Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …

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Yoruichi
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Yoruichi


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MessageSujet: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeLun 14 Juil - 18:17

J’pense à rien, j’avance c’est tout. Tête basse, j’me laisse guider sans regarder. J’m’enterre moi-même, pardonnez moi d’oublier ce que je suis ; un objet de la société. Je demeure pour toute une vie dans une prison bourré de moutons et de loups aussi affamés qu’un nouveau-né. Pitoyable c’est tout ce que je suis. Pourquoi ? J’en ai assez, je suis à bout. Marre de revivre presque toutes les nuits mon merveilleux excès, un viol à l’odeur de jeu enivrant. Tremblement, envie de pleurer, de mourir … Juste pour m’convaincre que j’m’évade un instant. Ma vie n’est qu’un rêve, rien n’est réel ! Réveillez-moi ou tuez-moi. Mais me laissez pas comme une chienne sans collier, sans rien. J’veux oublier que ça m’arrive de déprimer, j’veux oublier que je suis morte à l’intérieur. Je veux juste vivre MERDE ! Mon mal de vivre une vie illusoire est bien là. J’fais comment pour oublier ? J’me réfugie dans un aspect froid. Et bordel ! Même le Diable sait que je suis aussi faible que le plus misérable des communs des mortels. Il se joue de moi mais j’y peux rien, impossible de me défaire de lui. Impossible de le faire quitter mon corps. Ma rage, ma haine, ma douleur, j’en ai pas eu assez faut croire. Voler vers un horizon moins sombre, moins lugubre. Redonnez-moi mes ailes salies de sang, je le veux. J’avance toujours dans le couloir qui m’est aujourd’hui totalement inconnu, j’fais plus attention à rien ni à personne. La vie est morte. Les murs ne parlent plus, les morts ricanent de me voir avancer sans savoir où aller.

Excès de rage silencieuse, ma main frôle la pierre froide, ma peau en devient rouge. Mais ça ne suffit pas pour me calmer intérieurement. J’ai l’impression d’être l’étranger dans un couloir de semblables. Tous des tueurs. Qu’on me TUE ! Je suis morte … La vie de ces gens ne sont plus rien. Dès qu’ils ont passé les portes de la prison, ils meurent. La misère demeure dans leur vie, jusqu’au moment où … « toc toc, c’est le bourreau », il vous arrache du réel et vous conduit droit dans l’irréelle. J’me sens mal, faible … Pitoyable. Fais-toi donc du mal. Ma main n’a pas arrêté, le mur l’appelle, il aime sentir un contact brulant. Un contact de douleur que je ne sens pas.

Entre rêve et cauchemar … qu’on me pardonne d’être aussi Moi. Je baigne dans une eau rouge, enfermé dans une cage avec des barreaux aux allures de gueule de loup. C’est pointue, lisse, incassable. Je suis coincée, destinée à sombrer dans les entrailles d’une paroisse inconnue. Les cloches sonnent … « Ding dong, ding dong » … Je suis morte, on m’enterre. Tuez-moi.

Ma vie est un cauchemar, où le bonheur se fait rare. A quoi bon vivre ? J’avance, je ne recule pas. Droit dans la gueule du loup. Il est affamé de moi. Je sourie timidement, j’arrive … Cauchemar, chaque nuit … Lui. Ma vie est morte, je suis morte. J’me mords les pattes pour pas avoir à le faire sur quelqu’un d’autre. Il suffit de peu pour que j’prenne conscience que ma « vie » n’est rien que mensonge et douleur. Mes cauchemars me blessent … Même mort, ils sont toujours là. Lui est toujours là, à me regarder avec ce sourire narquois qui me brûle les entrailles. Envie de lui sauter dessus et d’encore le tuer, mais impossible. Je suis toujours enchainée. Même si j’ai envie de me venger, je reste assise, la queue entre les pattes, les oreilles rabattues. Un fauve soumis à une illusion. Il me nargue tout le temps. Les morts ne sont pas morts … Je suis morte.
Envie de vomir, j’avance, je ne recule pas. J’m’enfonce de plus en plus dans un gros trou noir. Il fait sombre et humide. L’odeur du sang me monte au cerveau. Ca y est, c’est la fin ? J’ouvre finalement les yeux. Nan, c’est un cauchemar… un putain de rêve ! Personne autour de moi. Seule, comme toujours. Je laisse mon corps prendre appuis sur le mur. Je ne suis plus en lui. Mon esprit est à part … Tuez-moi, je suis morte. Je veux ressentir le cataclysme physique. Me prouver … Je suis … Excès de rage, mon poing vient violemment cogner contre le mur qui n’avait rien demandé … Je ne sens rien … J’pourrai encore me tailler les veines, ça ne me ferait rien. Ma peau s’effleure et se rompe. Mes yeux regardent une petite coulée de sang. Ce n’est rien. Ce n’est pas vrai.

Je n’arrive plus à savoir quoi. Perdue entre mille défaillances. Pourquoi ne me suis-je pas suicider ? Mes morts me courent après, aussi bien dans mon sommeil que dans les couloirs. Détruisez-moi, tuez-moi … Je ne veux plus être morte. Délivrez-moi de mon cauchemar à coup de poignard ! Intérieurement, je tombe à genoux, plus aucune expression, plus de douleurs, plus rien. J’ai mal sans avoir mal … Je ne sens rien. Faites sur moi violence, j’en peux plus. Prouvez-moi que je ne suis pas morte !

Tombe à genoux.

Je veux plus que me propose cette illusion de vie … Je ne vie plus, mon corps est inanimé. Ca me fait RIEN ! J’ai beau ouvrir les yeux et me regarder, ce n’est rien tout ça. C’est que de la pacotille, des mensonges ! Rien est vrai, nan j’perds pas la tête. J’suis debout, la tête basse, j’ferai presque peur. Le silence est dans mes mots. Mes cicatrices entre mes cuisses et dans ma tête. Ca fait mal ? Nan, pas assez à mon goût. J'arrive plus à m'endormir paisiblement dans ce monde d'illusion. Je supplie même les enfers de me bouffer. Que dis-je ... Je m'enfonce encore de plus en plus dans les entrailles. Il fait noir, lumière n'existe pas. Le choc! Plus de souffrances, plus de douleurs! Je le veux ... Tuez-moi ... S'il le vous plait ... Mes peines me blessent. Mais je ne les sens pas.

