Sadismus Jail
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Sadismus Jail

Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.

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Charity Raven
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MessageSujet: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeLun 2 Juin - 15:40

Il est tard, je crois. Je m'en fiche en fait, là, je cherche mon chat. Pourquoi ? Et bien parce que j'ai besoin de lui ! J'ai une mortelle envie de lui faire un gros calin. C'est ainsi que pas vêtu pour la température actuelle ( Un T-shirt blanc usé et un jeans artistiquement déchiré aux genoux. ), j'erre dehors, dans la cours en faisant « Minou minou minou ! ». Je fouille les buissons, je regarde les toits. J'le trouve pas. C'est tellement grand une prison ! Comment je vais retrouver mon chat moi ?
J'aurais presque peur qu'il parte, mais ça n'arriveras pas, je pense, j'espère. En dix ans, j'en suis venu à beaucoup aimé ce chat. C'est pas venu tout de suite, au début je me contentais de le nourrir et de changer sa litière, mais il est dans ma vie depuis tellement longtemps maintenant... Il mène sa petite vie loin de moi, mais le voir dormir sur mon lit m'a toujours procuré une grande satisfaction. J'adore quand il dort sur mon ventre pendant que je fais la sieste, je peux lui gratouiller les oreilles et il ronronne, la tête entre ses petites pattes, faisant résonner ma cage thoracique. Minet, t'es où ? J'aimerais le voir arriver en faisant sonner le petit grelot qu'il porte autour du cou, qu'il me saute sur la jambe et qu'il me griffe le tibia pour me grimper dessus, comme quand il était chaton. J'aimerais lui lancer un truc pour qu'il court partout en donnant des coups de pattes dedans. Il est un peu vieux pour ça maintenant, il préfère dormir. Que les poils blancs autour de son museaux en témoigne, ce chat à beaucoup vécu.

Et enfin, je le trouve.

Frisson dans le dos, mais à ce moment là, comprennez bien que mon esprit a eu deux choix, soit il tournait à droite, soit à gauche. Il est tourné à droite. Ne me jugez pas, je n'en ai pas fait exprès.

Il est là, en train de faire la sieste sous un arbre. Je le prend dans mes bras et je lui gratouille affectueusement les oreilles puis j'lui fait un petit bisou. Viens, on rentre dans ma chambre, ça fait combien de temps que je t'ai pas vu, un, deux jours ? Tu m'as manqué tu sais, je te revois toujours quand t'étais petit chaton. Savais je que quand je t'ai pris, tu allais faire tant de chemin avec moi ? Tu es ma plus longue relation petit minet, même avec mes parents, ça a duré moins longtemps. Tu es silencieux, mais présent, tu ne me comprends pas, mais tu m'écoutes. C'est pour ça que je t'aime en fait. Quel être humain peut en dire autant ? J'entre dans la prison en serrant mon chat contre ma poitrine, heureux de l'avoir trouvé. Un mec me croise et s'arrête au milieu du couloir, stupéfait. Les gens doivent pas souvent ammener leur chats avec eux en prison je pense, ça surprend toujours. C'est pas la première fois qu'un mec est un peu surpris de me voir faire un bisou à un chat, mais là, le type a l'air vraiment sur le cul. Ben quoi gros con, t'as jamais vu un minet ou quoi ? Je tiens son regard, et il part sans demander son reste, l'air passablement boulversé. Bon, c'était pas une bonne journée pour lui je pense. Je continue ma route en grattant les oreilles de mon chat, qui fait à moitié la gueule vu qu'il ne ronronne même pas. Ingrat, mais t'auras le droit à ton Whiskas quand même. Je chasse quelque mouches qui traine près de mes yeux, c'est quoi ce bordel, depuis quand l'Allemagne est un pays à mouche ?! En plus il fait pas spécialement beau, et j'me les pelle moi. Le chat me réchauffe le ventre, mais c'est un peu léger niveau pull quand même.
Je croise un type, un mec a qui j'ai passé la salière au cours d'un repas, et depuis me prend pour son meilleur pote. Un gardien je crois. Lui aussi, on dirait qu'il a croisé la Vierge. Je lui dit poliment bonjour et il me répond :

- Euh... Ouais salut... Euh...

Je continue de gratouiller mon chat et je comprend pas l'origine de son trouble. Il reprend :

- Euh... Qu'est ce que tu fais de beau ? Ca va ?!

- Ben oui, j'allais chercher mon chat.
Je pointe l'interressé du doigt.Je l'ai trouvé comme tu le vois, mais c'est quoi cette tête que tu tire ?

Le gars semble en proie a des combats interieur terrible, et il regarde la boule de poil que je tiens entre les bras avec un profond dégout. Je le regarde en fronçant les sourcils, qu'est ce qu'il y a ?

- Mec, t'es sur que ça va ? Je comprend que ça sois douloureux, mais t'aurais pu prendre un torchon quand même, t'en as partout...

- Hein ?
Je regarde mon chat. Quoi ? Il a chié sur moi ?

- Ben non mais... Tu vois pas le problème là ?


Ben non, je vois pas ce qui cloche. Mise à part que les mouches arrête pas de l'emmerder. Je prend mon chat à deux mains, je le retourne, je le tripatouille de partout pour trouver où ça cloche. Ben non, c'est normal ! Tout est normal, qu'est ce qui ne va pas ? Le mec pâlit en me voyant manipuler Minet et met sa main sur sa bouche quand il me vois lui faire un bisou sur la nuque et continuer de le gratouiller.

- Mon Dieu ! Dis moi que c'est une blague ! Oh putain de merde ! T'es vraiment gore quand tu t'y mets toi ! Ilémortoncha !

- Hein ? Je comprend pas ta dernière phrase.

- Iléclamsétonchalà !

- Mais arrête de faire le con avec des trucs qui veulent rien dire, QU'EST CE QU'IL Y A ?

- Tu te balade avec un cadavredechadanlébras !

- Bon ben si t'as rien de mieux à me dire, j'me casse moi, il a faim.


Je prend un air outragé et je m'en vais. Je comprend pas, vraiment, j'ai l'impression qu'il a parlé dans une autre langue, qu'est ce qui va pas ? On a répandu des méchantes rumeurs sur moi ? Je suis pas zoophile pourtant. J'avance à pas rapide vers ma chambre, tous des cons. Je pose le chat sur mon lit avec une dernière caresse et je vais chercher le Whiskas dans l'armoire. Non ! En fait je vais d'abord prendre une douche rapidement. La chose ne me prend pas longtemps, mais les gens me regarde toujours avec un air surpris. Bizarre. Je ne comprend pas. Comme si mon regarde ne percevait pas quelque chose d'important. Je jette un regard inquiet à mes fringues, à ma gueule dans le miroir, au reste aussi. ( Et si elle était devenue bleue ?! ) Mais non, je ne vois rien, mais par contre je commence grave à flipper. Je rentre dans ma piaule, une affreuse odeur de décomposition m'assaille les narines, et pourtant, c'est pas faute de fumer à m'en boucher les poumons hein. Si l'odeur m'agresse, c'est qu'elle est forte.

Puis je pose mes yeux sur Faith.

Oubliée la mystérieuse odeur ! Je m'assois sur sur lit et je la regarde avec des yeux interrogatifs. Qu'est ce qu'il y a ? Je suis inquiet, réellement. Mais mon cerveau me donne l'impression d'être passé à la moulinette, impossible de me concentré sur quelque chose. J'allume une cigarette, la douceur piquante de la fumée dans mes poumons m'aide habituellement, mais là, quelque chose m'échappe totalement, comme dans un rêve. Pourtant un tas d'informations physiques me disent le contraire, le poids de ma veste en cuir sur mon dos par exemple ou le chat sur mon lit, qui entre dans un coin de mon champ de vision. Mais pourquoi tout ça ne colle résolument pas ?
Je recentre ma concentration sur ma petite soeur, elle, elel a des réponses à mes questions pas formulables.

- ... Faith ? Qu'est ce que tu as ? Qu'est ce qui se passe ?

