Sadismus Jail
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 Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]

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Etoile Archantaël
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MessageSujet: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeDim 1 Juin - 16:18

Souffle, souffle. Bordel, j’ai beau souffler, ça ne passe pas. Mais pourquoi ça ne passe pas ? Pourquoi ça ne me lâche pas ? Ha, c’est tout simplement horrible. Et puis, qu’est-ce que je fous allongée par terre ?! Où suis-je ? Hum, ça ne va pas. Pas du tout même. Le sol est froid en plus. Ce qui n’arrange pas les tremblements convulsifs qui me parcourent le corps. Etoile, tu fais pitié. Oui bon, pas la peine d’en rajouter. Un peu de calme et de concentration et tout va s’arranger. De toute façon, il le faut. C’est impératif. Parce que je ne peux pas continuer comme ça. C’est impossible. J’ai les yeux exorbités et pourtant je n’arrive pas à déterminer dans quelle pièce je me trouve. Il faut dire que je suis allongée sur le dos et que depuis je ne sais pas combien de temps, la seule chose que je fixe, c’est le plafond, d’un blanc très sale soit dit en passant. Bref, on s’en fout complètement. Mon regard se pose sur des choses cubiques adossées au mur. Ca a une bouche ronde au milieu et même que certaines tournent. C’est très étrange. Mais merde, qu’est-ce que je raconte ?! Ce sont des machines à laver… Mais que font des machines à laver dans ma cellule ? Il y a un problème et un gros. Enorme même : qui a installé des machines à laver dans ma cellule sans me demander la permission ?! Je réfléchis, longtemps même, mais rien ne vient. Peut-on aussi me dire pourquoi mon cerveau se déconnecte toujours au moment où j’en ai le plus besoin ?

Alors, essayons d’être clair et concis. Je suis dans ma cellule, allongée par terre, secouée par des frissonnement anormaux, entourée de machines à laver. En gros, tout va très bien. Je ne vois même pas pourquoi je m’en inquiète, c’est une situation banale à laquelle tout le monde est confronté un jour où l’autre. Je vous l’accorde, je me sens d’un optimisme délirant. Qu’importe, il faut que je trouve une solution, et pas dans cent ans si possible. Première étape : cligner des paupières pour vérifier que mes yeux peuvent toujours voir. Deuxième étape : se rouler sur le côté. Jusque là c’est faisable mais je n’en peux déjà plus. Il est vrai que se rouler par terre peut se révéler très éprouvant… Essayer et vous verrez que je mens… Au moins, j’ai réussi la deuxième tâche. Quelle est la troisième ? Troisième étape : se relever. Hum, c’est pas sympa ça, vraiment pas. Je plaque mes mains au sol et tente de me soulever. Rigolez, allez-y, je vous l’autorise ! Vous pouvez même dire que c’est pathétique, je ne ferais que vous approuvez. Et le joker dans tout ça ? Je n’ai même pas le choix entre le 50/50, appeler un ami ou l’avis du public ? Bon, vous le public, je vous laisse choisir. Comment ça, vous n’en savez rien ? C’est vraiment embêtant.

Avant de me relever, je dois d’abord savoir pourquoi je suis par terre. Logique, non ? Enfin, lorsque je vous dirais pourquoi, vous ne trouverez pas ça logique du tout. Ce matin, lorsque je me réveillée, je me sentais parfaitement bien. Le mot ‘parfaitement’ étant bien évidemment un euphémisme dans cette situation. Ca allait toujours ce midi. Mais mon état a commencé à se dégrader dans l’après-midi. Et là, il doit être aux alentours de dix-sept heures, et j’ai atteint le summum. - Je vous félicite, vous remportez le Jackpot ! – Ce n’est ni la nourriture de la prison, ni le manque de sommeil, ni même le fait que je n’ai pas vu Bella depuis quelques jours qui m’a rendu malade. Certes, ça aurait pu mais ce n’est pas le cas. Oh non, loin de là. C’est tout autre chose. Je vous en supplie, ne me jetez pas des pierres.

J’ai besoin de m’évader mais pas comme je l’ai fait avec Bella. Autrement encore. Bon, je vais vous le dire franchement. Comme ça, vous serez fixé. J’ai besoin de me droguer. Mais pas la petite envie qui ne fait que passer. Oula, si ça ne pouvait être que ça, ce serait merveilleux. Mais non, là, ça devient un besoin vital. Ca fait combien de temps que je n’ai pas eu ma dose quotidienne ? Encore plus longtemps que depuis que je pourris ici. Ca doit remonter à cinq mois environ. Cinq mois d’abstention, de raisonnement intérieur, de persuasion vaine. J’ai su masquer ce besoin. Me résigner tout simplement. Mais si tout était aussi simple, je ne serais pas là. Cela fait trop longtemps que je résiste et là, j’en peux plus. Trop, c’est trop. C’est donc pour ça que je suis par terre, pour ça aussi que je tremble comme une malade, à m’en limer les dents. Il faut que je me dise que ça va passer, c’est comme tout. T’en as envie un moment, puis l’envie te passe. Oui mais là, ce n’est pas pareil. Oh qu’est-ce que je donnerais pour une cigarette, pour de la poudre à sniffer ou alors pour une piqûre enivrante ! Je crois que je suis arriver à un stade où je donnerais absolument tout. Je sens la sueur perler sur mon front. Des cernes de trois kilomètres doivent me marquer le visage. Et puis, si ça se trouve, je dois être légèrement décoiffée, les cheveux presque hirsutes. Fantastique. Belle à faire peur…

J’ai beau serrer les dents, je claque toujours autant de la mâchoire, ça ne veut pas s’arrêter. Bordel ! Mmh, un peu d'héro, de dope, de coke, de crack, de fitj, de joint, de shit, de shoot, de snif, de pét', de ganja, de marie-jeanne, de cannabis, de beuh, de péyotl, de buvard, d’acide, de LSD, d’extasy. Ou alors, tout ça à la fois, ça peut le faire. Ah non, ferme-la, tais-toi mauvaise conscience ! Je n’en ai pas le droit, je ne peux pas. Et pourquoi je ne peux pas ? ha oui, parce que je suis dans une prison. Mais les gardiens, eux, peuvent fumer ? Alors, il faut que j’aille négocier avec un gardien. Quitte à payer en nature, je suis prête à tout, sans exception. Mais putain, une piqûre dans le bras droit, rapide mais efficace. Je me lèche les lèvres et constate que ces dernières sont desséchées. Ca fait combien de temps que je suis allongée par terre ? Et pourquoi il n’y aucun bruit. D’habitude, c’est bruyant. On entend tout depuis les cellules. Mais là, rien. C’est vraiment bizarre. D’abord des machines à laver, puis pas de bruit. Tout le monde est mort ou quoi ? Suis-je la seule à ne pas être au courant qu’il y a un incendie dans la prison ? Bon, j’arrête de me faire des films. Réfléchir, c’est la clé de mon problème.

Souffle, souffle. Merde, pourquoi ça ne passe pas ? Je me suis déjà posée cette question, au début du topic, et j’ai même donné la réponse alors pourquoi est-ce que je m’obstine avec cette question ? Sans doute parce que je suis encore dans l’espoir que ce n’est que passager. Je suis stupide des fois. En faite, je suis stupide à plein temps. Est-ce que ça remporte d’être stupide ? Non, je ne crois pas, c’est bien dommage, je gagnerais sans aucun doute des millions. Je ferais fortune et je pourrais aller vivre sur une île. Pas toute seule, je serais avec Bella, ce serait génial. Mais à quoi est-ce que je rêve encore ?! C’est pas bientôt fini mes conneries. Il n’y aura jamais d’île comme il n’y aura jamais de ‘avec Bella’ concret.

Ha, c’est horrible, il y a des cigarettes qui volent autour de moi ! Et elles m’attaquent, pourquoi elles m’attaquent ? Je ne leur ai rien fait moi. Ce n’est pas moi qui m’empêche de les fumer ! J’ai peur. J’ai beau fermer les yeux, je les vois toujours. A l’aide, au secours ! Je me protège en positionnant mes mains sur mon visage et lorsque je rouvre les yeux, il n’y a plus rien. J’hallucine. Ce sont des hallucinations… Que faire ? Que dois-je faire ? Je suis devenue folle, et cette fois pour de bon. Je parviens à me relever mais mes mains se posent rapidement sur le mur à quelques centimètres pour ne pas que je m’affale de tout mon long. J’ai les jambes flageolantes. Drogue, drogue, drogue. Je n’ai que ce mot à la bouche. Il faut que ça cesse. Peut-être qu’en me faisant mal, je réussirais à combattre ce besoin. Testons.

Mais au moment où mon poing s’écrase avec violence contre le mur bien effrité, quelqu’un rentre…
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeDim 1 Juin - 17:28

Rancoeur au creux du coeur et de l'estomac. Bande d'enflures, envie de vomir tellement les gardiens sont cons, ils ont osé me la prendre sous mon nez, j'ai rien pu faire et ça, j'en rage encore. J'ai les crocs, un truc indescriptible, je ne fais que broyer du noir depuis hier soir. Depuis que Bella s'est fait emmenée aux sales d'isolement pour un putain de trucs. Pourquoi ? Pour de la drogue, cette saloperie qui ruinera la décence d'un homme. Il ne faut pas vous faire un dessin pour vous montrez que j'ai pas fermer l'oeil de la nuit, j'ai jurer en silence, j'aurai la peau de celui qui a foutu Bella dans cette situation. Mes pas sont lourd, trop même, respiration saccadée, mes dents se resserrent dans un grincement insupportable. Touchez la seulement ...
Dans le couloir, il n'y a que des prisonniers à moitié endormis. Et vous savez quoi ? Parait que c'est dans la sale des machines qu'ils s'échangent les drogues et toutes leur saloperies. Autant y jeter un coup d'oeil, jouer les loups discret et une fois que j'aurai trouver l'idiot qui avait foutu le sachet sous le matelas de Bella, je me ferai un de ces plaisirs de lui enfoncer profondément mes crocs dans la peau ou de lui tordre le cou. Je ne veux que ça, vengeance pour elle. J'ai promis que jamais je ne la laisserai. Je tiendrai parole. Je pousse la porte, m'attendant à y trouver un groupe de drogués. J'hausse un sourcil ... Une fille ... Rien que ça. Bordel! Fais chier! je la fixe sans émotion, peau blanche, maigre, cheveux foncé, le poing qui semblait s'être écraser contre le mur. Que faisait-elle ici d'ailleurs? Pas de vêtements à laver, pas de machine en route. Elle devait attendre qu'on lui apporte son bien. Je m'approche d'elle silencieusement, pour me plaquer derrière sa petite personne.

