-Brigitte.
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Brigitte Francoeur
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MessageSujet: Re: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeJeu 22 Mar - 10:02

[t'en fais pas c'est très bien]

-Brigitte, je souffle comme si je laissais s'échapper une chose terriblement précieuse.

Jefferson, alors c'est ainsi qu'il se nomme. Je lui trouve un air familier avec une femme que j'ai vue quelque part, mais je ne saurais trop dire de qui il s'agissait. Ça me reviendra sûrement un jour, comme tout me revient si facilement. Il faut dire que j'ai l'habitude de retenir tout ce que je lis et tout ce que je vois. Je m'en fais un souvenir net et précis qui ne me quittera jamais. J'observe le jeune homme avec une attention non dissimulée. (Enfin, pour moi ce n'est pas dissimulé, mais lui, je serais prête à mettre ma si jolie chevelure à couper, qu'il ne le remarque pas.) Il semble plus grand que moi. Non il ne semble pas. Il est plus grand que moi. Il avait l'air un peu plus petit quand il était penché sur la table. Maintenant qu'il se tient bien droit, je n'ai plus aucun doute. (À moins qu'il ait de toutes petites jambes mais alors là j'en doute.)

Je porte distraitement une main au médaillon écrasant avec légèreté les pans de tissus noirs qui tombent gracieusement sur ma gorge blanche, effleurant le métal froid du bout des doigts. Les yeux de mon interlocuteur me retiennent captivée pendant quelques instants. Il s'en échappe une force de caractère impressionnante. (Et vue sa stature, il n'y a pas que son caractère qui doit être fort.) Quelque chose chez lui, je ne saurais trop dire quoi, attire mon esprit. Je veux poursuivre un semblant de conversation avec lui. Je ne veux pas qu'un silence pesant s'installe, c'est indigne d'une dame de ma trempe. Je me dois d'avoir toujours sous la main pour intéresser un homme. Et comme le sujet de la lecture semblait bien amorcé, pourquoi ne pas me relancer sur cette base? (C'est d'ailleurs un sujet si intéressant alors pourquoi me gêner?)

-Vous lisez beaucoup? je me permets de lui demander.

S'il me répond oui, les bases seront fermes. S'il me dit non, je clos cette conversation et me replonge dans ma lecture, car il aura perdu tout ce qui aurait pu potentiellement m'intéresser dans sa personne.

-Oui, je suis un incorrigible lecteur.

Ô divin soulagement, je ne suis pas en train de m'entretenir avec un deux de pic qui n'aurait lu Jane Eyre que pour un compte rendu de lecture à l'école. Je me dois de préciser à nouveau que si ça avait été le cas, il n'aurait plus jamais entendu parler de moi.

-Vous aussi? je dis en gloussant en douceur. Eh bien nous avons cela en commun, vous et moi. (Je marque une pause.) Dîtes-moi, vous êtes tombé sur quelque d'intéressant dans la bibliothèque de cet édifice? Car voyez-vous, je ne suis pas ici depuis très longtemps et elle recèle encore de nombreux secrets pour moi.

Je ne lui demande pas cela seulement pour savoir ce qu'il lit. Non. Il y a trois raisons bien claires et précises. La première est que la personnalité de quelqu'un est facile à découvrir de par ce qu'il se plaît à lire. La seconde est que ça fait trois fois que je lis Jane Eyre et que j'aimerais bien, sans avoir à chercher trop longtemps, un chef-d'œuvre à dévorer et finalement, pour continuer de faire évoluer cette charmante petite séance de bavardage.

[moi par contre, ça frôle le pathétique]
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MessageSujet: Re: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeLun 2 Avr - 19:08

( Voilà....c'est petit...mais bon.....)

-Vous aussi? Eh bien nous avons cela en commun, vous et moi. Dîtes-moi, vous êtes tombé sur quelque d'intéressant dans la bibliothèque de cet édifice? Car voyez-vous, je ne suis pas ici depuis très longtemps et elle recèle encore de nombreux secrets pour moi.

