Sadismus Jail
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Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Reviens à moi...[Pv Etoile]

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Bella Hope
223022 L’inoffensive
Bella Hope


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MessageSujet: Reviens à moi...[Pv Etoile]   Reviens à moi...[Pv Etoile] Icon_minitimeVen 12 Sep - 16:56

Je rentre à l’intérieur, il fait froid…Je regarde à droite, à gauche, personne. Je m’adosse au mur. Je ne sais pas ce qu’il ce passe depuis une demi-heure maintenant, mais une crampe m’entaille le cœur et le reste de la poitrine. C’est lourd, sa me pèse et m’étouffe…comme si, quelque chose clochait quelque part. Grande inspiration…je me crispe. Non décidément, ça ne veut pas partir. Je viens de rester allongé sur un banc à attendre que sa passe, mais sa me traine plus qu’autre chose. Peut-être un stress et une contrariété inconsciente. Pourtant…je sais que quelque chose ne tourne pas rond. Soupire…Je m’étire, rajustant mon pull et mon jeans devenue un peu trop large pour moi. Ma perte de poids est, j’avoue, assez importante depuis que je suis entrée ici. En même temps, c’est pas là qu’on arrivera à se gaver. J’avance les mains dans les poches, avec ce fichu pressentiment que je traine comme un boulet derrière moi. Il neige, comme ce jour où Elle m’a parut si bizarre. Mais comme elle l’avait souhaité, je ne l’ai pas cherché, pourtant ce ne serait pas pour me déplaire de la revoir là, maintenant. Une sorte de mélancolie m’oppresse, même si rien n’ai venue assombrir ma journée. Au contraire, elle c’est plutôt bien déroulée. Discuter avec quelques-uns des prisonniers, sympathique, jusqu'à ce que d’un coup, sa m’assomme. Cette douleur. D’une main distraite je me masse le milieu du thorax, comme si cela allait faire disparaître cette lourdeur.

Les couloirs sont assez fantomatiques. Quelques prisonniers errant à droite, à gauche. Je grimpe les marches quatre à quatre me dirigeant dans le couloir des cellules. C’est là que je vois avec étonnement un attroupement de prisonnier au loin. Ma curiosité un peu en éveille, j’avance doucement jusqu’à voir deux gardiens s’avancer dans le sens inverse de ma direction, poussant un brancard ou…Brrr. Un corps git dessus, recouvert d’un drap blanc taché de sang coagulé. J’en frissonne…un prisonnier qui a du se faire tuer ou se donner la mort tout simplement. Sa me retourne un peu l’estomac, je n’aime pas la mort. C’est pas nouveau…Je m’adosse contre le mur pour les laisser passer, tendis que mes yeux suivent ce lit a roulette, comme hypnotisé…

… … … …

Stop ! Ma voix m’échappe avec les mots…oui stop…La main de la victime dépasse du drap et pend dans le vide. Une main…un poignet où se trouve un détail qui vient de me donner l’impression de recevoir un coup de poing au creux de l’estomac. Mon sang se retourne, mon cœur avec. J’ai chaud…non j’ai crus rêver. Oui j’ai rêvé, et je vais aller gentiment me le confirmer. Les gardiens me regardent surprit, puis l’un deux…avec un peu plus de peine. Quoi ? J’veux juste m’affirmer que je viens d’avoir une hallucination, promis. J’avance…mes jambes se mettent à trembler, mes yeux fixés sur ce…cet objet.
Ma main se tend et effleure le bracelet. Identique à celui que je Lui avais donné pour son anniversaire. Simple coïncidence…dites moi que ce n’est que ça. Mon cœur bat à tout rompre, je l’entends, je suis sur que sa résonne dans le couloir. Tout se brouille, comme si je plongeais directement dans un abysse, où tout n’est que néant. Seuls présence…Moi et ce brancard. La main morte est pâle…horriblement pâle…Mes yeux ne se détache pas du bracelet…Juste besoin d’une confirmation que je suis en plein cauchemars. C’est tout ce que je demande. Mes muscles se tendent, mon ventre surchauffe, j’ai mal partout. La douleur qui me déchirait tantôt la poitrine, s’accentue. Mon bras se tend au dessus du drap, ma propre main tremblante comme une feuille vivant ses dernières secondes agrippé à sa branche et secouée par le vent, la poussant au bord du précipice. Ne plus avoir conscience de rien, un vide. Juste moi et mon corps qui bouge sans que mon cerveau ne demande quoi que se soit…

