Sadismus Jail
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Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Kay St Hall

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Kay St Hall
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Kay St Hall


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MessageSujet: Kay St Hall   Kay St Hall Icon_minitimeLun 26 Mai - 7:04

°~ DOSSIER MEDICAL ~°


Nom & Prénom-
Je me fais appeler Kay Lys St-Hall. Mais tout le monde m’appelle Kay. Lys, c’est pour les bourges, c’est un prénom fleur bleu. Kay, c’est bien. J’aime e prénom.

Sexe-
Après quelques dizaines d’années d’étude, figurez-vous qu’on m’a annoncé que j’étais une femme ! Imaginez le choc… Franchement, vous croyiez vraiment, avec le physique que j’ai, que je pouvais être un homme ?! Parfois la race Humaine est désespérante.

Âge-
21 ans dans quelques jours.

Traits physiques-
Pour une fois, laissez-vous porter par votre imagination. (Si vous ne voulez pas manquer de respect à votre femme en lisant ces mots, dites vous juste que j’émets des hypothèses, bien que cette scène ce soit déroulée quelques fois avec les hommes.) Il y a quelques temps, vous marchiez dans la rue, tard le soir, tranquille. Votre femme vous avait fait chier ce soir-là, vous étiez sorti prendre l’air. Vous vous êtes arrêtés sous un réverbère fumer votre clope. Vous vous souvenez ? Bien. Vous avez ensuite entendu des éclats de rires, et avez tourné la tête. Une silhouette est sortie d’une zone d’ombre, riante, aux bras d’un homme qui semblait lui plaire. Puis le couple s’était quitté. Vous aviez suivit lentement du regard les courbes de la jeune femme, mes courbes. Et vous êtes retourné à votre clope. Peut-être troublé par cette taille si fine, ses longues jambes et ce buste charmant et parfaitement arrondi que vous aviez pu entrapercevoir. Qui sait ?
Malgré tout, vous avez réussi à penser quelque chose. Vous aviez pensé que mon charme n’avait rien de… d’habituel ? Je n’étais pas une de ces bimbos à la poitrine surdimensionnée, pas maquillée comme une voiture volée, je dégageais comme une aura sauvage, une impression de liberté. C’est ça qui me donne mon charme. La notion de sauvagerie et de liberté dans ma façon de paraître.

Elle est si bonne que ça votre clope pour que vous ayez arrêté de me regarder ? Toujours adossé à votre réverbère, vous tiriez une bouffée et avez entendu des pas s’approcher de vous. Vous avez tourné le regard vers la direction des pas. La femme arrivait, j’arrivais. A la lumière du réverbère, vous avez tout d’abord été surpris par la couleur de mes cheveux. Noirs avec des nombreuses mèches allant du violet clair au violet sombre, tout en restant dans des tons électriques. Et quelques mèches blanches. Passé l’instant de surprise, vous vous êtes dit qu’au fond, ça m’allait. Ensuite, vous avez regardé mes yeux. Aussitôt, vous vous êtes senti happé par monregard envoûtant et si trompeur. Le bleu tellement sombre paraissait presque violet. Etrange non ? Mes longs cils ont battu quelques seconde, peut-être étiez vous béat, mais ma voix vous a sorti de votre « torpeur ». Cette voix rauque paraissait si douce, agréable à entendre, veloutée, au timbre grave qui me donnait un air encore plus… marginal ?
Mon visage ovale, si fin, paraissant angélique ne manquait pas de charme n’est-ce pas ? Je sais que mon teint hâlé par le temps que je passe dehors joue aussi en ma faveur. Au fait, vous aviez remarqué, ce soir-là, ce grain de beauté situé juste en haut de ma tempe droite ? Peut-être. Peut-être pas.
Vous avez accepté de me laisser tirer sur votre clope, merci encore. Mes lèvres fines et rosées se sont serrées autour de la clope, j’ai inspiré la fumée, l’ai avalée puis elle est ressortie, vision quelque peu sensuelle de mes lèvres humides s’ouvrant légèrement. Puis votre regard s’est dirigé sur cette étoile dessinée au crayon noir au coin de mon œil droit, une simple petite étoile. Charmant non ?
Vous avez ensuite passé votre bras derrière mes hanches, fines hanches à la peau douce et dénudée. Elle a glissé jusqu’à mon épaule gauche, vous avez sursauté. J’ai rit, un rire cristallin, qui faisait presque innocent. J’ai esquivé l’étreinte d’un rire, tournoyant sur moi-même et ai reculé, votre cigarette entre ms longs doigts fins. Vous avez à peine eu le temps de sentir ma peau satinée.
Vous pensiez toujours à ces légers reliefs, presque imperceptibles. Des cicatrices sur mon épaule droite ? Vous vous êtes demandé si vous aviez rêvé. Non, non ! Elles sont bien là, ces cicatrices fines, presque effacées par le temps. Une longue cicatrice traversant la partie inférieur de mon omoplate, et quelques autres petites qui évoquaient des griffures et des coupures, toutes petites. J’ai commencé à marcher, m’éloigner de vous. La démarche souple, magnétique, tel un félin qui rôderait durant la nuit, attendant ma proie. En vous adressant un petit coucou de mon bras fin, j’ai disparu au coin d’une rue. Alors vous êtes rentrés chez vous, en parfait mari que vous étiez et avez fait semblant d’oublier cette fille si étrange aux cheveux violets.
Tout ça, la nuit, ce charme sauvage et intriguant, ces yeux brillants et pétillants, c’était moi.