Sa voix est telle une douce mélodie cristalline, un son divin et sensuel qui attire toute mon attention. Elle lui procure un charme envoûtant, électrisant bien que sa personne se camoufle derrière des bandes de tissus. C’est peut-être pour cette raison que je demeure un instant silencieux, savourant ses paroles avec délectation. Peu de femmes de ma connaissance en possèdent une aussi belle, une aussi douce. Quoique mes goûts se sont toujours orientés vers celle de ma sœur, surtout lorsqu’elle se mettait à crier.

Je fronce les sourcils et incline la tête vers mon épaule droite, m’humectant les lèvres en réfléchissant aux livres qui regorgent la bibliothèque de la prison. Humm…Difficile à dire…Je ne suis pas ici depuis si longtemps, même que je commence à la fouiller avec acharnement. Il y a maints ouvrages qui sont déjà tombés dans mes mains et que j’ai tous dévorés, ainsi je suis à la recherche de nouveaux romans. Cependant je serai en mesure de lui donner conseil dans cette affaire, il y a tant de volumes qu’elle ne sera plus lequel prendre et restera plantée des heures devant une étagère à lire les résumés. Eh bien…Eh bien…

-Hum…Certainement. Du moins, j’ai remarqué plusieurs livres qui mériteraient qu’on les lise. Je vous suggère donc de louer des œuvres de Guy Gavriel Kay, de Robert Jordan, d’Alexandre Dumas…quoi d’autre… ? À vrai dire, je lis tout ce qui me tombe dans les mains…Aimez-vous un style en particulier ? De cette façon, je serai mieux quoi vous recommander au lieu d’énumérer une liste éternelle d’auteurs et de romans.

Tandis que je parlais, mes yeux n’ont pas cessé un instant de la dévisager tout en prenant soin de ne pas avoir un air trop curieux. Pour être franc, je déteste quand des fichtre d’individus me toisent sans retenue, me mettant nu sous leurs yeux inquisiteurs et semblent vouloir lire jusqu’au tréfonds de mon âme alors je m’intime l’ordre de paraître indifférent et discret. Quand même, je me dois de témoigner à cette demoiselle tout le respect qui lui est dû, elle est tout de même l’une des seules qui démontrent un niveau d’intelligence agréable et apprécié. Qu’est-ce qui est plus plaisant qu’une femme cultivée ? J’ai beau cherché, mais en vain.

-Êtes-vous également une bonne lectrice
? J’ajoute dans un sourire.
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MessageSujet: Re: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeMer 4 Avr - 7:18

Mon interlocuteur reste silencieux un moment. Je remarque son regard posé sur l'emplacement de mon visage. Sans doute, comme tout le monde, essaie-t-il de deviner ce qui se cache sous ce sombre habit. Mais bien sûr, comme tout le monde, il n'y arrivera pas. Je ne suis plus la même lorsqu'on essaie de percer ma carapace et deviner ce que je suis. Je perds mon charme et ma douceur, le tout étant remplacé par de la colère, de la crainte. Oui. De la peur. Celle d'être rejetée à cause de mon physique ingrat. Quand, comme moi, on a été habituée à être la plus belle, et que du jour au lendemain on perd tout son charme, on n'a pas envie qu'on découvre notre imperfection, qu'on se moque, qu'on nous méprise.

Je l'observe qui réfléchit tout seule, se passe imperceptiblement la langue sur les lèvres dans un geste adorable, presque enfantin. J'ai hâte de voir ce qu'il me conseillera. Il y a beaucoup de chances que je les aie tous déjà lus, mais tout de même, je suis intéressée à savoir avec quoi il alimente son esprit.

