Swallow down all that fire ! [PV]

Nouvelle surper journée qui commence pour moi. J'exulte, j'en jubile d'avance, j'étouffe le monde avec le caca de mon enthousiasme. Une journée de plus quoi, barf, rien de que la monotonie chiante comme la pluie. Pas de profondeurs là dedans, pas d'émotion, rien d'intense là dedans, juste un simple constat : Ma vie est chiante, ma vie est merdique, le bonheur a disparu, je crois. Je n'ai pas les moyens de reconstruite ce qui a été détruit. Non...J'erre dans les couloirs, étrangement vide, ça doit être l'heure de la soupe, tout le monde est partit à l'abattoir pour se goinfrer comme des porcs, se remplir, baver partout, mâcher, tout ça. Autant de chose qui me dégoute, la vision de quelqu'un en train de manger me répugne à un point difficilement concevable. Mais les gens ne se rendent pas compte ! Quelle vision plus atroce que ces bouches en mouvement, qui produisent des bruits de suçions et de mastications absolument hideuses ?
Je suis censé aller au refectoire à ces heures là mais... Depuis combien de temps n'ai je plus faim ? Où sont tout ces gens censé me protèger ? J'ai reçu une lettre de ma maman hier, je ne l'ai pas ouverte, mais je crois que c'est le moment, oui. Je la sort de ma poche, elle est bien abimée. Dans le fond, j'ai cet espoir secret qu'elle me pardonne d'être ici, peut être me croit elle ? Cette lettre... Je ne m'y attendais pas... Un gage de paix. Je décachette l'envellope, ça ressemble à un texte officiel, pourquoi ?

« Mme Flanagan Hope Modesty Virtue Patience Mercy est décédé le Quinze Décembre à la suite d'une overdose de Valium.
Toutes nos condoléances.

Le service de réanimation de l'hopital de la Miséricorde de Paris. »



Trou noir, je suis par terre, bizarre. Alors sa maman elle est morte ? Qui aurait cru que ce serais elle qui partirai en premier ? ... Maman, elle est plus là, elle m'a abandonné... Elle me laisse tout seul... Putain... Mais, mais, mais, mais, mais, mais, MAIS ! POURQUOI ? Qu'est ce qui s'est passé ?!

Choc.

Je cours, je m'en vais, je fuis, je ne réfléchit plus. Qu'est ce que je dois faire ? J'etouffe... merde, je respire plus, merde, merde, merde. AIDEZ MOI ! Comment... Putain... C'est trop gros, ça passeras pas... Je peux pas ! Je peux pas ! Je griffe les murs, ils ne m'écoutent pas, je tombe, personne ne me retient, je pleure, et tout le monde s'en fout. Ma souffrance, quelque chose de tellement personnelle que nul ne peut la voir, spectacle désolant. Aucun echappatoire cette fois si, je n'oublie pas, nul refuge ne me sera accordé aujourd'hui, au moment où j'en ai le plus besoin. Un fixe bon dieu, un fixe... Trop réaliste, tout à une intensité morbide autour de moi, c'est oppressant la vie, elle vous prend à la gorge comme ça et elle vous encule de toute ses forces.

- Maman !

Bordel... Je l'ai tellement envoyé chier, j'ai fait celui qui s'en foutait, comme un vieux con, j'lui ai jamais dit que... Rien en fait, il n'y avait rien à dire, j'avais coupé tout les ponts avec elle, je connais pas sa date d'anniversaire, je connais pas sa vie, comment en est elle arrivée là ? Elle était teès chrétienne, je le sais, elle ne serait pas condamné aux enfers si... C'est ma faute je pense, mais...
Me voilà roulé en boule comme un con dans un coin de couloirs en train de pleurer de toute mes forces.



Un mec arrive, me parle, je le connais, et jusque là, j'avais dignement refusé en pensant que j'avais pas besoin de plus de merde que maintenant. Il m'a immédiatement reconnu en fait, enfin il a plutôt sentit que... Que j'en était, avant de venir ici, mais le problème en prison c'est qu'il est très dur de se fournir, et que les prix sont absolument.... Ben voilà quoi. Je n'hésite même pas en fait, les murs sont tombés.



Je suis dans le refectoire, regard dans le vide. Je m'en fous. Je suis totalement indifférent. Manger ? Grand Dieu non merci ! Je risquerais de vomir ! J'ai les doigts crispés sur l'avis de décès, je plus, j'y fais plus gaffe. Je respire mieux, c'est dificilement définissable comme sensation... Je suis dans du coton peut être, une bonne périphrase ça. Je m'assois quelque part, n'importe où, et j'ai à manger sous le pif, comme part magie.

Mais je m'en fiche.