Besoin de me sentir vivante … Tuez-moi au moins une fois …
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Karen Solenas
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeLun 14 Juil - 19:20

Figé, je regarde mon reflet dans la glace. Visage fermé, pâle, yeux bleus mais froid, aucun sourire, ni bien être ne vient peindre et embellir ce minois de jeune femme. Je me hais, je l’ai hais tous ! Sans exception. J’ai envie de tout faire voler, balancer au sol, brisé. Je veux faire du mal, leur montré à tous ce qu’ai la douleur physique. Ce que c’est de souffrir, de saigner, de HURLER ! Pauvre petit être à six pieds sous terre…figure toi que tu continue de me hanter même après ta mort. Oui Monsieur Kelly ! Ton cher père m’a rendue une bien jolie visite ce matin. Enflure. Que m’a-t-il dit déjà ? Ah oui : seule responsable de sa mort et puis…quoi d’autre? Tu lui as pourris sa vie et tu l’as rendue malheureux. Oui mon cher ! Je t’ai rendue malheureux. Mais va te faire foutre ! J’espère bien au fond de moi que le diable saura te trouver pour te prendre avec sa queue, comme tu m’as prise moi !! Tu as aimé hein ? Ton souffle saccadé sur ma peau, ta jouissance effleurant le paroxysme du septième ciel. Tu as aussi aimé écarter les jambes de cette petite fille et lui fourrer ce qui fait de toi un être méprisable à mes yeux ? Sa bouillonne, oui je le sens bien au creux de mes entrailles. Je vais hurler, tout balancer autour de moi. Je revois encore le visage de ce vieux con !

« Pourquoi tu l’a laissé tomber ? Il avait besoin de toi ! Tu aurais été à ses côtés il ne serait pas mort ! Tu lui as brisé sa vie… »


MAIS QUI A BRISER QUI PUTAIN !! Il a brisé le cœur et la vie de cette fillette, il a brisé trois ans de mon existence !! J’en ai rien à battre de sa gueule de chacal ! Mon cœur à mal, il hurle tout ce qu’il peut à effleurer l’asphyxie. Je veux…de la douleur. Je veux leur montrer qu’ils sont en vie, qu’ils peuvent avoir mal ! Aveuglé par une rage que je n’ai jamais connue, je m’empare de mon neuf millimètre, de ma matraque et d’un couteau. Ouais voilà la panoplie de parfait petit bourreau. A trouver sur le marché de Noël avec cinquante pour cent de réduction. Des larmes de colère s’écoulent sur mon visage froid et dur. Ce que je fais ? Je pars à la conquête d’un connard à torturé. Voilà l’avantage d’être gardien : tu peux prendre n’importe quel prisonnier pour ton jouer ! Oh oh ! Karen sourit ma Belle ! Tu seras le bourreau et non le pantin désarticulé !

Pas rageur, pas rapide, j’avance sans réfléchir où je vais. Couloir après couloir, escalier descendu j’arrive dans un lieu que je ne connais pas mais qui m’inspire bien. Froid, lugubre…parfait pour mon état d’esprit. La pitié qui m’habite à pris sa retraite et à laisser place au sadisme. Je le revois ce petit con, me frappant la poitrine de sa ceinture de cuir, me hurlant que je paierais pour ma curiosité vile et perverse. Je n’ai pas voulus bordel de merde !!! Je n’ai pas voulu la voir !! Je n’ai pas voulu que sa arrive non plus ! Je n’ai rien voulu, rien désiré ! Et pourtant tout m’est tombé sur la gueule. Je vais vomir mes entrailles, en faire une corde pour me pendre ! Tsss pauvre petite âme. Au diable vos histoire d’âme et tout le tralala qui s’en suit. Oui moi aussi il m’a violé ! Pendant trois ans j’ai couché avec lui sans le vouloir. Quand je me débattais il me frappait, quand je ne disais rien…il me frappait aussi pour que je simule un putain d’orgasme à la con ! Douleur douleur ! Quand tu te balade dans mon cœur sa fais BADABOUM ! Je me mords la langue, pour enfin sentir ce gout métallique. J’ai été l’esclave de ça, soumise au mal. Mais pas aujourd’hui…Oh non pas aujourd’hui. Ce ne sera pas moi la merde !

*Et tu crois que faire du mal à quelqu’un t’enlèvera ton statue de merde ?*

Oh toi Shut up ! Non sa ne fera rien et alors ? Qu’importe ! Echangeons les places justes pour quelque instant !

Je serre les poings…vite quelqu’un, une personne, n’importe qui…Je pète un câble ? Moi nan ! Je suis juste une pauvre conne qui n’a pas sue l’ouvrir quand il le fallait.

J’avance, je continue jusqu’à ce que…Ô miracle…te voilà toi. Petite âme perdue dans les entrailles de l’Enfer, effleurant le mur froid et lugubre. Je me délecte de la vue de son corps de femme…te voilà, tu m’es offerte sur un plateau d’argent.
Comment allons-nous commencer ? Allez en douceur…ce sera deux fois plus délicieux…

« Qu’est-ce que tu fous ici ? »

Non tu n’a pas à être en ces lieux, à moins que tu cherche quelconque douleur ? Dans ces cas là, je serais ton maitre. Je t’enchainerais de mes bras de fer et de pointes, t’étouffera de mon étreinte ensanglanté. Tu comprendras toi aussi ce que c’est d’avoir mal. Je m’approche de son être…énerve moi s’il te plait. Fais moi entrée dans cette colère qui n’est pas la mienne, ouvre la cage du dragon…elle est sur le point de se brisé. Il ne te faudra que peu d’effort, je t’assure.
Elle se retourne…Dommage, elle est belle et bien foutue. La torture sera encore plus magique !

Offre toi à moi…
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Yoruichi
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Yoruichi


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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeLun 14 Juil - 20:41

J’me laisse abattre, j’ai plus peur de rien. J’avance, c’est tout. Je ne suis plus rien. Une cicatrice ensanglantée qui ne guérira jamais. Je suis condamnée à garder la tête baissé face aux autres, face aux morts, face à Lui ou encore face à ses barreaux de crocs. Je suis le reste d’un ex-vivant, j’veux pouvoir être comme tout le monde. J’me rabaisse, j’aime pas ça mais j’y peux rien. J’suis en mal de tout, trop stupide. Pauvre bête, un cancre face au mur attendant tranquillement d’être mutilé. Incompréhension, rien ne va plus parce que rien n’est vrai. Mauvais élève, mon maître le Bourreau a décidé de venir me chercher. Deuxième fois. C’est trop, il me détruira encore une fois. Et moi, j’attends que ça. T’as raison, ouvre ta rage et égorge moi, taille-moi. Fait moi vivre ! Fatigué de jouer les morts dans un monde trompeur. Il arrive, chacun de ses pas frôlent le sol. Je sens les vibrations de haine et de rage. Je ne sens rien … Une voix, froide et glaciale m’appelle. Je ne réponds pas, je suis morte … Elle, parce que oui, mon Bourreau est une femme, ne l’entend pas de la même oreille. T’es morte aussi pauvre idiote ! T’es qu’une illusion, tu joues les vivantes mais t’es rien. Elle est proche, trop. Je ne réagis pas … Mon silence pèse trop peut-être. Je suis MORTE !

