Sadismus Jail
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Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Avant le couvre-feu...

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2 participants
AuteurMessage
Adam Van Trinity
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Adam Van Trinity


Féminin
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Localisation : Là où je doit être, entre eux et mon frère...
Date d'inscription : 22/12/2007

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MessageSujet: Avant le couvre-feu...   Avant le couvre-feu... Icon_minitimeMar 27 Mai - 7:36

Et voilà, une journée de plus dans l'enfer de Sadismus... J'ai dut mal à croire que cela fait à présent deux mois jours pour jours que je suis ici, j'ai l'impression d'y être depuis des années, des décennies. Le temps est vraiment traître ici, parfois j'ai l'impression que les heures deviennent des secondes et l'instant d'après j'ai l'impression que les secondes équivalent à des heures.
Une cigarette éteinte entre mes doigts fins, je scrute le bout de ciel que l'on apercevoir de la fenêtre à barreau. La nuit ne va pas tarder à tomber, et avec le couvre feu... J'ai pas tellement envie de retourner à ma cellule, en même temps, ce n'est pas comme si j'avais le choix... Mes compagnons de cellule ne sont pas si désagréable que ça finalement, des tueurs d'accord, mais j'aurais put tomber sur pire... Eux aussi d'ailleurs, on peut pas dire que je sois un co-détenue désagréable, bien au contraire, je suis discrète silencieuse et je demande rien à personne, en faîte disons le, je suis ennuyante. Mais n'allez pas me le reprocher, hein ? Je fais juste tout ce qu'il faut pour que personne ne découvre que je suis une demoiselle qui se fait passer pour un jeune homme, et je dois le dire, jusqu'ici tout va pour le mieux, je n'es pas à me plaindre, je joue à la perfection mon rôle... Une parfaite petite comédienne.
Adam tu n'as rien à crainte, personne ne saura jamais, j'y veille...

Je m'étire doucement, rabattant pour la énième fois une mèche devant mon oeil bleu nuit, c'est mieux comme ça, de une, j'évite que l'on me dévisage, avoir deux yeux de couleur différente à toujours été une curiosité pour les autres, et de deux j'évite de trop afficher mes traits de visage féminins.
Ça évite les ennuies et tout le monde est content. J'observe rapidement la salle commune, et pour une fois, mais quel miracle, je suis seule. Une chance, les prisonniers doivent déjà se rendre à leur cellule, quand aux gardiens... Bah ils font se pourquoi ils sont payée, martyrisés ceux qu'ils croisent et faire régner un semblant d'ordre entre ces murs. N'allez pas croire que j'ai quelques choses contre eux, ils ne m'ont jamais rien fait, c'est juste que des fois certains des employés seraient bon à être incarcérés ici, c'est tout. Enfin, cela se saurait si la justice était juste, non ?

J'ai toujours pas allumer la cigarette qui danse entre mes doigts, je devrais peut être, quoique je ne fumes pas, me demandez pas alors pourquoi j'en une, je n'en est aucune idée, je l'ai emprunter à un prisonnier qui passait par là tout à l'heure, et depuis, j'hésite à l'allumer... Aussi stupide que cela paraît, j'ai tous les slogans anti-tabac qui me reviennent en mémoire, enfermée ici, à la merci du premier fou venue, je me soucis encore d'un cancer du poumon potentiel, ouais, stupide, je le sais. Mais voilà, pour le moment savoir si je dois fumer ou pas, est la seule chose que je peux encore contrôler, même si je sais pertinemment que je n'allumerais pas cette cigarette, j'ai le pouvoir de le décider, et ça, dans un lieu où tout vous est refusé, et bien c'est beaucoup.

Je me redresse sur le canapé totalement miteux de la salle, les pieds par terre, j'hésite entre filer directement à ma cellule, rester ici, ou encore sortir prendre une dernière bouffée d'air frais avant que l'on nous enferme, pour la nuit, dans nos cellules... La réflexion fut brève, je reste ici, il y a bien trop de monde dans la cours, ça se bouscule, ça s'insulte, ça complote... Je suis bien toute seule ici, personne pour me déranger, personne pour venir me questionner, personne pour me voir... ça me va parfaitement, la reconnaissance des autres je m'en moque.
Je finis par me rallonger, la tête posée sur l'accoudoir, les pieds qui touchent à peine l'autre bout, je suis plutôt bien, mon oeil vert électrique fixe le plafond de la salle, je le vois sans vraiment le voire. J'ai glisser la cigarette entre mes fines lèvres rosées, sans pour autant l'allumée, et mes mains se sont placées derrière ma nuque.