[HS : Ce n'est point la Yoruichi officiel!! ceci n'est qu'une pâle copie, il n'est en rien ma gentille Yoyo n'amouuur <3 Faisez comme si ce n'était pas elle ! Merci ... ]


Tranquillement entrain de tourner en rond dans sa cellule, mademoiselle Yoruichi Itanaki que je suis, se sent comme une de ses vulgaires peluches meurtrières enfermées dans une cage. A la seule différence que la mienne est ouverte. Bon Dieu, que je hais se monde minable. Ne me demandez surtout pas ce que j’ai. J’en ai marre, c’est vraiment pas le jour idéal pour me faire chier. Vive le diable, ouais tien, je serais sa valeureuse femelle pour une journée. Je vends mon corps et mon âme pour quelques heures. Et d’ailleurs, j’ai jamais aimé ce putain d’uniforme !!

D’un coup de tête, j’me retrouve en sous-vêtement, regardant dans mes affaires. Qui veut jouer à la provocation ? Moi ? Non jamais j’oserai … J’enfile rapidement un haut noir, sans manches décolleté plongeant mais raisonnable. Hm et pour le bas ? Ne soyons pas difficile, jupe... Courte fendue jusqu’au dessus de la cuisse. Je me donne à Satan … Autant qu’il soit heureux de sa ‘’marchandise’’. Je dénoue mes cheveux, de sorte à ce qu’ils tombent sur ma poitrine. Rien de telle pour exister les chiens en dehors de ma cellule.

Une envie de provocation et d’agressivité s’empare de moi. J’en ai tellement marre que voilà, j’ai besoin d’extérioriser ça. Péchés capitaux, j’ai déjà signer mon entrée au enfer. Plus rien ne peu m’atteindre à ce niveau là. Tranquillement, je sors de ma cellule, je ne sais pas vraiment où j’allais aller.

‘’Poupée ensanglantée, lissant entre les murs d’un enfer illusoire. Poupée étranglée, n’appartient qu’à lui … ‘’

Je passe calmement devant un groupe de prisonniers. Comme je m’y attendais, les sifflements, des envies perverses, des envies … Ma personne ferait-elle fantasmer tous ces hommes de bas étages ? J’avance sans me retourner. Petit creux ? Non. Mais l’envie m’y pousse à y aller. Peu de personnes sont là, je regarde rapidement la pièce. Oh mais qui voilà ? Sourire carnassier aux lèvres, Moxie. Ce con qui avait oser jouer les grands héros avec moi. Voilà un excellent moment à passer, ne dit-on pas que ‘’la vengeance est un plat qui se mange froid ?’’. D’un pas lent et silencieux, je m’approche de lui. Une fois arrivé derrière, je lui souffle à l’oreille :

-Bonjour Moxie …

Tout en prenant place à côté de lui, mon dos appuyé contre la table, les jambes croisés … Aie aie aie, trop trop court cette jupe. Je lance un regard mi-froid mi-charmeur à ce cher Moxie.

-Comment vas-tu depuis la dernière fois ?

Pas besoin de le regarder dans les yeux pour savoir qu’il me regarde. Rince toi bien l’œil surtout. Ma main vient jouer avec le haut de son uniforme. Moi j’allais très bien depuis notre première rencontre, tellement que j’ai encore le goût amer de sa lâcheté. Ma main remonte doucement le long de son cou, d’un effleurement d’ongle, je la retire. Hm, il n’a pas l’air d’avoir faim le grand garçon. Les cuisiniers sont décidément idiots … Laisser des couteaux aux prisonniers … Je saisis celui de Moxie, tout en jouant avec la lame, la faisant glisser le long de ma paume. Sans accorder un regard à Moxie, je dis d’une voix un peu plus calme.

-Tu sais Moxie … Je n’ai pas apprécier ton comportement la dernière fois …

Pauvre de lui, je suis de très mauvaise humeur, et tout cela va lui retomber dessus. Pour être sur qu’il ne parte pas, je viens m’assoire sur ses jambes, tout en m’accoudant à la table… Jolie vue n’est-ce pas ?

Alors que je regardais en bavant un peu la table, une nana aproche. Yoruichi. Je la reconnais, j'ai « discuté » un peu avec elle. En fait, je me suis enfuis en courant si je me souviens bien, effrayé, comme une poule dans un Mcdonalds. Ou peut être est ce que c'était un peu plus profond que ça, mais venant de moi, j'en doute sérieusement. On devrait se reveler de tout ça, on devrait avoir l'espoir, on sdevrait y croire, on on on , et ce on, c'est moi, mais on est une merde et on a pas le courage, c'est tout. Pitoyable, vraiment, je tourne ne rond, je n'avance pas, je n'ai plus rien à dire, plus rien à faire, plus rien à penser. Désolant.
Yoruichi me dit bonjour, sympa, mais ne sentirais je point un soupçon de sarcasmes sous ces quelques mots ? Ne me mépriserais tu pas jeune fille ? Mais qu'est ce que j'en ai à foutre dans le fond ? Ne suis je pas bien ici, à l'abri ? J'éclate de rire, c'est tellement ridicule ! Ce n'est pas moi sur cette chaise, c'est quelqu'un d'autre, et je le regarde faire, détaché, tellement détaché...