Ding dong, ding dong

T’entends ça ? C’est les cloches de l’église qui annonce mon enterrement. Fous-toi ça dans le crâne : MORTE ! J’lève finalement les yeux vers elle, sans expression. Les morts n’ont pas d’expression. Moi non plus. Mes lèvres sont unies pour ne jamais se quitter. Je crie ma haine à l’intérieur. La gardienne n’attend pas. Je me sens visée, elle veut s’amusée …
D’accord. Tuez-moi.

Je sens une main se porter à mon cou, violant et brutale … Je ne sens rien. En quelques secondes, sans rien comprendre. Elle me pousse dans la bouche du mur. Il fait noir et l’odeur du sang se fait encore plus nette et présent. C’est rien. La lumière éclair la pièce, le claquement d’une porte qu’on ferme à clef se fait entendre. Je ne regarde pas … Je ne peux pas. Les yeux rivés sur le sol, des tâches rouges sous mes pieds. Du sang … illusion. C’est ancré dans le sol. J’imagine des prisonniers se faire torturer à mort, avec les … Morts, assis tranquillement, spectateur de la scène. C’est presque drôle. C’est juste un mensonge cette situation.
J’entends la femme, mais je n’y fais pas attention. Mes yeux se forcent à regarder un peu autour d’eux. Du sang sur les six murs. Le sol, le plafond, et ce qu’il y a entre. C’est qu’un rêve … Une table en bois, des chaines, des instruments, des lames, … Des illusions. Des fantômes me regardent en rigolant dans un coin de la pièce. Nan, je ne deviens pas folle. C’est qu’un cauchemar. Tête basse, les cheveux cachant la moitié de mon visage, je murmure :

- Gardien de pacotille …

Pour pouvoir obtenir délivrance, il fallait que je me prouve qu’elle n’était pas une illusion. Mais moi, je suis bien morte. Mon regard se fait froid, dur et inexpressif. Plus rien ne sort de ma bouche. Le métal sent le sang. Le sang sent le métal. C’est faux … C’est un putain de rêve. Je m’approche de la table, regardant les instruments. Ma main effleure un couteau tranchant … Un bruit sonore rugit dans la pièce. Le couteau vient de tomber au sol. Et moi, morte, je le regarde bêtement. Effleurement moi la peau avec, tranche moi la gorge. Sans demander quoi que se soit, je me débarrasse de mon t-shirt. Tête basse … Je m’avance vers les chaines, le couteau à la main. Je la guide … Je veux mourir, tuez-moi. Je tourne la tête vers la gardienne.

-Petit mouton a mal?

Le couteau quitte ma main et tombe une deuxième fois sur le sol. Le son … Dong dong … Ma mort, mon enterrement. J’ose défier du regard l’autorité. TUE-MOI ! Ma vie est un cauchemar, Vous une illusion. Rien n’existe si je ne peux le ressentir. BORDEL DE MERDE ENFONCER MOI CE FICHU COUTEAU DANS LE VENTRE !!!! Saignez-moi comme jamais, détruisez-moi … Je vous en supplie … j’ai envie d’avoir mal. De vivre … Prouvez-moi que je peux encore respirer cette odeur de sang propre à l’être humain. Prouvez-moi que je peux avoir mal, que la vie n’est pas une illusion.

J’attends silencieusement qu’elle vienne. Tel un chien qui attend son maître. Le fauve soumit à une irréalité. Pitoyable. Mais qu’importe. Besoin de mourir pour mieux revivre. Je vis dans le mal, ma peau est sale, mes ailes perdues. J’en ai marre, la haine a prit place dans ma tête. La souffrance dans mon sang illusoire. Qu’est ce qui est vrai ? Rien. Tout est mort. Je suis morte.
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeMar 15 Juil - 8:08

Je l’empoigne fermement par le cou et la jette dans la salle de torture. Alors on veut jouer les rebelles hein ? Je claque la porte, m’adossant à celle-ci, les mains dans les poches de mon uniforme. Alors par quoi allons nous commencer être faible et sans aucune importance. Tu n’es rien, pauvre fille. Juste une prisonnière parmi tant d’autre, enfermé pour tes crimes que tu as salement commis. Mérité ou pas, j’en ai rien à foutre. Ce que je veux, là tout de suite, c’est de voir ton sang coulé et d’entendre le « ploc », indiquant que les gouttes s’écrasent sur le sol. Je veux t’entendre hurler, me supplier comme une merde à genoux, me dire que tu veux que j’arrête tout…mais je continuerais. Encore et encore, t’entaillant la moindre parcelle de peau qui m’est donné de faire souffrir. Un petit rire proche du sadisme…je vais te faire regretter d’être née.

- Gardien de pacotille …

Ouh Ouh ! Attention, avis à la population…ma proie se réveille enfin. J’ai comme cette envie de lui foutre ma main dans la gueule. Elle c’est trouvée dans ces lieux au mauvais moment…Tant pis pour elle, tant mieux pour moi. Je la vois jouer avec les instruments, faisant tombé un couteau qui dans sa chute, fit retentir un son clair et net. Gardien de pacotille moi ? Qu’es-tu alors, toi, être sans raison de vivre…Regarde toi, tu enlève toi-même ton tee-shirt pour que je te fasse du mal. Tu me répugnes et me met hors de moi. Tu es faible !! Tu m’entends faible !!! Je me dirige vers sa personne tendis que le couteau tombe une nouvelle fois.

-Petit mouton a mal?

Jackpot…La baffe ne se fit pas attendre et résonna dans toute la pièce. Je frappai aussi fort que je peux, le visage ferme. Moi mal ? Nous allons voir qui de nous deux aura le plus mal d’ici quelques seconde. Tu me dégoutes si tu savais ! Toi et ta petite fierté à la con ! Tu veux jouer la provocation ! A LA BONHEUR ! Et tu sais quoi ? Tu va même avoir le droit à un petit cadeau…continue d’attisé la flamme ma belle…vas-y…

« Petite chose n’a rien à faire ici »

Deuxième baffe un peu plus violente que la précédente. Le soulagement n’est pas assez intense ! Non il me faut plus, beaucoup plus de douleur !