-Tu as vraiment besoin de frapper dans le mur juste parce que tu n'as pas eu ta dose?

On reconnaît vite les souris des sables. Son physique parle pour elle. La demoiselle est si pâle. J'en ai presque mal au coeur de la voir si maladive. Mais qu'importe, je ne suis pas là pour me jouer d'elle. Je sais d'après les échos, qu'il y avait une personne en particulier qui faisait circuler les drogues, mais qui ? Ca, seule la fille pouvait me le dire, de gré ou de force, j'aurai ma réponse. Je viens m'adosser contre le mur à côté d'elle, tout en regardant de l'autre côté de la pièce, me voilà entrain de la questionner. Non pas vraiment sur un ton aimable.

-Tu ne serais pas qui est le petit rigollot qui a foutu la saloperie que vous consommez dans la cellule 21, lit du fond ?

J'en rage encore, je devais rêver. Pourtant nan, je n'ai jamais ressenti pareil sentiment depuis que Bella m'avait annoncée aimer une fille ... En plus d'Ethan. Je ne sais pas ce qui est le plus dégelasse Hope. Si c'est le fait que tu aimes deux personnes à la fois ou si c'était le fait que tu sois en cet instant enfermé comme un chien en cage dans le noir. Dans un lieu que j'aurai sûrement apprécier pour me calmer. Cependant non, à la place de ça, je suis sur les nerfs à chercher désespérément le type qui a foutu ça sous ton lit en vue de calmer mes ardeurs meurtrières. Parce que oui, il n'y avait pas d'autres descriptions à ce sentiment de frustrations. Je hais tout le monde, si tu savais à quel point ... Sauf toi bien sûr. J'ai beau planté mes dents dans ma langue, ça ne me calme pas, malgré la douleur mêlée au sang dans ma bouche. La lourdeur de ma haine est bien plus grande, ai-je l'air paisible en ce moment ? Dites le moi! J'attends toujours la réponse de cette fille pâle, et plus le temps passe, plus j'ai du mal à me contenir. La haine, la colère, déjà ressentie ça avec mes deux bourreaux, mais c'était bien évidemment plus fort, plus profond et plus pervers. Je suis obstinée quand je veux avoir le dernier mot. Excuse moi Bella ... J'en viens à haïr tous ceux qui ont osé te toucher, aussi bien amoureusement que méchamment. Je ne peux pas supporter te savoir objet d'un autre. JE REFUSE! Mon envie de vomir revient en force, j'en deviens moi même sombre rien qu'à y penser. Que Satan vienne me chercher, j'en ai marre, assez, stop ! Qu'on me délivre de ce poids amer de haine. Trop lourd, trop mortel, trop pervers. Obstination de vouloir la fin d'une vie, voilà ce que j'ai Bella ... Je sens ma respiration augmenté petit à petit, poitrine non saccadée, contrôlée avec difficulté. Je n'exploserai pas. Mes pensées sont devenues un poison qui coule dans les veines, pas de chance, cela ne réussi qu'à avancer mes propos sauvages. Mes yeux se porte sans grandes intentions sur la fille. Qui est-elle ? Mes sens sont brouillés par les mauvaises choses. J'me fous de savoir qui elle était, j'voulais seulement savoir si elle savait qui avait mis ça dans la chambre de Bella. Je la savais innocente, jamais elle n'aurait consommé, du moins, pas sans me l'avoir dit. On est presque tout l'une pour l'autre, et ça, personne n'y changera rien. Elle est moi, comme je suis elle, une partie de moi comme elle dit si bien. Sa présence me manque, je souhaite qu'elle aille bien. Je me serais laisser écrouler si je n'avais pas encore un goût amer dans la bouche. Je réclame mon du, quitte à me tuer je le ferai. Sans elle, ma vie ici n'est rien. Yoruichi, l'associable à tout compte fait besoin de la petite Hope, peureuse. Qui l'aurait cru ?
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeMar 3 Juin - 16:05

Gosh, ce que ça peut faire mal. J’en ai même pas défoncé le mur, dommage. Pourtant j’aurais juré que mon poing s’était tellement empli de rage qu’il s’abattrait telle la foudre sur ce parpaing. Mais même pas, au contraire. Ce n’est pas lui qui a morflé, c’est ma main. Ce que ça fait mal. Je l’ai bousillée. Il y a du sang au niveau des jointures, c’est pas joli tout ça. Un instant, j’ai cru que j’allais oublier pourquoi je m’étais frappée mais ça revient bien vite, au triple galop, dans mon esprit. Ce coup n’a fait aucun effet sur ce besoin que je ressens avec plus de fermeté. Cette blessure ne m’aidera en rien. Cool, je n’ai plus de main droite, génial. En attendant, il y une nouvelle préoccupation : cette fille qui vient de rentrer alors que je ne voulais voir personne, pas dans cet état. Loupé mais vu ma chance, pas étonnant. J’aurais dû le prévoir. Tout autant que la question stupide qu’elle me pose :

- Tu as vraiment besoin de frapper dans le mur juste parce que tu n'as pas eu ta dose ?

Peut-être ai-je une tête d’ahuri lorsque je me retourne et observe la nouvelle venue mais qu’importe. Même en tant normale, je ne me trouve pas géniale alors bon. De mon regard vert, je la scrute avec insistance. Je ne sais bêtement pas quoi répondre. Non mais franchement, elle croit quoi ?! Que je suis une droguée qui attend qu’un dealer arrive bien gentiment dans la laverie ? Ha oui, elle a en parti raison, je suis une accro à la drogue. Mais suis-je réellement à blâmer ? De toute façon, aucun dealer ne fera son apparition et puis je ne les connais pas. Je la laisse s’adosser au mur à côté de moi toujours sans rien dire puis tourne la tête dans sa direction. Un sourcil arqué, je finis par lâcher :

« Si ça te dérange tant que ça, barre-toi, je te retiens pas… »

Ca a l’avantage d’être clair au moins. Certes, ce n’est pas poli mais je préfère lui faire comprendre direct que je ne suis pas d’humeur à entendre de pareilles conneries. Si elle se retrouve un jour dans ma situation, elle comprendra mais pour le moment, elle n’a rien à dire. Enfin je suppose qu’elle n’a jamais été en état de manque pour de la drogue étant donné sa réticence face à ce sujet. Dans tous les cas, je ne pense pas lui inspirer grand chose. Qu’elle me juge, je me fous pas mal de son avis. J’ai jamais trop essayé à arrêter de me droguer, et puis, j’en ai pas envie. En résumé, je suis au centre d’un cercle vicieux et à part tourner en rond, je ne fais pas grand chose d’autre de ma vie. Pathétique, hein ? Bref, quelque chose doit tracasser cette fille parce qu’elle continue à me parler. Si je n’étais pas tant affaiblie, je lui aurais sûrement de se calmer et de changer de ton mais j’ai une flemme immense. C’est pourquoi lorsqu’elle me sort :

- Tu ne serais pas qui est le petit rigolo qui a foutu la saloperie que vous consommez, dans la cellule 21, lit du fond ?

Je la regarde, incrédule. Il y a qui dans la cellule 21 ? J’ai beau me creuser les méninges, je vois pas, mais alors vraiment pas, il y a une belle brume qui me cache toute donnée. C’est très con. Et puis, je connais personne qui consomme moi. Ha si, Moxie, mais bon, c’est pas un dealer sinon je le saurais… Et je tiens à te signaler, ma jolie, que je ne te permets pas d’appeler ça de la saloperie, c’est un moyen comme un autre d’évasion, sauf que toi apparemment, tu ne le comprends. Mais je ne t’en veux pas, beaucoup de gens se refusent à concevoir la drogue comme un échappatoire. Et pourtant ! Enfin, c’est pas trop le sujet ici. On dirait presque qu’elle m’accuse d’être complice. Je suis vraiment désolée pour celui ou celle qui sait fait chopper avec de la drogue qui ne lui appartenait pas, mais je ne suis au courant de rien. Alors tu éviteras de m’accuser implicitement à tort. Et puis même si je le savais, je ne crois pas que je le dénoncerais, à part si ce dernier est un salop de la pire espère. Finalement, j’essaie de me contenir et réponds :

« Je sais pas de quoi tu parles, j’en ai pas entendu parler. Et j’ai rien à voir là-dedans. Je suis même pas en contact avec les dealers… »

Alors on en profite pour se sortir de cette merde et tout ira bien. Qu’est-ce que j’aimerais être lucide ! Parce que même si je n’ai rien bu ni fumé, je suis dans les vappes. Et généralement, quand je suis dans cet état, j’ai l’habitude de sortir des conneries. Je ne vois pas pourquoi j’échapperais à la règle aujourd’hui, surtout que je ne me suis pas encore tapée la honte de la journée. Il aurait fallu que je me scotche la bouche au moment même où j’y pensais mais trop tard :

« Oh et ne t’inquiète pas pour le mur, je suppose qu’il va très bien… pas comme ma main. »

Un soupir et je jette un œil rapidement à ma main. Dites-moi pourquoi ça ne s’est pas encore arrêté de saigner. Ca pique à présent mais je préfère ne pas y faire attention. En attendant je réfléchis, à beaucoup de choses à la fois d’ailleurs. Ce n’est pas bon pour mon esprit. Bof, qu’il disjoncte ou pas, au final, qu’est-ce que ça change ? Je suis pas foutue de répondre à une question correctement. Par contre, je viens de m’apercevoir que je viens de parler à une inconnue. Je crois que ma mère m’avait dit, lorsque j’étais petite et qu’elle vivait encore, qu’on ne devait pas parler aux inconnus, c’était dangereux. C’est stupide. Dans ces cas-là, on avancerait pas car un ami est d’abord un inconnu avant d’être un ami. Mais bon, ça me fait penser que je ne sais pas à qui je parle. Je crois que c’est la première fois que je la croise. Je n’ai donc aucune idée de son nom. La question me brûle les lèvres et je patiente encore quelques secondes avant de tenter une autre approche :

« Et puis t’es qui pour me poser toutes ces questions ? »
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeVen 6 Juin - 15:15

Merde, faut croire que j’ai viser sur le mauvais mouton dégréné et avide de drogues. Tss, qu’est ce que j’peux bien m’en balancer que ta main est en sang ma belle. Je ne suis pas d’humeur à faire causette ni à raconter ma vie. Je suis plutôt d’humeur … Imaginez-vous un loup affamé, il est forcément agressif et cherche à tuer n’importe quel proie sur son passage, hm ? Ben c’est pareil avec mon état. Sauf que moi, je ne suis pas encore si sauvage que ça, j’ai un minimum de sociabilité dans l’sang. Donc, on va dire que cette fois-ci tu as bien de la chance.