Le drap entre mes doigts…un… … deux…

Electrochoc, mon bras se retire avec vivacité. Long cheveux brun coller à son visage, les yeux clos, la bouche entrouverte…Crash. Déchirement, hurlement, mon intérieur explose de mille éclats. Tu tremble, tes larmes ne font qu’un tour jusqu’à tes yeux où elles se déversent en silence. Image…Ton Canin hurle à la mort, la douleur est immense, indéfinissable. Sa explose, sa se déchire, sa s’ébranle et tout s’écroule dans une fraction de seconde. Un vide, je suis morte. Le corps mort s’éloigne de ma vue, je reste figé. Irréalité…

Je suis en plein cauchemars…viens me sortir de là…

Sa me frappe en plein visage…est-ce vraiment toi…Non, je ne veux pas. Tu n’as pas pus faire ça, pas à moi, pas maintenant. Là, maintenant, je vais me retourner et tu seras derrière moi écrouler de rire face à cette blague de très mauvais gout. Retourne toi, elle est là, c’est obligatoire. Rotation d’un demi-cercle…Un vide, un personne, le vent et le silence. Un crash sur mon cœur…Impossible. Purement impossible, même inimaginable. Pas envisageable. Je bouillonne et me met à courir jusqu’à ta cellule, où tu m’attendras. Je t’appelle déjà…un murmure, qui s’intensifie dans le ton. Ton nom se répercute contre les murs, s’évanouit et se perd. Je recommence, je le hurle cette fois jusqu’à ce qu’essouffler, j’arrive là, où ton Faux Toi à été retrouver…

« Yo’.. ? »

Ton nom se meurt sur le bord de mes lèvres et vient se jeter du haut du précipice à tout jamais…Du sang, l’odeur métallique…l’odeur de la mort. Je m’accroche aux barreaux. C’est inexprimable, un manque, un trou, une brèche qui vient de s’ouvrir avec violence comme les éclairs déchirent le ciel. Mon cœur hurle, me fait mal, s’effrite, se détruit. S’en suit une larme, une autre, une lame dans l’estomac qui remue jusqu’à vous en faire crever de douleur. Toi…partit…à tout jamais…de moi ? Comment as-tu…Je ne vis plus, mon cœur se meurt au rythme des secondes qui s’écoulent doucement. Ton image blanc et morbide vient me frapper en pleine face, en pleine âme…Pas de mensonges. Tu es partit…pour toujours. Plus jamais ton odeur, plus jamais ton sourire, plus jamais ton visage, plus jamais ta voix, plus jamais ton toucher, plus jamais ta sonorité, plus jamais ton regard, plus jamais…rien. Un tout qui devient en l’espace de quelque seconde un rien…

Enveloppe charnel entourant une âme morte, j’avance, mes yeux fixé sur cette mare de sang. Encore quelque seconde…ça vient. Je sens la réalité arriver en plein galop, venant m’extirpé de cette illusion cauchemardesque…Badaboum…je me place devant l’évier, miroir à demi brisé. Je me regarde…et Vlan. Ca y est ? T’as compris ? Tu te l’es ancré dans ta foutue tête. Elle est partit loin de toi, plus jamais tu ne l’auras à tes côtés. Ta moitié, ton âme sœur, ton autre toi, ta partie manquante…tu ne seras plus qu’une âme errante, seule. Livré à ton fardeau. Vivre sans Elle…

