Sadismus Jail
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 Siriel Silver

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Siriel Silver
571-428 Serenity
Siriel Silver


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MessageSujet: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeVen 13 Juin - 18:03

Dossier médical

Nom & Prénom : Silver Siriel
Sexe : M
Âge : 28 ans
Traits physiques : Je suis grand. Beaucoup, beaucoup trop grand puisque je frôle les deux mètres. Ma peau est terriblement blanche, presque scintillante à la lumière. Grand, blanc et maigre. Le médecin dit que je devrais prendre au moins 10 kg mais cela m'ennuie. J'ai autre chose à faire que manger.
Mon visage est plutôt ovale, sans être long. Il est très lisse et ne laisse jamais passer aucune émotion. Mes yeux d'un gris-bleu très clair ne montrent rien non plus. Leur vie s'est éteinte il y a longtemps déjà et ils ne sont maintenant que des réceptacles à lumière. A condition qu'il n'y en ait pas trop, parce qu'ils y sont très sensibles.
Des cheveux bruns et ternes encadrent mon visage. Ils sont plutôt longs, flottant librement sur ma nuque et mon front, et très raides. Tout effort pour les coiffer étant réduit à néant dans les dix secondes suivant, je ne me donne plus cette peine et c'est bien la seule partie de moi qui puisse paraître négligée.

Taille : 1m98
Poids : 70 kgs
Maladie ou handicap physique : Ma maigreur me donne une endurance assez faible.
Autres :

Dossier psychologique

Qualités : Je suis extrêmement patient et calme. Il est quasi impossible de me mettre en colère ou de me lasser. Les choses glissent sur moi comme l'eau sur les écailles d'un poisson. Je ne fais pas de bruit, je ne me moque pas des autres et je suis très obéissant. Quelque soit l'ordre que l'on me donne, je m'exécute. Je trouve ça moins fatiguant que de protester.
Défauts : Je ne réagis que très rarement à ce qui se passe autour de moi, ne parle que lorsque je n'ai pas d'autres choix et ne m'intéresse pas du tout aux autres. Cette indifférence est souvent mal perçue et a tendance à énerver les gens. De même, je ne réagis pas lorsque l'on m'attaque que ce soit verbalement ou autre. Enfin, je peux fixer quelqu'un pendant plusieurs heures s'il se trouve devant moi, sans aucune émotion. Ça aussi à tendance à agacer mes "victimes".
Aime : J'aime ma sœur, petite Sarah, ange déchu sur cette terre de ténèbres. Elle me manque à chaque seconde de ma vie et je n'ai qu'une seule hâte, la rejoindre bientôt. J'aime le silence, le calme et l'obscurité protectrice de la nuit. Ils me permettent de retrouver la Sarah en moi et de penser à elle. J'aime aussi beaucoup les roses, fleurs des passions humaines. Je peux passer des heures à en regarder une sous toutes les coutures. Les loups sont les seuls êtres vivants que j'apprécie sur cette terre. Leurs yeux d'or me poursuivent souvent dans mes rêves.
N'aime pas : Plus ou moins tout le reste. Je n'aime pas les hommes qui ont souillés ma sœur, leur bruit, leur instinct destructeur, leur besoin de casser pour dominer ce qu'ils ne comprennent pas. Je n'aime pas la vie, le jour, la lumière et le temps qui passe. Je n'aime ni le monde, ni le ciel, ni aujourd'hui, ni demain et encore moins hier. Et comme vous l'avez peut-être remarqué, je ne m'aime pas non plus.
Comportement avec les gens : Si je voulais résumer la situation je dirais que je ne réagis pas. J'obéis aux dernier ordre entendu quelle que soit la qualité de la personne qui me le donne, gardien ou détenu. Je ne réponds que rarement quand on me parle, souvent par le regard, encore plus rarement par la parole ou le geste. Je ne suis pas violent, je crois, quand je suis conscient en tout cas.
Maladie ou handicap mental :
En dépression sévère
Refuse de communiquer
Suspicion de dédoublement de personnalité
Troubles de la mémoire