[HJ : Ce que Charity ne vois pas, c'est qu'il se balade avec un chat mort depuis deux jours qui a trainé dehors en plein soleil dans les bras, donc les yeux ont coulés dans la gorge, y a deux trois asticots et des organes internes visibles, des mouches partout, le corps est raide, et tout ce genre de détails. Une bonne grosse odeur de décomposition reigne dans la pièce. Bon appetit ! ]
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeMar 10 Juin - 15:31

« - ... Faith ? Qu'est ce que tu as ? Qu'est ce qui se passe ? »

Une odeur de décomposition s'installe dans la pièce. Mon frère qui s'installe sur le lit en me regardant, et finalement, je tourne la tête du côté ou il n'est pas. Et, n'oublions pas le posé de tête super disgracieux, mais voyez-vous je m'en fous. J'regarde la photo. Il était beau, mais il l'est encore je suppose. Je me demande comment il a vieillit. Pas beaucoup d'années nous sépare, 1 an. Mais regardons donc rapidement comment j'ai vieillit depuis cinq ans: J'me suis remise au noir, aux jeux vidéos. Je vous rappelle que sur cette putin d'photo j'suis en robe ouais. J'me suis jamais mise en robe depuis. C'était un jour ou j'avais décidé d'être au naturelle. Pas de maquillage, robe enfilée rapidement et ball'rine blanche. J'm'en souviens d'ce jour, il ets encré en moi. Tellement...pathétique. J'étais,pathétique.

Et la maintenant, honteuse. Je hais ce sentiment. Devant mon frère,la, a pleurer devnt des souvenirs. Non, c'est pas possible, pas devant mon frère. C'est tellement...pas naturel.

«  Me regarde pas... »

J'me sens mal. Très, et trop mal. Que te dire Charity. Et cette petite phrase que j'te lances dois bien me refléter n'est-ce-pas? Honteuse, ouais. C'est dégeulasse comme sentiment. Ca fait bien longtemps que je ne l'avait aps ressentit d'ailleurs. Je me hais soudainement. Rester la avec mon frère, tseuh! Quelle conne. M'enfin bon. Petit coup d'oeil vers lui d'ailleurs, et puis un autre vers la photo. Reprenons donc ce que je disais auparavant. Il était beau, et enfait, j'trouve qu'on allait bien ensemble. Surtout a ce moment. Ce moment ou il..ne me...trompait pas. Ca m'tue de devoir dire ca. Putin, comment il a osé? Je serre les poings, rageuse. J'ai envie de tout detruire. Si la terre serait detruite de partout, un peu comme dans les dessins animés, bin ce s'rait la répresentation de mon coeur j'pense. Tout ets sombre, tout est grillé, y'a plus d'arbres, plus d'herbe...

Mon Soleil a disparu.

Pour toujours,je suppose. Je décide d'affronter le regard de mon frère. Peut-être qu'une révélation s'est imposée a moi.Parlons que tout soit finit. Parlons que je l'oublies. Parlons Frangin.Nan,tu parles, ou plutôt tu poses des questions et je réponds. Enfin,une autre que « cava? » d'accord?

« Si...tu as des questions. C'est le moment. »

Faith ne soit pas aussi froide, il n'a rien fait. Mais bon. J'vex pas trop laisser passer les émotions,même si c'ets un peu tard. Je change de position,faisant crisser au sol les bouts de verres minuculement brisés. D'ailleurs je me coupe la main en a posant par terre, la gauche. En sentant le sang couler je la remonte face a mes yeux. J'viens de percuter que mon sang est rouge. Je stoppe les deux, trois petites gouttes et appuyant dessus. Je repose mon regard sur ma photo. J'me fais du mal, mais faut bien.

« Dépèche-toi. »

j'veux que tout ca soit finit que je disparaisse dans mon trou. Et que j'y emmêne tout ces putin de sentiments pourris.J'aime plus ca, l'amour. En plus ca porte le rose. Ca porte mes sourires et souvenirs. Est-ce-que tu connais ca Charity? Dis-moi, sais-tu ce que c'est l'amour vraiment? Je pense queoui, mais tu l'as perdu aussi hin?

Si tu es vraiment détruit Charity, j'pourrais t'emmene dans mon trou avec moi si tu veux...
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeMer 11 Juin - 8:12

J'ai du mal à jouer la compassion. Comprennez que j'en ressens pas souvent, surtout pas envers ma petite soeur, alors je peux pas faire les yeux de biches humides et la bouche légèrement entrouverte d'horreur/etonnement. Je regarde donc fixement mes pieds, et je l'écoute, je ne la regarde pas. Mais bon, je te comprend, enfin je connais pas le scénario précis de cette rupture là. Et je ne sais pas si je tiens à le connaître d'ailleurs. On est si bien, englué dans nos propres trucs, les plaies se sont infectés tout ça. « Naaaaan touche pas ça pique ! », c'est un peu ça, enfin pour moi en tout cas. Alors on fait d'autres trucs, on picole tout seul, on s'achète un chat, on joue à la game boy aux enterrements.

Elle a casser la photo.

J'ose pas trop la regarder dans les yeux, j'vous le dis, j'suis mal à l'aise là. A coté de moi, il y a quelqu'un qui pleure et je sais pas quoi en foutre. Je dois lui dire quoi ? La prendre dans mes bras et lui dire « Hey c'est rien, c'était qu'un sale connard, les mecs de toutes façon ils pensent qu'avec leurs queues ! Un de perdu dix de retrouvé ahahahaha ! » ? Ouais mais bon, c'est pas ce qu'elle a envie d'entendre je pense.Ni ce que j'ai envie de dire d'ailleurs, parce que c'est pas vrai. Si ça fait mal de se faire lacher comme une merder, c'est parce qu'il y avait plus que ça. Puis si c'est fini, c'est parce que pour l'autre, ça n'allait plus.

Le problème étant que pour nous, ça allait encore.

Faith, toujours aussi aimable, m'invite à lui poser des questions avec une voix froide, et m'invite aussi très gentillement à me magner le trou de le faire avant de me faire taper. Pris comme ça, evidemment, ça pourrait être le signe qu'elle n'ai qu'une envie, c'est que je me casse, qu'elle me déteste, qu'elle me hait même, et que je suis qu'une putain de sous-merde qui mérite même pas de vivre dans un périmètre de cinq mètre carré autour d'elle.

Tu crois m'avoir comme ça ma fille ?

Moi, ce que j'en dis, c'est que dans le fond, t'as envie de me parler mais que tu peux pas te lancer comme ça, parce qu'un gouffre abyssal de quinze ans d'indifférence et de mépris réciproque nous sépare n'est ce pas ? Alors bon, donner comme excuse une curiosité malsaine qui viendrait uniquement de moi pour te décharger de ton fardeaux, ça serait plus facile pour ta conscience non ?

Roh, allez, j'te pardonne, j'aurais fait pareil, puis c'est plus sain pour toi.

Mais je n'aime pas te voir comme ça, comprend le bien. J'aime pas quand tu pleures, ça me mets mal à l'aise, et, bizarrement, ça me rend coupable.

- Faith... Euuuuh... Je... Je suis désolé pour toi, je sais pas trop comment ça s'est passé, ni comment tu prends ça... Mais voilà, j'me doute vaguement enfin... Qu'est ce qui s'est passé là tout de suite maintenant pour que tu craques ? Puis... Qu'est ce qui s'est passé entre toi et ... Marc... en fait ?

Vas y lâche toi ma grande, j'suis chaud pour tout recevoir dans la gueule, mais compte pas sur moi pour parler hein. Enfin parler de moi j'entends, enfin si peut être, mais pas trop ? Enfin j'sais pas, la seule créature vivante à qui j'ai parlé sincèrement c'était mon chat, le dépositaire de mon esprit malade quoi. Il comprend pas un broque de c'que j'lui dis, mais il écoute très attentivement j'peux t'le dire. Parler à son chat, c'est nul hein ? Mais je sais pas, j'ai peut être peur du jugement d'un être humain, vas savoir. C'est sur que c'est frustrant de ne recevoir aucune compréhension quand on raconte sa vie, mais bon... On fait avec.

Je me montre trop froid avec toi.