Cris de rage, mon poing vient s’abattre sur le miroir qui vole en éclat…c’est ici que tout s’enchaine. Le lit, la commode, les objets ici et là. Tout y passe, tout vole, tout éclate. Je ne suis plus moi, irréalité des choses, c’est impossible. On n’a pas pus me l’arracher comme ça, d’un claquement de doigts. Ils n’ont pas le droit. Je te hurle, te réclame, je te pleure, ton nom écorché par ma voix enrouée de larmes. Le train de mon cœur, le train de ma vie, déraille et vient se jeter du haut d’une falaise. Je coule, coup de pied dans le mur, coup de poing dans le bois. Du sang, des larmes. Sa ne suffit pas. Sa n’égale pas la douleur interne. Je vais tomber cinglé. Arrachez le moi !! Je ne le veux plus au creux de mes côtes, enlevez le. Pas sans elle, il ne sert à rien. JE NE VEUX PLUS !! Je vous en conjure, je prierais n’importe quel dieu pour que vous m’accordiez cette ultime faveur. Rends la moi…je vous en pris…tombe à genoux. S’il vous plait…je ne suis rien…Enlevé le Soleil à la Terre, sa entraine un déséquilibre écologique. Mesurez à présent Mon désordre. Je me tuerais pour que vous me la rendiez, je me tailladerais les veines, je me ferais du mal, donnerais mon âme au Diable, qu’importe, mais redonnez là moi. Vous n’avez pas le droit de faire ça…Je m’écroule dans un coin de la cellule, où ton sang viens se joindre à mes chaussures et au tissus de mon pantalon. Mes mains touchent se liquide et essaie de l’attraper…comme si cela pouvait t’aider à me revenir. Je me mets en boule dans le recoin. C’est comme si mon âme avait quitté mon corps, où je viens m’observer mourant intérieurement. C’est la fin…d’un commencement cauchemardesque…

J’aurais préféré que tu me haïsses, plutôt que tu ne partes…

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Etoile Archantaël
270508 Criminelle au visage d'ange
Etoile Archantaël


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MessageSujet: Re: Reviens à moi...[Pv Etoile]   Reviens à moi...[Pv Etoile] Icon_minitimeDim 14 Sep - 17:16

A mon réveil, je me sentais patraque. Je me suis levée du pied gauche, bien que je dénigre totalement cette expression. Le pied gauche ne porte pas malheur, la main gauche non plus d’ailleurs, je ne sais vraiment pas ce que l’on reproche aux gauchers. Bref, cette parenthèse fermée, je n’avais pas pris la peine d’aller dans le réfectoire pour prendre mon petit-déjeuner. Plus une envie de vomir que de manger. Passons aussi sur ce détail technique mais attardons-nous plutôt sur la façon dont j’appris la nouvelle qui courait déjà sur toutes les lèvres et dont bien évidemment je n’avais pas encore mise au courant. Il y a un brouhaha pas possible dans le couloir. Et je sens que si je veux retourner m’allonger dans ma cellule, je vais devoir jouer des coudes. Mais d’ailleurs, pourquoi y a-t-il tant de monde ? La vraie question est : pourquoi tout le monde est amassé au même endroit ? parce qu’ils sont bien gentils mais ya vraiment des fois où je me sens à l’ouest.