-Hum…Certainement. Du moins, j’ai remarqué plusieurs livres qui mériteraient qu’on les lise. Je vous suggère donc de louer des œuvres de Guy Gavriel Kay, de Robert Jordan, d’Alexandre Dumas…quoi d’autre… ? À vrai dire, je lis tout ce qui me tombe dans les mains…Aimez-vous un style en particulier ? De cette façon, je serai mieux quoi vous recommander au lieu d’énumérer une liste éternelle d’auteurs et de romans.

Je hoche la tête à chacun des auteurs qu'il m'énumère. Oui, je les connais. Je n'ai pas lues toutes leurs œuvres mais quelques unes en tout cas. Oui. Cet homme a du goût. (c'est rare qu'on en rencontre de ce genre, surtout dans cet endroit miteux et de mauvais goût) Je tapote la table du bout des doigts de ma main droite, celle qui est gantée, puis la retire de sur la table, la posant sur ma cuisse.

-Je dois vous avouer que je suis à peu près comme vous. J'aime élargir mes horizons avec tous les genres possibles. Mais j'ai un faible, depuis ma première amourette, pour toutes les histoires romantiques, les amours impossibles qui finissent de manière tragiques ou qui surprennent tout le monde avec un heureux évènement vers la fin du livre, Oui. C'est le genre de choses que je lis le plus.

Il me demande si je suis une bonne lectrice, je lui réponds que depuis que je suis en âge de lire, je dévore les romans à une vitesse folle. Je me nourris des livres comme s'il s'agissait des fruits les plus savoureux au monde.

-Dîtes-moi, quelque chose me travaille l'esprit depuis tout à l'heure, je me permets de commencer.

-Demandez donc.

-Eh bien, vous n'avez pas ce manque de style et de classe de la plupart des prisonniers. Vous êtes certain que vous n'êtes pas un employé de cette prison? je demande avec un sourire malicieux dans la voix.

Il émet un rire léger, me faisant sourire encore plus. La manière qu'il a de rejeter ses cheveux vers l'arrière en bougeant légèrement la tête est adorable.

-Non je vous assure. Je ne travaille pas ici.

-Alors, si ce n'est trop indiscret, je peux vous demander ce que vous faites ici?

Je ne suis pas du genre à poser des questions de ce genre. Après tout, ce qu'a fait cet homme ne me regarde pas du tout, mais je ne peux pas m'empêcher de me le demander. Il n'a pas l'air d'un vulgaire voleur. Et il n'a pas non plus l'air de meurtrier sanguinaire. Voilà. Sa personnalité, enfin ce que j'en ai vu jusqu'à maintenant, ne semble coller à aucun crime imaginable.
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MessageSujet: Re: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeMer 4 Avr - 19:46

-Dîtes-moi, quelque chose me travaille l'esprit depuis tout à l'heure, déclare-t-elle après un court moment de silence.

-Demandez donc, je dis en penchant légèrement la tête vers elle.

Son voile m’intrigue. Je n’aurais qu’à tendre le bras pour le frôler et peut-être le lui arracher, mais je suis trop gentilhomme pour effectuer un tel geste et même d’y penser, cela m’horripile. Certes je peux parfois être curieux, mais je ne le suis pas assez dans un tel cas. Si elle demeure dissimulée sous ses étoffes, peut-être a-t-elle une raison convenable, car je serai fort surpris si cela n’était qu’un vulgaire caprice féminin. Qu’est-ce donc, cette raison ? Pourquoi se cacher à la vue des gens… ? Mille et une suggestions trottinent gaiement dans mon esprit, mais je les repousse avec empressement. L’heure n’est pas à la réflexion.

-Eh bien, vous n'avez pas ce manque de style et de classe de la plupart des prisonniers. Vous êtes certain que vous n'êtes pas un employé de cette prison?


Jefferson Greene, un employé de prison ? Je conviens que mes manières plus raffinées ne correspondent guère à un vil prisonnier sans éducation et grossier, malheureusement je suis bien captif de ces murs. Comme réponse à cette question, j’émets un doux rire tout en éloignant d’un geste de la tête plusieurs mèches de cheveux rebelles obstruant ma vue, puis je viens déposer mes coudes sur la table sans quitter mon interlocutrice du regard comme si j’avais voulu percer l’obstacle qui m’empêche d’observer son visage. Enfin, j’ouvre la bouche et lui réponds avec politesse que non, je ne travaille point ici. C’est ma misérable sœur qui possède un emploi, mais ce fait je le garde pour moi.