- Faith... Je... Je sais pas quoi te dire... J'ose penser comprendre ce que tu ressens, mais... Je sais pas quoi te dire en fait. Je... Enfin... Voilà quoi... Enfin la communication ça a jamais été mon fort, enfin tu sais quoi... Ou pas... Enfin voilà, j'réagit plutôt à la douleur en fumant des joint, en picolant tout seul, en m'isolant... En achetant un chat. Je donne un coup de tête vers l'interressé. Mais voilà, je sais pas ce dont toi tu as besoin.... Enfin voilà quoi.

Et là, enfin, je prends mes yeux de bambis mouillés bleues délavés tout moche caca brrr et je la regarde droit dans ses nieux à elle.

- Raconte.

Ca fait bibi dans la tête quand j'fais mon gentil.
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeVen 13 Juin - 15:41

Charity,réfléchis. Faith n'a jamais de poids sur la conscience. Est-ce-qu'elle en a une d'abord?! Enfait, c'est vrai ca Fantômette! Tu me parles, mais c'est toi ma conscience! Pas la peine de révéler ma vie privée en public voyons! C'est a moi de le faire. Et je compte bien la maintenant t'expliquez, ma chère Fantômette, à quel point j'ai envie de quitter ce monde. M'envoler, telle un ange parmi les cieux, retrouvez une douce chaleur conviviale au paradis, retrouvez ceux qu ej'ai perdus, leur parler, sourire et veiller sur les autres,...

J'explose de rire toute seule. Comme ca, je passe encore plus pour une dingue devant mon frère. Mais ca me fait rire enfait c'que j'viens d'penser. C'est tellement con! J'ai toujours pensé que ma place était aux Enfers. Ouais, depuis que j'suis toute petiote! Et j'me souviens quand j'disais ca a mes parents, le refrain habituel du : « Ma chérie, va en penitence demande pardon et prie notre Seigneur pour qu'il t'envoie au paradis nous rejoindre! ». Comprends Fantômette que j'avais des envies de meurtres a cinq ans déjà. M'enfin bon, tout ca c'est bien beau -enfait non!- mais mon frère me parle. Il me dit qu'il est désolé, qu'il ne sait pas trop ce qui s'est passé, tralalala.Ouais.

J'me lève. Je l'écoute, attentivement. C'est peut-être d'ailleurs l'une des premières fois que je l'écoute autant. Mais son message est...captivant ouais. C'est touchant ce qu'il dit enfait. Mais y'a une question m'a captivée,tu sais Fantômette, c'est le truc du genre « pourquoi a ce moment la tout d'suite tu pètes un boulon? », tu comprends maintenant?

  « Raconte. »

Sais-tu que tu m'aides Charity? J'aurais pas put le dire seule. Maintenant,je prends la parole, et les larmes reviennent a chaque mot de trop..

« Ca allait bien pourtant...Je sais pas, il est partit, envolé! »

Mouvement de vent de la main.

« J'l'avais rencontré alors que j'venais d'entrer dans la police. On s'est rapidement mis ensemble, on s'est marié. T'ai dit, tout allait bien. Et puis j'me souviens une fois qu'il m'avait promis que des petits Wyles-Raven pleupleraient la maison...C'est dégeulasse. Maintenant je sas que trois mois avant notre divorce il me trompait avec une... »

Je serre les poings, je ne cherche pas a me cacher. J'ai tellement de haine a l'égard de cette je n'sais quo qui m'a tout volé en deux heures. Une phrase et deux heures au tribunal ont reussies a me rendre telle que je suis maintenant. C'est impressionant a quel point je l'aimais. Au passé je te prie.

« A Sadismus, il y'a sa fille...adoptive. Elle est là. J'l'ai rencontrée tout a l'heure. J'imagine qu'elle est encore e train d'agoniser lamentablement dans une des salles d'isolement. Mais j'm'en fous, elle a mérité. Et cette petite conne m'a rendue la vie encore plus dure. Il me trompait et j'm'en suis même pas rendue compte! »

Je frappe dans l'armoire a côté de moi et je me met a hurler, independamment de ma volonté.

« IL ME TROMPAIT! MAIS IL M'AIMAIT MERDE! ALORS?! »

Je bouge partout, mes bras se tordent dans tous les sens, mes larmes aussi.

« Quand il m'a annoncé le divorce, j'etais tellement triste, tellement pleine de rage, de douleur, e lendemain je suis allée au travail, j'ai pété un cable Charity. J'ai PETE UN BOULON! J'ai tout balancé, j'ai frappé tout l'monde, j'en voulais au monde entier! »
Je ne contrôle plus vraiment c'que j'dis enfait. C'est...je ne voulais rien dire. Rien. Et finalement, même ce que je ne voulais révélé a personne vient de sortir de mes lèvres mouillées de mes larmes.

« TU TE RENDS COMPTE QUE TU AS SEULEMENT FAILLI ÊTRE TONTON?!! »

Bavure que je ne peux eviter, mes mains se plaquent alors instinctivement sur ma bouche, suivant un hoquet de surprise. Oublie Charity. Je voulais pas dire ca. Et puis,tu sais, ton chat. Tu l'aimes non? Oui, je suis désolée mais je crois qu'il est mort. Cette odeur, le fait qu'il n'ait pas bougé en ma présence, même si je ne l'aimais pas...

Toi, tu l'aimais, alors ca revient presque au même.
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Charity Raven
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeVen 13 Juin - 19:43

Tu sais ce que tu me dis là ? Tu me résume un drame humain avec des cris et des pleurs. Mieux que le théatre, parce que ça a de terribles accents de vérités. Pourquoi aller au tiers-monde sauver des enfants alors que la plus terrible des petites poupées craque devant moi ? Ton histoire fait tant écho à la mienne, la version féminine de ce que je ressens. Mais moi je ne peux pas hurler, je n'en ai pas le courage. Qu'est ce qui m'a le plus tuer ? Le fait qu'elle ai été enceinte je crois. Tu a faillis, mais non t'es passé à coté. Frustrant hein ? Je la prend dans mes bras, la retiens de tout casser autour d'elle. J'ai peur qu'elle me frappe, qu'elle frappe le chat, ou pire, bien pire encore, qu'elle se fasse mal elle même. Je cache ses yeux avec ma main. Non, oublies, ne vois plus rien, ne casse plus rien. Même Trent Reznor n'a jamais poussé de cris aussi expressif dans toute sa carrière. Ca me casse tout le dedans de ma tête ça. Une rage si bien contenue qui me pète à la gueule comme ça, c'est affreux. S'il te plaît arrêtes ! Pourquoi je n'ai pas été là avant ? Pourquoi je n'ai pas été auprès de toi quand tu en as eu le plus besoin, comme si je n'existais pas à cette époque là. Ce qui est vrai en un sens, je n'ai pas exister pendant cinq ans de ma vie. On me l'a volé cette partie là, alors je n'ai pas pu te la donner. Affreux n'est ce pas ?

- Pourquoi tu ne m'as pas appeler ?

J'aurais voulu que tu comptes sur moi ! Je la sers contre moi et je pose ma tête sur la sienne, je veux calmer ses pleurs. Je ne veux plus exister pour avoir dû assister à ça, c'est immonde, on aurait pas dû m'infliger ça. Bordel de cul, puis qu'est ce que ça fouette, on dirait qu'on a laisser un cadavre dans la zone depuis un bout de temps. Ton corps et chaud et moi j'ai les mains froides, ça doit être de moi que vient l'odeur de pourriture, non ? Non. Visiblement non, je susi toujours vivant, même en ayant assister à l'apocalypse.

- Tu veux que je la tue cette salope ? Dis moi juste son nom et je la trucide.