« Petite chose va avoir très, très mal »

Cette fois je lui cramponne les cheveux avant de lui asséné un coup de poing dans l’estomac ! T’as envie de gerber tes tripes là hein ? Dis le que t’as envie de les vomir ! Je la jette au sol, donnant un fabuleux coup de pied dans les côtes de son être sans importance. Allez relève toi ! Toi qui veux tant souffrir. Toi qui veux t’abandonner à mes coups. Je rode tel un loup autour de son corps étalé sur le sol. Je prends mon propre couteau, qui était rangé dans son étui, regardant la lame brillé à la lumière. Je bouillonne, je ne suis plus moi, je le sais. C’est une autre Karen qui prend place, et je la laisse agir comme bon lui semble. Je veux m’oublier, me perdre de ce monde de pourriture sans pitié. Je ne veux plus être moi, je veux qu’ils souffrent tous…qu’elle souffre. Me demande pas pourquoi je t’ai choisis Petite Chose. C’est comme ça c’est tout…Je la regarde. Elle me donne envie de vomir. Petite Chose veut s’abandonner au mal…tu va être servit !

Je m’accroupis près d’elle, son corps allongé sur le ventre. Ma lame vient titiller son dos, la pointe s’appuie avec légèreté sur sa peau. Hum…maintenant ? Non, pas encore. Faisons la languir un peu. Je veux qu’elle réclame de la douleur ! Je veux qu’elle me supplie…

« Debout ! »

Ordre, tu m’obéis. Avise-toi seulement de me résister et je te promets que tu le regretteras. Allez lève toi merde !
Je la relève par les cheveux et la jette contre le mur. Je viens me coller à son corps, mon bras sous son cou, manquant de la faire suffoquer. Il m’a fait mal tu m’entends ? Il m’a bousillé mon existence !! M’a détruite de l’intérieure, marqué tel du bétail !! Je vous hais tous !

Je plante mon regard dans le sien, avant de lui murmurer au creux de l’oreille :

« Petite Chose n’aurait pas due s’aventuré dans les entrailles de l’enfer »


Ma lame vient caresser sa joue avec douceur…puis d’un geste vif mais précis, je fis couler son sang, une entaille brillant sur sa joue gauche. Voilà enfin ton liquide rougeâtre, commençant à s’écouler hors de toi. L’humain sens si bon…
Je l’attrape par le cou et la jette sur la table froide de torture…Je veux qu’elle soit debout, face à moi.

Je la place dos à la table, passant autour de ses poignets les chaines, l’emprisonnant pour de bon.

Le vrai jeu allait pouvoir commencer…

Je viens me placé dans son dos, caressant d’un doigt sa colonne vertébral…de la violence, il me faut de la violence. Je veux l’entendre crier, hurler, pour couvrir mes propres hurlements ! Je plante alors mes ongles dans sur son épaule, aussi fort que je le peux, a tel point qu’une goutte de sang vient perler à la surface…

« As-tu mal ?»

Et c’est d’un geste vif, que je viens lui entaillé de mes ongles, lui arraché la surface de la peau. Une grande trainé rouge vif et ensanglanté apparaît…

Les griffes du diable l’ont marqué…

Je veux oublier que j’existe…
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Yoruichi
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeMar 15 Juil - 10:49

Les coups se font plus intense. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que je ne sens rien. Ne te défoule pas, saigne-moi ! Prouve-moi que tu mérites d’être mon bourreau. Je suis morte c’est ça. J’ai besoin de plus. Aussi vif qu’un lynx, sa main percute deux fois mon visage, à la deuxième, je suis par terre. Pauvre félin démuni d’âme. Suppliant ce que tu détestes le plus au monde de te tuer. Tu les détestes les humains hein ? Bien sûr. Pourquoi avoir besoin d’elle pour te tuer alors ? Parce que … je veux qu’elle … Illusion. Elle donne un coup dans ce corps, moi, l’esprit, je regarde la scène dans un coin de la pièce. La dépouille obéie, prenant difficilement appui sur ses bras avant, la Gardienne l’aide à se relever de manière brusque. Elle a un cœur celle-là. Elle n’est pas digne … Le corps du mort se retrouve à présent debout. Une lame se promène sur sa joue … Vif… Une entaille, du sang.

Sang … Liquide rouge, représentant la vie dans les veines d’un vivant. Un vivant …

Les chaînes, tels des serpents s’enroulent autour de mes poignets. Soumise, comme dans mes cauchemars face à lui. Pleure, mal être, délivrance. Défoule-toi. Je ne dis toujours rien, calme. Silence. C’est ce que j’aime. Le plaisir de voir une illusion jouer de moi. Piteuse état. Ma vie est un rêve qui n’existe pas. Perdons la raison. L’enfer n’a jamais vu un mort vouloir être vivant. Voyez-vous les morts ? Je sais que je suis têtue. Je sais que je suis Itanaki Yoruichi. Je sais aussi que le sang … C’est la vie. Réveille toi. Non, je ne peux pas. Je suis morte. Ce sang est illusoire. Je n’y crois pas ! C’est comme dans le désert, je suis assoiffée. J’perdrais presque la tête. Besoin d’eau. Tu la vois là, devant toi ? Plonge s’y. Dommage, mirage. On recommence. Cette fois-ci, c’est la bonne. L’eau est réelle …

Le liquide rougeâtre, glisse le long de ma joue. Entaille profonde. Et vous savez quoi ? JE NE SENS RIEN !!! C’est pas encore assez. Que me veut le Diable, que je me mets à genoux devant cette femme ? Sait-elle seulement qu’elle est mon jouet … J’ai besoin de quelqu’un. C’est tombé sur elle. Le félin est manipulateur. Je suis encore dans un rêve. A quand la réalité ?

« As-tu mal ?»

T’veux savoir ? Je ne sens rien … RIEN ! Comme une réponse à mon appel de souffrance, ses ongles s’enfoncent dans ma peau. Je t’offre ce corps et c’est tout ce que tu as à me proposer ? Pauvre idiote … Encore du sang. Réveille mes sens. Ravive mon âme … Regagne ce corps meurtrit. Tu as eu la preuve que tu étais en en envie. Mon cauchemar prend fin. Le tien par contre, petite gardienne de pacotille… Commence seulement. L’odeur du sang se propage dans mon être. Je ne suis pas encore toute à fait … Je suis encore un peu morte … La tête basse, un sourire cynique se dessine sur mes lèvres. Je redresse les yeux vers elle, des mèches de cheveux cache la moitié de mon visage. D’un murmure froid, glaciale, comme jamais … Incitation

-Eh ben alors, mamselle la Gardienne. T’as rien d’autre dans le ventre ?