Valeurs :
Take my love, take my land
Take me where I cannot stand
I don't care, I'm still free
You can't take the sky from me

Tics : Je peux passer des heures sans bouger autre chose que mes paupières pour regarder quelque chose comme ma main, un objet, un rai de lumière, la personne en face de moi… Je dis souvent "hum" quand je décide de répondre, je ne fais pas toujours des phrases complètes (trop de mots), j'incline la tête pour dire bonjour/au revoir/merci.
Passé : De quel passé faut-il parler ? A quel moment le passé et le présent se fondent-ils ? Qu'est ce qui est rêve, où est la réalité ? Ma vie commença de façon très simple, dans une petite masure de France. Mes parents étaient professeurs d'université en Histoire de l'Art. Ils s'occupaient également de la collection de l'école et si nous avions un revenu modeste, la maison était toujours emplie d'objets de valeur, plus brillants les uns que les autres. Mon histoire commence avec le silence. J'étais un bébé très sage, ne pleurant que très rarement, gazouillant peu, éveillé mais trop calme. Trois ans après moi naquit Sarah. Son visage ovale et ses yeux d'ambre me plurent tout de suite. Elle était un rayon de soleil. Fort, éblouissant mais chaud et rassurant. Je passais mon temps avec elle, écoutant ses rires comme un concert de grelots. Nous grandîmes ensemble et ce fut la période la plus heureuse de ma vie. Rien ne me plaisait plus que la regarder me faire des "défilés de mode" en sac poubelle ou des "pestacles" de danse. Elle était plus gracieuse que les nymphes, plus envoûtante que les sirènes, plus belle qu'Aphrodite. Elle était ma sœur et je l'aimais.
Sarah eut cinq ans dans la joie. Elle souffla fièrement ses bougies sans savoir que cet air vital allait la tuer. La coqueluche. Fléau d'un autre temps, maladie "bénigne" et ancienne que l'on a oublié. Des quintes de toux qui rappelaient le chant du coq, poétique n'est ce pas ? Cette abomination dévora ma sœur, petit bout par petit bout. Ses yeux s'éteignirent. Ses cheveux de feu devinrent d'un orange terne, sa peau était jaune et ses joues se creusèrent. Mais malgré les crises, Sarah sut rire jusqu'au bout.
L'hôpital, le blanc, le propre et l'impersonalisation poussée à son extrême. Ce fut là où Sarah et moi avons passé les dernières semaines de notre vie. J'étais allongé avec elle, sur son lit, lorsqu'elle rendit son dernier soupir. Immobile, je restais près d'elle jusqu'à l'arrivée d'un médecin. Puis d'un autre. D'un troisième. En moins d'une minute, une foule blanche s'était emparée de ma sœur. On me repoussa, m'éloigna d'elle en m'intimant l'ordre de "rester tranquille". Ils lui posèrent des rectangles sur la poitrine puis un appareil qui fit cambrer son corps fragile. Une seconde je crus qu'ils allaient la briser. Mais le bip qui les inquiétait restait continu. Il y eut deux ou trois autres essais puis les médecins s'arrêtèrent de s'agiter et se regardèrent.


- Où sont les parents de la petite ?

Ils s'aperçurent alors de ma présence muette dans la pièce.

- Où sont tes parents ?

Je n'avais pas envie de leur répondre. Il y avait un poids terrible sur ma poitrine, un étau qui venait de mon cœur et me serrait la gorge. J'ouvris la gorge pour parler mais rien ne sortit. Mes parents. Mes. Parents. De quoi parlait-il ?

- Il est sous le choc.

Ils parlaient comme-ci je ne les entendait pas, peut-être avais-je cessé d'exister. Je me levais de mon siège et reprit ma place contre ma sœur, ma main serrant la sienne, mes yeux fixés sur le médecin chef qui regardait une feuille avec un air ennuyé. Les autres étaient sortis et j'entendis la voix impersonnelle d'un haut-parleur appeler mes parents. Les larmes se mirent à couler de mes yeux, le sel laissant une trace rouge sur mes joues pâles. Le médecin me regarda doucement, ferma d'un geste doux les paupières de ma sœur et ne dit que trois mots, terribles.