Et je dis ça, comme ça près de son oreille. Peut être qu'elle va me taper avec un peu de chance pour avoir sortit un truc pareil. J'en serais content, ça voudrais dire qu'elle aurait un peu plus le sens des réalités que moi. «  Non on tue pas les gens Cha', c'est pas bien et c'est surtout complètement con. » Mais moi je dis que cette pute mérite de crever pour avoir fait craquer ma soeur. Les gens cons comme ça mérite pas d'exister de toute façon, je mérite pas d'avoir ma soeur dans les bras en pleurs, ça devrait revenir à son homme des choses comme ça. Moi je mérite juste de crever dans un trou très profond. Je souhaiterais que ça soit mon chat qui m'enterre, ça serait cool, merci. Je relève la tête, regarde un peu le mur, sens les sanglots profonds de ma petite soeur contre ma poitrine. ( Toute manière elle peut pas bouger, j'la tiens. ) Je jette un regard profondément blasé à la pièce, comme si elle me faisait chier au plus haut point. Je suis vidé, oui, les gens n'ont pas ce qu'ils méritent, c'est pas juste.

... Minet ?

- Ah...

Je lâche ma soeur, parce que j'ai tout connement plus la force de la tenir, vu que moi même j'ai une folle envie de m'assoir. Je n'entendrais plus jamais le bruit d'un petit moteur sur mon ventre...

...

J'ai envie de mourir. Le bébé, Elle, Hope, le chat. Qui après ?
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeSam 14 Juin - 13:29

Il m'a attrapée.Et je suis dans ses bras.Et,je ne peux pas m'extirper de son étreinte. Il me serre fort, trop fort. Mais d'un côté, je me sens bien enfait.Je pleure et je m'agrippe a lui. Merci Charity, quand tu me poses ta quetsion la, pourquoi j't'ai pas appelé. Ca ne m'a pas traversé l'esprit tu sais? ET porquoi tout ce que je pense je ne te le dit pas, je ne peux pas, non. Alors ta question restera sans réponse pour l'instant. Mais en y reflechissant pourquoi ne t'ai-je pas appelé? Je ne comprends pas. J'aurais put, c'est vrai, tu aurais peut-être put m'aider toi? T'étais encore en coupe a ce momen là? Quetsion sur question, j'ai du mal. Et j'ai mal tout court. Et tu t'approches de mon oreilles, et ces mots que tu dis Charity, contiennent-ils une rage sincère? Dis moi, tu le tuerais pour moi? Mais si quelqu'un devrait la tuer, ce s'rait bien moi, alors laiss emoi cette putin d'victoire mais merci quand même.

« J'le f'rais moi même... »

Et je sais pas trop pourquoi, mais j'ai vraiment envie de continuer a rester avec toi comme ca. Je niche ma tête au creu de ton cou, et pleure. Désolée, je ne voulais pas pleurer sur toi, tu comprends? Mais, c'est plus fort que moi.
Et puis tu relaches ton étreinte. Tu soupires et tu regardes vers le chat. Oh, tu as deviné Charity? Désolée. Je te regarde t'asseoir près de ton chat.

Il est mort.

Et puis, la l'évidence me frappe – Han la Connasse! Mais c'est qu'elle aime me frapper!- et puis je me rends finalement compte qu'Il est mort. Qu'Elle est morte. Je porte a main sur mon ventre, je regarde dans le vide. Je n'entends plus rien. Pas même toi, frangin, désolée, tu viens de me reveiller. Me reveiller de mon long sommeil, et ca vient de me détruire en une fraction de seconde equivalent au quart d'une seule et même seconde. Mon Bébé...Il a disparut. Mon enfant, ma chaire, je lui avais déjà trouvé un prénom.Si c'était une fille, elle s'appelerait Elizabeth, si c'était un garçon je l'aurais appelé Gabriel. C'est beau hein, Fantômette.Hors,il est plus là mon enfant.

Mon enfant était.

MON ENFANT EST MORT!

Je ne me sens plus. J'ai mal, j'ai envie d'exploser, savez vous que même si'l n'était que dans mon ventre, je l'aimais. Je l'aime encore, j'aurais voulut voir cette petite chose si frêle se developper, grandir avec moi, m'offrir une autre vie. Une maison, avec un grand jardin. Une balancoire,ses cris de joie. Mon Dieu.

« J'ai raté ma vie... »

Mon regard se perds dans le vide, les images se troublent, deviennent flous avec mes larmes. Pourquoi? On m'a enlevé mon amour,mon frère! Pourquoi mon enfant? Et ma soeur? Pourquoi est-elle partie? Pourquoi s'est elle suicidée? Que se passait-il? Je regarde Charity. Il semble détruit. Tu l'aimais tant que ca ton chat? Je suppose que ca doit te faire un grand choc, d'abord Elle meurt, ensuite Hope et enfin ton chat. Mon Dieu, je percute une chose, ne me dis pas que tu penserais a...mourir? Dis moi! J ene veux pas hin?!
J'en ai marre des morts! ET je ne veux aps que tu partes, je viens de te retrouver! Marc,Elizabeth/Gabriel, Hope! CA SUFFIT!

Je m'élance vers l'iu et l'attrappe par les epaules, difficlement parce que j'ai buté sur quelque chose et je suis sur les genoux devant lui, assis. Je le secoue et pleure de toute mon âme. Ma voix , suppliante lui lance:

« Je veux pas qu'tu partes! RESTE AVEC MOI! RESTE AVEC MOI!! »

Mes mains glissent, je suis fatiguée.Elle restent sur ton torse, ma tête vient se poser sur tes genoux. Je t'en supplie, ressaisis-toi! Je ne veux pas que tu partes, je ferais quoi sinon? A mon tour de mourir? Je me suiciderais tu m'entends? JE ME SUICIDERAIS!
Non,tu ne m'entends pas, et ne me voit pas surement. Tu dois voir une fille pitoyable pleurer pour que tu ne la laisse pas seule,sur tes genoux.Sérieusement Charity.Je regrette tout, je ne veux pas que tu me laisses, que tu ailles au ciel, je ne veux pas. Tu n'as pas le droit, tu dois veiller sur ta petit soeur! Le silence nous accompagne, habituée maintenant au son de mes pleurs.

« Dispute de Couple? »

Je relève imméditamment la tête. Je reconnais cette voix. Je hais cette voix d'ailleurs. Je lance,froidement, sévèrement, sèchement la Faith quoi.

« Qu'est-ce-que tu fais la. »

regard vers Charity. Il ets déjà bouleversé mais si l'ex-mari de Hope, ce connard est là,j'ai peur.
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeSam 14 Juin - 16:02

[ HRP : Bon je t'ai fais jouer un peu, mais tu t'es cassé brusquement, laissant mes questions sans réponses. Puis en italique c'est Moxie et en pas-italique, c'est Charity. C'est le bordel, j'en ai chier, et c'était super marrant à écrire. \o/ ]

- Je t'abandonnerais pas. Promis.

Je regarde le plafond, et ma soeur s'écroule devant moi. Mes yeux deviennent humides, les siens débordent. Je suis dans une bulle de calme incroyable. Un impression de lourdeur énorme. Mais la bulle éclate, parce que la porte s'ouvre. Regard lent vers l'inconnu qui rentre. Ah... C'est toi. Hallucination ? Qu'est ce qu'il fout là ? Enfin il existe vraiment, puisque Faith lui parle aussi. Déjà un bon début.

- Qu'est ce que tu fais là ?

C'est bien Faith, c'est bien. Je te reconnais bien là, même en larme tu peux sortir à volonté une voix froide et détachée. T'es mon héros ma grande. Je fixe le mec, une vraie gueule de con, mais putains, quelles paire de yeux verts il a ! Par contre, le reste ne vas pas, enfin à mon goût hein. Ben déjà il est pas grand, plus petit que moi, puis il est blond et les cheveux supra court. Mon dieu quel horreur de mec. Et ça ose se marier et faire des gamins... Et il s'en est même pas occuper de son morveux en plus, quel putain d'enculé de merde. Faith et moi on a tout fait pour en avoir un, et lui il arrive à donner la vie, et il en profites même pas. Enfin ça doit être encore plus douloureux pour Faith que pour moi remarque, elle, elle l'a eu en elle, elle l'a sentit. Je n'ai même pas eu ce bonheur là, de le sentir sous mes doigts, ça s'est finit trop vite, il est mort. Même pas eu le temps de réfléchir à un prénom que c'était déjà fini de toute façon.... Non... Dans ma table de chevet, il y a une vieille feuille toute pliée et toute naze, format A4 percé à grand carreau. Ce qui est écrit dessus ? Des mots, une écriture féminine et masculine. Voici : Sophie ? Maxime ? Lolita ? Julie ? Notez que j'ai une forte attirance envers les prénoms banals au possible, mais vu le mien, je voulais pas que bébé se fasse emmerder à l'école, et puis j'avais plsu d'idées pour les prénoms féminins. J'aimais bien imaginer la gueule qu'aurait Julie, Sophie ou Lolita en étant grande. Mais je le saurais jamais. Et bébé s'appelera à jamais « #013422 », le chiffre écrit sur la photo de la première échographie.