Je continuerai ce petit jeu jusqu’à ce que ma mort soit finie. Ca fait quoi de penser d’être le Roi alors que tu n’es qu’un vulgaire pion sur mon jeu d’échec ? Oh mais ça, tu ne le sais pas. Volontairement, mon genou vient frapper dans son ventre. Courbe toi en deux devant moi. Ce n’est pas demain que je serai ton jouet.

-As-tu mal ?

Dans mon rêve, il est devant moi, comme toujours à me narguer de m’avoir violer. Le fauve enchaîné, que je suis, sent la corde de fer cédé un peu sous la force. Je me débats encore et encore. Je reprends vie. La langue passe sous les crocs. Plus de barreaux me retiennent …

Sois encore mon jouet … J’ai besoin de toi ….
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeMar 15 Juil - 14:23

Le sang s’écoule, je le regarde sillonné entre ces omoplates, sur sa colonne vertébrales. Que c’est plaisant…alors je me souviens de ce soir, où tout à dérapé. De ce soir où Il lui à écarté les jambes pour la souiller, ce même soir où j’ai été battue pour la première fois mais pas la dernière, se soir où il m’a moi aussi violer. Objet sexuel, je n’ai été qu’une merde…je me hais…je te hais toi !
Le couteau en main, j’ai envie de la tailladé sur tout le corps, lui laisser des marques de douleur, lui faire sentir qu’elle vit, et à quel prix. Nous sommes tous que des moins que rien, des pauvres merde sans aucune importance. Enfermé en cage par les soi disant meilleur…Je vais te faire sentir ce que l’on ressent lorsque nous sommes soumit à l’autre. Oh oui crois moi…

Je me place face à elle. La tête baissé, j’aperçois un sourire qui ne fit faire qu’un tour à mon sang dans mes veines. Voilà ce genre de sourire qui à le don de me mettre hors de moi…il me fait penser au sien. Ma haine double à une vitesse fulgurante. Je vais la faire saigner comme une truie cette conasse ! Elle me regarde enfin, nos regards aussi froids qu’un glacier se percute.

-Eh ben alors, mamselle la Gardienne. T’as rien d’autre dans le ventre ?

Et là choc. Je tombe à genoux dans un grognement sourd. Espèce de petite conne ! L’estomac fortement endolorit, je me plie en deux, les bras sur mon ventre. La douleur, oui la voilà…exactement ce que je cherchais. Je suffoque pour reprendre peu à peu mon souffle. Ma violence n’a pas été assez forte, mais là ma Bella tu as tout déclenché. Couper le mauvais fil de la bombe. Tout va t’exploser à la gueule, te déchirer la face où nous ne verrons que tes os, que je briserais par la suite. Et comme les Barbares, je boirais dans ton crâne. Je te méprise comme jamais…

-As-tu mal ?

Je ne peux m’empêcher un sourire prendre place sur mon visage, tendis que mon corps fut secoué d’un rire étouffée. Mal… oui j’ai mal. Mais que c’est bon de te voir croire que tu es le maitre du jeu. Ce n’est pas qui est enchainé, c’est toi. Ce n’est pas moi qui suis sans armes, c’est toi. Ce n’est pas moi la merde qui cherchais quelconque douleur…c’est toi, Petite chose. Je me lève difficilement, la tête baissé. Oui, ici, c’est moi qui domine. Toi tu n’es rien…Une rage que je n’ai jamais connue rend mes membres tremblant, mon estomac tordue, jusqu’à ce que mon poing vienne s’abattre sur son visage. Et j’enchaine. Un coup de genoux dans le ventre, suivit d’un revers dans sa gueule. Oh non ce n’est pas finis ma jolie….
Je la coince alors entre la table et moi, nos corps collés l’un à l’autre, je fais briller la lame de mon couteau sous ses yeux, tendis que de mon autre main je la tiens violemment par le cou.

« Tu la veux t’as putain de douleur hein ? »

Ma lame glisse sur son autre joue, descend dans son cou, jusqu’à son ventre où la j’appuie suffisamment fort pour que le sang s’écoule une nouvelle fois. Je trace un sillon de son diaphragme jusqu’à son nombril. Sa brûle hein… c’est alors que d’un geste vif je viens lui mordre l’épaule jusqu’à sentir son sang, tel un vampire. Tu la sens plus que jamais maintenant, cette douleur qui transperce ta peau telle des aiguilles. Et moi je me délecte de ton essence. Je me retire avec un dernier coup de poing donner à son estomac de pourrie. Je ne suis plus moi, contrôlé par la rage et la colère, ce n’est pas Karen qui agit, mais son ombre. Crache le ton sang, crache tes entrailles pour que je puisse t’étouffé avec.
Je passe la langue sur mes crocs, absorbant les dernières traces de sang que je déguste. Mon envie de souffrance s’accentue et c’est d’un geste vif que je quitte ma ceinture. Je la fis claquer d’un coup sec sur son dos. Alor qu’en penses tu ma chère ? En veux-tu encore ?
Un dernier coup qui retentit tel un fouet qui claque, pour dompter les fauves. J’en ai un devant moi et cette idée me réjouie. Le jeu risque d’être très délicieux.

« Tu n’es rien…une sous merde. Tu m'es soumise...petite chose."


Je m’appuie un peu plus loin, face à elle, appuyé sur le mur. Sortant un briquet de ma poche, je l’allume, regardant la flamme danser.

Veux-tu sentir la brûlure de l’Enfer ?
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Yoruichi
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeMer 16 Juil - 16:52

Haine et rage. Le trépidement ardant d’une vague d’affliction calque sur ma peau. Oh attention, l’apprenti dompteuse se réveille. Elle oublie juste un détail. Le fauve c’est moi pas elle. La froideur de sa lame traverse l’espace vierge de ma peau. Excès de courroux, la femme la glisse en prenant soin d’appuyer. Bravo, encore du sang qui s’échappe d’une entaille. J’hormis les coups porter. Pas besoin d’en parler, ce n’est rien. Et puis. Je ne les sens presque pas. Un peu pour tout dire. Oui je la veux ma douleur. Et gentil pion que tu es, tu vas avancer sans savoir pourquoi. J’aime ce genre de situation, surtout quand l’autre à l’avantage. Mais vient un moment où il faut savoir plaquer l’asservis au sol… Elle ose encore me toucher mais cette fois-ci, elle plante soigneusement sa dentition dans mon cou. T’as raison ma belle, œil pour œil dent pour dent. Un claquement sonore résonne dans la pièce. Il est loin se son, est-il vrai ? Je sens mon dos chauffé … Un peu. C’est pas assez !

