Sadismus Jail
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 Don't you Cry [Thorkel]

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Brigitte Francoeur
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Brigitte Francoeur


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MessageSujet: Don't you Cry [Thorkel]   Don't you Cry [Thorkel] Icon_minitimeLun 7 Juil - 0:06

[XD J'me souviens plus DU TOUT c'est quel genre de personnage Thorkel alors j'écris et j'ai aucune idée où ce rp va mener ! Mais vraiment aucune espèce d'idée … ]

Il fut un temps où j'aurais probablement été moins choquée à l'idée de devoir partager une douche avec d'autres personnes. Seulement, à l'époque, j'étais jolie. Oh, je le suis toujours, mais plus de la même façon, il faut se l'avouer. Le corps des gens change avec l'âge. Moi il a changé à cause de ce terrible incident, de cette baignade forcée dans les flammes que mon ex mari m'a fait subir. Je lui en veux, mais je lui pardonne. Car je suis ce genre de femme, vous voyez, ce genre de femme qui pardonne, par charité chrétienne et par conviction. Je ne peux toutefois pas m'empêcher de lui en vouloir de m'avoir ravi ce corps si doux au toucher, de l'avoir emmené avec lui dans sa tombe. Je soupire, observant ma main gauche sur laquelle ruisselle l'eau fraiche. J'ai attendu toute la journée que les douches se vident. Il était hors de question, absolument hors de question, que j'offre à tout le monde cette vision imparfaite de la parfaite Brigitte.

Je lève mes deux mains devant mon visage, les observant attentivement. À gauche, la perfection faite femme, une peau douce, satinée, blanche et sans défaut. Droite, une terre aride, des creux et des vallons. Et je n'ai pas besoin de baisser la tête – je m'y refuse – pour savoir que tout mon corps est fait dans le même ton. Ni même mon visage, que je n'ai pas regardé en entier dans le miroir depuis des années. Je sais que son côté gauche est encore parfait, que je peux sourire et exhiber la partie gauche d'un magnifique sourire. En fait, ma bouche en entier a été épargnée par le désastre, mais soulever le voile un peu plus me ferait voir la peau brûlée qui entoure cette petite fleur de perfection.

Je soupire bruyamment, laissant encore un moment l'eau rafraichir ma peau, mes idées, ma chevelure. Celle-ci, je l'adore. Pendant un moment, certes, j'ai cru qu'elle serait perdue à jamais, mais les cheveux ont repoussé, comme la forêt renait après l'incendie. Elle est poussée plus belle et plus forte que jamais, sombre et soyeuse. Un petit sourire éclaire mes lèvres alors que je coupe l'eau. Seulement, tout comme le silence revient, je réalise qu'il n'est pas complet. Quelqu'un est présent dans la salle des douches. Pendant un moment, derrière mon rideau, j'hésite à faire le moindre mouvement. Puis, empressée, je tends la main gauche hors du rideau. Elle pourrait passer inaperçue sur le fond blanc du rideau si je n'avais pas eu à attraper une masse de voiles noirs et une robe pour la tirer de ce côté du rideau, sans compter aussi le bruit des anneaux contre la tringle de douche. Je peste entre mes dents, puis m'empresse de me sécher du mieux que je peux, commençant par enfiler prestement la robe, puis à enchainer l'étalement des voiles sur ma frêle personne tout comme j'entends des pas résonner sur la salle. Probablement un gardien qui fait sa ronde, à cette heure.

J'admets que je ne sais pas combien de temps je suis restée sous l'eau. J'espère ne pas avoir dépassé l'extinction des feux …

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Thorkel Daarkenwald
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MessageSujet: Re: Don't you Cry [Thorkel]   Don't you Cry [Thorkel] Icon_minitimeJeu 10 Juil - 7:28

[un peu dans le même cas, on va essayer de faire de son mieux. pour moi c'est le début après je décolle]

Cette journée est enfin terminée, je ne croyais pas quelle serait si pénible à vivre ce matin à mon réveil. La longueur de la matinée, puis les punitions de l’après midi, trop cette fois, comme s’il y avait un vent de rébellion parmi les prisonniers. Maintenant je peux prétendre à un repos bien mérité, et là c’est le moment que je préfère, une bonne douche avant d’aller me coucher.