T'as eu ça et t'en a même pas profité connard ?

Dites, vous sauriez pas où est le fils de Hope ? J'aimerais bien le reconnaître, et vu que Hope est morte et bah comme ça je pourrais toucher les alloc et...

...

« UN HOMME DE 35 ANS REVOIT SON EX-BEAU FRERE : VINGT MORTS ! » Je vois bien ça dans la une du journal local demain. Peut être que ça passera dans le journal de PPDA même. Terrible. Je sors le putain de flingue qui me sert à rien du truc que j'ai à la ceinture pour le porter et j'enlève la sécurité du machin.

Et j'te vise pauvre fiote.

Mais bon, j'ai pas le temps de dégommer quoi que ce soit, vu que, comme au ralentie, un poids me pousse sur le coté et je me mange le coin du pieu en pleine tête. Sonné, la chose qui m'a pulvérisé l'épaule peut me prendre mon putain de flingue des mains et le balancer au loin. Elle me crie un truc où je rêve ?

- Nan mais c'est bon, t'inquiète, j'le buterais pas, ce sale petit con...

Recrovillé sur le sol, je me masse les tempes. Ca fait un peu beaucoup d'un coup je trouve. Bon, je les laisse bavarder joyeusement, moi il me faut de la picole et tout ça. Même pas besoin d'excuse, le chat est mort, c'est suffisant pour moi comme excuse pour me payer une bonne biture. Je me lève et j'écoute un peu ce que l'autre con dit en passant ( « NAN MAIS IL EST FOU CE MEC PUTAIN ! Nan mais j'ai vraiment envie de voir mon fils ouais ! C'est pas juste pour les thunes, zavez pas d'humour ou quoi ? »- Mauvaise foi quand tu nous tiens. - ) en allant chercher une bonne bouteille de Whisky écossais et en chopant un peu de shit au passage. Puis un peu de beuh aussi. J'vais me faire un royal, ça va m'emmener au cieux, tu vas voir. Je me roule ça en deux temps trois mouvement, avec des gros morceaux de shit de porc, et la hacheuse qui tourne. J'allume. Hop bon ben ça c'est fait, et je prend une bonne grosse taffe des familles. Et puis bah nan, en fait nan, ça ne résoud rien. Et avec de l'alcool peut être ? Non, décidément non, ça ne change absolument rien.

En fait, aujourd'hui, j'ai décidé de me perdre dans la prison. C'est cool hein ? Là j'explore, je viens des cuisines, et là j'vais euh... bah je sais pas en fait. Mais une super odeur m'attire dans le coin. Tu sais ce que ça sens ? Ca sens le pilon ! Aaaah douce odeur merveilleuse ! Tu crois que le possesseur de cette petite merveille est partageur ? Bah, faut oser dans la vie. Je m'oriente dans ce mystérieux couloir grâce à mon nez. Alors, quelle chambre ? La plupart des piaules ont l'air vide, il y en a une où la porte est entre-ouverte avec de la lumière dedans. Vas y je rentre ! Faut être culoté dans la vie !

Imaginez ma profonde stupéfaction en voyant ma grande soeur, la douce et gentille Hope, me dire d'une voix nasiarde « Tu fais tourner ? » et me prendre mon pétard des mains, prendre une putain de taffe de porc avec les yeux qui se lèvent au ciel d'exaste. Bordel un royal ça fait un putain d'effet hallucinatoire de batard que j'avais jamais eu ! Stupéfaction et etonnement. Mais c'est qui ce con qui se balade avec la gueule de ma soeur sur la sienne ? C'est dégueulasse comme blague bordel de merde ! Puis il me pique mon pet' en plus !

Oh, le mec à l'air de s'énerver tout seul. Mais je n'ai pas peur. Pourquoi ? ... Honnêtement, qu'est ce qui pourrais m'arriver de pire, hein ? Rien, absolument rien. Je suis déjà mort, enfin pas sur un point de vu médical certes, mais pas loin.

L'a pas l'air bien nourris, le petit. Puis pas bien solide non plus, celui là, il passera pas l'hiver. Bordel, Hope, comment tu l'as appelé ton bébé ? Tu m'en as tellement parlé, je l'ai si peu vu... Faith, tu t'en rapelles toi ? Si tu pouvais caser son nom dans la conversation... Enfin je sais pas si tu l'as reconnu, moi si. Comment ? Facile, tu ne reconnais pas ce visage ? Bah si, c'est Hope avec les yeux verts et une putain de gueule de Junkie.

Toi aussi tu vas mourir. Oh...

Ce mec me regarde avec une franche surprise. Genre j'ai vu un fantôme. Puis y a une nana aussi, qui doit être sa meuf, et un blond, qui doit être quelqu'un d'autre. Ou alors la nana est maqué avec le blond et le vieux il est là pour le decorum. Oh je sais ! Le mec et la nana se ressemble, donc le mec est le papa de la nana et la nana lui présente son copain... Je suis pas clair ? Non, c'est pas ça, ils pleurent, enfin le vieux et la nana. Puis elle a une putain de tronche de gothique, tout il est noir et comme tout il est noir bah j'me badigeonne de mascara tu vois ? Enfin elle est jolie, mais elle ne le montre pas, c'est dommage. Puis le blond ben... il a une putain de paire d'yeux verts flashy !

Faith ? Tu l'as reconnu hein ? Mais il ne nous reconnaît pas... depuis combien de temps n'a t'il pas vu quelqu'un qui l'aimait hein ? Faith, FAITH BORDEL DE CUL ! Y a tout nos morts que nous avions soigneusement enterrés qui sortent de leurs tombes ! Regarde, peut être que ton bébé aurait vaguement ressembler à ça ? Pourquoi a t'elle eu ce que nous esperions tant ?

Et puis surtout, comment Hope a t'elle pu chier un putain de petit branleur comme ça ?!

Pourquoi qu'ils pleurent ?

Faith, je fais quoi maintenant ?

- Bonjour...

Il a l'air plus tendu, peut être parce qu'on est une assemblée de chouineur, peut être parce qu'on le fixe avec des yeux de merlans fris. ( Sauf son père, qui ne le reconnaît pas non plus alors il a allumer une cigarette quand le petit est entrer avec une froide indifférence. J'aimerais faire pareil. ) Faith, on fait quoi maintenant ? Ils ne nous reconnaît pas...

Faith, reviens vers moi.
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeLun 16 Juin - 12:11

« Dites, vous sauriez pas où est le fils de Hope ? J'aimerais bien le reconnaître, et vu que Hope est morte et bah comme ça je pourrais toucher les alloc et... »

Je sens la bavure venir en plein nez, mais quel connard! Oser venir nous voir, alors qu'il est l'une des raisons qui a poussé Hope a se suicider, il s eramène pour nous blablatez je sais pas quoi, pour soi-disant retrouver son gamin en prison, et qu'en plus c'est juste pour l'argent! Mais je rêve! Je me suis redressée de fureur. Mais je vois mon frère prendre son flingue et le diriger vers l'ex de Hope. Prise de peur, je ne panique pas, mais pousse mon frère au moment ou il appuie sur la gachette. La Balle pars de travers, et atterrit dans le mur. J'ai eu tellement peur que Charity a heurter violemment le mur, mais je devais faire ca.

« MAIS T'ES DINGUE?! TU VEUX FINIR AUSSI EN PRISON OU QUOI?! »

je hurle, de peur oui, j'm'inquiète pour toi Charity, tu as vut ce que tu allais faire?Non,j'allais te perdre de nouveau, c'estca que tu souhaites? Qu'on soit de nouveau de séparés c'est ca hin? Et tu t'roules un joint. Bah Bravo. Je lance un regard furieux vers l'autre blond la-bas.Il a des yeux verts, magnifique. C'est la seule chose de beau en lui je suppose.Je le hais, et lui hurle dessus.