« Et puis t’es qui pour me poser toutes ces questions ? »

Mon regard inexpressif, se pose sur elle à nouveau. Que suis-je ? Va savoir, peut-être le bourreau de ta journée si tu me lâches pas. C’est dingue comme les gens de cette prison vous colle à la peau, pire que des sangsues. Je me décolle du mur, portant mes mains dans mes poches, sur un ton assez froid, je rétorque non chaleureusement :

-J’pense pas que mon nom te servira à grand-chose. Sur ce, Au revoir.

Je m’éloigne sans me presser vers la sortie. Saleté, pourquoi je suis tombée sur cette fille sans importance ?! C’est sûrement pas elle qui allait m’aidé à savoir qui avait foutu le bordel dans la cellule de Hope. Je revois encore la scène … Ses prisonniers qui arrivent en courant vers leur cellule, juste pour récupérer les biens caché, je ne sais où. Les gardiens aux pattes, lis fouillent … Bella rétorque froidement, ouais. T’aurai du me laissé faire et pas vouloir jouer les Rambo. Espèce d’inconsciente … Et puis quoi ? Ils t’embarquent, sale d’isolement … J’entends encore tes plaintes, me jurant que tu n’y es pour rien. Je n’en n’ai jamais douté, Bordel ! Comment tu pouvais croire que je te pensais coupable de ça ! Enfermer à cause d’une histoire de drogue. Je ne m’étais jamais préoccupé des gens qui consommaient, mais là, c’était autre chose. C’était à cause d’eux si elle n’était en ce moment même dans les couloirs. Mais comme je l’ai dit plus haut, je ne suis pas l’une de ces bêtes sauvages pulsives. Même si l’envie de passer mes nerfs sur quelqu’un est présente, je m’en abstiendrai, sauf si on vient ajouter la goutte manquante au débordement de mon verre … Humeur. Je stoppe mon pas, tout en me retournant vers la fille. Le sang, son sang coule, goutte après goutte sur le sol, j’hésite entre rire ou pleurer pour elle. Mais dans le fond même leur bon dieu savait que mon indifférence était telle que le mal des autres m’était totalement … Ennuyant et désespérant. J’avais pas fini avec cette fille. Je siffle entre mes dents ce que j’avais sur le cœur.

-Cellule 21 ... Dis à tes amis que si je trouve celui qui à été foutre la saloperie que vous consommez dans la cellule de Hope, je m’en chargerai personnellement.

Je me détourne une fois pour toute de sa petite personne. J’en rage toujours rien qu’à y penser. Une fois devant la porte, je m’apprête à tourner la poignée …
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeMer 18 Juin - 14:48

"...cellule de Hope..."

Je me demande s'il fait beau dehors. Peut-être qu'il y a des nuages. Maudits nuages qui obscurcissent le ciel et cachent ce bleu divin. Et dire que je pourrais être dehors, allongée dans l'herbe, à l'ombre d'un saule pleureur. Simplement respirer et ne plus penser à rien d'autre qu'au vent qui me caresse le visage. Au lieu de ça, je suis dans la laverie d'une prison, la main ensanglantée pour une connerie et le moral à zéro à cause de la drogue. Géniale comme situation, vous ne trouvez pas ? Bref, j'étais en train de regarder cette fille avec des yeux de dégénéré lorsqu'elle prononce un mot qui fait tilt partout dans mon esprit. HOPE. Ça se grave en gros dans ma tête, avec des lumières clignotantes autour et des guirlandes de Noël pour la déco'. Pour une fois, il n'y a aucun temps d'attente entre le tympan et la matière grise. Hope et instantanément, je me jette sur la fille et lui arrache presque le bras en la tournant face à moi.

"T'as bien dit Hope ? C'est ça que t'as dit ?!"

Cellule vingt-et-un mais bien sur ! Pourquoi n'ai-je pas tilté plus tôt ? Rah, excès de colère, tout se brouille. C'est pas le moment de m'emmêler les pinceaux. Je ravale cette envie primitive de fumette et me concentre sur cette nouvelle tâche. Tout explose d'une seule traite :

"Qu'est-ce que Bella a à voir avec la drogue ?! Bordel, Bella ne se drogue pas alors me raconte pas de conneries ! D'abord, où elle est ?"

Non, je refuse de croire que Bella se drogue. C'est tout simplement impossible et puis, je suis certaine qu'elle me l'aurait dit si ça avait été le cas. Jusqu'à preuve du contraire, je n'en ai pas été informée. Bon, alors, dans ce cas, il n'y a pas à s'en faire, personne n'a pu la croire coupable. Mais alors, que faisait-elle avec de la drogue sous son lit ? Ha oui, l'autre m'a dit qu'on l'avait subtilement disposé là. Mais pourquoi ? Qui aurait une dent contre Bella ? Personne, absolument personne. Bella est gentille comme tout, peut-être un peu trop, mais pourquoi lui voudrait-on du mal ? J'ai beau réfléchir, rien ne vient... à part, une évidence trop horrible pour être divulguée. Cependant, ça m'échappe :

"Ne me dis pas qu'ils l'ont foutu dans la salle d'isolement... Ils ne peuvent pas ! Ils n'en ont pas le droit ! Elle est innocente !"

Le problème, c'est que tout semble la désigner... Pendant tout ce temps passé à gueuler dans la salle sur cette fille qui ne me dit rien qui vaille, j'enserre son bras d'une poigne ferme mais abîmée. En effet, je me suis saisie d'elle à l'aide de ma main blessée. Au moins, elle aura un bon motif pour être dans la laverie car elle aura à laver sa chemise. Tant pis pour elle. Tentant de me calmer tant bien que mal, je demande essoufflée :

"Est-ce qu'au moins, elle va bien ?"

C'est le principal, sa santé. Parce que sans Bella, je ne suis rien. Vous me direz qu'un rien est tout de même quelque chose. Et bien, dans me cas, non. Sans Bella, je suis comme le poisson sans l'eau, le minéral sans roche, l'oiseau sans ailes. Je ne peux exister sans elle. Elle est tout simplement unique, mon unique. La seule personne à qui j'aurais permis de dérober mon cœur. Alors, je me dois de savoir son état. De nouveau, je hausse le ton, catégorique :

"Et puis merde, donne-moi ton nom !"

[HRP]Excuse-moi de l'attente, je ferais mieux la prochaine fois, promis.[/HRP]
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeMer 18 Juin - 16:24

[Bon allez, je te lâche mon fauve XD]


Il y a deux choses qui clochent. La première ; cette fille connaît Bella, et à force de l’entendre hurler son nom dans mes oreilles. J’en conclue que ma moitié à encore été jouer la Sainte-Marie. Mais merde, elle ne sait pas rester tranquillement sur le banc au lieu d’aller jouer les rambo pour aller sauver telle ou telle personne. J’ai déjà eu le coup avec la petite souris Sadé. Jeune fille totalement … Hors du commun. Comment ? Elle a peur de son ombre. M’enfin pour Bella, je l’avais pris sous mon aile. La deuxième ; Elle me TOUCHE !!!! Putain de merde, j’ai horreur de ça. Je la fixe méchamment, serrant les dents pour ne pas lui en retourner une. Elle gronde Bella dans tous les sens. Mais merde qu’elle me lâche ! Je sens son étreinte prendre plus d’envergure sur mon bras. Calme-toi Yo … Non trop tard. Mon autre main vient violemment la saisir par le cou sans pour autant forcé. Je ne voulais pas lui faire de mal, juste la faire lâcher mon être. La plaquant contre le mur, je fini par siffler entre mes dents.

-Evite de me toucher.

Je lâche aussitôt son cou. Lançant un regard froid vers la demoiselle. Mon nom, toujours mon nom. Je vous emmerde ! Et je ne le donnerai pas. Vois-tu madame je-bouffe-de-la-drogue, j’aime pas être agrippé. Seule Bella a le droit de prendre part à ma personne. Me recule d’un pas, je ne tenais pas à ce qu’elle revienne me sauter dessus comme un mouton stupide et inconscient face à un fauve. Déjà à la base, pas très amicale.

- Elle est en salle d’isolement. Comment veux-tu qu’elle aille bien.

Tssseuh. Tellement stupide comme question. Et puis, qui est-elle réellement pour se soucier de mon ange déchu ? Je ne sais pas pourquoi, elle semble attacher grande importance à Bella. Je sens que je ne vais pas bien m’entendre avec elle …

-Et puis, d’où connais-tu Bella ?