Taille-
1 mètre 69 (si, si ! le gentil docteur vient de me mesurer !)

Poids-
Quelques 53 petits kilos (toujours grâce au docteur. Mignon en plus le mec...)

Maladie ou handicap physique-

Aucune ! Je fais attention à moi que croyez-vous ? On peut-être criminel sans négliger sa santé et son corps !

Autres-
Si vos yeux ont la chance de s’aventurer sur le haut de mes fesses, vous verrez un papillon aux couleurs sombres, bleues et noires.


°~ DOSSIER PSYCHOLOGIQUE ~°

Qualités-
Aussi étonnant que cela pourra vous paraître, je suis infiniment douce avec ceux que j’aime, et patiente. Je peux attendre des heures sur le même siège sans bouger d’un cil, même si un abruti me chante l’hymne national français aux oreilles (pourquoi Français ? Pour rien, c’était juste un exemple ! Pour ceux que cet exemple gênerait, nous remplaceront « « l’hymne national français » par « toutes les chansons de Lorie, Jenifer et compagnie » et si ça vous plait pas, tant pis, vous aurez comprit l’idée.). Bon, il faut peut-être que je fasse la liste sérieusement de mes qualités… Je suis curieuse. On dit que c’est un défaut, pour moi c’est une qualité. Sans ce sens de la curiosité, on n’apprend rien, on reste un parfait crétin jusqu’à samort. Et moi, je souhaite tout sauf finir en ne sachant rien du tout juste parce que j’avais la flemme de chercher des réponses aux questions que j’aurait pu me poser. Je suis une grande comédienne, ment à la perfection. Comment ça ? Mentir c’est mal ? Ah bon, pas pour moi… Enfin bref passons. Que dire, que dire, que dire ? Des qualités… Ah oui, je suis une grande peintre. J’adore peindre, sentir la matière grasse qu’est l’huile contre mes doigts, ces reliefs formés par cette pâte épaisse une fois sur la toile. Et il faut que j’avoue que je suis particulièrement douée. Je suis débrouillarde, avec tout ce que j’ai pu vivre, j’ai apprit qu’il ne fallait compter sur personne, sauf sur soi-même. Si on perd, si on se fait tabasser ou avoir par les flics, c’est de notre faute, pas de celle des autres. On ne compte que sur soi. J’ai une grande force de persuasion, j’ai une manière de parler tellement à moi que quand je parle tandis que je suis folle de rage, qu’on aura tendance à me croire, à se laisser convaincre par cette personne parlant avec tant de hargne, de persuasion.
Je ne parle jamais du passé, c’est trop douloureux pour moi. Je n’ai que quatre ans d’existence, de dix-sept ans à vingt et un ans. Ce passé je ne l’évoque pas, je ne veux pas que mon histoire devienne affaire publique. Je ne veux pas qu’on me regarde en pensant « pauvre gosse, vingt et un ans et elle a déjà perdu sa fille. ». Votre pitié, vous vous la gardez pour vous, j’en ai pas besoin ! On peut aussi dire de moi que j’ai un mental d’acier. Je me laisse très rarement aller. Je contrôle tout ce que je fais, je déprime très rarement, jamais devant les autres, je n’étale jamais mon malheur, de toute façon ce malheur en question passe toujours.