« Esoèce de p'tit connard! Tu oses revenir COMME CA! Après avoir tuer ma SOEUR! Tu reviens, tu nous parles comme is nous étions encore liés, ahah, mais tu rêves mon pauvre! Ton fils? Je t'interdis de le voir, j'ai plus d'autorité que toi en tant que Tante légitime, alors que toi t'es qu'un homme sans importanc,e si l te croisait, il ne te reconnaitrais pas! Tu l'as abandonné et maintenant tu veux le voir? Te fous aps d'moi, je sais que tu toucheras quelque chose si tu fais l'effort de venir le voir ici! J'suis aps con,j'ai travaillé dans la police! Espèce de Salaud insensible, je te hais. Tu as tuée ma soeur, TU L'AS TUEE! »

Je lui décoche une gifle monumental. J'ai peut-être trois têtes de plus que lui, mais l'honneur de Hope mérite d'être sauvé! Mais la tête de Rodolphe ne revient pas vers moi. Elle fixe un homme. Enfin, un adolescent. Joyeux,-disons une approche particulière de la joie- qui se dirige vers mon Frangin. Putin, ils se ressemblent. Ca m'en fout un coup, un super. Et là,j'm'approche de mon frère, mettant ma tête a coté de lui pour observer le p'tit.
Roh putin, il a les même yeux que Rodolphe, il ressemble a mon frère et...pincement au coeur. Il ressemble a Hope. J'ouvre la bouche de stupéfaction.

« -Bonjour... »

« Moxie? »

Je me place devant Rodolphe donc, et regarde le p'tit. non,c'est mon neveu! J'en suis sûre. J'l'attrappe par les épaules,le fais tourner sur lui même et puis le fais revenir a sa position initiale.Par une subite envie, je le prends dans mes bras.

« Moxie..c'est moi, Faith...tata! »

J'sais pas trop c'que j'raconte, en même temps, j'suis pas trop bien. Mais bon. Enfin, j'le sers si fort, il va mourir si je relace pas un peu mon etreinte. Donc je reste collée a lui mais je le sers moins fort. J'suis presque sûre qu'il ne nous reconnaît aps, je lance un regard vers Charity, qu'a l'air aussi étonné que moi.Mais j'disais qu'il doit pas me reconnaitre, depuis qu'on s'est vut la dernière fois, j'crois avoir changé, et surtout changé de maquillage. Style. Tout c'que vous voulez, rien ne remplacera le changement flagrant entre 1 centigramme de maquillage a trois Tonnes de maquillage noir. J'm'en fous il me reconnaît pas, pas ca le truc, mais j'veux pas qu'il voit son « père ». Je poste le Petit près de Charity, assis.
Je pousse Rody Le Salaud dehors, sans fermer la porte et lui parle sur un ton froid, sec, desenchanteur, de quoi le faire partir de peur, mo regard ets tout aussi meurtrier en passant. Mais ca, on s'en doute.

« Ca y'est, tu l'as vut. Dehors maintenant. »

Il me pousse violemment, j'me cogne contre la porte. Putin, il m'a fait mal ce con! J'vois trouble, en plus j'ai mal a la tête. J'm'adosse difficilement contre l'armoire et regarde devant moi vers le p'tit et le connard.

«  Moxie! C'est moi..papa!  »

Mon coeur se met a battre a toute vitesse, comment as-t-li osé lu dire Cash, comme ca. Charity réagis,j'me sens pas bien moi, s'il te plaît.
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeLun 16 Juin - 13:58

Vous avez déjà vu un mec s'effondrer ? Moi j'suis en train d'le voir là, avec Faith qui lui fait un calin et qui lui dit « tata »... Incompréhension, puis horreur. Un petit « non » silencieux se dessine sur ses lèvres. C'est sur qu'on doit lui paraître lointain avec tout ce qu'il a vécu. Tu étais méfiant, te voilà paniqué. On aurait dû faire ça avec plus de tact. Puis il n'y aurait pas dû y avoir son père aussi. Bravo pour la baffe au fait Faith, c'était bien mérité. J'aplaudirais bien à deux mains si il n'y avait le pétard dans celle de droite. Oui, je l'ai repris en passant, tandis que Faith asseyais le petit. ( Sur qu'il est pas grand j'fais au moins deux tête de plus que lui. ) Pendant que Faith coince la porte, le gamin me regarde avec de grands yeux et la bouche entreouverte. Stupéfaction, son corps l'exprime par toute les façon possibles.

- ... Tonton ?

- Ouais voilà, c'est ça. Charity au cas où tu t'en souviendrais plus.


J'ai chopé son prénom en passant, Moxie ? C'est curieux comme prénom ça.... C'est moi qui dit ça ? Uhuhu... Il jette un regard dégouté au chat à coté de moi, mais notre attention respective revient vers le duo Faith/Rodolphe, qui sont en train de se casser la gueule, ou plutôt qu'il est en train de remettre ma petite soeur à sa placen en la projetant contre la porte. Elle tombe, mais moi je me lève. Tu veux voir ce que ça donne un ex-punk qui se bagarre ?! Malheureusement, avant que j'ai eu le temps de lui foutre la tête dans le trou des chiotte,s il me sort la phrase qui tue. Enfin elle me tue pas moi, mais elle tue le gamin.

- Moxie, c'est moi... Papa !

... Bâtard de merde, alors là, le morveux, ça lui en fout un coup dans la gueule sévère. Il fronce un peu les sourcils, prend un air profondément perplexe, ferme la bouche et.... Lui envoit son pied dans les burnes... Alors là, bravo, chapeau bas monsieur, j'y aurais pas pensé, c'est tellement vicieux. Le mec lui envois une grosse gifle avant de tomber à genoux, je saute sur lui. Moxie a malheureusement le même réflexe, et me tombe dessus. Allez hop ! Tous part terre !

- P'tit con touche pas ma soeur !

- Mais c'est une pute ta soeur !
Bruit de gifle avec coup de pied. J'ai mal. J'la baise t'entends ?! J'LA BAISE !!! De toute façon avec Marc c'était juste parce qu'elle voulait bien se faire péter le TROU DU CUUUUUL !!!! J'LE SAIS, Y ME L'A DIT !!!

- GROS CON JE T'ENCUUUUULE !!!


Et là je me prend un machin truc dans les couilles, enfin je crois qu'il a agripé les bijoux de famille avec ses doigts crochus, et en plus Moxie me gêne pas mal vu qu'il s'acroche à mon bras, alors je hurle comme un veau et je tombe sur le coté. J'me prend un pied en pleine tête et ça saigne de partout. Je porte ma main à mon nez en meuglant comme un cochon qu'on égorge et j'envois mes jambes partout, shootant Moxie dans les côtes au passage. Un putain de merdier. Le petit, voulant bien faire, prend un projectile pour le lancer à la gueule de son père, mais c'est mon chat qu'il prend et il vise pas bien. Je me mange cinq kilos de chair décomposé en pleine tête alors que je tentais de me relever. Puis Rodolphe enchaine en me prenant la tête par les cheveux et en m'éclatant le nez sur le coin du lit. Putain, il ferait une bonne équipe tout les deux... J'ai mal... Enfin je me dégage de son étreinte et je lui envois mon poing dans le nez. Je tape sur tout ce qui a du blond, avec les mains et les pieds. Bon, enfin assomé. Un coup de genoux dans l'estomac, puis dans la tête, mettra fin à ce brillant échange. Chouette ! Personnellement, j'ai le nez, l'auriculaire, et quelques côtes cassés je crois, vu comment ça me fait mal. Bouh.

- Bais toi ! Tu b'aideuh plus JABAIS !

Bordel de merde, je retiens le sang avec mon nez. Puis je regarde Faith, qui est... Evanouie. Je me précipite vers elle. Peau blanche – enfin plus que d'habitude. - yeux fermé, souffrance. Faiiii-iiith ! Je tente de la porter, pour l'emmener à la douche et lui mettre un peu d'eau sur le visage, mais comprennez bien que dans mon état actuel, j'me fait pulvériser de douleur et je tombe sur les genoux.