En faite, ma colère ne sait toujours pas dissipé. J’en voulais toujours au monde entier d’avoir oser toucher à elle … Celle qui a su dompter à moitié le fougueux fauve sauvage qui dormait en moi. Elle n’a pas eu peur de moi, elle s’est tout de suite attachée même si je la repoussais. Elle n’était que mon jouet, mon passe-temps. La voilà mienne, ma moitié. L’une des raisons qui me tient encore en vie dans ces lieux. Mon cœur se sert rien qu’à imaginer quelqu’un lui faire du mal. Je le maudirai jusqu’au enfer et bien encore, j’apporterai sa tête à bouffer aux loups s’il le fallait … Que le Diable me pardonne de faire passer une femme avant lui.

Qui suis-je moi ? Bella m’avait bien dit que PERSONNE ne passerait avant moi dans son cœur. Elle m’aime et ça personne ne pourra venir briser se fichu lien qui nous unie. Mais pourquoi je réagis comme ça moi aussi ? Arf. Levant la tête vers le plafond, le silence est le seul moyen que j’ai trouvé pour me calmer. Alors je me tais, et j’attends que l’autre réponde à ma question.

Bella … Allongée dans une petite salle noire. Humide et sombre, la où le soleil ne brille jamais. Ou l’odeur est égal au mélange entre le sang et le métal. Larmes, sang, mal être, douleur, envie de mourir, envie de hurler. Envie d’être près d’elle … Mais putain, pourquoi j’ai pas réagis quand ses cons l’ont emmené devant mon nez. .. Si j’ai réagis, mais c’était trop tard. J’étais déjà plaqué au sol. Totalement déboussolé, comme si … on vous avait arraché une partie de votre âme et de votre cœur. Celui-ci d’habitude inexistant … Je l’ai senti vivre dans ma poitrine, il battait fort. Pire qu’un cheval au triple galop, pire encore qu’un enfant qui court pour échapper à son bourreau … Mon cœur a eu peur Bella … IL a eu peur de te perdre à jamais. Maintenant, il te réclame … Et du plus profond de mes entrailles, crois moi que je finirai par apaiser ce maudit cœur que tu aimes tant.
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeJeu 19 Juin - 7:04

[Mais je n'attends que ça ;)]


C'est avec une force phénoménale qu'elle me plaque contre le mur et me crache "Evite de me toucher". Je reste quelques secondes abasourdie par tant de rage contenue. Au moins, je connais une des choses qu'elle déteste le plus. Heureusement, elle finit par me lâcher le cou, je commençais à avoir du mal à respirer. Je déteste être agressée ainsi, surtout que je ne lui ai rien fait. C'est donc d'un regard tout aussi amical que je la fixe. J'aurais aimé lui reprendre le poignet mais elle se recule comme si elle avait lu dans mes pensées. Elle ne doit vraiment pas aimé ça. En attendant, je n'ai toujours eu aucune réponse à mes nombreuses questions et quelque chose me dit qu'elle ne me dévoilera pas son nom. Du moment qu'elle répond à la question essentielle, la seule qui me tracasse réellement :

- Elle est en salle d’isolement. Comment veux-tu qu’elle aille bien.

C'est une blague. Pincez-moi. Merde, faites quelque chose mais ne restez pas immobile. Qu'est-ce que Bella fait en salle d'isolement ?! Elle n'a rien à faire dans ces lieux lugubres ! Mon regard devient sombre et mélancolique alors qu'il vient se poser sur le sol. Je déglutis faiblement, en proie à un malaise plus profond. Finalement, le mur auquel je suis adossée est le bienvenu. J'ai simplement envie de me laisser glisser jusqu'au sol et de m'enfoncer six pieds sous terre. La question de cette fille me ramène brutalement à la réalité :

-Et puis, d’où connais-tu Bella ?

Mêmes yeux de merlan fris puis un froncement de sourcils. Alors comme ça, elle ne veut pas me dire comment elle s'appelle mais par contre moi, je dois lui dire où est-ce que j'ai rencontré Bella et donc qui je suis. Et bien, je vais te le dire petite peste mais sache que Bella est à moi et à personne d'autre :

"On s'est rencontré dans les douches. Disons que ça s'est bien terminé... Vu que tu sembles bien la connaître, si elle t'a parlé d'une Etoile, et bien, me voilà..."

Tout en me présentant, j'exécute une courbette désarticulée et reporte mon regard sur la fille, accompagnée d'un sourire ironique. Je dois en conclure que cette fille est proche de Bella, sa meilleure amie ? Je ne crois pas qu'elle m'en ait parlé mais après tout, je ne suis pas la seule personne qu'elle ait rencontré ici. Mais elle me l'a dit, je suis l'unique. Après m'avoir éclairci la gorge, je reprends plus sérieusement :

"Qu'est-ce que je peux faire pour t'aider ?"

J’ai conscience que cette fille me voue déjà une haine sans pareille mais que puis-je faire d’autre que de lui proposer ma maigre participation à ses recherches ? Ceux qui ont fait ça à Bella doivent payer. Je vais leur faire bouffer la merde qui me rend dépendante jusqu’à ce qu’ils en soient écœurés. C’est à eux d’aller dans cette foutue salle de torture ! Bella n’a pas à crever là-bas. Ils n’ont pas le droit de lui faire ça. Avec difficulté, je m’assois sur une machine à laver mal en point et pose mes yeux sur le mur défraîchi d’en face. Tout est morbide ici, même les relations entre les prisonniers. Il n’y a plus rien de vrai, tout est faussé. Pendant que j’y suis, je lui retourne la question :

"Et toi, d’où tu connais Bella ?"

Je vais encore me faire rembarrer, j’en ai bien peur. Mais après tout, j’ai répondu alors elle peut bien en faire de même. Je soupire et reporte mon attention sur elle. Finalement, je n’ai plus trop envie de la provoquer. On parle d’un sujet vital, en l’occurrence Bella. A quoi bon les longs discours ? Il vaut mieux agir et vite si possible. Certes, face à tous ces gardiens, on risque aussi la salle d’isolement mais je veux bien tout risquer du moment que Bella s’en sort indemne. C’est pourquoi je répète :

"Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider."
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeJeu 19 Juin - 15:45

Le stratagème de l’ironie ma belle demoiselle, c’est moi qui l’utilise et non le subis. Tu comprendras bien vite que j’ai horreur d’être titillé comme ça. Son expression est interrogatrice, et ça m’ennuie. Pourquoi s’acharne t-elle à me poser toute ces questions les plus anodins que j’ai jamais entendu de toute ma vie. Ah mais j’oubliais, tout ce qui ne touche pas mon fort intérieur est inutile. En somme, seules quelques personnes dont Bella signifie quelque chose pour moi.

"On s'est rencontré dans les douches. Disons que ça s'est bien terminé... Vu que tu sembles bien la connaître, si elle t'a parlé d'une Etoile, et bien, me voilà..."

J’aurai volontiers passer au dessus de ce que tu venais de me dire, si tu ne m’avais pas fait par de ton sourire ironique dans mon champ de vision … Douche … Bien terminer … ETOILE. Quelle bonne surprise. Ne suis-je pas censée tomber de haut ? Bella n’apprécierait certainement pas que je règle mes comptes avec cette fille … Et le diable sait à quel point j’ai mal réagis quand Hope m’a annoncé qu’elle avait dépassé des limites avec … Une femme. Sois fière de toi Etoile. Tu as fait découvrir quelque chose à ma chère et tendre que jamais je n’aurai été capable de faire. Mais ne te fait pas trop d’illusion, ça s’arrête là. Du moins, par rapport à moi.

Vous savez comment réagissent les gros félins vis-à-vis de leur progéniture ? Au début, quand un inconnu s’approche du petit, la mère garde un œil sur lui mais n’y fait pas trop attention non plus. Quand l’étranger est un peu trop près, là, la mère réagit. C’est exactement la même situation. Enfin, c’est en parallèle. Bella est le centre du monde, moi d’un côté à la laisser vivre tout en gardant un œil sur elle. Etoile de l’autre, qui la croit libre … Devrais-je réagir ? Hm. Qui sait, peut-être que oui, peut-être que non.

J’écoute sans vraiment écouter ce qu’elle me dit. Je suis plongée dans une sorte de deuxième monde. M’aider ? Pourquoi veut-elle m’aider. Je reviens un instant sur terre, secouant la tête de gauche à droite.

-Non merci, je n’ai pas besoin de ton aide.

Elle insiste encore avec ces questions. Décidément, je m’écarte de plus en plus de mon bute premier : trouver le coupable. Je devrais peut-être laisser tomber. Sadismus est une grande prison, je ne retrouverai jamais celui qui avait fait ça. De plus, j’aurai beau menacé les gens, je n’en tirerai rien. Mise à part les beuglements de veau mal nourris.

-Bella a été la première personne que j’ai rencontrée ici. Et en effet, elle m’a parlé de toi…

Inconsciemment, je viens lâcher :

-Ca ne m’étonne pas que tu ne saches pas qui je suis par rapport à elle. Faut dire que tu étais un peu trop occupée pour lui demander qui elle avait rencontrer ici.

Nan je ne suis pas jalouse parce qu’elle avait toucher Bella. Je la hais seulement d’avoir oser prendre place dans son cœur alors que j’y suis déjà depuis un bon moment. Mais bon, je sais encore ce que je suis aux yeux de ma protégée. Et puis, Etoile ne monte pas vraiment dans mon estime … Consommer de la drogue, mettre ses mains sur ma personne, me provoquer ironiquement … Non du tout. Elle est destiner à rester loin de mon espace personnel … Loin de l’espace que j’ai dans le cœur de Bella.

Bella aussi avait été ‘’jalouse’’ lorsque j’ai passer la nuit à me confier à une autre personne. Pourtant, je lui avais dit qu’elle comptait énormément pour moi. Qu’il n’y avait pas de quoi être malheureuse pour ça. Pourtant, ici, Etoile l’avait toucher en profondeur … C’est ça qui me bloque peut-être. Surtout que cette fille a l’air d’en être fière.