Ah oui, petite précision : je suis une battante. Même dans les pires situations, je ne me laisse pas abattre, du moins je ne le montre pas, je souris, je lance des blagues pour détendre l’atmosphère, on dit que je ne me rends pas compte de la gravité de certaines situations, mais il vaut mieux rire que pleurer. Quelqu’un a dit « Ne pleurez pas mes enfants, riez ! Dans cent ans, on n’y pensera plus. ». C’est ça que je me dis tout le temps. Bien sur, il m’arrive de craquer et de pleurer, de péter un plomb. Eh, je suis Humaine que croyez vous ?! Au sujet d’enfant, je les adore, toutes les ersonnes que j’ai tuées, elles avaient fait du mal à des enfants.
Si jamais il m’arrivait de me battre pour une quelconque histoire, je ne lâcherai pas le morceau, je continuerai à balancer des coups de poins à tout va, jusqu’à ce que je ne puisse même plus battre des paupières. Jusqu’à la mort quoi. Bon jusque là, je n’ai jamais eu à me battre jusqu’à la mort, mes adversaires acceptant finalement leurs défaites avant l’irréparable.
J'étais une mère passionnée, aimante envers sa fille, prête à arrêter les conneries pour le bien de son enfant. Prête à sacrifier sa vie pour sa fille...
Dernière chose : j’assume parfaitement tout ce que je suis, les bonnes comme les mauvaises facettes de ma personnalité, même si je regrettes amèrement certaines choses, comportement que j’ai pu avoir par le passé.

Défauts-
La liste sera-t-elle aussi longue que celle de mes qualités ? On verra bien. Je suis égoïste, je ne pense qu’à moi. Je ne partage pas. Un principe dans ma vie « Je prête, je prends, je ne rends jamais. ». Bien inégal me direz-vous ? Bien sur, exception faite avec Shania.
Eh bien oui. Et je l’assume parfaitement. Donc premièrement : Kay est une grosse égoïste. Quand je veux quelque chose, je tape sur les nerfs de toutes les personnes m’entourant et quand j’ai enfin obtenu ce que je veux, ça recommence avec autre chose. Chieuse avec ça… Je suis obstinée. Ce trait de caractère va dans les deux catégories ne trouvez-vouspas ? A la fois une qualité et un défaut. Quand je tiens quelque chose, je ne lâche pas. Comme un chien qui mord sa proie. Je suis une grande moqueuse, une insouciante. Je me fous ouvertement des gens, mais le fait de façon si naturelle et innocente, comme si ce n’était pas voulu, qu’on me pardonne rapidement. Je suis insouciante. Ma devise : « Vivons vite, mourrons jeunes ! ». Eh ouais, il faut profiter de la vie. J’ai prit cette devise tellement à cœur que j’en suis devenue casse-cou, certains me qualifient de suicidaire tellement je risque ma peau parfois.
Ah oui, un gros problème qu’il faut aborder. Je suis la parfaite junkie. Je me shoot, me drogue, que ce soit au sirop pour la toux, somnifère, héroïne ou hachisch.
Bien que je me sois jurée d’arrêter, je n’ai jamais réussi à décrocher. Un shoot par-ci, un fix par-là… Je sais que c’est mauvais, que ça me tue, mais j’arrive pas décrocher vous voyez ? C’est ma plus grande faiblesse. Je vois de la poudre sur une table, si elle ressemble de près où de loin, je prendrais toujours le temps de regarder si c’est un truc qui vous fait planer. Mais les flics et les mitons font toujours gaffe à ne rien laisser entrer d’illicite. Ah la conscience professionnelle ! Autre souci : une légère tendance à l’automutilation.