- Comment vas tu depuis la dernière fois ?

Je continue à rire, un rire malsain, dérangeant, difficilement analysable. En fait c'est un rire forcé. Elle est tellement ... ! Ridicule, ses vêtements, son attitude, désolant même. J'en suis triste pour elle, j'ai toujours préféré les femmes plus mûres, là, elle ressemble à une pute, il ne lui manque plus que lesp ortes jaretelles et le bustier. Ca m'empèche pas de mater ses seins remarque, même si dans l'état où je suis je suis foutrement incapable de bander. Elle me tripote un peu puis elle joue avec le couteau à bout rond que j'avais en face de moi. 'tombe bien, 'pas faim. Enfin elle risque pas de se couper avec ça, au mieux elle va salir un peu de vaisselle quoi.

- Tu sais Moxie … Je n’ai pas apprécié ton comportement la dernière fois …

Elle n'a pas aimé mon comportement ? Moi non plus ! Enfin... Elle s'assoit sur mes genoux, sadique ! Je suis tellement pété que j'ai pas la force de la chasser, je suis tellement bien sur cette chaise...

-... Vas t'en...

Je me réveille un peu, et la fixe dans les yeux d'un regard vitreux. Elle se fiche de mon commentaire visiblement, des prisonniers la siffle, son air de pute en chaleur passe pas inaperçu visiblement. Ils doivent m'envier, une telle paire de fesses sur mes cuisses... Mais j'en ai rien à foutre, je suis bien là, je pense à rien, je ne ressens strictement rien. Ni Pyth, ni Hope, ni personne ne peuvent me toucher, je suis fracassé, ailleurs. Et c'est bien. Je lui répond ? Roh allez ! Juste un peu de provocation, elle n'attend que ça, la chienne, je sais pas pourquoi elle est venu me chercher des merdes, mais elle va pas trouver grands choses, je ne suis que cendres. Tout à été arraché pour aller vers ce grand ailleurs que l'on appelle la défonce.

- C'est pour moi que tu t'es faites belle comme ça ? Fallait pas.

Fallait pas, fallait vraiment pas, je ne suis foutrement pas capable de faire quoi que ce sois qui s'aparente de près ou de loin à du sexe. Pas après Pyth. Je serais obligé de laisser la place à quelqu'un d'autre pour ça. Mes yeux de veaux morts cherchent les siens. Je préfère voir celui que j'emmerde.

- Enfin moi ça va mieux depuis la dernière fois, si ça t'interresse réellement. En fait, je ne me suis jamais sentit aussi bien si tu veux tout savoir. Et toi, qu'à tu manger ce matin qui te mette si belle humeur ma grande ?

J'appelle tout le monde « ma grand » parce que moi je suis petit, et étrangement, ça ne me touche pas plus que ça. Pas pour l'instant, pour l'instant je me fou de tout. Je pose même la lettre de ma maman sur la table, qu'est ce que j'en ai à branler là ? Rien ! J'ai eu mon fixe, plus rien n'importe vraiment...

Milles et un sifflement résonnent à mon adresse. Mais qu’importe, même en uniforme c’est pareil. Une femme reste un grand mystère pour tous ces galeux sans importance. Moxie joue la carte de la provocation. Bien, mais n’oublie pas très cher Flanagan. Que lorsqu’on joue les grands hommes avec ses manipulatrices hors pair que sont les femmes, ont tombe souvent de haut.

-C'est pour moi que tu t'es faites belle comme ça ? Fallait pas.

Coup de tête, comme je me le suis dit, j’avais envie de provoquer. Mon doux et tendre seigneur … Son sang coule dans le mien. Qu’importe les remarques, Yoruichi n’a plus rien avoir avec ‘’moi’’. Je l’ai effacée, bâclée. Ce garçon a joué et joue avec le feu … Autant lui donner ce qu’il mérite. Dans un sifflement aigue, je lui réponds tout simplement.

-Hm si tu savais… En vaux tu seulement la peines ?