-Alors, si ce n'est trop indiscret, je peux vous demander ce que vous faites ici?

Humm…bonne question…J’ai, d’après les autorités, commis un crime, celui de massacrer de belle manière mon père. Or, mes intentions malsaines ne se sont jamais portées vers lui, mais plutôt vers ma sœur, si faible, si pathétique…Durant des heures, j’ai cherché ce que mon paternel lui trouvait…Mis à part sa beauté délicate, elle n’est rien qu’une poltronne dont l’existence se résume à être ma source de vengeance, mon précieux bien. Rien de plus. Alors que puis-je bien lui avouer ? On m’a placé ici pour des actes que je n’ai pas perpétrés et dont l’idée ne m’a jamais effleurée l’esprit ? Ou bien…

-Indiscret serait le terme exact
, je dis en hochant la tête sans me départir de mon sourire. Mais comment refuser à une charmante jeune femme, dites-moi ? Eh bien, le juge m’a tenu coupable de l’assassinat de mon père et donc, je me retrouve ici parmi ces…- mes yeux se promènent sur les autres détenus alors que mes traits se déforment pour afficher une grimace – individus.

-Vous n’affirmez pas que vous êtes le coupable ? demande-t-elle d’une voix mystérieuse et sensuelle.

Je ris à nouveau tout en empoignant la cuiller et en la plongeant dans la soupe d’une texture douteuse tout en décrivant des cercles. Tiens, elle ne se contente pas de ma réponse. Elle y a vu une faille et voilà qu’elle l’attaque. Parfait, j’aime bien ce type de femmes.

-En effet, je concède en inclinant ma tête vers l’une de mes épaules.

Un silence s’installe à notre table avec l’étrange impression de sentir ses yeux sur ma personne, qui me dévisagent, qui m’examinent telle une bête dans sa cage. Plusieurs minutes s’écroulent ainsi, sans que l’un de nous deux ose élever la voix, où je crois avec fermeté que mes prunelles fixent les siennes. Tous deux sommes d’une immobilité exemplaire et aucun bruit ne vient détruire notre impassibilité.

-Vous l’êtes ? souffle-t-elle si faiblement que je dois me pencher davantage pour l’entendre.

Une nouvelle fois, je lui lance un coup d’œil imperturbable et étire mes lèvres en un sourire. Lentement, je me redresse sur ma chaise, repousse majestueusement le plateau le plus loin possible de mon être sans la lâcher des yeux.

-Ai-je l’air d’un homme assez sot pour recourir à un tel crime ? Et vous, très chère, puis-je me permettre de retourner la question ?
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MessageSujet: Re: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeJeu 12 Avr - 6:41

Je ne sais pas si j'ai vraiment envie de savoir. Si cet homme, dont la compagnie m'est si agréable, s'avérait être un meurtrier de la pire espèce, ou encore un nécrophage comme l'un de ceux qui partagent ma cellule, je ne sais pas comment je réagirais. Oh bien sûr, je ne laisserais rien paraître de mon dégout (comment le pourrais-je d'ailleurs?) mais l'éloignement se ferait de manière graduelle, si graduelle qu'il s'en apercevrait à peine. Je n'ai pas l'habitude de mettre fin à quelque chose de manière brusque, ce n'est pas ce qu'on m'a enseigné.

-Indiscret serait le terme exact. Mais comment refuser à une charmante jeune femme, dites-moi ? Eh bien, le juge m’a tenu coupable de l’assassinat de mon père et donc, je me retrouve ici parmi ces… individus.