Ami, prends ma lanterne car j'ai perdu ma flamme. Mon amour est partie. Elle a jeté mon âme à bouffer au néant, me laissant le cœur vide. Elle a fait des fertiles, des averses. L'aride et l'horreur du monde n'est rien en comparaison à ceux que l'amour fait, à ceux qui dans l'union pensent oublier qu'on est triste ici-bas et qu'ici, solitude est le dernier repas. Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu, qu'on prend pour l'océan, dans lesquels on voit dieu. Qui font toucher du bout des doigts les horizons. Mais toujours à la fin, on est seul au milieu des vagues de sanglots, et du sel dans la gorge, et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué à son nom que l'on crie au fond des verres de vin, à se dire que la vie, oui, n'était qu'une putain. Ami, regarde-moi, j'ai le cœur qui renverse la mémoire de ses yeux qui me colle à la peau et, dans les bars du port, je cherche magie noire pour délivrer mon corps du sort qu'on m'a jeté. Et le sourire des filles, non, ne me fait plus rien. Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d'autres hommes pour amour ont réglé la question, après tout, dis-moi, qu'est-ce qu'ils ont de plus que nous ? Si ce n'est cette force qui fait qu'ils nous oublient. Cette horreur au fond d'eux, ouais, ce monstre qui crie quand ils nous font l'amour. Tu sais qu'ils n'oublient pas, qu'il n’y a qu'à la nature qu'ils ne tiennent parole. A tous ceux dans leur bras qui sont faits prisonniers, j'ai l'âme solidaire et puis ma sympathie à ces fous qui, comme moi, ne finiront pas la nuit. Je vous le dis, putain, vous m'aurez plus ! Que je meure à l'instant si l'envie me reprend de remettre ma tête dans la gueule du serpent, de me laisser encore crucifier le cœur pour un joli sourire au parfum de leur fleur. Marguerite ou tulipe et, de rose à lilas. Tu sais, l'ami, pour moi ils ont tous ici-bas, quand ils nous montrent le ciel, qu'ils nous disent qu'ils nous aiment. Ils ont tous pour moi l'odeur des chrysanthèmes. Adieu, les gentils. Adieu, les j'en pleure. Adieu, les maudits qui ont pris ma lueur, ui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens contre le chant du cygne ! Et les beaux gosses ? Qu'ils crèvent ! Tous ! Je n’en peux plus de ces jeux qui nous tuent. J'en ai marre de ce cœur, mon dieu, qui ne bat plus et qui toujours s'incline au pied de faux blonds. Qui nous mènent à la cime, qui nous traînent à la tombe.

Ya quelque chose qui cloche alors je m’approche de cette foule en délire. Je veux savoir. A moi aussi, la connaissance. Je serre les dents, passe entre les gens sans trop de peine, me faisant bousculer au passage puis j’arrive au premier rang. En bonne élève. Sauf que j’en ai le souffle coupé. C’est un cadavre sur le brancard que les gardiens transportent. C’est un mort, c’est… Les mots me manquent et je déglutis avec difficulté. Mais qui ? La civière disparaît de mon champ de vision et je tremble fortement. J’entends alors un ‘Yoruichi’ dans ce chaos vocal et là, tout se brouille. Yoruichi, où ai-je déjà entendu ce prénom ? Et c’est alors que je me souviens. Bella m’a parlé de cette fille. Sa moitié qu’elle l’avait appelé… Cette fille que j’ai rencontré dans la laverie… Non, c’est impossible, ça ne peut pas être elle. Je ne saurais dire pourquoi mais je me surprends à rire. Oui, je ris. Mais pas parce que c’est drôle, plutôt nerveusement, comme pour soulager ce quelque chose qui ne passe pas et qui me reste au travers de la gorge. Elle n’a pas se donner la mort. Je ne le crois pas. Je ne peux le croire. Et pourtant, c’est bien son corps que j’ai vu passer, pâle et froid, sous ce linceul blanc. Elle qui m’était apparu si battante lors de notre rencontre, elle se montrait détestable. Ce n’était pas inscrit dans nos règles du jeu. On devait se disputer Bella jusqu’à notre mort. Mais en aucun, jusqu’à ce que nous nous donnions la mort. Elle a triché. Elle n’avait pas le droit. Elle a transgressé les règles et je lui en veux.

Je viens m’adosser contre le mur et remarque que les gens sont partis. C’était l’attraction du jour. C’est fini, il n’y a plus rien à voir, circulez. La mentalité des gens me laisse amère et froide. Tout n’est pour eux qu’un spectacle. Applaudissez et tout ira bien. Cela me révulse. Yoruichi, tu n’es pas une personne d’honneur. Tu me dégoûtes. Je ne sais combien de temps je reste là, pantelante. Le regard dans le vide, je dois être pitoyable. Tant mieux. Au moins, ceux qui passent ne m’adresseront pas la parole. C’est déjà ça de gagné. Mais je reviens très rapidement à la réalité lorsque j’entends des bruits de verre. Fronçant les sourcils, je me redresse subitement et regarde de chaque côté du couloir. Je choisis un côté et avance à pas de loup. Autour de moi, c’est le trou noir, j’avance à tâtons. Beaucoup de choses se bousculent dans mon esprit. Des choses auxquelles je ne sais comment réagir. Dois-je me réjouir de sa mort ou dois-je la regretter ? Ai-je maintenant tout le cœur de Bella à ma disposition ?