Je dépose le couteau qui ne ferait pas de mal à une mouche. Il le fait exprès, jouer les ignorants, et ça, ça me fais bien chier. J’ai encore plus envie de lui enfoncer un truc dans le ventre pour l’entendre hurlé de douleur. Ouais, là ou je me sui stoppé avec Hina. Imaginez vous, ce pauvre petit être qu’est Moxie à genoux, face aux loups affamés. Parce que dans le fond, c’est ce qu’il est. Un faible.

- Enfin moi ça va mieux depuis la dernière fois, si ça t'intéresse réellement. En fait, je ne me suis jamais sentit aussi bien si tu veux tout savoir. Et toi, qu'à tu manger ce matin qui te mette si belle humeur ma grande ?

J’ai décidé de jouer la carte joker avant de passer à quoi que ce soit. J’ai l’air de si bonne humeur que ça ? Détrompe toi, j’ai sûrement plus envie de tuer chaque personne qui se présente à moi qu’autre chose. Bah ouais, tout le monde me fait chier j’en peux rien. Mais le pire, c’est que j’adore le fait qu’on me prenne pour une ‘’chienne en chaleur’’. Je me dégrade moi ? Non, impossible. Je garde tout honneur tant que je ne me donne pas. Et c’est ça qui est amusant. Tout en regardant Moxie droit dans les yeux, je lui réponds.

-Rien de bien spécial.

Continue comme ça, ingrat, tu attises encore plus la sauvagerie qui somme de sortir de mes entrailles. Tu veux te montrer plus haut ? Va s’y je t’en pris. Mais attend toi à retomber bien bas et lourdement. Je me sers encore un peu plus contre son torse. Et dans un murmure presque pointilleux, mes lèvres laissent sortir les mots suivants :

-Devine quoi Moxie, je n’en n’ai pas fini avec toi. Et évite de me contrarier … Tu risquerais bien d’avoir mal …

Je pose ma main sur son entrejambe tout en appuyant fortement. Histoire de bien lui faire comprendre le message. Une plainte ? Je la retire pour reporter mon coude contre la table. Moxie allait être mon jouet … Souffre douleur, mais après tout. Mise à part ça … Qu’était-il d’autre ? Oublions notre première rencontre, la Yoruichi protectrice et même maternelle dont il avait eu droit n’est pas là. Ce qui rendait la chose beaucoup plus facile. Un sourire presque sadique se forme sur mon visage.

Elle est bizarre, où est passé la gentille Yoruichi inquiète pour moi ou j'sais pas quoi ? Elle est morte ? Je la regarde parler, la bouche légèrement entrouverte, j'imprime pas ce qu'elle dit, en fait, je comprend foutrement pas ce que je fous là, maintenant, dans ce refectoire. Pourquoi je suis là déjà ? Foutre, j'en sais rien. Je sais juste que sa voix siffle désagréablement à mes oreilles, elle veut me les casser ou quoi ? T'as envie de me faire chier ma grande aujourd'hui ?! Sache que c'est mal partit là, revient un autre jour, j'ai déjà eu ma dose. Ahahahahah ! ... Genre.... Je fais de l'humour que moi seul peu comprendr,e c'est formidable, je suis totalement refermé sur moi même, façon huître., et j'essaye de digérer le mal que l'on me fait pour en faire une belle perle. Neuneu vas ...

- Devine quoi Moxie, je n’en n’ai pas fini avec toi. Et évite de me contrarier … Tu risquerais bien d’avoir mal …

Que veux tu Yoruichi ? Je ne comprend pas. Pour changer. Je ne comprend pas pourquoi les gens me font ça, comment ils interargissent entre eux, jamais pu integrer ça en fait... Ils agissent, ils bougent, ils parlent, ils me font mal, des fois, ils s'en foutent, souvent, ils me regardent, ils sourient. Pourquoi ? Tout bouge autour de moi et moi je les regarde faire, comme une statue, comme un mort, et je ...
Je comprend combien j'avais mal quand elle relâche la pression sur mon entrejambe. J'ai pas sentis la douleur, par contre j'ai sentis le soulagement venir. Pourquoi t'as fais ça ? Ca fait mal ! Pourquoi tu me veux du mal ?! Qu'est ce que j'ai fais ? Pourquoi j'aligne pas ce que je pense ?! Voyons... Où j'en était moi... Ah oui ! J'en étais à mon incompréhension du monde chronique en fait. Moi refermé dans ma forteresse pas si bien gardée pendant que Yoruichi me casse les couilles dans tout les sens du terme. Oh ma pauvre, je ne te suis plus là.

- Ben..

En fait j'ai commencé une phrase, mais je sais pas comment la finir. Hein ?

- Mais ... Et ta gueule ?