Quand je pète un plomb, après les hurlements, les engueulades, les coups, je me trouve toujours une truc pour me faire mal, pour me faire saigner, comme pour me punir. Mais je le fais toujours très discrètement, faut quand même pas que quelqu’un trouve ces fines cicatrices sur mes poignets, jambes ou ventre ! Mais comme j’ai la peau qui cicatrise vite, on ne voit plus rien au bout de deux jours. Sauf pour cette cicatrice à l’omoplate, mais c’est une autre histoire. Je suis aussi une grande colérique. Un rien peut me foutre en rogne, dans une colère noire. Et durant ces moments, je deviens violente. Je peux frapper comme une malade, completement aveuglée par la rage, ou par un désir de violence. Si jamais j’entends un mot de travers à mon égard, l’auteur de ces paroles le regrette généralement amèrement. Je n’aime pas énormément qu’on me contredise, mais si ce quelqu’un a raison, je l’accepte. J’aime l’idée que tout ce que je peux dire soit vrai, que tout le monde me regarde, me croie. Quel comportement enfantin n’est ce pas ?

Aime-
J’aime me battre, sentir la colère me dominer, me gagner et être maître de mes sentiments et comportements. C’est un peu comme un shoot, se sentir fou de rage. On se sent invincible, on ne voit plus que le sujet de sa colère. Et, franchement, la colère c’est bien moins illicite et dangereux que l’héro, vous ne trouvez pas ? Bon, avouons-le, j’aime bien la compagnie de la gente masculine. Pas seulement sexuellement parlant, j’aime avoir des amants comme avoir des super potes mecs. Selon moi, les mecs sont bien moins chiants que les femmes, ils ne tournent pas autour du pot, s’ils ont un problème, ils le disent, quitte à balancer un coup de poing monstre dans la face de l’autre abruti qu’on a devant soi.
J’apprécie énormément les enfants, leur compagnie. Ils ne comprennent pas le sens de la vie, ignorent la différence entre vie et mort, ne connaissent pas le shoot, la misère et tout ce système capitaliste dans lequel on est plongés. Eux voient le bon côté des choses. Ils ne gémissent pas sur leurs malheurs comme les adultes le font. Ils sont bien. J’aime les personnes qui ont un but, les personnes décidées. Que dire d’autre ?
Ah ouais, j’aime bien les sensations fortes, c’est sûrement pour ça que j’ai commencé à me faire des shoots. Je suis une vraie casse-cou. J’aime tout ce qui est hyper dangereux, ce qui retourne l’estomac. J’ai fait du saut à l’élastique, de l’escalade sans baudrier, sans attache, j’ai nagé à contre courant dans un fleuve. Bref, tout ce qui fait sentir les pires sensations, j’adore. Tout comme essayer de nouvelles choses, des nouvelles sensations. Je suis toujours partante. Un truc pas extrêmement intéressant : j’adore les vieux films en noir et blanc.
J’aime faire du sport, me booster à bloc, dépasser encore et toujours mes limites, me défouler.
J’aime la notion de respect. Pas l’idée d’être respecté(e) en faisant peur aux
gens, les faisant flipper à mort, juste être respecté pour ce qu’on est, qu’on accepte ce que sont les gens tels qu’ils sont.
Ah ouais, dernier détail : j’adoooooore les sushis !