Charmante… Je soupire d'aise. Il y avait si longtemps qu'on ne m'avait pas attribué ce qualificatif. Celui-ci me fait rougir de plaisir et il s'en rendrait facilement compte si je ne cachais pas mon visage. Je note parfaitement le regard dégoûté qu'il lance autour de nous, le même genre de regard que j'ai moi-même très souvent depuis que je suis ici.

Parricide alors. Pourquoi tuer son père? Héritage? Dispute? Une femme peut-être… Non. Ça ne me semble pas être le style de l'homme que j'ai devant moi. Il n'a pas l'air de quelqu'un apte à perdre son sang froid. D'ailleurs, à ce sujet…

-Vous n’affirmez pas que vous êtes le coupable ? je demande d'une manière suave.

Je l'écoute rire avec délice, me régalant de ce son si délicat, et pourtant si masculin.

-En effet, me dit-il en penchant encore une fois la tête sur la gauche.

Je garde le silence un moment, observant ses yeux, ses lèvres et, je ne me le cacherai pas, son être au complet.

-Vous l'êtes? je demande dans un accès de curiosité que je regrette tout de suite.

Heureusement pour moi, il ne s'offusque pas de ma question et se contente à nouveau de sourire avant de me répondre en repoussant son plateau "repas".

-Ai-je l’air d’un homme assez sot pour recourir à un tel crime ? …

Bien. Donc je n'ai pas affaire à un reprit de justice. Il a toute sa tête, n'est pas un meurtrier et m'entretient sur des sujets intéressants. Ma foi, je m'étonne qu'il… (je jette un œil à ses mains) … ne soit pas marié.

-Et vous, très chère, puis-je me permettre de retourner la question ?

Mon esprit distingué ne peut s'empêcher d'émettre un juron, que je garde bien sûr pour moi. Je ne l'avais pas vu arriver ce revirement. Mais bon. De quoi suis-je coupable de toute façon? Je suis une victime dans cette histoire alors pourquoi ne rien raconter?

-J'ai eu… une dispute assez forte avec mon ex-mari, je commence d'une voix d'où pointe une infinie tristesse. Dans sa rage, il a commencé à me rouer de coups et s'est emparé d'un chandelier pour mettre le feu à notre domicile. J'ai réussi à sortir, non sans une égratignure, mais lui a perdu la vie dans l'incendie. S'il avait pu s'en sortir aussi, on ne m'aurait pas accusée d'avoir mit le feu pour le tuer.

Je me tais, troublée par mon histoire. Peu s'en faudrait pour que je verse une larme. Mais à quoi bon? Personne ne le la remarquerait, personne ne saurait que j'éprouve de la tristesse et il n'y aurait personne pour me réconforter.

-Je suis désolé de l'apprendre, dit-il. Vous l'aimiez?

Plus depuis un moment je dois l'avouer.

-Oui. À mes yeux c'était l'homme de ma vie. Mais je ne veux pas vous ennuyer avec mes histoires de cœur.

À nouveau, le silence s'installe. Je ne le quitte pas des yeux, lui non plus d'ailleurs. J'essaie de voir si vraiment mes histoires l'ennuient. Mais je ne trouve rien de cela. Je vois par contre qu'il a sincèrement l'air désolé de ce qui m'est arrivé. Comme le silence dure, je me sens obligée de parler. Les blancs de conversation ne font jamais très bonne impression.

-Eh bien, à nous en croire, nous sommes deux innocents qui se sont fait piéger. Vous ne trouvez pas vous aussi? je dis en émettant un rire très discret et en replaçant mes cheveux derrière ma coiffe.
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Jefferson
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MessageSujet: Re: Jane Eyre [réservé à Jefferson]   Jane Eyre [réservé à Jefferson] Icon_minitimeMer 18 Avr - 21:10

-Je suis désolé de l'apprendre, dis-je avec un brin de sympathie. Vous l'aimiez?