FERME LA ! Tu m'fais mal quand tu parle, je sais pas, tu dis pas grand chose d'interressant pourtant... Je quitte lentement son visage de mon champ de vision, toujoursà l'ouest avec la bouche entre-ouverte bien sur, et je pose mon regard sur mes ongles, sales bien sur, je les examines, les détailles, les découvre même. Chaque irrégulariter de la matière me fascine outre mesure. Pourquoi ? Je sais pas, mais ce que je sais par contre, c'est que je veux que Yoruichi me laisse tranquille. Comment ?
Je lui fous une gifle retentissante et je me jete sur le coté pour qu'elle ne sois plus sur moi. Je suis pars terre là, la chaise à volé, la table aussi, j'ai donné un coup de pied dedans en tombant. L'avis de décès tombe aussi près de moi, comme par hasard, comme pour pas me faire oublier qu'elle existe.

- Allez tous crever !

[HS : Ma yoyo’ D’amour revient en force <3]

Moxie tu m’énerves, tu m’fais chier. Tout ce que tu veux mais je te hais, je te méprise. Je ne sais pas pourquoi c’est tombé sur toi mais honnêtement, je préfèrerais encore tomber sur quelqu’un qui a du répondant, qui a envie de faire mal ! Ouais parce que pour me calmer il faut encore plus m’énerver. Et t’es encore loin du compte très cher. J’ai entendu quoi la ? ‘’ ta gueule ‘’ ? Je rêve ou quoi. Mais putain, il va me faire sortir de mes gonds cet idiot invétéré. Oh mais, n’ai-je pas dit que .. ? Oh ta gueule Yo’.

J’ai même pas le temps de réagir que Flanagan me fout une baffe mémorable. Si mes souvenirs sont bons, c’est la deuxième fois, il dépasse les limites. Par terre devant moi, j’ai une envie pesante de lui faire regretter son geste. Alors moi, gentiment, je viens me mettre à califourchon sur lui, le tenant fermement par la gorge tout en le forçant à venir se coucher par terre. Tu me cherches Moxie, tu vas me trouver. Dans un sifflement aigue et d’un ton menaçant, je lui dis.

-Tu connais la citation ‘’ jamais deux sans trois’’ ? Crois-moi que cette troisième fois n’arrivera pas !

J’enfonce profondément mes ongles dans sa chair, j’ai horreur qu’on me touche. Tu crois quoi Moxie, que je suis l’un de ces gentils moutons qui vont prendre ta défense ? je l’aurai peut-être été hier, mais pas aujourd’hui, pas après ça. Tout en me rapprochant de son oreille, je lui souffle.

-Crever tous ? N’est-ce pas toi qui voulais mourir ? Tu es pathétique.

J’hormis de dire ‘’ pauvre petite chose’’ cela lui ferait que trop plaisir. D’façon, il est tellement brisé que même si je m’amusais à marcher sur les débris éparpillés partout, ce ne me procurerait aucune joie. Après constatation, de mon infortune, je me redresse, toujours assise de tout mon poids sur lui. Je venais juste de remarquer qu’une lettre était tombée dans sa chute avec lui. D’un geste vif, je viens la saisir.

« Mme Flanagan Hope Modesty Virtue Patience Mercy est décédé le Quinze Décembre à la suite d'une overdose de Valium.
Toutes nos condoléances.

Le service de réanimation de l'hopital de la Miséricorde de Paris. »

Je regarde Moxie, sa maman … Tout mon élan d’agressivité s’apaise pour laisser place à un sentiment d’ignorance. Je me redresse pour venir m’adossé contre le mur non loin. Je n’avais plus envie de détériorer ce con. Cette nouvelle suffit à l’achever. Je pose le morceau de papier sur la table. Sur le coup, je me trouvais un peu ridicule. Tellement bien, que j’abandonne Moxie à son triste sort pour retourner me changer à ma cellule. Adieu Yoruichi provocante, bonjour la simple. Moi qui croyais que t’étais morte.

Je reviens à la cantine, pour y découvrir quoi ? Moxie. Il n’a pas bougé d’un millimètre, personne ne semblait s’en soucier. Ouais bon, je me dirige vers lui, armée de mon fidèle uniforme. Le visage sombre et froid, je redresse la table et les chaises qu’il avait poussées. Il en avait de la poigne malgré son air fragile.