Je me ferai plus froide …
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeMer 25 Juin - 10:53

[HRP : Tu peux me frapper et même tenter de m'étrangler sous la colère que provoque mes paroles ^^[/HRP]

Généralement, lorsqu'une personne ne nous apprécie pas, cela se sent. Ne me demandez pas comment, moi-même, je n'en ai aucune idée. Cependant, on peut aisément le ressentir dans l'air. Comme un courant électrique, un éclair plus lumineux que les autres, un nuage de haine. Dans ce genre de situation, une goutte de trop fait habituellement déborder le vase. Et ce n'est pas de l'eau qui s'éparpille sur le sol mais une mixture apocalyptique qui n'est jamais de bonne augure. Ainsi, je pense me trouver dans une telle situation. C'est pourquoi je vais vous raconter une histoire, pendant que la demoiselle qui se tient à mes côtés réfléchit à ce qu'elle pourrait bien me répondre d'acerbe et de sarcastique.

Il était une fois une petite fille qui jouait au martyr en pleurant contre le mur de l'école. Elle provoquait parfois les problèmes et parfois ils venaient d'eux-mêmes. Cette petite fille restait concentrée en elle-même, tournée dans son monde, tant et si bien qu'elle ne se rendit jamais compte qu'un autre se tenait à côté d'elle, tout le temps, depuis toujours.
Cet autre, cette fille aux yeux noirs, debout, contre le mur, avait un sourire ironique, même si jeune. Ses yeux étaient fous, elle riait parfois, lorsque la première fille pleurait.
Personne ne la voyait. Sauf la petite fille qui parfois se rendait compte de son existence, de loin. Mais elles ne se parlaient pas. Pas encore.
Pourtant vint un jour où la petite fille dut admettre la présence de celle aux yeux noirs.
A ce moment-là, la petite fille avait grandi. A force de se renfermer sur elle-même, elle avait développé son esprit à part. Elle avait évolué, non contre ou avec les autres, mais en parallèle. A côté, non loin. Pas ensemble.
En pensant à sa vie, en faisant le bilan, à l'âge de raison, elle se rendit compte que depuis toujours, il y avait eu cette fille aux yeux noirs. Elle n'avait pas été totalement seule. Elle s'était créée un autre elle-même.
Mais aujourd'hui, elle ne voyait plus. Elle n'était plus à sourire derrière elle. Elle se sentait seule, et vide...
C'est seulement face au miroir qu'elle comprit.
Face à son reflet, elle vit la vérité en face.
Elle était devenue cette fille aux yeux noirs. Ou plutôt celle-ci s'était fondue en elle. Elle conservait son ancienne personnalité, mais quelque chose de nouveau s'était introduit. Cette ironie, cette envie frénétique d'être seule, ce cynisme, ce froid.
Ce regard noir est caché mais il existe, il est là, derrière tous mes gestes, derrière toutes mes paroles.
Et moi, quoique je fasse, cette fille reste là, à sourire de ma vie.
Elle me suivra où que j'aille, et je mourrais par et avec elle.

Et enfin, elle me répond ou plutôt, elle m'envoie balader. J'en étais sûre mais ne voulait pas y penser avant qu'elle l'ait elle-même prononcée. Ce qu'elle m'énerve... avec ces airs suffisants. Je suis trop mal pour répliquer à ces piques mais je retiens la leçon et garde les yeux rivés sur le mur. Un soupir et j'ose lui dire :


"Si tu rechignes à être aidée, tu peux signer immédiatement son arrêt de mort. Après tout, c'est peut-être ce que tu veux... qu'elle meurt."

A quoi bon me dire que la pousser à bout est une mauvaise idée ? J'en ai conscience. Mais allons au paroxysme du foutage de gueule. Non pas que j'ai envie de me faire taper, je souhaite juste à la faire réagir quelque peu. Sinon, je vais encore devoir tout faire toute seule, avec des gens comme elle, ça ne m'étonne pas. Comme si je n'en avais pas fait assez, je rajoute :

"Crois-tu qu'elle apprécie si je lui fais mention de ton sale caractère à mon égard ? Si elle ne m'a pas parlé de toi, c'est peut-être tout simplement parce que tu ne comptes pas plus que ça pour elle, tu ne crois pas ?"

Je tourne ma tête dans sa direction et croise son regard. Le mien est glacial, mes lèvres closes. Le visage de marbre, je sais d'avance qu'elle ne va pas apprécier.
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 8:52

Faux, si je voulais la mort de Bella, crois-moi, je l’aurai déjà tué de mes propres mains. Je refuse que quelqu’un d’autre à part moi fasse couler son sang sur le sol de Sadismus. Mon appartenance, ma moitié, mon bien … Elle est à moi. Mais ce qui est marrant, c’est qu’elle, ne marque pas sa possessivité envers moi. Voilà encore une fois la différente entre le chat et la souris. Elle se soumet à moi, elle n’a jamais rien refusée. Que puis-je y faire ? Rien, mise à part la comblée en la gardant mienne.

-Si je voulais sa mort, elle ne serait plus de ce monde.

Je suis la seule à pouvoir la détruire. Comme elle est la seule avec moi. Nous avons besoin d’une de l’autre. Et ça, même le Diable n’oserait jamais s’interposer entre elle et moi. Ce lien est un venin tendre qui coule entre mes entrailles. J’ai toujours l’avantage sur qui que ce soit sur la personne de Hope.

"Crois-tu qu'elle apprécie si je lui fais mention de ton sale caractère à mon égard ? Si elle ne m'a pas parlé de toi, c'est peut-être tout simplement parce que tu ne comptes pas plus que ça pour elle, tu ne crois pas ?"

Je ne sais pas pourquoi, je me sens obligée de sourire. Un sourire carnassier, rien de bon. Les yeux cachés derrière les quelques mèches qui me tombent sur le visage, sombre. Etoile croyait vraiment que je ne signifiais rien pour Bella ? Mon sale caractère ? Ohlala, elle s’enfonce la demoiselle. Hope sait parfaitement comment je peux me comporter vis-à-vis des gens. Passer du gentil mouton au vilain félin. Entre les deux se stabilise toujours le « va t’faire voir ». Et toi Etoile, quel côté veux-tu découvrir ? Je ne te laisse pas le choix, tu as si bien commencé sur la voie de l’inimitié.

Ce sourire toujours coller aux lèvres, j’en deviens presque antipathique. « Signifie rien pour Bella … » Le genre de mot dont j’ai horreur et qui sonne affreusement faux dans ma tête. Elle me cherche et me provoque. Elle est inconsciente ou quoi ? Bella est à moi ! Un excès de rage me prend au ventre, adieu les papillons des amours, bonjour mon très cher fauve. En moins de deux, j’arrive à plaquer la jeune fille au sol. La chut de son perchoir jusqu’au sol n’a pas du être attendue … La tenant fermement par la gorge, je plonge mon regard dans le sien. Pratiquement à quatre pattes au dessus d’elle. Elle accumule erreur sur erreur … Je siffle entre mes dents.

-Fais attention à ce que tu dis, ce n’est sûrement pas une fille comme toi qui va arriver à me l’enlever.

Comprends tu la leçon Etoile ? Je serre encore un peu plus, l’empêchant de bouger. Je hais quand on vient prendre possession de ce qui m’appartient déjà. Si ça ne tenait qu’à moi, je te trancherais la gorge. Te tuerais à petit feu, pour que tu comprennes bien … Souffrir doucement. J’en ai affreusement eu mal quand Bella m’a dit que tu l’avais … Je te déteste Etoile ! Toi et tout ce monde qui ose regarder Bella avait des envies charnelles. Ma main droite toujours accrochée amoureusement autour de sa gorge. Je sens sa veine jugulaire sous mes ongles. J’enfonce ou pas ? … Si je le fais tu vas avoir très mal Etoile. Réfléchis bien à ce que tu comptes faire à l’avenir.

J’approche mon visage du sien. Dénigrant, rabaissant … Vas-tu enfin accepter le fait que je sois TOUT pour Bella ? Je viens murmurer à son oreille.

-Bella est ma propriété. Merci de ne plus jouer de son corps.

Le regard aussi froid que la voix. Je serre encore et encore, entendant son souffle, je veux qu’elle ait mal, comme moi lorsque Bella m’a dit qu’elle … L’aimait. Son visage tantôt blanc à pris un fameux coup de rouge. Manques-tu d’oxygène ? … pauvre mouton de ce bas monde. Je vous hais tous autant que vous êtes. Je n’hésiterai jamais à tuer pour Bella. Mais ici … Ma pauvre Etoile, t’en vaux même pas la peine.

Lâchant mon étreinte, je me redresse. Regard de dégoût. Comment a-t-elle pu toucher à ma moitié … Elle a embrassé de ses lèvres un partie de ma propre peau, elle a jouer de ses doigts le tissus fin de mon être … Vois Bella comme tu es mienne …
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeJeu 26 Juin - 13:34

Le mur d'en face me montre ses entrailles et se tord de douleur. Scindée de multiples fissures, troué à plusieurs endroits, évidé dans d'autres, crayonné plus loin, martelé à gauche, cassé à droite, c'est moche à voir. Il aurait sans doute voulu se vendre pour quelques sous, histoire de changer d'air. La vie de prison est peut-être pire pour lui, confronté à tant d'années perdues. Il a du en voir de toutes les couleurs depuis qu'il a été posé ici. Certes, d'autres sont avec lui, à ses côtés, mais personne ne le regarde vraiment et aucun ne lui parle. Il est seul, face à lui-même. Il n'y a rien de pire que d'être seul, une vie entière, privé de toute communication, avec pour seule amie, sa conscience. Dans peu de temps, je serais comme lui, ma conscience me l'insuffle et semble s'en réjouir. Je possède déjà les entailles, il ne reste plus que quelques coups de stylo, un poing dans la figure et une malnutrition avancée, bref l'extase quoi.

