Sadismus Jail
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 Errance...[libre]

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AuteurMessage
Angeliqua VonTassel
616178 Prisonnière follement dangereuse
Angeliqua VonTassel


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Date d'inscription : 17/07/2008

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MessageSujet: Errance...[libre]   Errance...[libre] Icon_minitimeVen 18 Juil - 12:03

J’erre, j’erre encore et toujours. C’est ce que je sais le mieux faire, marcher sans but entre les murs glaciales de la prison. Je suis nouvelle…Et vous savez ce qu’on fait à une nouvelle ? Bizutage, ça vous dit quelque chose peut-être mmh ? Mes longs doigts frôlent la paroi tandis que mes pieds me mènent je ne sais trop où. Pourtant, mes paupières sont closes, soudain, j’entends un ricanement derrière moi, j’ouvre les yeux, regard doré à l’expression vide comme la plupart des prisonniers. Je m’arrête et avec une lenteur effroyable, je me retourne et observe l’auteur de ce rire désagréable. Mon bras se décontracte et tombe mollement contre ma cuisse. Ils sont deux, ils s’approchent de moi, le couloir est désert. J’ai l’impression de me retrouver au début d’une série américaine, vous savez, au moment où le crime va être commis. Sauf qu’ici, je suis la victime en question mais l’idiot à oublier que la victime est aussi une meurtrière.
La tête légèrement inclinée sur le côté, mes longs cheveux châtains suivent le mouvement. Il approche encore et toujours, il est gros, il est gras mais il n’est pas bien plus grand que moi, peut-être trois ou quatre centimètres. Soudain, je sens ses paumes me plaquer contre le mur au niveau de mes épaules. Je DETESTE les contacts physiques ! Des tremblements animent immédiatement mes bras, les poings serrés, je lui hurle :


« LÂCHE-MOI ! »

J’ai parlé en Allemand pour être sûre qu’ils me comprendront. Les deux compères ricanent. Le second, grand et sec reste à l’arrière de son compagnon et me regarde avec un regard affamé. Mes mains volent à sa gorge, ils n’a pas le temps de les intercepter. Je griffe, j’étrangle, je sens son sang sur mes doigts à cause de mes gestes, le second passe à l’action lorsqu’il s’aperçoit que son ami commence à être bleu, son poing entre en contact avec ma joue. Je lâche le premier. Une voix dans ma tête, celle de Mélissa. Elle me conseille de les tuer, oui, il faut que je les tue. Le premier me fait penser à mon père, il faut qu’il meure. Tous les deux même ! Ma respiration se fait plus rapide, je m’élance, entoure sa taille de mes longues jambes et le ceinture de cette manière, de nouveau je le griffe, au visage cette fois, agressive et sans pitié. Mais le second m’attrapa par les bras et me fais rouler sur le sol, il me frappe avec les pieds dans le dos, la douleur m’assaillit rapidement après un petit craquement significatif, je me relève pourtant et me met à courir dans le couloir. Les deux autres n’ont pas bougés… Les mains couvertes de sang, je coure, le visage contracté par la colère. Contre qui ? Contre moi-même… Et un peu contre Mélissa.

Soudain je passe devant une porte comme une furie et je m’arrête. Un ronronnement calme me parvient, sans attendre, je reviens sur mes pas et pénètre dans la pièce après avoir fermé la porte derrière moi. Mon dos me lance, ma joue aussi… Je dois déjà avoir un bleu et sûrement une fracture ou quelque chose comme cela, rien à foutre… Il fait plus chaud ici, la laverie. Une machine est en train de tourner mais il n’y a personne, la personne a du aller faire un tour ou je ne sais pas.

Je fais quelque pas, je suis arrivée dans la matinée et je ne connais rien ici. Ma main se balade sur les machines et je m’approche de celle du fond, celle qui tourne au même moment. Je l’inspecte, j’aime son ronronnement, ça me calme. Je m’assois sur un paquet de linge usés laissé là et m’accoude à la machine, je me laisse bercer. Je ferme lentement les paupières au moment même où j’entraperçois Mélissa.


« Chut… Ne fais pas de bruit Mel’…. Tu entends ? Oui, moi aussi j’aime assez… »

Evidemment pour tout personne extérieure, je parle seule. Mais pour moi, Mélissa me tiens compagnie. Une démoniaque compagnie.

« Il ne faut pas que les gens te voient… Sinon, ils vont t’embêter tu sais… Et ici, ce n’est pas comme avant. »

Evidemment elle avait parlé en Russe tout le long de son discours (HJ : j’ai eu la flemme de tout mettre en Russe xD). Cette langue mélodieuse et compliquée pour ceux qui désirent l’apprendre. Je referme les paupières et me balance doucement au rythme de la machine, on pourrait croire que je dors…
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