J’commence à avoir faim. Enfin, non, j’ai faim sans avoir faim c’est différent. Envie de bouffer quoi merde ! Donc avec une volonté absolue, je me dirige vers les plateaux … Tralalala que c’est jolie tout ce ‘’truc’’. Je reviens à la table où se trouvait Moxie. J’étais d’une putain d’humeur changeante aujourd’hui. Aussi bien que chaque coup de dents était de plus en plus forcé. Me faisant presque mal à la mâchoire. Sans accorder un seul regard à Moxie, je repense à sa lettre. Il a perdu sa mère et moi j’ai tué mon père. C’est quoi le pire ? Puis le ‘’Valium’’ est utilisé dans le sevrage alcoolique nan ? La maman de ce garçon buvait ? M’enfin pas mon problème. On a chacun perdu quelqu’un qui nous était cher. Mère, ami, qu’importe. Personne ne vaut mieux que les autres.

Elle s'énerve, elle se jette sur moi, m'immobilise. Je me débat faiblement, parce que d'une j'ai genre pas de condition physique, de deux je pèse moins de cinquante kilos, de trois je suis fracassé. C'est sur, ça aide pas hein. Mais comme des volutes de fumée, ce qui m'empèchait de voir clairement l'instant d'avant est en train de partir, au loin. De se dissiper. Affreux. J'ai passé le temps que j'aurai dû consacrer à l'état de choc que provoquait la mort de ma mère à regarder ma main en bavant, pitoyable. Et c'est de cette pitié que je ne veux plus, mais elle est tenace.
Tu me fais mal Yoruichi, physiquement. J'agripe mes mains à tes bras, tentant de te tirer loin de moins, tu resistes, et moi pas. Mes jambes poussent sur le sol pour tenter de me mettre sur le coté pour échapper à ta prise, mais je me fais juste mal. Tes ongles piquent désagréable ce qu'il y a sous ma peau. Lache moi ! Pourquoi tu ne le fais pas ? Je retrouve mon rôle de pauvre type broyé par la vie, moi qui était si fier de lui avoir foutu deux gifles dans ma vie, je m'aperçois que ça ne sers à rien. Voilà, pas capable de se défendre, mais j'essaye quand même, foutre ! Je t'aurais espèce de pute ! Te casse pas avec ma dignité !
Puis elle fait un truc totalement con, elle prend la lettre et elle la lit.
Quelle absurdité.
Elle s'éloigne de moi, je la regarde, choqué. Ne suis je plus digne d'être tabassé parce que ma mère est morte ? Ca y est, je n'existe plus ? Je ne suis plus un être humain digne de ce nom, c'est bon ? Je... C'est pas juste ! C'est pas parce que la vie m'a balancé contre tout les murs de toutes ses forces que j'ai plus le droit d'être comme les autres ! Vous savez quoi ? Je considère la pitié comme le pire sentiment qui sois. La pitié est le seul sentiment que l'on peut ressentir à l'unité. On peut haïr et admirer quelqu'un à la fois, on peut pas admirer et avoir pitié de quelqu'un, ou l'aimer. Même l'indifférence c'est mieux, parce que c'est être neutre, ça promet un eventuel changement. La pitié non, la belle, la vraie, elle est statique. Elle est unique.
Et je n'en veux pas.
Vas y sale pute, hais moi, fous moi une baffe, prouves moi que tu peux ressentir quelque chose pour moi ! J'en veux pas pas de ta pitié, J'EN VEUX PAS ! Je ne suis pas quelque chose de pitoyable, je ne suis pas si abimé, vas y, dis le moi, PROUVES LE MOI !

Elle se casse. Je mets du temps à réagir.

- REVIENS PAUVRES CONNE ! ME PLANTE PAS LA, VAS Y... Fous la moi ma branlée, je t'en prie...

Mais elle ne m'a pas entendue...

Je me mets à quatre pattes, et je rampe derrière elle, anéantie. Elle n'avait pas le droit de faire ça ! J'en tremble, je reviens à ma place, je me roule en boule et je pleure, sous les regards stupéfaits de mes petits camarades de jeux présents. Quoi ? Ben allez y, ayez pitié, c'est le seul sentiment que je puisse inspirer n'est ce pas ?



Elle revient.

Je n'ai pas bougé d'un millimètre, mais tout n'est pas perdu, elle peut encore me la foutre maintenant, ma baffe. J'y tiens, je la veux, TOUT DE SUITE ! Je la regarde à travers mes bras repliés, la respiration saccadée, les muscles tendue, les membres tremblants, et je lui hurle :

- BAH VAS Y FOUS LA MOI MA BAFFE ! ... La mort de ma mère n'y change rien, je reste un connard non ? JE L'AI MERITE CETTE PUTAIN DE BAFFE, FOUS LA MOI !

Et ça pleure et ça lache tout la morve que ça peut en tremblant comme une fiote. Pauvre merde...