Certes, son histoire est tragique, voire complètement choquante si l’on considère l’aspect de l’injuste accusation, mais je suis de nature indifférente et très peu de choses peuvent m’accabler. Père disait que j’étais qu’un sale insensible et que je devrais prendre exemple sur ma très chère sœur qui répandait des flux d’émotions. Il n’en avait que pour cette vile chipie. Maybe par ci, Maybe par là. Il parlait d’elle comme si elle était une déesse, un cadeau de la nature tandis que ma personne n’était qu’un simple mortel ingrat. Bref, tout ceci pour dire que son récit ne me poignarde pas, mais m’arrache un imperceptible frémissement de rage en constatant avec répugnance la faiblesse et l’idiotie des gens.

-Oui. À mes yeux c'était l'homme de ma vie. Mais je ne veux pas vous ennuyer avec mes histoires de cœur.

Que dit-elle… ? Oh, je lui avais posé une question ? C’est cela. Je lui avais demandé si elle l’aimait ? Est-ce exact ? Oui, je le crois d’après sa réponse. M’ennuyer ? Au fait, ces histoires d’amour attisent ma curiosité puisque je n’ai jamais été amoureux moi-même et donc entendre les propos d’une personne m’aident à imaginer des scènes où j’aurais pu être en couple. Ou encore, je raffole de découvrir à quel point l’être humain peut être bien impuissant face à ce sentiment si dérisoire. L’amour… ? Et puis quoi encore ? Le contact de la chair est bien plus passionnant, pouvoir explorer le labyrinthe du plaisir avec des femmes différentes l’est d’autant plus et être célibataire apporte une solitude que je recherche avec ardeur. Fort heureusement, je ne me suis jamais attaché à une femme et je crois en être incapable.

Pendant que je divague dans mes songes, un silence pesant s’est installé entre nous, moi la fixant avec intérêt et les traits compatissants, elle…eh bien je n’en sais fichtrement rien ! Serait-ce à cause de cet incendie qu’elle se camoufle, qu’elle se cache ? A-t-elle été défigurée à un tel point qu’elle a honte de son physique ? Peut-être. Toutes ces questions resteront en suspension, car je n’ose m’aventurer sur ce sentier risqué et ce n’est pas dans mes habitudes d’interroger mes interlocuteurs.

-Eh bien, à nous en croire, nous sommes deux innocents qui se sont fait piéger. Vous ne trouvez pas vous aussi? Relève-t-elle en émettant un rire cristallin.

Malgré moi, je lui réponds par un autre rire amical tout en hochant doucement la tête.

-En effet, je crains que ce ne soit le cas et nous sommes condamnés à partager notre air avec ces…rustres jusqu’à ce notre sentence soit levée.


Je lui fais un sourire mystérieux tout en jetant un simple coup d’œil sur les autres tables qui se vident peu à peu, au moins nous serons seuls pour discuter à notre guise. Pour être franc, je n’affectionne pas leur compagnie et moins il y a de personnes et mieux je me porte. Par chance, Brigitte s’avère une damoiselle intéressante, charmante et avec qui je peux parler à mon aise sans craindre de l’offusquer. Pourtant, son voile aguiche ma curiosité et l’envie de connaître son visage se fait de plus en plus puissante en mon être. Alors, avec douceur, ma main s’élève au-dessus de la table tout en s’élançant avec une lenteur démesurée vers le ledit voile. Mes yeux, j’en suis certain, sont plongés dans ceux de cette étrange femme et la commissure droite de mes lèvres s’étire. Va-t-elle amorcer un mouvement de recul ? Va-t-elle me lancer une réplique mordante ? Ou bien va-t-elle me laisser la dénuder de son étoffe ? Puis, rapidement ma main diverge vers le livre qui m’a incité à prendre place à cette table, je l’attrape et l’approche de moi afin que je puisse le feuilleter aisément. Tout de même, je suis un gentilhomme.

-Changeons de sujet, le voulez-vous ?, je continue dans un sourire angélique que je n'adresse qu’aux femmes. Sinon je vais m’échauffer.
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