Dernière édition par Kay St Hall le Lun 26 Mai - 7:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kay St Hall   Kay St Hall Icon_minitimeLun 26 Mai - 7:09

Comportement avec les gens-
Je suis sympa avec les gens, je dois l’avouer. Je reste naturel avec eux, je reste moi-même. Au moins je sais que si quelqu’un m’apprécie, c’est pour moi, et pas pour ce que je semble être. Avec les mitons, je me fais discrète, je garde la tête baissée. Dans les dernières prisons où je suis tombée, si on fayotait avec les matons, on a les autres détenus sur le dos. Si on fayote avec les autres détenus, on devient un caïd et on ne nous rate pas. Je respecte les gardiens, je sais que ce n’est pas tout les jours marrant pour eux de s’occuper de personnes qui ont commit des meurtres. Je suis sympa, correcte, avec eux, mais je ne fais pas spécialement ami-ami. Je garde mes distances, mais je fais pas ma teigne, je suis juste là et rien de plus. Je suis là et pas là à la fois.
Quand aux autres prisonniers, je me lie quand même avec eux, sans faire la fayotte. Je préfère me faire amie ou discrète avec les autres, de toute façon, je vais passer le reste de ma vie dans cette taule avec eux donc je ne préfère pas que tout se passe mal. Je reste moi avec les gens, sympa, marrante et discrète si besoin est. La fille marrante un peu fêlée qui détend l’atmosphère, sympa et discrète à la fois. La fille qu’on remarque quand elle est là, qui fait rire, mais dès qu’elle part, on l’oublie.
Mais qui qu’ils soient, je ne parle jamais aux autres prisonniers de Shania. Tant que je peux l’éviter, je l’évite. Shania, c’est mon secret, mon histoire. ien que la plupart des matons, ceux du moins qui ont prit la peine de lire mon dossier, savent que j’ai une fille. Mais je ne l’évoque pas. Je montre toujours ma joie, mon humeur pétillante et pas toutes les larmes que je retiens et qui se déversent le soir dans mon oreiller.

Maladie ou handicap mental-
Mis à part ce petit rhume que j’ai eu il y a une semaine, rien d’important. Ah ouais, amnésie totale de la période de la naissance jusqu’à mes dix-sept ans et tendance à l’automutilation.

Valeurs-

Le respect et le danger.

Tics-
J’ai remarqué (enfin… Jeff’ m’a fait remarquer) que quand j’étais en colère, je jouais avec une de mes mèches de cheveux. Quand je m’ennuie, je dessine des petits trucs n’importe où ou pianote sur la table avec mes doigts. Ah ouais… un peu plus important : je me shoot dès que je me sens en train d’entamer une descente, et me fait du mal dès que j’ai un trop plein d’émotions.

Passé-
Il était une fois… Noooon, je plaisante ! Bon… Ce n’était pas drôle, je sais… Bon, commençons tout de suite. Je suis née le 28 Mai 1987 à ce que disent mes papiers. En Corse, a Ajaccio. Eh ouais, dès le début j’étais une rebelle eh ouais ! J’aurais voulu que mes parents soient des poseurs de bombes, mais non, ils étaient de simples fonctionnaires, professeurs au lycée d’Ajaccio. Rien que pour ça, je les hais. Bon, après il y a d’autres histoires et raisons. Bref, je suis née, ça reste normal. Mes parents étaient des emmerdeurs nés. Ils avaient peur que je devienne une junkie, d’ailleurs, il y avait de quoi. Bref, les quatorze premières années de ma vie, j’ai obéit a mes parents et leurs ordres. C’est ce qu’on m’a raconté. Après je ne sais pas. Mon histoire, du moins ce dont je me souviens, c’est totalement différent.