- C'est fini.

Puis comme pour essayer de me remonter le moral, il cru bon d'ajouter une autre phrase.

- Elle ne souffre plus tu sais.

Je regardais cet homme avec effarement. Il venait de tuer ma sœur, avec trois mots et une respiration. Tant qu'il n'avait rien dit, rien noté, Sarah existait encore aux yeux du monde. Je fermais mes yeux. Je voulais mourir aussi, cela paraissait tellement simple, il suffisait de ne plus bouger, ne plus parler, ne plus respirer…
On me retrouva dans la même position. Les yeux fermés, la main serrée sur celle inerte de ma sœur. On m'appela et j'ouvris les yeux. Ma mère m'avait pris dans ses bras et me serrait contre elle, en larmes. Mon père juste derrière, le visage pâle et fermé discutait des "formalités" avec le médecin.

Sarah fut enterrée sans pompe dans le cimetière le plus proche. Autour de sa tombe furent planté des rosiers blancs sauvages aux nombreuses épines et au parfum envoûtant. La vie reprit son cours comme on dit dans ses cas là. Je n'avais pas réussi à arrêter de respirer, je n'avais pas reparlé non plus. Au bout d'un moment les larmes se sont taries, la tristesse devint ma compagne, le silence, mon monde. Mes professeurs s'alarmèrent bien de mon mutisme et de mon désintérêt pour la vie mais mes notes étaient moyennes et cela suffisait à mes parents, eux aussi perdus dans leur tristesse. Le temps passa, comme il le fait toujours quand il ne s'amuse pas à être compté. Mes parents se remirent du choc et retrouvèrent la lumière. Ils recommencèrent à sortir, à sourire et même à rire. Ils n'oubliaient pas Sarah, je le savais mais ils avaient surmontés l'épreuve. Moi pas.
J'entrais au collège au milieu des gens et recommençais à parler un peu. L'étau était toujours là, l'angoisse et la peine m'étouffaient toujours de leurs bras puissant mais je ne voulais plus inquiéter les miens. Ma voix avait muée et était devenue rauque à force de ne pas servir mais je réappris rapidement à m'exprimer. Je me dirigeais vers des études de lettres bien qu'il m'était impossible de savoir ce que je voulais faire de ma vie. Tout se passa sans accroc, mes résultats restant toujours totalement dans la moyenne. Je mettais ce qu'il fallait avec une rigueur qu'on décrivait de mathématique sans mettre une once de moi. On me reprochait souvent ce genre de choses. Difficile de dire aux professeurs qu'il n'y avait rien à mettre et que j'étais déjà mort.

J'avais 24 ans lorsque je terminais mes études. Mon premier poste fut dans une bibliothèque au milieu des livres. Je rangeais et classait, je lisais et écrivait des suggestions, bref, j'étais environné de silence. Mais Sarah me hantait toujours et me ralentissait.
C'est alors qu'elle est entrée dans ma vie. Je parle de ma psychiatre bien sur. Je la voyais depuis plusieurs mois, une fois par semaine, suite à un incident au travail. Mon employeur me l'avait recommandée, précisant bien que ce n'était qu'à cette condition que je pourrais garder mon emploi. Chercher du travail est très fatiguant. Aller à l'hôpital régulièrement l'était beaucoup de moins. Surtout que ce n'était pas celui de Sarah alors ça allait. Au début je n'allais là bas qu'à reculons. Le temps passait lentement, tous deux à se regarder sans rien dire. Elle ne mit pas longtemps avant de parler, d'une voix professionnelle, pour meubler le silence de ce qu'elle pensait comprendre de moi. Elle ne se trompait pas tant que ça soit écrit en passant. Les ennuis commencèrent ensuite. Des trous dans ma mémoire, des moments de ténèbres dont je me réveillais perdu. J'ignorais ce qui se passait durant ces périodes jusqu'à ce qu'elle me le dise. Mes moments d'inconscience coïncidaient avec d'étranges meurtres. Les lieux, les gens, les histoires ne me disaient rien mais elle avait fait le rapprochement, essayant de pénétrer ma mémoire en me montrant des photos floues. J'espère sincèrement avoir été le coupable pour que ces morts cessent mais je doute, je doute…et puis quelle importance finalement d'être ici ou ailleurs ? Ma souffrance est telle que rien ne peut la changer.