Il suffit que j'y réfléchisse un instant et... le vol plané que je fais de la machine à laver jusqu'au sol est digne des plus grands cascadeurs. A couper le souffle que je peine à retrouver d'ailleurs. Cette fille ne m'aide pas vu qu'elle exerce une pression non négligeable sur ma gorge à l'aide d'une main... experte. Le sol est dur, plus loin la porte s'est refermée. Elle est sur moi, à califourchon, me bloquant tout mouvement. C'est comme une danse de destruction. J'ai une envie de voler vers la sortie. Il y a un gros EXIT en haut de la porte, clignotant tout là-haut en vert et blanc, qui appelle. Des ailes me poussent... vers le fond.

La strangulation ou étranglement est l'action de serrer l'avant du cou pour comprimer les artères carotides et/ou la trachée. Elle peut causer l'évanouissement puis la mort par asphyxie. Elle compresse mes veines jugulaires. Je sais que cela empêche le retour du sang depuis la tête vers le cœur, d'où un œdème et une cyanose visibles au niveau de la face et de la langue, et un œdème cérébral entraînant une perte de connaissance assez lente suivie d'un décès assez tardif. Elle serre plus fort et je me plie à ses volontés sans me plaindre. J'ai le regard planté dans le sien, mais je ne lui montrerais rien de ma souffrance. A l'intérieur, tout explose, je suffoque. J'ai beau inspirer, l'air ne s'infiltre pas jusqu'à mes poumons, tout est obstrué. Déjà que mes poumons sont encrassés de tabac. Les lèvres pincées, je tente de relever ma main pour l'abattre sur elle, mais je ne parviens qu'à la soulever de quelques centimètres au-dessus du sol. Je vais y passer, je vais crever dans cette laverie. Ha, l'air me manque, ma vision se trouble, je grimace et... elle me relâche.

Une grande inspiration et voilà que la salle tourne. Je suis dans un manège, sur un grand cheval blanc, et ça tourne, tourne, à n'en plus finir, jusqu'à ce que je pose de nouveau mon regard sur cette fille. Mon champ de vision se résume à son corps et c'est déjà un effort surhumain. J'ai réussi à capter ses paroles mais mets un certain temps à les comprendre. Bella n'est pas à toi et ne le sera jamais, tu m'entends ? Elle ne t'appartient pas, jamais elle ne sera TA propriété. Tu vas crever si tu oses seulement y penser. Mon regard se fait noir mais rien d'autre ne suit. Je voudrais me relever mais je ne peux accepter cette mission, trop de responsabilités, je me sens happée par le poids des... souvenirs. Une telle humiliation m'est familière alors tu ne m'auras pas avec ta pseudo domination. Surtout que je peux me montrer aussi persuasive que toi.

J'ai le cœur qui palpite et s'affole à mesure que le temps s'écoule. Chaque seconde est une torture où mes seules pensées vont vers Bella. Je les imagine ensemble, pour toujours. Et moi, où suis-je dans tout ça ? Qui suis-je pour perturber ainsi leur microcosme ? Elle peut bien me tuer, qu'est-ce que cela changera à leur vie ? Rien, et c'est tant mieux. Finalement, mes avant-bras parviennent à me relever et je constate qu'elle est accroupie mais toujours au-dessus de moi. Bella est mienne. Et il n'en sera pas autrement. Qui est-elle pour me donner des ordres ? Pour qui se prend-t-elle ? Avec ses airs méprisables, elle ne me fait pas peur. Je ne ressens même pas une once d'effroi. De la sympathie encore moins, mais plutôt une pincée de pitié. Oui, de la désolation. Je crois avoir retrouvé le peu de faculté physique disponible en stock. C'est pourquoi, en me hissant sur mes bras, je parviens à me maintenir à sa hauteur. Les yeux à présent au même niveau que les siens, deux solutions s'offrent à moi. Lui cracher à la figure en guise de remerciement ou... je choisis la deuxième option. Sur un ton détaché, je lui fais remarquer :


"Après tout, tu as seulement besoin d'un peu d'amour..."

Mes yeux se ferment d'eux-mêmes et sans un mot de plus, je plaque mes lèvres contre les siennes. Alea jacta est. Voilà ce que Bella recherchait et ce qu'elle a trouvé grâce à moi. Tu peux en être dégoûtée comme tu peux en être admirative, mais savoure avant de juger. Quelques secondes de plus et je me détache de ta peau. Libre à toi maintenant de me frapper jusqu'à ce que mort s'en suive, j'aurais eu le mérite de te faire connaître ce petit bout de paradis que j'affectionne avec Bella...
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeVen 27 Juin - 15:52

Je dédaigne son regard, je ne le supporte pas. Elle est tellement, méprisable. Ses yeux, sa personne tout, je la déteste ! Elle tente de se relever, mais ne parvient qu’à s’élever à moitié du sol. Ses yeux sombres plongés dans les miens …

"Après tout, tu as seulement besoin d'un peu d'amour..."

Qu…Quoi ? Elle se rapproche de moi. Trou noir. Déséquilibrée, humiliée. Elle n’a pas osez ! Je reste perplexe, la troisième qui m’fait ce coup foireux dans cette prison. Mais comme on dit, jamais deux sans trois. Geste rapide et précis, le dos de ma main droite vient frapper fortement la joue de la fille. Tombe à terre. Ne me touche pas. Mon expression devient de plus en plus agressif. Elle veut me pousser à bout.

-Au lieu de jouer les catins. Apprends à contrôler tes pulsions. T’es vraiment pitoyable.

C’est entre tes cuisses que glisse l’amertume de ton âme. Moi c’est entre les crocs. Notre différence. Pauvre de toi Etoile. T’as encore du chemin à faire pour être capable de me calmer. Tu restera une misérable fourmis qui aura beau sauter sur tout ce qui bouge. Tu n’as aucune dignité. Et tu veux savoir la bonne ? Œil pour œil, dent pour dent hein. Je m’accroupis près d’elle tout en saisissant fermement son visage. Sourire cynique, aux lèvres.

-Si je te dis que Bella s’est donnée à un Homme et qu’elle a aimé ça. Que ferais-tu ?

Ah parce que oui, il y a bien Ethan. Ne l’oublions pas celui là. Le gentil gardien qui a fait monter ma moitié au septième ciel. Bizarrement, je n’ai rien contre lui. Faut croire que je ne partage pas avec les femmes. Hm. Le jeu devient amusant. Tu vas enfin comprendre ce qu’on ressent quand on joue avec moi. Je me redresse et retourne m’adosser contre le mur.
Oui Etoile, tu n’es pas la seule à avoir pris possession du corps de Bella. J’en baille. C’est tellement … amusant. J’aurai le fin mot de l’histoire, et elle comprendra que je suis la seule donc Bella est besoin. Devrais-je lui dire ce que j’ai sur la langue ? Ca pourrait paraître sadique de ma part ça … Mais j’ai tellement envie de lui faire bouffer ce que j’ai dans le ventre.

-Hm dans tous les cas … Lui comme toi. Ce n’était que d’ordre physique. Vois tu la différence entre toi et moi ?

L’esprit et le coeur de Bella m’appartiennent, et entre son corps et son coeur. C’est toujours le coeur qui prend le dessus. Je n’ai absolument rien à craindre, j’en rirai presque. Tu n’es rien pour elle Etoile. Juste qu’un jouet. Jouer avec une joueuse comme moi est très dangereux. J’espère qu’elle l’a compris. On me blesse, je blesse. Je n’ai rien à rendre.
Il fait calme. A-t-elle perdu sa langue ? Non, laissez moi deviner, elle est choquée. Sa langue choquante ne me fait rien dans le fond …

-Ben alors mademoiselle, tu ne fais plus la fière. Hm ?

Je suis rétif, trop même. Mais que voulez-vous. C’est comme ça que Bella m’aime…
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeSam 28 Juin - 10:59

Ma tête vient cogner lourdement contre le sol. Je n'esquisse plus aucun mouvement et de toute manière, je n'en ai pas la force, plus maintenant. J'ai tenté le tout pour le tout, et je suis tombée. Ce ne sera pas elle qui viendra me relever. Oh non, elle fait tout pour m'enfoncer un peu plus, lancer quelques poignées de terre dans ce trou où je repose et m'envahir de tous ces mots détestables à mon égard. Les yeux fermés, je ne pense plus à rien, à quoi bon ? C'est déjà assez dur comme ça pour que je me rajoute un mal de tête par sa faute. J'ai envie de vomir mais tous mes muscles se sont relâchés et ne semblent pas enclin à me faire marcher de nouveau. C'est très con pour une catin... Ses lèvres sont douces, je l'affirme, mais je n'ai pu ressentir que cette grande douleur qui la transperce et qui s'est posée sur moi par inadvertance. Le mot 'pitoyable' n'est peut-être pas assez fort, je suis sure que tu as mieux dans ton vocabulaire, comme misérable, lamentable, déplorable ou encore médiocre, minable. Elle a raison cependant je ne la laisserais pas gagner la partie.

Ses ongles plantés dans la peau de mes joues, elle me fait mal. Une fois de plus, je resterais de marbre, déglutissant silencieusement. Sa question me surprend et me fait sourire. Si je me sentais mieux, j'aurais ri. Tellement drôle. Elle ne me comprend pas du tout et ne fait aucun effort pour. Hilarant. Ce que je ferais, je vais te le dire, je vais te confier ma pensée face à cette terrible révélation. Non, je te rassure, je ne me suiciderais pas pour ça, loin de là. Tu en pleurerais sûrement, quelle peine. Même sourire pour lui renvoyer l'ascenseur :


"Rien. Je ne ferais rien... Que Bella se soit donnée à un homme ou à une femme, quelle importance ? Je ne juge pas ses tendances et je n'en vois pas l'intérêt. Aussi ce coup de théâtre ne m'intéresse pas. A quoi bon parler pour ne rien dire..."