« Tu n’es rien…une sous merde. Tu m'es soumise...petite chose. »

Je ne la fixe pas directement, la tête baisé vers le sol, je lève toutefois les yeux caché derrière quelques mèches. J’ai chaud, mon corps boue. C’est bon signe … Les chaines qui me retiennent vont lâcher. Le reflet d’une flamme danse dans ma pupille. Elle danse telle une gitane d’Egypte. Aspect d’un fauve. Gracieux comme un aigle. Elle danse encore, elle est flamboyante. Touche ma peau …

Mes bras le long de mon corps, avec ces bracelets de chaînes qui me retiennent. Les serpents tombent au sol et ondulent jusqu’à fort loin de moi. J’observe sans attirer l’attention de la gardienne, ce que j’avais à portée de main. Le couteau que j’avais fait tomber est toujours sur le sol non loin de moi. Encore trouver un moyen … je redresse la tête vers elle … La flamme …

-J’espère que vous n’avez pas peur des petites choses … Regardez à vos pieds …

Le Diable est décidément un grand comique. Une silhouette se déplace dans l’ombre des murs. Ses pattes sont crochues, ses oreilles salie, le nez pointu, les moustaches dans tous les sens. Le pelage gris sombre. L’un des nombreux rats de la prison vagabonde. Si ce n’est pas un coup de chance. Rapidement, pendant que la gardienne regarde ailleurs, mon pied frotte le sol, entrainant la lame au sol vers moi, d’un geste vif, je m’abaisse et la loge dans ma main, prenant soin de ne pas la divulguer. Je pouvais même la sentir sur mes veines, elle est si froide … Avec le sourire aux lèvres, mes yeux se reportent sur la femme. Tante encore une fois d’essayer de me toucher avec l’une des parties de ton corps et je t’égorge… Sur un ton moqueur, je viens lancer :

-Pas capable d’attraper une petite souris mamselle la Gardienne ? Pitoyable.

Je fixe un instant le trou par lequel la bête s’était engouffrée. Comparer à elle, je n’allais pas fuir. Non loin de là. J’avais encore envie de m’amuser. Mais cette fois-ci, plus contre moi. Je suis vivante, rien n’est illusion. Tu vois Hope, je suis heureuse dans ma souffrance. J’y revis même. Tout ça pourquoi ? Pour un moment doloris de mon corps. Que mon sang ne quitte plus jamais mes veines. Le but du jeu était que tu utilises des objets. Tu as bien démarré mais en osant porter ta bouche contre mon être … Limite dépassée … Je la provoque encore. Je me joue de toi, ne comprend-tu pas ? Même enchainé, ça ne change rien. De ma main libre d’objet, je viens essuyer le sang qui coule de ma lèvre. Observant avec attention la marque que j’avais sur le ventre. Jolie entaille.

-Vous comptez bruler la cicatrice pour me marquer ?

J’me fous perpétuellement d’avoir une marque sur le ventre. J’en garderai peut-être la cicatrice, j’en sais rien. Qu’importe. Ce dont j’avais envie, c’était de jouer avec ma gentille dompteuse. Allez le fauve redresse toi ! Grognement rauque se fait entendre. Il n’est pas du tout content d’entendre le fouet claquer au sol. Il montre les crocs, trop tard, le fil vient claquer sur son museau. Reculant comme un chaton, les oreilles plaquées vers l’arrière … Il attend comme je l’attends elle. Continuons … Je bâille. Je viens de me faire torturer, saigner ... Mais c’est comme si c’était naturel. Au moins, j’ai une preuve, c’est que les blessures physiques ne sont RIEN face à celles de l’esprit. Même lui m’avait fait plus de mal …

-Faudra trouver mieux que ça pour me torturer mamselle la gardienne.

Le fouet du dompteur retentit … Il s’approche de plus en plus du fauve … Merci à vous. J’attends, comme lui. Elle est proche. Attend encore … Ce n’est pas le moment. Mes yeux suivent chacun de ses pas, j’ai gardé la tête baissé. Serrant de toutes mes forces la lame qui menace de me trancher la peau. Tant pis. J’aime me savoir vivante. Cette fois-ci … Elle est assez proche.

Et le fauve ouvrit sa gueule …
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeMer 23 Juil - 17:20

Provocation de chef, provocation pour m’attiré dans sa gueule de loup. Comme si un vulgaire petit rat allait m’effrayer ? Tssss, tu me fais pitié. Vous me faites tous pitié. Je vous hais tous, toutes ces petites personnes continuant leur train-train habituel, se souciant que de leur petite personne, orgueilleux. La rage bouillonne entre mes artères, le cœur bat et s’essouffle. Oubliez Karen, voyez l’enfant du Diable. Regardez là, passer ses nerfs sur un être sans histoire… Mais c’est si bon…oui si bon de se perdre dans une autre personne, qui est contraire à nous. De se sentir importante, violente, capable d’impacter sur le corps de l’autre.
Je l’entends sans l’entendre…Attraper une souris…Mais qu’est-ce que j’en ai à foutre franchement. Tu crois vraiment que cette petite bestiole, la queue entre les pattes, m’intéresse ? Je m’en fou Jeune fille, oui je m’en fous comme je me fous de toi. Regarde-toi, avec tes yeux à l’éclat rebelle. Je regarde la bestiole s’engouffrer dans le trou et sens un petit mouvement venant du corps frêle et sanglant. Pourquoi je te hais tant ? Elle observe les blessures infligées. Impression que mon sang n’est qu’un coulis de lave dont le volcan est le cœur.


-Vous comptez bruler la cicatrice pour me marquer ?

Effectivement ma chère. J’y ais pensée avec force. J’ai envie de voir la flamme s’étendre sur cette entaille. Au moins, elle n’aura pas le temps de s’infecter. Qu’en dis-tu ? Sa va te chauffer le corps, te faire serrer les dents, et peut-être même hurler. Elle a du courage je dois l’avouer. A part des petits grognements je ne l’ai pas entendue hurler, ni jurer.

-Faudra trouver mieux que ça pour me torturer mamselle la gardienne.