Bella ! Ce que je suis égoïste… Est-ce qu’elle sait ce qui est arrivée à Yoruichi ? Est-ce qu’elle est au courant ? Et si oui, comment a-t-elle pris cette nouvelle affligeante ? Quelle a été sa réaction ? Désire-t-elle être seule ou dois-je lui tenir compagnie ? Raaah. Ca fait trop d’un coup pour une seule personne.

Définir des possibles pour défier l'impossible et m'exploser le cœur. J'en ai plus rien à foutre, repousser les limites et lire ta main. Surfer sur les océans, ne jamais toucher le fond. Toujours ces autoroutes, nos cœurs en cimetière. Sans doute tu seras ma mort, j'espère que tu seras encore... Tu le sais bien on est vivant tant qu'on est inconscient et le dernier des jugements, il peut venir, nous on l'attend à bout de souffle. Rien ne sert de penser, immortelle est la plaie, d'éviter le combat. Mais tu connais ça, atteindre des sommets, qu'on morde la poussière, et croire en des idées. Oh non, je crois que c’est encore plus fort et plus profond que ça. Si je meurs avant toi, ne sois pas triste. Tu sais ma vie fut belle, un peu courte mais magnifique. Comme un soleil levant, le vent sur l'Atlantique. Je m'en vais en chantant vers une autre Amérique, comme un soleil couchant sur le Pacifique. Mais je ne partirais pas avant toi. Car souviens-toi de ma promesse, toi et moi, pour la vie, pour toujours et à jamais.

Dis-moi que tout ça n’est qu’un rêve, un horrible cauchemar. Que je vais me réveiller d’ici peu dans un tout autre tintamarre. Car c’est toi que je vois dans cette cellule. Des morceaux de verre gisent, par terre, sans vie. Ca sent la mort et ça emplit l’atmosphère d’une brume glauque. Partout, il y a du sang, c’est son sang, je le sais. Je me retiens à la grille pour ne pas tomber, pour mieux admirer l’étendu du désastre. C’est le vide complet parce que je ne te ressens plus. Oui, c’est comme si tu étais morte… de l’intérieur. Je te sonde et vois la brèche immense qui lacère ton âme et écorche ton cœur. Encore quelques pas et je tombe à genoux face à toi, dans son sang. Il y a des fois où tout s’écroule autour de vous. Sans que vous ne sachiez quoi faire. Tu tombes, je tends la main, mes doigts effleurent les tiens mais ne parviennent pas à t’attraper. Et je te perds. La gorge serrée, je murmure :


« Bella… ça va aller… »

Je suis ridicule et pathétique. Bien sur que ça n’ira pas. Et bien sur que je n’arriverais pas à te changer les idées. Parce que je suis insignifiante et parce que je n’ai jamais su réconforter les gens. Tout simplement parce que je n’ai jamais eu à le faire. Ca ne sert à rien que je trouve des phrases bien formulées, des formules de politesse niaises ou d’autres recommandations débiles. C’est inutile, tout comme moi. La voix tremblante, je reprends d’une voix à peine audible :

« Je suis là… »

Mes mains se lient aux tiennes très doucement. Et le mythe s’écroule.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Reviens à moi...[Pv Etoile]   Reviens à moi...[Pv Etoile] Icon_minitimeLun 15 Sep - 16:25

Tout à exploser en moi, absolument tout. Rien n’est laissé au hasard. Un cataclysme des plus violents qui est venue me frapper le cœur et l’âme. Une brèche béante à séparer mon muscle cardiaque en deux, brûlant douloureusement. J’ai envie de vomir, c’est lourd, horriblement lourd. Sa pèse, sa s’appuie et me fait fléchir. La flamme s’éteint au fur et à mesure. Je n’arriverais pas à me relever, c’est totalement impossible. Un vide incomparable s’étend de plus en plus en moi, qui chaque jour me rappellera son absence…non un demain n’est pas envisageable. Je ne pourrais pas vivre des lendemains en sachant qu’elle m’a quittée pour toujours. Un gouffre, mon cœur se creuse à chaque minute passée. Dans le noir le plus complet, mon cerveau se bloque dans son mécanisme, comme si un grain de sable l’avait fait dérailler. J’ai envie de hurler si tu savais. Pardonne moi de te haïr l’espace d’une nanoseconde, mais je te l’ai répéter et fais comprendre un tas de fois que sans toi c’était impossible. Pourquoi avoir fait ça ? Mes larmes redoublent d’intensités. C’est une hécatombe, tout n’est plus que miette et ruines. Les flammes encore présentes de l’explosion récente.