Et dire que je n'ai même pas pris la peine d'ouvrir les paupières pour lui adresser la parole. Elle ne le mérite pas bien qu'elle soit jolie. Mais une de ces beautés mortelles qui vous glacent le sang et vous immobilisent le regard. Je suis persuadée qu'elle n'aimerait pas que je parle d'elle dans mes pensées mais les mots commencent à avoir du mal à sortir. Je récupère à la vitesse d'un escargot, c'est-à-dire quedal. Respirer, c'est tout ce que je peux faire, c'est déjà bien me direz-vous. C'est vrai, ça aide mais ça fait pas tout.

-Hm dans tous les cas … Lui comme toi. Ce n’était que d’ordre physique. Vois tu la différence entre toi et moi ?

D'ordre physique, hum, ça me plait. La différence, quelle différence ? De quoi est-ce qu'elle me parle au juste ? Parce qu'elle croit que s'aimer physiquement ou mentalement, ça change quoi que ce soit ? Je pense surtout que physiquement, les liens sont plus forts, nettement moins friables. Je lui mentionnerais si j'arrive seulement à entrouvrir les lèvres. C'est d'ailleurs pour ça qu'un silence de mort s'installe entre nous. Le truc bien pesant et qui dure sans que tu saches quoi faire pour le briser. Il doit bien s'écouler deux minutes avant qu'elle ne me lâches une pique, une de plus. Je ne prends pas la peine de sourire, j'ai le visage figé. Une inspiration suivie d'une expiration désordonnée et je contre-carre ses justifications :

"Votre relation n'est bâtie que sur un château de cartes, au moindre coup de vent, elle s'effondre. Et c'est ça la différence. Une fois lié physiquement, rien ne s'en va. Pour vous, avec le temps, tout s'évanouit. Il suffit d'une seule dispute, d'une seule remarque pour que tout disparaisse. Alors que physiquement, ça reste marqué en toi, sur ta chair, sur ta peau, pour toujours..."

J'ai épuisé mon quotta de mots. Il y a juste quelque chose que je voudrais rajouter pour enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie :

"Avec le temps, on aime plus..."

Les tremblements qui me secouent n'auront pas raison de moi. C'est donc avec une force décuplée que je me relève, les jambes flageolantes. C'est rouillé mais ça fonctionne toujours, elle m'a pas ratée. Je soupire et m'avance vers elle. Chez elle, il y a comme un hic, ça se sent, ou tout de moins, je le sens. Je vais encore la faire chier, mais j'ai décidé d'aller jusqu'au bout. J'ai pas l'habitude de tenir mes promesses mais là, je me dis que c'est pour une bonne cause. Avoue que je suis sympa. Bref, rapidement, je me saisis de ses poignets et les plaque contre le mur, vers le haut. J'y exerce pas une force herculéenne, surtout vu mon état, mais je fais de mon mieux. De nouveau, mon regard se plante dans le sien et je déclare tout bas :

"Sais-tu au moins ce que c'est physiquement ? Parce qu'à quoi bon juger si l'on ne connait pas, si l'on ne sait pas. Avec Bella, j'ai redécouvert... avec peur et crainte au départ puis bonheur au final. Si tu refuses tellement cette idée, c'est qu'il y a eu un malentendu, n'est-ce pas ? Tu avais quel âge lorsque tu t'es fait v..."

Je n'ai pas le temps de terminer que déjà elle...
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeDim 29 Juin - 12:35

Faux totalement faux. Entre le corps n’est qu’un jouet. Alors que l’esprit lui est bien plus supérieur. C’est d’ailleurs ce que je possède. Je n’ai nullement besoin de la dépouille vivante de Bella. J’ai tout ce qu’il me faut. Puis même, j’ai TOUTE sa personne. Je n’ai rien à envier Etoile. Elle a juste fait un truc qui ne fallait pas … Inconsciemment, je vous l’accorde mais même. Est-ce que Bella lui a dit tout ce qu’elle m’a dit ? Impossible. Plus aucune raison d’avoir peur ou de me sentir menacer. Je sais comment ça va se terminer.

-On ne s’aime pas. On aime le jeu du touché charnel. C’est différent. Mais tu ne comprends pas où je veux en venir …

Je m’attends à un peu près toutes les réactions. Elle recommence à jouer les moutons idiots. Saisissant mes poignets, je ne suis tout de même pas en si mauvaise posture. Attendant avec hâte ces prochaines paroles. Je frémis déjà d’impatience … Cela ne serait que trop tarder.

"Sais-tu au moins ce que c'est physiquement ? Parce qu'à quoi bon juger si l'on ne connait pas, si l'on ne sait pas. Avec Bella, j'ai redécouvert... avec peur et crainte au départ puis bonheur au final. Si tu refuses tellement cette idée, c'est qu'il y a eu un malentendu, n'est-ce pas ? Tu avais quel âge lorsque tu t'es fait v..."

Elle est bien drôle. Ouais tellement, que … Je me mets à sourire. Cynique, malsain, ironique. Regard de nouveau sombre. Parlons de viol tiens. Je n’ai pas peur d’avouer que je hais le contacte. Et quand j’y pense, je me dégage de son emprise. Je ne supporte pas me faire dominer. Nan, loin de là. Qu’essayes tu de faire Etoile ? Me déstabiliser à cause de … Je ne parviens pas à digérer se passé étiolé. Il est toujours au travers de ma gorge. Savoir comment c’est … C’est un mal qu’une personne cherche, un plaisir qu’une seule personne attise. L’autre est une pauvre pourriture qui ne peut rien faire. A part hurler et pleurer. Il a adoré user de ses mains pour me salir, user de son pouvoir pour me détruire.

Mon regard se redresse vers elle. C’était une offrante outragée. Une erreur glacée qui m’a parcouru le corps en entier. Le mal c’est installé, Satan est devenu Dieu quand il m’a traversé. Il a tressaillie en sentant ma douleur par ses coups de reins …

- Quand je me suis fait quoi Etoile ?

Ose dire ce mot. Tu risques gros. Pas ta vie, je n’es nullement le besoin de te l’enlever. Tu vas juste te ramasser un gros « foutage de gueule ». Si c’est ce que tu veux, va s’y enfonce toi encore plus dans le sol ma belle. Ce n’est pas comme ça que tu arriveras à me faire perdre mes moyens.

C’était comme ses caresses, ils me passaient au dessus de la tête. Ces mots glissent sur ma peau comme l’eau sur la roche. Si elle a besoin de se rassasier comme ça, qu’elle le fasse. Je garderai le dessus. Et j’aurai toujours le dernier mot.
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeJeu 3 Juil - 17:30

- Quand je me suis fait quoi Etoile ?

D'habitude, j'aime quand les gens prononcent mon prénom, je me sens plus entière, plus vivante. C'est une preuve que j'existe à leurs yeux et c'est rassurant. Cependant, lorsque c'est elle qui le dit, c'est comme si une lame me tailladait lentement le cœur, elle est méprisante et méprisable. Je la lâche et me recule en titubant. Bordel, j'en peux plus, j'ai un de ces mals de crâne lancinants. Heureusement qu'il y a un mur en face sinon je me serais affalée une fois de plus sur le sol. A croire que cela devient une habitude. Je suis prise d'une violente quinte de toux à m'en décrocher les poumons et peine à retrouver mon souffle que je laisse choir entre ce mot :

"Violée..."

Je me redresse tant bien que mal et déglutis tout en fermant les yeux. C'est lorsque ma main se pose contre le mur qu'une douleur fulgurante me traverse le bras et je me souviens l'avoir pulvérisée contre un parpaing il n'y a pas si longtemps. Je pense à elle, je pense à Bella... puis à moi, cinquième roue du carrosse. A vrai dire, les choses ne changent pas. On m'a toujours considéré ainsi alors pourquoi ça changerait ? Cependant, de la part de Bella, je ne l'imaginais pas comme ça. Enfin, je ne voulais pas le croire. Non, je ne doutais pas de toi Bella. S'attacher à quelqu'un n'apporte que du mal, je le sais, depuis tellement longtemps, et pourtant...

*Qweï Qweï natura, un jour tu verras. Ton cœur chantera et tu comprendras. Tu entendras sa voix comme un cri au fond de toi. Un jour tu verras, ton cœur chantera.
Un jour tu verras, ton cœur chantera. Quand l'esprit te parlera, sa flamme t'embrasera. Alors ce jour là, ton cœur comprendra.
Qué qué natura, un jour tu verras. Ton cœur chantera et tu comprendras. Tu entendras sa voix comme un cri au fond de toi. Un jour tu verras, ton coeur chantera.*

... je me suis attachée à toi et j'ai voulu préserver ce lien. Mais maintenant, je ne suis plus sûre que c'est une bonne idée. D'ailleurs, je n'en ai jamais eu. Les illuminations n'appartiennent qu'aux savants, pas aux dealeurs. Mon regard se pose sur toi et je murmure :

"Quand tu verras Bella, dis-lui que c'était une erreur, pour elle et moi, une erreur..."

Je ravale mes larmes. Je me montre déjà assez faible face à cette inconnue qui sait tout de Bella. Le long du mur, je me laisse glisser jusqu'à tomber au sol, recroquevillée. La douleur physique n'est rien à côté de ce que mon coeur ressent. Je me laisse aller et pose ma tête contre mes genoux. Envie de vomir. Va-t-en, oiseau de mauvaise augure. Déguerpis et libère-moi de tes ondes négatives. Chasse cet aura néfaste et détache-moi du lien qui m'entrave. J'ai mal, merde. On m'a appris à n'aimer personne, juste des relations, ça suffisait amplement. Tout autre tentative d'approfondissement de ces liens était à proscrire. J'ai transgressé les règles parce que je voyais une faille à ce système. J'me suis trompée, rien à changer, simplement la personne. Les règles du jeu sont les mêmes. Je rajoute sur le même ton :

"Dis-lui que l'on ne se reverra sûrement plus. Ca sert à rien. Ou plutôt ce n'est qu'un moyen comme un autre de se sentir appréciée. Il y a toi... et ça suffit."