Autour de moi, le noir. Partout. Le noir oppressant. L’impression d’être aspirée. Aspirée dans ce noir grandissant. Oppressant. Qui m’aspire. Le monde, mon monde n’est qu’un vaste océan de noirceur. Puis, la lumière. Vive, aveuglante. Je flotte. Seule. Aucune identité. Aucun sentiment. Des formes indistinctes de l’autre côté. L’autre côté ? Il y a donc un bord ? Ma masse brumeuse sort. De l’autre côté. De l’autre côté : du vide. Partout. Trop grand. Trop libre. Puis une musique. Une musique vive. A la fois vive et mélodique. « When Angels deserve to die, angel of death. I wanna send ya to death… Lalalalalala… »… Cette chanson, c’est mon hymne… Après, j’ai ouvert les yeux. J’ai vu un monde étrange, des gens étrange. Quelle étrange naissance, j’avais 17 ans. C’était étrange, je vivais en Allemagne, j’étais mariée à un homme, mariée à 17 ans ! Vous vous rendez compte ? Mariée ! J’ai senti une douleur au ventre et ai posé ma main dessus. Tiens, mon ventre était énorme…

Choc ! Un coup à l’intérieur de mon ventre. J’ai comprit. Electrochoc. Un cri. Un hurlement. J’étais enceinte. Enceinte et près d’accoucher ! J’hallucinais ! Enceinte d’un homme que je ne connaissais pas, que je ne connaissais plus. Il paraît, on m’a raconté à mon réveil, que j’aimais à la folie ce type. Un certain Nico, un type avec qui j’avais fugué quand j’avais quatorze ans pour aller dans un squat, on s’est drogués, on s’est ait arrêter et on s’est quitté le temps qu’il purge la peine de prison qu’on lui avait infligé pour son trafic de drogue. Ensuite il était revenu, on était clean. Du moins moi. Lui, non. Lui il buvait, fumait, et se shootait. Et j’étais tombée enceinte de lui il y a huit mois. J’ai du me faire à cette histoire, à mon histoire. Puis le bébé est né. Une fille. Elle était tellement belle, blonde, la peau blanche, des yeux bleus. On aurait dit une vraie princesse. J’en étais totalement cinglée, je l’adorais, la chérissait. Je l’aimais tellement cette gosse. Puis Nico a commencé à déconner. Il a commencé à boire de plus en plus puis est devenu violent. Très violent. Au début il me frappait moi, ça m’allait. Tant qu’il ne touchait pas Shania, je pouvais tout supporter. Mais après il a commencé à toucher à Shania. Ça, j’ai pas supporté.

Aussitôt, j’ai prit mon bébé et je me suis tirée. Il pouvait me faire tout le mal qu’il voulait, mais Shania, jamais, au grand jamais je ne le laisserais lever la main sur elle. On s’est tirées, Shania et moi. On a quitté Berlin pour aller dans une maison qui accueillait les personnes en difficultés. On y a vécu un an, elle et moi, puis Nico nous a retrouvées. Il est arrivé un soir pendant que je préparais de quoi manger pour Shania et moi. Il est entré, j’ai stressé. Il est devenu fou de rage, a prit le couteau dont je me servais pour couper la viande, et m’a fait une énorme entaille sur l’omoplate droite. Puis j’ai senti ses ongles s’enfoncer dans ma chaire. Je l’ai repoussé et ai trébuché contre la cuisinière. J’ai entendu des pleurs déchirants, Shania, mais j’étais dans les vaps. Je ne me rendais plus compte de ce qui se passait. Quelques heures plus tard, je me suis réveillée. J’ai recouvert mes esprits et ai regardé le siège de Shania. Elle n’était plus là. Plus aucune de ses affaires. Juste un mot de Nico. Il avait prit ma fille et s’était tiré. Avec la promesse de ne jamais plus me laisser voir ma fille.