Passant pas ma chambre, je prends mon nécessaire de toilette, et une serviette blanche. Puis je fonce directement vers la détente assurée, et vu l’heure je ne risque pas d’être dérangé. Cela aussi je le désirais ardemment, j’ai rencontré beaucoup de monde aujourd’hui et maintenant la solitude des douches me ferait un bien fou. J’entre dans le vestiaire, je me prépare à me déshabiller rapidement mais quelque chose ou quelqu’un m’en empêche. Je ne suis pas seul, un autre gardien à décidé de prendre une douche au même moment que lui. J’avoue que je suis extrêmement indisposé, égoïstement je les voulais pour moi, pour une fois.
Encore vêtu, j’entre quand même à l’intérieur par curiosité mal placée. C’est un peu du voyeurisme, cette personne est peut être comme moi, avide de solitude. Plus ça va et plus je me rends compte que je suis d’un sans gêne fait de scrupules évolutifs. Quel charmant personnage je fais. Avec précaution, mes pas me mènent jusqu’aux cabines, le sol est mouillé et je ne voudrais pas faire un vol plané.

Un mouvement attire mon attention, tournant la tête vivement j’aperçois une ombre à travers le rideau de douche. Apparemment la personne à l’intérieur est en train de se vêtir, pudique ? Je reste planté devant la douche en question, trop curieux de savoir qui sait. Pendant ce temps je pose mes affaires de toilette sure le rebord d’un lavabo tout proche. Puis me tournant une nouvelle fois vers la douche occupée. En regardant mieux, je peux distinguer que ce n’est pas un homme, vu que le vêtement enfilé est une robe, je peux reconnaitre cela facilement. Du coup je suis encore plus impatient d’apprendre l’identité de cette femme. Maintenant je comprends pourquoi elle ne s’habille pas devant tout le monde, bien que cela ne dérange pas à certaines. J’ose ces paroles, je sais que c’est mal place et pas très courtois, mais qui puis-je après une journée comme celle-ci, infecte.

-il ne faut pas être si timide, je ne vais pas vous manger. Cela ne doit pas être très confortable de se vêtir dans une cabine aussi étroite. Alors je vous en pris, ne vous gênez pas pour moi.

Cachant mon visage de ma main, je me traite d’abruti. Comment peut-on être aussi idiot pour parler de la sorte. J’ai toujours ce coté audacieux avec un mélange d’effronterie, assez pour me foutre dedans par moment. Là, j’ai le sentiment d’avoir mis les pieds dans le plat, elle ne doit pas être à l’aise maintenant à cause de mes conneries.

-Ca doit être la fatigue …, murmurais-je pour moi-même.
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Brigitte Francoeur
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MessageSujet: Re: Don't you Cry [Thorkel]   Don't you Cry [Thorkel] Icon_minitimeVen 18 Juil - 14:36

Les paroles de cet homme me glacent d'effroi. Je frissonne, rabat sur ma tête le voile qui couvre ma vie entière en plus de mon visage ravagé. Que croit-il qu'il y ait à voir derrière ce rideau ? Je ne suis pas de ces jeunes beautés qui vous attirent, qui vous comblent et se laissent aller au péché de chaire dans tous ses aspects. J'ai déjà été une jeune beauté, mais j'étais vertueuse. Je le suis encore plus maintenant que je n'ai plus que mon esprit pour me mettre en valeur. Je termine mon habillage en veillant à ce que tout mon côté droit soit caché à la perfection. Le gauche peut bien laisser quelques parcelles de peau à la vue, comme cette main lisse et douce, ce morceau d'épaule blanc comme la neige. Il faut dire que dans cette tenue, les occasions de bronzer se font rares. Mais de toute façon, j'ai toujours préservé avec soin ma blancheur, ne comprenant pas les femmes d'aujourd'hui qui éprouvent le besoin de se bronzer artificiellement. Le corps est beau lorsqu'il est pur.

Je tire le rideau de la douche devant moi, foudroie l'homme d'un regard qu'il ne peut même pas apercevoir. Ce regard, c'est pour moi, pour me donner la satisfaction personnelle de ne pas m'être laissée traiter de la sorte comme une putain. La tête haute, je fais quelques pas dans sa direction avant de bifurquer vers l'endroit où j'avais posé le reste de mes effets. J'y pose ma serviette de douche et réprime un frisson quand une gouttelette d'eau s'échappe de mes cheveux pour glisser le long de ma colonne vertébrale. Je sens aussi un regard dans mon dos.

-Fatigue ou pas, vous êtes tout pardonné. Je connais les hommes, vous n'êtes pas le premier qui croise ma route. Et si vous fréquentez des gens de peu d'éducation dans cet endroit sordide, vous n'êtes visiblement pas de ceux qui sont fiers de leur bêtise.