C'est bon, je peux quitter ce lieux maudit, abandonner le personnage d'Adam, partir loin, mais alors très loin de d'ici, par l'esprit en tout cas, mon imagination fertile n'as jamais eut de mal à recréer les images de la forêt qui borde mon ancienne demeure, ni même les prairies, où, mon frère jumeau et moi, passions des heures à jouer...
C'est pas grand chose, mais ses images du passé suffisent, pour un temps, à me faire oublier les murs ternes et le plafond décrépis de cet enfer.
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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


Féminin
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Age : 41
Date d'inscription : 18/05/2008

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MessageSujet: Re: Avant le couvre-feu...   Avant le couvre-feu... Icon_minitimeLun 9 Juin - 11:50

Un bruit affreux se lève de chaque côté des couloirs la prison. Les paroles des prisonniers se mêlent les unes aux autres, pour former un dialogue compréhensible pour quiconque. De mon côté, je suis tranquillement tenue le plus loin possible de tout se remue ménage. Il est préférable que je laisse mes « collègues » se charger de faire circuler les prisonniers vers leur cellule. Je ne suis qu’à mon troisième jour en ces lieux, que j’ai déjà un peu du mal à m’y retrouver et personnellement, je n’ai aucune envie de me retrouver encore une fois dans une situation embarrassante comme il n’y a encore que deux jours avec Mademoiselle Hope. Œdipe savait de son lit de mort, que je n’avais aucune envie de croiser mes collaborateurs. Je suis trop effrayer à l’idée de devoir encore une fois descendre aux salles d’isolements. Rien que de me remémorer les moindres passages me donnaient mal au ventre. Les couloirs y sont sombres et humides, l’air est nauséabond, presque irrespirable. Cela ne devait plus arriver …

Une porte dont personne ne s’en souciait, attira mon intention. Je n’ai pas vraiment eu le temps de faire le tour complet de la prison. Tout ce que je savais, c’est que les prisonniers n’ont pas le droit d’aller à quelques endroits bien définis. Par curiosité, je m’approche de cette porte. Aucune inscription pour définir le lieu en question … Mes yeux se porte sur le mur sombre. Les pierres de ce bâtiment doivent être les mêmes que celle de la Porta Negra. Très clair au départ, puis au fur et à mesure des années, noirs du à l’oxygène et à la pollution. Ma main vient effleurer la roche, ma foi très froide. Même l’architecture de l’Épidaure qui domine le sanctuaire d’Asklépios en Grèce n’est pas aussi glacée que celle d’ici. Pour faute, j’oublie presque que le soleil y est pour quelque chose … De toute évidence, Sebasten aurait adoré étudier cette prison de plus près.

Pour en revenir à mes moutons, je me décide enfin à ouvrir la porte, qui sans étonnement grince légèrement. Qui pourrait l’entendre avec le bruit des prisonniers ? Personne sans doute. Inspiration, je découvre une pièce assez grande. Avec quelques babioles de gauche à droite et … une personne. Ou plus particulièrement un prisonnier allongé de tout son être sur un canapé usé par le temps. Le gouvernement pourrait faire un effort pour améliorer le confort des gens tout de même. Les prisonniers de chez nous étaient quand même mieux traités qu’ici … Excepter les moments de tortures. Et ça, jamais je ne l’oublierai. La jeune personne semble plongée dans ses pensées, préférant certainement ne pas être dérangé … Je regarde ma montre. Dans quelques minutes, elle devra se rendre à sa cellule. C’était au moins, l’une des règles que j’avais retenue : les prisonniers doivent être dans leur cellule un peu avant le couvre feu. Je m’approche de l’inconnu, sentant les clefs frapper contre ma cuisse. D’une voix douce et amicale, je viens tirer la personne de ses rêveries.

« Excusez-moi … Il faudrait peut-être que vous alliez dans votre cellule si vous ne voulez pas avoir de problèmes avec les autres gardiens. »

Mon sourire habituel ne quittera jamais mon visage. Je suis toujours euphorique à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes. Mais malheureusement ici, je ne pense pas que j’y aurai droit. C’est un prisonnier, et moi … une gardienne – lointainement flic-. Et comme je ne tenais pas à ce qu’il ai des problèmes, il valait mieux qu’il parte maintenant …
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