Je repousse amèrement mon assiette. Dégoûtante nourriture infecte, qui inonde mes papilles gustatives d’une certaine envie de vomir. Mes muscles se crispent encore plus quand j’entends Moxie hurler à mon adresse. Il veut que je le détériore, que je sois son mentor et lui mon souffre douleur. Mais pourquoi ? Pour qu’il se délivre d’un poids et pour ça, il aurait apparemment besoin de moi. Il n’est rien. Un simple prisonnier, un squelette entourer de muscle, d’organe, de chair. Un certain poison coule dans ses veines, sang plus communément. C’est ça un être … C’est rien du tout. Une enveloppe charnel, et lui n’a pas encore compris que je n’y obtiendrai aucun plaisir de l’abîmer. Son mental est brisé, je ne peux rien faire de plus pour lui. Je me retourne enfin vers lui, cloué au sol, plaqué par l’atmosphère trop lourde pour ses épaules, en position de faiblesse. Une loi qui ne trahira jamais … On reconnaît là vite les loups des moutons. Ses pleures frôlent mon ignorance d’une manière magistral, ses cris résonnent tendrement dans mes oreilles. Je n’aime pas ça. Petit chaton souffre d’un poids, plus précisément celui de la mort de sa génitrice. La vie est un tendre venin qui coule en chacun d’entre nous. Il peut devenir mortel … Ou non.

Je me lève tout en venant m’accroupir devant Moxie, glissant doucement la main sous son menton de manière à ce qu’il me regarde dans les yeux. De mon autre main, je viens essuyer de ma manche, les larmes qui ruissellent sur ses joues. Dans un murmure, je viens glisser aux oreilles du jeune homme :

-Moxie, je n’ai pas envie de jouer à ce jeu là. Donc fait moi plaisir, arrête de te comporter comme un gosse. Si je ne te gifle pas, ce n’est pas à cause de la mort de ta mère. Regarde toi. Tu ne tiens même plus debout. Quel plaisir aurais-je ?

Tu sais Moxie, je t’aime bien dans le fond. Seulement ça, tu ne le seras jamais. Je me redresse tout en passant le bras de mon compagnon sur mes épaules. Cinquante kilos tout ronds, il est quand même lourd. J’agrippe sa taille de mon autre main, avec difficulté, j’arrive enfin à l’amener contre le mur. Tout en l’adossant contre celui-ci, je me redresse pour regarder autour de moi. Certains nous fixent, d’autres essayent de manger. Dans les deux cas, tout le monde s’en fiche et c’est tant mieux. Dans le fond, j’m’en contre fichais que sa mère soit morte ou non. Je n’éprouve jamais de sympathie dans ce genre de situation. Pour la simple et bonne raison, qu’on y passera tous un jour.
Tout en venant m’agenouiller devant Moxie, je redresse un peu plus sa tête pour venir contempler les jolies marques rouges qu’il avait sur le cou. Machinalement je viens humidifier le bout de mes doigts avec ma salive pour venir les déposer contre les plaies de Moxie. Je m’attends à un gémissement de douleurs. Mise à part comme ça, je ne voyais pas comment le soulager … Quelle sadique je fais … Mais bon, il l’a bien cherché aussi hein ! Pourquoi j’ai toujours cette manie de blesser et de revenir soigner par la suite ? J’me comprendrais jamais à ce niveau là.

-Tu es pas un connard Moxie, t’es juste un con d’insouciant invétéré.

Je te hais juste d’être aussi faible. De te laisser aller comme ça, sans réagir. Et quand tu réagis, tu le fais tellement mal, que tu te fais encore plus mal. Ne réfléchis-tu donc jamais avant d’agir ? Nan, tu le fais bêtement sur un coup de tête. Et ça, j’ai horreur. Je viens m’adosser à ses côtés, tout en regardant le sol. Un con d’insouciant …

Elle me redresse un peu la tête, j'esquive son regard en fixant son oreille. Je ne veux pas te regarder dans les yeux ! Trop de choses passent par ce biais là, je refuse de donner encore une seule parcelle de moi. Elle essuit avec douceur les larmes sur mes joues, ça m'est insuportable. Pas de tendresse, on n'en a jamais fait preuve à mon égard, c'pas maintenant que ça va commencer. Enfin si... C'est toujours doux une maman, il me semble. Je n'ai jamsi eu de carence affective de ce coté là, juste une absence d'attention. La différence ? On m'aimait, mais on m'a jamais vu tombé. J'ai chut dans le noir le plus complet, sans m'en rendre compte. Sans que les autres s'en rendent compte. Et voilà, mon esprit est un paquet de miettes maintenu ensemble par un peu de peau et de muscle. Plus de structures, plus d'ossature, tout est en morceaux à l'intérieur de moi. Comme c'est mièvre putain j'me fais honte ! J'me fais pitié même... Comment les autres pourrait il avoir de l'estime pour moi si je n'en ai aucune pour moi-même déjà ? Mais je ne vois pas comment il pourrait en être autrement... Je sui nul.