Un sourire sans joie, sans expression vient étirer mes lèvres. Elle m’observe, me guette, et moi j’avance, d’un pas lent, le briquet éteint entre mes mains. Tu es bien docile petit être. Tu me répugne. Te dresser ? J’essaie…pourtant dans ton regard brille cette rébellion, fugace et sauvage. Tu me fais penser à une lionne. Accusant coup après coup, jusqu’au moment où tu trouveras le moment parfait pour m’entailler la gorge…prudence. Je te vois, fauve…reculer les oreilles plaquées, prêt à bondir. Peut-être devrais-je t’ouvrir le ventre pour pouvoir observer ton anatomie, tes tripes et boyaux. Ton estomac. Horne ma chambre de ce trophée. Ou mieux, couper ta tête, l’empailler. Me servir de tes yeux comme bille à donner aux enfants pour jouer dans la cour de récré. Innocent comme ils sont, ils ne comprendront rien.
J’approche jusqu’à ce que cette petite lueur attire mon regard et mette en alerte mes sens. J’eu une seconde d’hésitation, avant de continuer vers elle. Si elle veut frapper…qu’elle frappe. Fais moi saigner fauve, montre moi de quoi tu es capable petit être !! J’allume le briquet, le visage fermé, séparant nos deux figures de quelques centimètres. La flamme danse dans nos yeux, certains sombres, d’autre bleu ciel. Elle descend, douce flamme des Enfers…Brûle la peau, fais sécher le sang…Tu as mal hein ? Dis moi que ça fais mal et j’irais mieux. Dis moi que toi aussi tu souffre, autant que moi j’ai souffert lors de ma démarcation. Marqué comme une bête à la lame et au feu. Sa sent le brûler, même si je ne fais que survoler la plaie. N’allons pas la consumer à part entière, ce serait du gâchis. Plis toi sous la douleur, même un être humain normale ne pourrait rester de marbre devant ça. Douleur te voilà…sens-tu ton cœur battre à présent ?

D’un revers je la gifle, et d’un geste vif, griffe sa poitrine. Sa peau sous mes ongles me prouve qu’une nouvelle fois, la texture sera à vif. Front contre front, yeux dans les yeux, ton sang tâche ma chemise…qu’importe. Ton souffle mélangé aux miens, mes mains serrent tes bras. Tu es marquée de toute part…


« Que comptes-tu faire avec cette lame chaton ? »

Je libère tes membres des chaines, avant de brûlé une nouvelle fois sa peau, mais au niveau de l’épaule. Elle gardera juste une petite marque, pour lui rappeler ce merveilleux moment de souffrance alléchante. Aller qu’est-ce que tu attends. Prouve moi seulement que tu n’étais pas soumise…serais-tu comme tout les autres ? Un pion avançant sur cet échiquier sans but ? Le haut de ton corps saigne de part et d’autre, part petit coulis, comme un petit ruisseau entre les montagnes. Ton souffle est saccadé, et le mien étrangement calme malgré la colère qui tape partout en moi. Je veux te mordre, te frapper, entendre tes os craqué…non je préfère voir ton sang couler…

Un geste, et voilà crachant du sang. Un autre et c’est comme une autre entaille qui nait sur ta joue. Lèvres ensanglantés, ventre bouillant par le feu…

Dévore moi…
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeMer 23 Juil - 19:03

Les pas de celle qui essaye de me mettre à terre s’approchent de plus en plus, elle est là. Toujours entrain de la défier du regard. Va s’y t’attend quoi ? Elle sourit en me regardant, la flamme danse toujours dans mes pupilles. Chaude et douce. Pas assez chaude, n’est-ce pas ? Comme si elle avait entendu ce que je lui disais, elle vient frôler ma peau de sa flammèche. Je sursaute légèrement, rien de grave … Ce n’est rien. Un rêve. Ou pas. Le feu parcourt l’entaille de mon ventre. Là je la sens … Ce n’est point un rêve. Je me crispe, serrant les dents, ma main vient lâcher la lame. Un bruit sonore résonne dans la pièce. Trop tard.

« Que comptes-tu faire avec cette lame chaton ? »

Sourire cynique. Je ferai presque peur. Si tu savais ma belle. Elle décide de me libérer, les chaînes tombent au sol. Première erreur. Libérer le fauve alors qu’il n’a qu’une seule envie : tuer. Est très mauvais. La gardienne continue à m’arracher la peau. Ne sens rien … Mord-toi la lèvre. T’as un peu mal dans le fond. J’ouvre mieux les yeux sur mon corps meurtris, ensanglanté. Appétissant. Le sang coule de toute part, je suis salie de mon propre bien. Plaisir. C’est fini. L’instinct reprend, je sais qu’elle a encore envie de se défouler sur moi. Le problème, c’est que ce n’est pas pareil des deux sens. J’en avais assez de jouer, j’avais eu ce que je voulais.

Dompter le dompteur …

D’un geste vive, mon genou repart droit dans son estomac, la forçant à se courber en deux sur le sol. Je ne laisse aucun répit à la femme. J’attrape l’une des haines au sol. Je me tiens derrière elle, la corde de fer vient s’enrouler autour de son cou. Je serre légèrement. Alors mamselle, ça fait quoi d’être le chaton ? Ma rage remonte. Domination. Il m’a bien dominé ce soir là. Il a osé glisser ses mains de mes hanches, poser sa langue sur ma peau. Je suis salie jusqu’au sang. Et celle-là… Voulais aussi domination. Brutalité, onction, outrance, c’est une offrante amer. Seul à profiter d’un bien être solitaire … Souffrance, trempée de sang. Ils tressaillent sous la douleur de l’autre. Victime.

-Pitoyable, vous ne trouvez pas ? Dommage pour vous. On dirait que le chaton a vaincu …

J’avais murmuré la dernière phrase. Ce n’est pas elle qui réussira à me dominer. Dommage. Je serre un peu plus la chaîne, histoire de bien lui faire ressentir ce que je n’ai pas senti au début. Et même là d’ailleurs, je ne sens qu’une légère douleur … Qu’importe. Je suis vivante.
Mon cœur s’est un peu calmé, par contre, Elle, elle suffoque. Je pourrai la tuer là maintenant. Mais à quoi cela me servirait ? A rien sans doute. Je relâche la prise en me redressant. La corde tombe, un grand ‘’ Dong ‘’ se fait entendre. Elle ne se relèvera pas, j’en suis sûre. Elle est trop … Anéantie pour ça. Voir un prisonnier tenir tête, c’est pas très courant. M’enfin, cela ne change rien au fait que j’ai été souiller et dominer par ce Con !