Tout n'est que destruction. Je n'ai jamais su construire de lien concret avec qui que ce soit, alors pourquoi avec Bella ? C'était juste histoire de me prouver que j'en étais capable. Mais tout me prouve le contraire. Je ne sais toujours pas le prénom de cette fille mais peu m'importe à présent. Oui, je me fiche de tout. Doucement, je me mets à chantonner faiblement :

"J'attends, j'espère, qu'au détour de la rivière, elle sera là, venant de la mer, rien que pour moi, dans un rêve de lumière. Au détour de la rivière... Au détour de la rivière..."
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeVen 4 Juil - 15:06

[hs: Désolé si tu ne comprends rien au rp … J’ai un peu pété un câble … ._. ]

Faiblesse, laisse donc cette pauvre fille en paix. Cesse de lui meurtrir le cœur et l’esprit. Jeu au goût sucré, je prends peine à tout gober comme un oisillon affamé. Bloquer entre mille souffrances, la seule cause à cet égard a été la réciprocité d’une différence plus que contradictoire.

Obligeant âme à comprendre son erreur elle traîne le fardeau de l’échec. Se laissant aller dans les profondeurs abyssaux de sa peine, elle me peinerait presque … Ne se relèvera jamais sans l’aide de son ennemi jurer. L’objet de convoitise affame les leurres, souffre homme d’être vivant. Telle est ta condamnation, ta punition.

A force de vouloir obtenir autre, tu finis par obtenir injure et injustice. C’est la que réside ton erreur la plus fatale. Jamais tu ne voleras ton prochain. Tu partageras avec ton voisin … Des règles non respecter, nous voici au point culminant du jeu. Elle est tombée à terre et refuse de se redresser. Honte à son prochain. Je frémis une envie de remettre à corps cet être si indésirable de mes mains. Qui mieux que moi peux comprendre ?

Rien est vrai tout est faux, tout n’est qu’illusion et mensonge.

Ne pardonne pas son erreur, joue encore avec son cœur. Esprit libre et abrupt, cherchant à comprendre le pourquoi du comment … Tu finiras par tomber toi aussi à genoux devant tant de vagues de douleurs. Bien que la tienne soit sans égare, si tu es capable de comprendre ça, tu comprendras que je n’ai aucune envie d’en arrêter là.

Alors comme ça, tu dédaignes te battre pour l’avoir ? Où est ton esprit de compétition petit mouton déchu ? Perdu entre les mains de milles personnes à qui tu aurais voulu offrir ton cœur mais qui n’ont eu que ton corps ? Déchéance, tu tombes sans être capable de donner un peu de bonne volonté. La lâcheté n’est égale à son courage. Besoin de mon aide pour te relever … Pour donner encore un souffle de vie à celle qui tu dis « aimer ». Elle, pourtant n’hésitera jamais à donner sa vie pour toi ou moi. Montre moi que tu la mérites, et j’oublierai qui tu es.

Pas léger, pas de loup, se rapprochant d’un être de lumière par le nom, presque couché par terre. Ma main agrippe ton visage fin, aux traits fatigués. Etoile est ton nom. Etoile qui brille à jamais. Etoile qui prendra un jour fin … Qu’elle est ta place par rapport à la lune, dis-moi.

Murmure doux,
murmure tranchant …

-C’est lâche Etoile ce que tu fais. Bella t’aime, tu le sais. Comprends juste qu’entre toi et moi. Il n’y a pas d’illusion à se faire. Je passerai toujours la première. Mais tu as tout de même ta place. Refuse de la revoir, tu la tues … Mais tu ne tues que la partie qui t’est destiné. Pour elle, ça fera déjà beaucoup. C’est ce que tu veux … Te tuer en elle ?

Yeux du jour, yeux de nuit. Ils s’affrontent sans armes à travers le temps. La clarté au détour d’une pupille d’or, vois-tu Etoile, combien je tiens à ma promise ? Vois tu comme je suis prête à te laisser prendre place dans sa vie ? La souffrance n’aime pas la souffrance, l’Amour n’aime pas la haine. La contradiction se joue dans tous les sens et dans tous les espaces. La bonne Ame t’oubliera si tu te relèves. Cesse donc de te traîner par terre, Etoile vaut bien mieux qu’un tas de poussière …
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MessageSujet: Re: Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi]   Drogue quand tu nous tiens. [Yoruichi] Icon_minitimeVen 11 Juil - 9:01

[ Pas sûre que je sois à ton niveau. This is the end. ]

-C’est lâche Etoile ce que tu fais. Bella t’aime, tu le sais. Comprends juste qu’entre toi et moi. Il n’y a pas d’illusion à se faire. Je passerai toujours la première. Mais tu as tout de même ta place. Refuse de la revoir, tu la tues … Mais tu ne tues que la partie qui t’est destiné. Pour elle, ça fera déjà beaucoup. C’est ce que tu veux … Te tuer en elle ?

J'ai besoin d'un peu de temps pour assimiler tous les bruits qui se cognent contre mon tympan. Encore plus pour les analyser et je ne vous raconte même pas le temps que ça me prend pour les comprendre. La réponse va tarder car les lèvres scellées, je me concentre sur ma respiration. Une inspiration, une expiration, dur dur.

Qu'est-ce qui me pousserait à créer ? Si je dois justifier devant ces gens pourquoi je choisis telle voie, je devrais pouvoir me poser à moi-même cette question, et y répondre avec sincérité.
Ce qui me fait créer des choses, c'est le sentiment non pas de trouver ma place, mais de la creuser au coeur même de la trame du système. J'obligerais les gens à me reconnaître tel que je suis à travers mes créations, car c'est mon âme toute entière que j'y mettrais. Et le sentiment d'être ou de devenir un dieu. A défaut de croiser un jour un autre dans les nuages, je serais pour moi le seul vrai dieu.
Mon règne touche mon propre royaume, et c'est largement suffisant. Car en moi je modèle ces choses dont je rêve, qui me viennent à l'esprit, je les plie, les tords, les force à la métamorphose.
Et enfin, je les extérioriserais, je leur donnerais corps en ce monde, afin que tous les autres voient, ces choses sorties de mon esprit.
Je voudrais créer un monde à part entière, neuf et vierge, et m'y plonger entièrement jusqu'à ce qu'il soit complet et qu'il m'échappe, me coule entre les doigts, et vive de sa propre vie.
Quand je me réveille le matin, j'en envie de créer mais les murs de cette prison sont pareils aux murs qui m'emprisonnent l'esprit et me confinent à une idée. Je ne jouirais plus de la liberté. Voilà presque six mois que j'habite avec cette pensée, toujours seule avec elle, toujours glacée de sa présence, toujours courbée sous son poids. Elle vient me hanter et même lorsque je ferme les yeux, elle me réveille de ces mains de glace, s'impose à moi, implacable idée. Je déglutis faiblement et murmure en guise de réponse :


"Bien sur que non que ce n'est pas ce que je veux mais... il me semble ne pas avoir assez de force."

Je crispe la mâchoire, inspire à fond et m'aide de mes mains pour me relever. Je plante alors mon regard terne dans celui de la fille et reste ainsi quelques secondes pendant lesquelles nous sommes plongées dans un silence de plomb. Finalement, je reprends difficilement :

"Je ne te ferais pas le plaisir de te laisser Bella. Je défendrais mon territoire sur son coeur, jusqu'à ce que la vie m'exile... et quand bien même si la mort m'emporte, elle cultivera mon souvenir. Tu n'auras que la moitié de son coeur et moi l'autre, pas plus, ni moins. Sois sûre que la partie vient seulement de commencer, à chaque pion que tu avances, je saurais riposter et cette dernière ne se terminera que lorsque l'une de nous deux sera mise en échec..."

On rêve trop souvent les yeux fermés, il faut plutôt rêver les yeux ouverts. Alors je garde les paupières relevées et observe cette fille qui pense m'avoir ébranlé. Si elle savait... Je peux paraître fragile, j'en ai conscience mais ce n'est qu'une facette, rien de plus, juste un moyen d'attirer les gens. Ça marche pour certains. Puis il y a ce 'nous' qui coule comme de la poussière. Il recule en même temps que j'avance et s'effrite sous mes doigts, quand je tente vainement de lui donner un sens. Si Bella voyait l'état dans lequel je me trouve, si elle sentait la détresse dont je fais preuve, si elle prenait conscience du poids qui m'enfonce. Nous mentons-nous ? Y a-t-il seulement la possibilité d'une déclinaison du verbe 'aimer' ?

Un soupir et mes yeux viennent se pose sur le sol poussiéreux. C'est comme si des bouts de moi s'éparpillaient par terre, jonchaient le sol. Ça me colle, ça me freine et m'empêche d'avancer. C'est comme ce 'nous' volatile, je recule et disparais peu à peu dans une brume épaisse où tu auras beau me chercher, tu ne me trouveras pas. Hélas, le temps est venu pour nous de nous poser les bonnes questions et j'ai peur que la réponse ne se matérialise par un refus de cet 'ensemble'. Aussi, comment savoir si l'on est vraiment amoureux ? Sur quoi puis-je me raccrocher dans cette chute où les abîmes m'enveloppent de leur cynisme ? Sur le chemin de la mort, tu seras là. Tu ne seras pas le guide de mes pas mais le bourreau de mes sentences et je sens déjà ton regard meurtrier me strier de ta fatalité. Enfin, je déclare :


"On se reverra mais je n'espère pas de si tôt... Inconnue sans nom, tu n'auras pas raison de moi et c'est dans le coeur de Bella que la bataille continue..."

Un dernier coup d'œil de ton côté et ma main se pose sur la poignée de la porte. La lingerie ne m'inspire plus rien. Encore heureux qu'un gardien ne m'y est pas trouvé. Il me faut une clope, je succombe. Une quinte de toux et la porte se referme, te laissant seule dans la pièce de tous nos tourments.
Et si un jour, je perds le goût de vivre, je n'aurais qu'à lever les yeux vers le ciel; et toute chose trouvera sa place, parmi les nuages et les étoiles...
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