La descente aux enfers a commencé. L’alcool, les flirts, les coups à gauche à droite, la drogue. J’avais perdu ma fille, elle était avec un père violent, je ne pouvais supporter l’idée. Les petits délits commencèrent, je volais les gens, les supermarchés. J’ai commencé à être recherchée en Allemagne.
Un an de petits délits puis j’ai enfin retrouvé la trace de mon époux. Nico Sanders. Cette enflure.
Je suis allée le voir, une fois. Il m’a battue, frappée à mort. Il m’a annoncé que Shania était morte d’une maladie. Mon cœur est devenu comme du vieux cuir. J’étais comme intouchable. J’ai attendu quelques temps puis suis retournée dans leur maison. J’étais devenue une de ces filles qu’on ne touche pas, de peur qu’elles ne frappent. Je suis arrivée devant chez lui, je m’étais faite belle. Je savais que ça l’excitait terriblement quand je portais des talons aiguilles, un haut qui dévoilait mon ventre et un mini short. Comme prévu, il m’a quasiment sauté dessus. Sans aucune intention de me tuer cette fois-ci. Juste de tirer son coup. Je lui ai fait plaisir, il mourrait d’envie de moi, je le savais pertinemment. Le soir, quand il dormait, je me suis redressée sur le lit et l’ai embrassé une dernière fois, cette enflure. Plus aucun amour, juste une haine farouche.

J’ai prit le flingue de mon sac et l’ai posé sur sa tête. J’ai murmuré son prénom, il s’est réveillé. Sa main, habitude infâme, s’est glissée le long de mes cuisses, je l’ai chassée d’un soufflet. Il a rit puis vu le flingue posé sur sa tempe. Il ne cria pas. Il me dit de me calmer. Je ne me suis pas calmée. J’ai prit un couteau, comme il l’avait quelques temps plus tôt et ai fait glisser sa lame acérée le long de sa peau. Le sang jailli, il gémissait. Puis, quand il me suppliait de le tuer, je continuais, je voulais qu’il souffre. Qu’il souffre autant que j’avais souffert.

C’est à ce moment que sa nouvelle copine a débarqué. Je lui ai tiré dessus. Pas pour qu’elle meure sur le coup, pour qu’elle souffre, gémisse, se torde, puis meure, tout ça sous les yeux de son copain. Puis, quand il pleurait silencieusement, j’ai tiré. La balle a traversé sa tête. Tout ça, en chantonnant "When Angels deserve to die..." Je me suis levée et ai quitté lapièce. J’ai quitté cet appartement infâme et ai fait ma route. Le lendemain, on recherchait déjà une femme qui avait des cheveux étranges. J’ai fait ma route quelques jours puis on m’avait attrapé. J’avais tué, entre temps, quelques autres personnes qui avaient fait du mal aux enfants.

J’étais devenue aussi dépérie à l’intérieur qu’une mère pouvait l’être a la mort de son enfant, mais jamais, jamais je ne le montrait. Tout se passa ensuite très vite.
La prison, l’enquête. J’ai tout avoué, décrit avec plaisir ce qui s’était passé, puis le procès. La sentence, Sadismus Jail. Rien que le nom me plaisait. Je m’en foutais de ce que je pouvais advenir. Tout ce qui comptait, c’était que j’étais vengée et que Nico avait souffert.

Autres-

Euh… A vous de le découvrir, histoire de laisser du mystère au personnage



°~ DOSSIER CRIMINEL ~°



Crimes commis-
Meurtres et tortures sur les personnes de Jena Fieffer, Nico Sanders, Mike Aldo, Suzanna Këin, Lucio Vengilio.
Attaque a main armée d’une banque.
Agression verbale envers policiers, menaces de morts.

Matricule-
993636

Rang-
//

No. de cellule-
//

Personnage sur l'avatar-
Aucune idée !! Si vous le savez, prière de me le faire savoir ? ;)
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MessageSujet: Re: Kay St Hall   Kay St Hall Icon_minitimeLun 26 Mai - 10:14

je te valide temporairement. Ce que je veux dire par là ,c'est que je te donne ton rang, ta cellule, ton groupe mais que tu ne peux pas commencer le rp tant que ton avatar n'aura pas la bonne taille.

Cellule 29.
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MessageSujet: Re: Kay St Hall   Kay St Hall Icon_minitimeLun 26 Mai - 13:09

Voilà ! j'ai changé la taille de mon avatar... Mais ça donne un truc déformé...
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MessageSujet: Re: Kay St Hall   Kay St Hall Icon_minitime

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