J’m’écarte d’elle en venant rechercher mon t-shirt que j’avais volontairement abandonné. Le replaçant sur ma personne, le sang n’attend pas pour s’infiltrer à travers le tissu. Qu’importe, tout cela n’est pas un rêve. Je me dirige vers la porte en lançant un regard vers la silhouette au sol.

-Ah au faite. Je n’ai presque rien sentis. Même Lui quand il m’a violé y a été plus fort.

Je baisse la tête vers le sol, la main sur la poignée de la porte. Je souris en imaginant encore cette scène horrible de mon enfance. Lui sur moi …

- Yoruichi se faire violer, n’importe quoi …

J’ouvre en laissant derrière moi, une femme meurtrie. Je la remercie tout de même de m’avoir aider. En espérant toute fois ne jamais la recroiser. Le sang coule et coule ‘’ Clap, clop ‘’ voila ce qu’il fait sur le sol …

Le chemin est tracé par un liquide rouge …
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MessageSujet: Re: Taillez-moi les veines, je veux le ressentir …   Taillez-moi les veines, je veux le ressentir … Icon_minitimeSam 26 Juil - 19:34

Tout ce passe à une vitesse fulgurante…le Fauve n’a pas tardé de profité de son instant de liberté. Une douleur saisissante au ventre me mit à genoux, me donnant soudain envie de vomir. La bile me remonte le long de la gorge, mon souffle s’écourte prêt à se couper définitivement, quand je sentis quelque chose d’horriblement froid autour de mon cou…La mort approche enfin ? Sa me serre, je commence à suffoquer. Le manque d’oxygénation me brûle la trachée, me trouble la vision. Serre encore vas-y…Mon sang se glace et ce sentiment d’étouffé est horrible, douloureux. Ce n’est pas la mort que j’avais souhaitée mais qu’importe. Allez plus fort minable !! Serre le plus fort que tu le peux, arrache moi de cette douleur que l’on m’a infligé dans le bas du ventre !

-Pitoyable, vous ne trouvez pas ? Dommage pour vous. On dirait que le chaton a vaincu …

Les rôles ont été inversés et je trouve presque ça drôle. Je porte mes mains à ce qui est sur le point de me brisé la trachée, de m’asphyxié…Je suffoque déjà lorsqu’elle serre un peu plus. Bordel de merde. Sa fais mal, je vais crever ça y est. J’ai froid et mal, l’air ne passe plus…Libération. J’entends la chaine tombé, mais je la sens surtout se libéré de mon cou. Respiration saccadé, je m’effondre à genoux au sol, les mains tremblantes, le teint livide trempée de sueur. Les bouffées d’air sont presque insupportables. J’ai plus l’impression d’aspiré du gaz toxique qu’autre chose. Je vais m’effondrer comme une pauvre merde…petit chaton à vaincue le dompteur. Bravo à toi, tu as le droit à une sardine et des boulettes pour les Juniors. Tu préfères quoi : thon ou bœuf ? Misérable…à charge de revanche crois moi. Hum tu crois vraiment que je suis abattue ? Que j’ai honte ? Oh non bien loin de là…il m’en faudra plus…fier ? Oui un peu quand même. Tu as le droit de te venger, de me frapper, j’aurais même voulus que tu me tue ! Je n’ai plus rien à faire ici, avec vous. Pourquoi n’as-tu pas continué ?

Je porte ma main à la gorge où j’ai l’impression que la marque me brûle au moindre effleurement. Moi aussi je serais à présent marqué de cette confrontation. La tête me tourne légèrement due à cet affrontement, mais qu’importe. Je me suis sentie revenir petit à petit à la réalité…torture et souffrance. Voilà ce que j’avais affligé à cette jeune femme dont je ne connaissais même pas l’identité. Ne me demande pas pourquoi c’est tombé sur toi…Pur et simple hasard. J’ai agis dans les contraires de ma personne, je t’ai entaillé. Je te revois mettre ton tee-shirt qui s’imbibe de sang…tu ne devrais pas faire ça…avec la brûlure le tissus va se souder à ta peau. Je la regarde froidement, là mâchoire serrer. Ni l’une ni l’autre, n’étions prête à oublier ce passage de notre vie. Où toute deux, nous avons compris que nous étions bien en vie, parmi un entourage de fou…où la vie n’a pas sa place.


-Ah au faite. Je n’ai presque rien sentis. Même Lui quand il m’a violé y a été plus fort.

Figé...violé c’est bien ce qu’elle a dit ? Je ne bouge absolument plus, ma respiration courte et silencieuse. Violé…elle aussi ? Ce mot raviva un flot de souvenir sur ma personne qui me salit l’âme et mon bien être. C’est alors que la Karen, la vrai et l’original revient de plein fouet. Mes poings se serrent sur le sol frais et humide. Je me sens blanchir et des sueurs froides me coule le long du dos…qu’ais-je fais à cette pauvre fille ? Mon uniforme immaculé de son propre sang me répugne. Pourquoi ?...

- Yoruichi se faire violer, n’importe quoi …

Yoruichi…Itanaki…

Bip…Bip…

Tout s’effondre autour de moi. Ce n’est…pas possible. Pas elle…pourquoi elle ? Là maintenant ? Non, ce n’est pas elle…pourtant je la regarde. Même cheveux, même yeux, même visage devenue fin et féminin…La bile remonte de nouveau. Je vais vomir mes tripes. Je me hais, je n’ai qu’une seule envie c’est de me foutre une balle dans la tête…

Je me souviens de ce jour, où Kelly était de fête…moi rentré plutôt, chambre porte entrouverte et là…badaboum. Je l’ai vu, s’enfoncer en elle contre son gré. Et toi petite fille, tu pleurais et serrait les dents pour être courageuse et ne pas lui donner ce plaisir pour qu’il prenne encore plus son pied. Je suis resté comme une conne figé durant quelque courte minute qui m’ont parut être une éternité, jusqu’à ce qu’il me trouve aussi, et me fasse subir la même chose, sans compter le nombre de torture sexuel durant les trois années qui ont suivis. J’aurais pus faire évité sa, j’aurais peut-être pus l’empêcher de se faire violer…je n’en sais rien. J’ai comme une envie de me mettre une balle dans la tête, là tout de suite ! Honte à ma personne, je ne mérite pas de respirer…

J’entends la poignée tourner et Yoruichi partir…

Je venais de torturé la petite fille à l’âme violé…

[i][b]
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