Tu m’abandonne aux bras de l’enfer, toi qui prétendais que tu étais possédés par le Diable, rassure moi et dis moi que tu ne l’a pas rejoins lui. Là où règne tes démons … je préfère avoir l’idée que tu es rejoins ceux qu’on appel les anges. Tu rirais si tu étais là, de me voir croire à des choses que nous avons toutes deux dénigrés….mais putain tu es partie ! Je t’ai vu sur ton lit de mort te rends-tu compte de ça ? De ce déchirement qui s’étend à chacune de mes respirations. Bon sang…Un coma. Je veux être plongée dans un coma, tout oublier, ne plus rien ressentir. Le plus long et doux coma que je pourrais trouver serait la mort. Je la réclame, qu’elle m’achève. Que la faucheuse vienne aspirer mon âme, là tout de suite ! Je n’en peux plus de cet étouffement. C’est inhumain. J’ai cette envie qui résonne dans ma tête de hurler à m’en arracher les cordes vocales, a plongé mes mains à l’intérieur de mon thorax pour en extirpé moi-même cette foutu chose qui me fait ressentir tant de douleur d’un coup. Ton absence, mon pire cauchemar qui s’éveille. Je suis morte Yoruichi. Sans toi c’est la fin de tout, de ma vie. Plus de lumière, juste de l’ombre. Accroché à ton tombeau, j’attends qu’elle vienne me capturé pour me faire sienne. J’ai peur si tu savais. C’est un désordre psychologique qui m’envahit. Je ne sais même plus qui je suis. Perdue au fin fond de ton propre abysse, j’ai pris ta relève. J’en viens à haïr la vie, moi qui l’est tant vénéré et illuminé avec la lumière que je possédais. Les âmes mortes s’avancent, glisse vers moi, de leur regard sans orbites. Leurs mains écorché tendus et réclament mon corps en offrande. Prenez le moi, j’en ai rien a carré. Mes poignets liés à ta tombe, ton corps gisant dans un cercueil, sous mon propre être écorché et ensanglanté. Éveille-toi et viens à moi. Reviens-moi…

Toc toc…La lumière m’éblouis. Une voix parmi le silence, une lumière parmi l’ombre. Je connais cette douceur, cet être…Je regarde le ciel de mon cœur, quelque rayon le perce et font fuir les âmes les moins audacieuses. Pourquoi les chasses-tu ? Qui es-tu pour oser venir m’arracher de ma mort psychologique qui allait, dans peu de temps, prendre part à mon corps. Stay in the coma ! Je t’interdis de m’arracher de là !! Je me sens revenir, revenir a quelque chose qui s’appel la vie. Mon nom résonne, un ‘ ça va aller ‘ suis le chemin pour atteindre mon cœur. Et c’est Madame colère qui vient m’arracher les entrailles…Rien ne va ! Elle est partit ! Toi, qui me parle, est-ce que tu connais l’absence d’un être cher. L’absence définitive, PLUS JAMAIS LA !! Si tu ne comprends pas, alors imagine-toi seulement ! L’être en qui tu tiens le plus sur cette foutu terre qui tourne à l’envers. Dis-toi que plus jamais de ta pauvre existence tu ne sentiras son odeur, ou l’entendra rire. Ou même, tout simplement, l’apercevoir au détour d’un virage de la vie. Ca fait mal hein ? Je me débats sur sa tombe, je hurle d’une rage dont je n’ai jamais été possédé. Même pour Sa mort. Vois comme la Tienne me dépossède de mon vrai ‘moi’. Cette partie serait-elle partie avec toi ? Les rayons faiblissent…

‘Je suis là’….