- Bais aideuh boi abruti ! Puis toi aubi tu baigneuh ! Allez hop ! Toub à la douchhheuh !

Bon, Moxie qui s'était replié dans un coin en fixant le sol avec les yeux plein de larmes consent à m'aider. On porte ma pauvre soeur à deux, je fais gaffe à ce quelle ne se mange pas tout les murs sur le trajet. ( Le gamin a vraiment deux mains gauche. ) Et nous voilà dans la salle de bain. Faith, pardonne moi, va falloir que j'ouvre un peu ton haut pour te mettre de l'eau sur la tête avec un gant sans trop de mouillé puis pour que tu respires bien surtout. J'enlève le ras le cou et j'ouvre un peu sa chemise en fermant les yeux. ( Gêne quand tu nous tiens. ) Puis je vous jures qu'avec neuf doigts opérationel, c'est pas facile. L'autre est tout retourné, c'est moche à voir... Va falloir l'elypser, mais je tiens pas à faire ça tout de suite... J'ai mal.
'fin bref, je remplie ma mission et je m'occupe de ma gueule et me foutant la tête dans un robinet. Le nez aussi, va falloir le remettre en place. La vie c'est vraiment vilain caca. Puis, en passant, comme je suis un warrior, j'enlève à sec le T-shirt collé à une de mes plaies par le sang. Vous voulez une description des cris ? Non ? Bon bah alors !

- Viens gabin ! Bon coup de grole t'a abobé... Abobé... Abibé le coté, faut bieux bettreuh de l'eau bon ?

Le premier qui me dit que je parle comme un goliot, je lui pulvérise le crâne.

« Tonton » m'attrape par le bras et m'enlève le T-shirt. Moi je ne résiste pas, la première envie qu'à eu mon père en me voyant, c'est de me frapper, alors mon oncle... Enfin je comprends qu'il soit inquiet pour sa soeur, mais ça se serait peut être mieux passé si ils avaient pas été là ! J'ai toujours voulu rencontrer mon papa, mais il refusera de me voir après ça... J'aurais peut être pas dû lancer ce chat en fait, à la reflexion... Je vois passer mon T-shirt par dessus ma tête, prenant quelques cheveux au passages. Ce type a vraiment la fibre paternel c'est pas possible, j'espère qu'il est stérile parce que... Oh comme je suis méchant.

Ah merde, le F...

Il me regarde d'un air interrogatif, et me demande ce que c'est. ( Mais avec sa super voix de canard. ) Je lui répond doucement :

- Une marque de possession, tonton...

Il fronce les sourcils, l'air de ne pas comprendre. J'hausse les épaules, et tend la main pour attraper un bout de chat qu'il a sur les cheveux.

- Tu sais, Pyth il couche avec son oncle...

je veux lui carresser la joue, alors qu'il me fixe avec de grand yeux, mais il bouge et ma main dévie sur l'immense zone de sang et de chair à vif qui lui sert de nez. Un peu trop fort. Un imense hurlement de douleur retentie et Charity se met à sauter/courir partout avec les mains sur son nez et tout en continuant de crier et de pleurer toute les larmes de son petit corps. Oui, ça doit faire mal un coup dans le pif avec le cartilage dans cet état. Pas jolie jolie à voir.

- BAAAAAAAAAA !!! BON NEZ BON NEZ !!!

Puis il se roule en boule dans un coin torse nu et il pleure de douleur. Si il était pas pété avant, là ça doit être le cas... Mais la fille se réveille. Oh pardon, ma tante.
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MessageSujet: Re: Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben.   Das wahre Leben, kann er nicht einfach so erleben. Icon_minitimeJeu 19 Juin - 13:31

« - P'tit con touche pas ma soeur ! »

Comment dire, tu es sonnée Faith? A qui l'dis-tu Fantômette, d'ailleurs tu peux pas m'lacher même quand je suis a moitié en train de crever par terre?! Je soupire, merci frangin pour ta solidarité, frappe-le pour moi. Tu sais quoi Fantômette, c'est trop dur de se relever. Il m'a bien assomé le connard.EN plus il vient de detruire le p'tit. Après la mère, le fils. Mais il semblerait que le fils ait eu le « bon reflexe ».Enfin bon dans un seul sens,il vient d'se prendre une tarte. J'ai tellement envie de le..rougnionioooo. J'vais rien dire,rien faire, t'facon j'en ai pas le temps.

J'entends, cette phrase. Elle entre dans ma tête, je l'analyse. Roh putin, celle-la elle m'en fout un coup, dur. Je fronce les sourcils, relevée. IL lui a dit? IL lui a dit CA? Pas possible. Non, pas lui. Pas moi. J'veux pas me dire ca...Trop tard.Mon envirronement s'écroule a nouveau. J'étais qu'un jouet moi? Moi qui l'aimais? -J'AI DIT NO COMMENT!- je n'étais qu'a ses yeux une trainée?Et me sentiments alors?Et ma joie?Et la sienne? Fausse? Tant de questions pas de réponses, je ne me sens plus, mes jambes faillissent a leur devoir, je ne vois plus que des points noirs et blancs et je me sens partir en arrière. Me voilà a terre, je ne determine rien, juste des visages qui tournent autour de moi.

Mon Dieu, il m'a détruit encore une fois, peut-être ferais-je mieux de quitter ce monde où il réside?

C'que j'entends? Rien,neant, ah si j'arrive a distinguer des bruits de coups, de gifles, y'a des hurlements aussi.Mais j'entends plus rien la,tout d'suite. Nan,juste peut-être, des bruits d'oiseaux?Un chant mélodieux, l'air qui pase sur les feuilles du champs où je suis, enfin plutôt un verger, ce doit être l'ancienne propriété de ses parents. Ce grand verger...Ces cerisiers,ces pommiers, poiriers et d'autres encore. J'aimais cet endroit. Je vois moins trouble d'un coup, j'entends des rires,les miens?Non, un mélange des miens et des siens. Ca sonne beau a mon oreille,beau mais faux. Je cours? Je me sens légère...habillée d'une petite robe, je cours, essayant d'éviter les que Marc m'attrappe. Comme des gamins. Son sourire, il m'éclaire, me rend folle de joie, me fait mal dans un sens. Et finalement il reussit a m'avoir, et me fait tomber, dans l'herbe, je n'ai pas mal. Pour faire sytle ca ne me fait rien je ..souris. Mais pas mes sourires ceux que j'adresse a Charity quand j'vais pour me venger, pas ceux reflétants mon impetuosité non. Un vrai, sincère. Il s'allonge a côté de moi, je le regarde, ma tête posée sur mon bras droit. Il est beau, ses yeux, son sourire lumineux, ses lèvres tentantes, sa facon de m'envoyer au paradis quand il m'adresse son regard charmeur. Décidément, il me rend folle. Mes lèvre se posent sur les siennes.

Puis, il se lève, avec un sourire plutôt...comment dire, bizard.Je sens la connerie arriver. J'entends un robinet s'ouvrir, un seau se remplir, je fronce les sourcils.Je me redresse tout en restant a terre, mes bras derrière, regardant arriver Marc, l'air main et le seau d'eau a la main. Je me relève rapidement commencant a courir pour ne pas me faire avoir une seconde fois, mais il est trop tard il est près de moi.

« Me mouille p.. »

J'ouvre les yeux, lentement la chaleur de l'été s'efface de moi et j'ai de plus en plus froid. Je suis...mouillée? Mon haut est ouvert, mes cheveux trempés se collent a mon visage. Je suis OU là? Je me redresse,l'eau me coule sur les yeux, l'eau qui était sur mes cheveux. J'enlève l'eau difficielement,avec les mains qui tremblent. Je regarde autour de moi, au dessus de moi, par terre.Je suis par terre. Je suis dans les douches. Et j'entends des sanglots. Je cherche qui peut en être l'auteur.
D'abord,ai-je toute ma tête? J'm'appelle Faith Wisdom Devotion Prudence, j'ai 29 ans et j'suis gardienne a sadismus. Ma soeur et mon bébé sont morts, mon frère cohabite avec moi dans une chambre a Sadismus donc, mon neveu est ici aussi. Bon,j'crois pas avoir oublié quelque chose. Ah si, peut-être que j'ai trouvé la belle-fille a Marc, que je veux le voir une dernière fois, que j'l'ai detruite, qu'il me manque, que j'espère qu'elle agonise douloureusement dans uen des salles d'isolement, que je le veux près de moi.