Je me redresse. Face à un miroir, je peux l'y observer, regarder ses traits sans craindre que ce regard me soit rendu. L'homme me fait vaguement penser à ce bâtard présomptueux que j'ai rencontré l'autre jour, dans la salle commune. Je ne me souviens plus de son nom, quelque chose qui, selon lui, faisait très "divin". Il a le même genre de chevelure, le même genre de regard pénétrant et environ la même taille. Environ la mienne, soit. Avec négligence, je range mes affaires en une petite pile bien soignée. Peigne – qui me sera inutile puisque je ne peux pas me peigner par-dessous ce voile – savons pour le corps et pour les cheveux, bijoux, et … sous-vêtements… Je rougis par-dessous mon voile et m'empresse de les faire disparaître dans ma manche, essayant d'avoir "l'air de rien".

-Vous devez tenir à votre solitude, vous aussi, je me trompe ? je demande. Je veux dire, pour venir prendre sa douche ici, si tard … Au fait … quelle heure est-il ?

C'est tout bête comme question mais, moi qui me demandais, tout à l'heure, si j'avais dépassé l'heure du couvre-feu, cela me sera utile. Mais bon, dans ces douches, celles des prisonniers, quelles sont les chances de tomber sur un gardien ?

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Thorkel Daarkenwald
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MessageSujet: Re: Don't you Cry [Thorkel]   Don't you Cry [Thorkel] Icon_minitimeMar 5 Aoû - 9:52

Le rideau de douche fait tellement de bruit que je me retourne. C’est comme si cette personne était furieuse contre moi, pour l’avoir déranger. Je ne tenais pas à cela, je suis trop fatigué, j’avais juste besoin de me retrouvé. Je vois cette forme, presque comme une veuve noire, sortir de cette douche, je ne fais aucun mouvement tellement que je suis surpris.
Elle s’avance, sa démarche est hautaine, je ne vois rien d’elle, tout son corps est recouvert de voile noir. Suis-je visité ce soir par un quelconque fantôme, une dame qui a besoin de se venger des hommes … D’un homme ? Je me fis de ne pas être celui-là. Pourtant je suis mal à l’’aise quand elle s’approche de moi, pour peu, je partirais sur le champ, mais quelque chose me dit qu’il ne le faut pas. Je veux rester, je veux savoir. Elle se dirige, en fait, vers ses effets personnels, range tant bien que mal. Moi je suis là, pantois, à la fixer, j’aimerais savoir ce qui se cache derrière ce masque de voilure. De plus en plus, je suis intrigué, ma curiosité est encore à son comble. Je réfléchis, pense à tous ces pensionnaires que des gardiens ont eu le droit de connaitre.

* Oui.. C’est elle*

C’est comme une ombre, juste une passante noire. Je ne savais pas qu’elle existait vraiment, juste des fabulations de gardiens pour garantir une soirée glauque. Mais elle se tint devant moi, sure d’elle. J’aimerais entrer dans une discussion anodine, mais que faire. Je suis lâche cette fois, je ne sais pas comment me dépatouiller de cette situation. J’ai envi d’en savoir plus sur cette personne, je ne veux pas l’offusquer pour autant.

-Fatigue ou pas, vous êtes tout pardonné. Je connais les hommes, vous n'êtes pas le premier qui croise ma route. Et si vous fréquentez des gens de peu d'éducation dans cet endroit sordide, vous n'êtes visiblement pas de ceux qui sont fiers de leur bêtise.

Les yeux ronds, je la regarde, elle s’exprime si authentique que je ne suis pas sur de rivaliser, car je doute encore de ce que je vois devant moi. C’est une prisonnière, certes, cela ne fait aucun doute. Ne suis-je pas dans les douches des prisonniers, mais à une heure pareille, c’est tout simplement une imprudence pour elle. Pas un seul instant je ne songe à punir son méfait, certes ce n’est pas l’envi qui m’en manque, mais si je fais cela, je pourrais tout connaitre d’elle. Non, j’ai comme l’impression que le mystère sur cette personne doit rester pur.

D’un œil en coin, je la vois se peigner, comment peut-elle savoir si c’est bien fait derrière ce voile? D’ailleurs qui va s’en préoccuper, ce voilage est tout ce qu’un miroir n’est pas aux yeux des autres, un reflet de sa personne. Cette dame range pèle-mêle ces affaires, on dirait qu’elle est pressée par le temps, ou plutôt par ma présence. Je souris sur le dernier rangement, même une femme de cet acabit peut être gêné par ses dessous, rien pourtant n’en laisse paraitre, contrairement à ceux qui montrer leur vrai visage.

-Vous devez tenir à votre solitude, vous aussi, je me trompe ? je demande. Je veux dire, pour venir prendre sa douche ici, si tard … Au fait … quelle heure est-il ?