Qui es-tu ?...Cette voix, ce timbre qui dans un passé meurtrît sous le poids des décombres me réchauffait le cœur. Les âmes égarées se rapprochent de plus en plus, tendis que mon cœur hurle encore que je te connais. Que le corps dans cette tombe réclame que je te suive. Je veux rester avec Elle, tu comprends. Je ne peux pas vivre sans elle, est-ce que tu le saisis ? Mon autre moi, que l’on m’a arraché avec violence de l’intérieur, alors que mon canin dormait paisiblement. Lui se meurt, près du poteau du Félin défunt. Voix, je te suis. Conduis-moi hors de ces méandres, hors de ce gouffre et abymes. Annonce-moi que je vais réapprendre à vivre ou qu’elle va me revenir. Les deux seraient utopiques…Arrache moi de là, viens m’aider. Je n’en peux plus de toutes ces lances plantées au centre de mon cœur. Ma respiration se bloque, la tête me tourne. Je meurs…les poumons me brûlent, je me sens comme légère…

Effleurement…

Un cri de surprise vient se répercuté sur les murs de la pièce, tendit que mon corps se tend violemment et se redresse. Mes yeux s’affolent, mon cœur tente de s’échapper tendis que mon Canin le tiens fermement entre ses crocs. Où suis-je bordel ? Du sang partout, sur moi, dans ma tête, dans mon cœur. Mes mains tâtent le mur…du verre entre mes doigts ensanglantés, du verre à terre. C’est à ça qu’à ressembler ma propre explosion ? Un miroir explosant contre mon cœur… Yoruichi ? Ton nom franchit la barrière de mes lèvres. Où es-tu ? Je m’essouffle, ma main se porte à ma bouche, mon cœur se soulève. Ton corps blanc et mort me revient dans ma mémoire vive tendis que j’accours au lavabo le plus proche, ouvre le robinet et vomis. Mon corps secoué de spasmes alors qu’il tente de se vider comme il le peut de ce mal qui me ronge tel un venin. J’absorbe par la suite de l’eau, recrache, absorbe et recrache. Sans jamais l’avaler. Plus rien en moi, je ne veux plus rien, plus aucune substance n’aura le droit de venir souiller mon Antre. Je tremble violemment…cette image persiste dans ma tête et se répercute, comme un rappel d’urgence. Affiché en gros dans mon âme : Elle est Morte. Le mot qui me signal ton départ me secoue une nouvelle fois de larmes. Je m’appuie sur ce lavabo qui ne vaut rien…

Présence…

Je la sens non loin de moi, quelqu’un. Chaleur et amour s’en dégage. Sa se répercute sur mon corps sans jamais entré… pourquoi ? Porte verrouillé, sa tape contre moi. Mon visage se tourne vers cet être qui tente de récupérer mon âme à la dérive…Flash. Toi contre Moi, tes Je T’Aime sur ma peau. Tes mains sur mon cœur, ta bouche sur la mienne, ton âme ancré en moi. Toi…Lumière entre, lumière frappe. Badaboum…Help me. Ton nom ne parvient pas à franchir mes lèvres, comme si tout cela n’était qu’un cauchemar et ta présence mon vœu. Etoile…celle de mes nuits et de ma vie. Apparut ici, accourant à mon propre désarroi. Tu es là, comme une vision utopique. Est-ce vraiment Toi ?
Faiblesse me frappe entre les côtes et le corps, je tends ma main ensanglanté vers toi avant de la ramener contre mon corps et de tomber à genoux sur le sol, en pleurant comme une misérable. Elle a quitté les vallées de mon cœur pour courir après un autre destin qui n’est plus le mien. Pourtant tu sais, je la sens encore ancrée dans mon âme, me lacérant de toute part. Une partie d’elle en moi…L’idée de ne plus la revoir me brise tel un miroir en éclat…

Je ne vis plus, mon intérieur pourrissant comme une fleur morte, il te réclamera jusqu’à son dernier souffle…

Etoile…Ma Seule lumière éclaire moi et viens me chercher. Empêche les âmes déchus de me tuer…Je t’en supplie. Tu es tout ce qu’il me reste…
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