Comment ca, je parle de deux choses en même temps? Arrêtes un pu d'me prendre pour une conne conscience, laisse moi retrouver mes esprits. Donc Faith, lèves-toi marche droit et ergarde ton frère pleurer de douleur dans un coin, et ton neveu le regarder comme s'il était la cause de cette douleur. Voyons, un gosse même en prison n'est pas coupable. Enfin, c'est c'qu'on m'a dit. Mais bon,le temps n'est pas aux réflexions, ton frère pleure.

Je me lève donc comme Fantômette me l'a ordonné et je marche -pas droit- vers mon frère.Je m'abaisse a son niveau, je remet mon haut, enfait je m'assois. Parce que j'ai du mal a rester accroupie. Je le regarde, son nez est complêtement déformé,il saigne de partout, il ets torse nu et pleure. C'ets pitoyable,mais il s'est battut pour Hope,et qui sait un peu pour moi? Je prends un mouchoir qui, heureusement,n'a pas été mouillé, il était dans ma poche. Je le plie, et commence a essuyer doucement le visage de mon frère, la ou il y'a du sang ou autre, évitant le nez. Tout doucement bien sur hin.

« Va falloir aller a l'infirmerie là, c'ets une horreur. »

Je jette un coup d'oeil vers Moxie en essuyant tout partout la ou il y'a du sang qur mon Frangin. J't'ai pas dit Fantômette que je voyais trouble? Aufait, j't'ai aps demandé mais pourquoi j'suis ici? J'etais pas dans notre Chambre a Charity et moi? Et même que y'avait Rodolphe la.
Ah ca y'est j'm'en souvient, j'me suis évanouie. C'etait quoi sa phrase?

« Mais c'est une pute ta soeur !. J'la baise t'entends ?! J'LA BAISE !!! De toute façon avec Marc c'était juste parce qu'elle voulait bien se faire péter le TROU DU CUUUUUL !!!! J'LE SAIS, Y ME L'A DIT !!!

J'me retourne vers mon frère, une sensation de rage me prends. Cette phrase se tourne dans tout les sens dans mon cerveau. Ouais,j'ia l'visage crispé, ouais j'ia les larmes qui coulent. Mais ouia sencore, j'm'occupe de mon frère qu'a plus besoin d'aide que moi. De toute facon,moi c'est un cas désesperé. Alors, eloignez vos civières de moi, laissez moi mourir.

« Moxie? Tu vas bien? T'as mal quelque part? On va aller a l'infirmerie, toi aussi tu te eras examiner c'ets compris? »

Ma voix est teintée de colère, de tristess et d'inquiètude,mais j'essaie de jouer la dure en gardant un ton -presque j'avoue- froid. C'est raté non?Je tourne une nouvelle fois ma tête vers mon Neveu. Parle moi, enlève ce putin de silence. J'en peux plus, j'ai envie de fuir, loin, très loin. Plus entendre parler de personne, c'ets limite si je ne voulais pas être amnésique d'un coup. Tout oublier mon nom, mon prénom, recommencer une vie. L'oublier Lui. Je replace mon frère correctement, bon assis d'accord contre le mur et je lui donne un autre mouchoir pour qu'il le tienne tout contre son nez. J'veux pas lui faire de mal.

Je me lève, pour aller voir mon neveu qui est en train de s'les cailler, je marche donc.
Puis m'arrête, un mal de tête me prend, je regarde autour de moi tout est encore plus fou, je ferme le syeux et me prend la tête entre les mains. Bordel c'que ca fais mal ce...

J'equarquille les yeux d'incompréhension. Je regarde autour de moi, ou suis-je? Je voit un gosse devant moi, petit maigrichon -a l'article de la mort on dirait l'pauvre enfant- et surtout...Qui-est-ce? Pourquoi suis-je mouillée? Cette sensation de vide en moi me met mal a l'aise. J'ai l'impression de connaître ce petit, il me fait pitié. Mais le truc c'est que, je reste plantée la.
Comme un piquet. Mais ou suis-je?! C'est quoi ca? Des robinets, pas de compartiments, y'a des shampoings vides, des gants délaissés...Des douches? Ouais,ca l'ferait c'est blanc et rouillé partout. Mais ca m'inquiète, je saiss pas ou j'suis, dans quelle ville? Dans quel pays? Pourquoi, et d'ailleurs pourquoi suis-je mouillée?! Je tourne la tête et m'apercois dans le miroir. C'est moi ca? Y'a du noir partout! Je pose mes mains sur mes joues, touche mes cheveux, cherche mes oreilles. Pourquo je ne reconnais aps mon visage? J'enlève le noir qui a coulé, j'ia l'air d'une folle. C'ets a que je suis? Une folle? Je tourne ma tête vers la droite encore et la j'vois un mec par terre. Il saigne du nez, enfin si il a encore un nez sur son visage. Il est torse nu, et ca se voit qu'il a pleuré. Je secoue la tête d'incompréhension. Pourquoi ai-je l'impression de le connaître lui aussi?! Des images me revienent en tête, je vois un chat, blanc monter dans les bas de l'homme puis plus rien. Purée ca m'fait mal a la tête.

Je suis en état d'incompréhension totale. J'essaie de réflechir. Mais j'ia trop mal au crâne. J'y comprends plus rien. Je sais même pas comment j'suis arrivée ici! Ni pourquoi?! Ca m'enerve!

« J'suis où la? »

Le peur commence a monter en moi, vraiment. Je tourne autour de moi. Tout m'est tellement inconnu! C'est quoi ce délire?! Je tremble, je marche partout, tout me torne autour, ca me rend dingue. Je me met a hurler des « ou suis-je?! » hystériques et térrifiés. Aidez bande de petits cons! Je m'arrête en plein dans mon délire, je m'assois et rapproche mes genoux croisés contre ma poitrine et pose mes bras croisés dessus, puis ma tête. Mes larmes roulent doucement. J'ai peur,aidez-moi j'vous en prie. Je me met a me balancer.Qu'est-ce-qui se passe?

Cette sensation de vide qui m'a envahit me terrifie, on dirait un enorme ravin si profond qu'on ne voit pas le fond. Mon coeur bat a vive allure.C'est tellement étrange, je les connais ces deux zozios la! J'en suis sure mais..je ne me souviens pas! Comme si une porte me bloquait. Une porte blindée avec deux vigiles supers-barraqués avec des lunettes noires a la Matrix.Ouais c'est ca. Mais ca me bloque et...Ca me fait peur. J'ai des noms...ou prénom,ou mots en tête je sais pas trop c'que c'est. Je me met a les débiter comme un robot a ammoché de partout en resserrant ma prise autour de mes genoux.Me balancant toujours d'avant en arrière.

« Cha..Charity...Wisdom Devotion Prudence...Hope...Fille...Agonie...Salle d'isolement... »

Je comprends plus rien,tout se mélange dans ma tête, je secoue la tête, mon ton pars dans les aïgus, se transforme en un ton plaintif, et je continue a sortir une série de mots comme ca. Regardant autour de moi effrayée. J'ai remarqué quelques autres choses aussi, premièrement j'ai les ongles noirs, c'est etonnant ca;Mais j'ia l'impression que c'ets une habitude. Ensuite,un nom reste gravé dans ama tête,tournant autour de tous les autres.

Marc.

Dès qu'il me revient en tête, je ressens un pincement au coeur,j'ia envie de tout cogner,de tout jeter, de me tuer. J'ia tellement mal,une douleur vive et fulgurante. C'est horrible. C'est...prenant. Mon coeur se met a battre dès que j'y repense, un frisson me parcourt.
C'est quoi tout ca? Je lance un dernier regard desesperé a tout le monde.Vous me connaissez-vous?
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