Certes, je suis gardien, je devrais faire une ronde dans ces heures là, mais ce soir je ne suis pas de service, je suis juste là pour être au calme… Enfin cela aurait du être comme ça ! Les douches des prisonniers offrent cet abandon, je n’aime pas être avec les autres quand j’ai eu une journée trop bien remplie. J’aime ces moments de calme, ces moments ou l’on se sent ailleurs, ne plus penser qu’aux paysages que vous aimez. Seulement là, ce n’est pas ce que j’avais imaginé. Malgré tout …

Ma main va droit vers ce voile sombre, lentement mes doigts s’approchent, se crispent pour l’agripper. Ma curiosité m’a encore fait défaut, ici, surtout ici …

-Tard madame … Horriblement tard …dis-je d'une vois neutre.
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Brigitte Francoeur
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MessageSujet: Re: Don't you Cry [Thorkel]   Don't you Cry [Thorkel] Icon_minitimeSam 16 Aoû - 8:55

L'homme fait quelques pas vers moi, des pas d'homme qui ne sait pas vraiment ce qu'il fait, comme hypnotisé. Je le vois à son regard, à son avancée lente, les yeux fixés sur moi, même s'il ne voit qu'une femme couverte de noir des pieds à la tête, au sens propre du terme. Et sa main qui se lève … Dieu comme j'ai vu ce mouvement souvent, depuis que je porte le voile. Je sais d'avance où il va poser sa main. Jefferson l'avait fait aussi, lors de notre première rencontre. Des gens m'avaient reproché de ne pas afficher mes émotions. Ce n'est pas ce que je fais, loin de là. Mes émotions transparaissent dans ma voix, ils n'ont qu'à les saisir au vol. J'ai beau me voiler, je suis limpide. Toutes mes paroles sont prises pour valables.

Ma main s'élève doucement à mon tour. Le ton de sa voix aurait de quoi glacer le sang à n'importe qui, mais pas à moi. Le voile glisse doucement le long de mon poignet gauche, dévoilant une main blanche et fine, belle et sculptée avec perfection. Corps donné par Dieu, repris par le Démon, je songe en pensant à mon autre main, celle qui fait partie de ce qui m'a été repris injustement. Je repense à ce démon, cet homme qui a osé tout me ravir. Mes doigts délicats se posent sur le poignet de l'homme qui a les doigts crispés sur un pan de mon voile. Je ne le serre pas, je ne fais que le toucher, pour qu'il porte son attention sur autre chose que le voile. Par-dessous ce dernier, je plonge mon regard dans le sien.

-S'il vous plait, monsieur. Ayez la décence de respecter le deuil d'une femme.

J'estime avoir vécu assez de pertes pour porter ce deuil pour tout le reste de ma vie, et personne – absolument personne – ne doit voir l'ampleur de tout ce que j'ai perdu. Que deviendrait la belle, la grande, la magnifique Brigitte si l'on voyait sur sa peau les ravages des flammes, la laideur de son mauvais profil ? Qui voudrait encore de Brigitte Francoeur, veuve de trop nombreuses fois malgré son jeune âge, en sachant ce qui se trouve derrière le voile ? Serait-elle toujours la grâce et l'élégance incarnée ? Non. Elle ne serait qu'une femme laide, autrefois belle, qui se cache avec lâcheté, tout cela par la faute d'un homme mauvais.

Toujours avec une infinie douceur, mes doigts vont délier les siens, libérer mon voile de sa prise. Je ne lâche pas sa main, me contente de l'abaisser. Le silence dure quelques instants où je me demande si je ne ferais pas mieux de quitter la douche, de lui demander de me reconduire à ma cellule et de me l'ouvrir, malgré le couvre-feu qui est passé. Je me demande déjà si c'est possible. Je n'avais pas conscience que l'heure était si tardive. J'ai du me perdre dans mes pensées alors que j'étais sous la douche. Je n'ai certes jamais aimé me retrouver nue, mais j'ai toujours aimé sentir l'eau ruisseler sur ma peau. Debout tous les deux dans cet espace humide qu'est la salle des douches, en face l'un de l'autre dans un silence pesant, nous devons former un bien étrange tableau. Je me décide finalement à rompre le dit silence.

-Vous êtes sans doute venu ici pour vous laver de la pesanteur de votre journée. Je ne vous dérangerai pas plus longtemps.

J'amorce un mouvement pour reprendre possession de ma main, mais je constate que ses doigts sont eux aussi enlacés autour des miens. J'abaisse le regard sur ma main menue et la sienne, plus grande. Je relève les yeux vers lui, muette.

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