Voici enfin mon arrestation et la fin de mon existence parmi les êtres libres. Poussé par la curiosité, je laissais une nuit mes pas me mener vers la dernière ruelle dont elle m'avait parlé. J'errais là, sans rien penser de précis lorsque les policiers m'interpellèrent. Ils disaient qu'un assassin revenait toujours sur les lieux de son crime et que cela suffisait à prouver que c'était moi. On me conduisit dans une petite prison, me fouilla, me demanda mon nom et tout un tas de choses. Je ne résistais pas mais je n'ouvris pas non plus la bouche. Parler était alors au-dessus de mes forces. Ils se mirent en colère, me menacèrent, m'envoyèrent une lampe directement dans les yeux jusqu'à ce que les larmes m'abîment les joues et que ma vue s'obscurcisse totalement. J'aurais pu devenir aveugle mais ils l'éteignirent juste avant. Puis les audiences, les jurés, l'avocat. Je n'avais toujours pas ouvert la bouche et ils commençaient à me croire muet. Un médecin vint m'examiner et me déclara en parfaite santé malgré une maigreur un peu inquiétante. Le juge se fâcha, déclarant que je prenais la cour pour des imbéciles et rajouta cette charge à mon dossier avant de me déclarer coupable. Je suis donc enfermé pour meurtre en série. Et je ne sais pas si je suis innocent.


Autres : ...

Dossier criminel

Crime(s) commit(s) :
Meurtres en série
Outrage à la Cour (refusait de répondre aux questions)

Matricule : 571-428
Rang : Serenity
No. de cellule : (décidé par l'admin)
Personnage sur l'avatar : Dessin Deviantart

(Notes : Siriel n'a pas de dédoublement de personnalité, il n'a pas tué ces gens il est simplement très déprimé et souffre de pertes de mémoire.)


Dernière édition par Siriel Silver le Sam 14 Juin - 9:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeSam 14 Juin - 6:12

Des cheveux ... noirs ? Ton avatar les a plutôt bleus pâles ... Corrige l'un ou l'autre.

Sinon tout le reste est bien.
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeSam 14 Juin - 9:40

Bonjour !

J'ai changé d'avatar et édité la fiche pour dire que ses cheveux sont bruns (faire du noir noir dénaturait trop l'image ^^ ). J'espère que c'est bon, j'attends votre feu vert ;)
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeSam 14 Juin - 9:50

*lui tire un feu vert sur la tronche* (en clair t'es validé)

Tu seras dans la cellule ... 31. Bon jeu ^^
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeSam 14 Juin - 14:21

Youpi !!

*se jette sur Siriel !*

*se demande avec quel compte elle est connectée* *vérifie*

Mmm... ca va faire bizarre...
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270508 Criminelle au visage d'ange
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeSam 14 Juin - 18:16

OO______________________OO
C'est pas vrai ??!!!
Mais qu'est-ce que tu fais là ??? XD XD XD
*reste estomaquée*
Jamais je pensais te croiser un jour ici !
Wah.
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeSam 14 Juin - 18:24

Je squatte !

Content de te croiser aussi Etoile, j'en suis aussi étonné que toi ^^'

Merci de l'accueil Pyth ;)

Et puisque je réponds dans le désordre

Maybeth : Aie ! *se frotte le front ca fait mal un feu vert*

Merci tous ;)
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitimeDim 15 Juin - 16:03

Superbe fiche, c'est rare que je prenne le temps de lire jusqu'au bout parce que j'ai la flemme mais là pas du tout.

J'aime beaucoup ton perso 30

Bienvenue ! 42
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MessageSujet: Re: Siriel Silver   Siriel Silver Icon_minitime

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