-Moxie, je n’ai pas envie de jouer à ce jeu là. Donc fait moi plaisir, arrête de te comporter comme un gosse. Si je ne te gifle pas, ce n’est pas à cause de la mort de ta mère. Regarde toi. Tu ne tiens même plus debout. Quel plaisir aurais-je ?

Elle me parle, me dit de la merde, et essaye de me relever. Serais encore trop lourd pour ça ? Moi qui m'attends persque à ce que la balance m'affiche un nombre negatif ! Regarde moi bon sang ! Je commence à perdre mes cheveux ! Et ceci n'est qu'un début, quand est ce que je mourrais d'un arrêt cardiaque à force de ne pas manger ? Quand ? J'en sais rien, mais j'attends ça avec impatience. La mort par inanition n'est pas vraiment une méthode de suicide classique, mais j'ai jamais vraiment fait comme tout le monde. Ne pas manger, c'est tellement plus facile ! Le suicide par l'inaction, comme c'est drôle ! Mais ça ne fait rire que moi, evidemment. Ou disons que j'ai quelque fois l'impression de vivre sur une autre planète, d'évoluer selon une autre logique où l'instinct de survie n'a pas sa place. Je préfère crever digne que vivre pitoyablement, mais bizarrement je n'atteind jamais mes objectifs. Et ça me fait bien chier d'ailleurs.
Elle tripote ce qu'elle m'a fait autour du cou, je pigne lamentablement. Touche pas à ça espèce de conne ! Ca fait mal ! Je continue à ostinément ne pas la regarder, fixant un point sur le sol avec détermination. Ce qui n'est pas dans mon champ de vision n'existe pas, et je refuse que tu sois dans ma vie.

- Tu es pas un connard Moxie, t’es juste un con d’insouciant invétéré.

Un con d'insouciant ? Ca veut dire quoi ? Je comprend pas... Insouciant, c'est pas l'adjéctif que je me serais collé en fait... J'hausse un sourcil, surpris, et puis j'éclate de rire. Un rire nerveux, un rire de fou. Elle est près de moi là, et elle dit que de la merde pendant que je gémis, au proie au douleurs mentales les plus indiscibles, dû seulement à un manque de chance. Comment je peux ne pas rire ? C'est tellement con ! Pourquoi me regarde tu ainsi ? Tu n'as jamais vu quelqu'un pleurer ? Dis moi Yoruichi, que penses tu ? Que dois je faire à ton avis ? DIS LE MOI ! Est ce que je dois m'injecter deux grammes d'héroïne tout de suite ou continuer cet ersatz de vie ? De toute manière, j'ai jamais su vivre, j'ai jamais su être indépendant, j'ai jamais su faire une putain de lessive !
Je me retourne, m'appuie sur mes bras, et me fous à quattre pattes pour finalement atteindre la station « debout sans les mains », comme si j'avais jamais su marcher correctement.

- Un con d'insouciant ? Qu'est c'que ça veut dire ? Ca veut dire que j'me balade dans la vie avec de grands yeux innoncent et une paquerette dans la main ? ... J'croyais être le mec le plus pervers de la création, bah vas y expliques...

[HJ : rp absurde et totalement con. J'aime pas Moxie. ]

Je le ne fixe même pas. Cela n’en faut sûrement pas la peine. Il est tellement fixé sur sa petite personne, qu’il ne fait même plus attention à ce qui l’entour. Je l’entends se redresser. Il parle, il parle tellement que je n’ai pas envie de l’écouter. J’ai beau essayé de me rendre utile, c’est échec sur échec. Un cas de perdu dirons nous. Mes oreilles finissent par intercepter ses mots :

-Un con d'insouciant ? Qu'est c'que ça veut dire ? Ca veut dire que j'me balade dans la vie avec de grands yeux innocent et une pâquerette dans la main ? ... J'croyais être le mec le plus pervers de la création, bah vas y expliques...

Tu veux que je t’explique quoi bordel ? Que t’as choisi ton mauvais jour pour me faire chier ?! Mise à part accumuler erreur sur erreur, j’ai rien fait de mieux en débarquant ici et en laissant les autres cherché à me connaître. Ouais que j’ai fait une belle gaffe irréparable. Prend toi ça dans la figure Yoruichi. C’est tout ce que tu mérites. Soupire, je me redresse, sans accorder le moindre regard à Moxie, je lui souffle doucement par la suite.

-S’il te plait Moxie, ferme la, tu me saoules.

Mal de tête, et merde ! Allez vous faire foutre. Je vous déteste tous autant que vous êtes. J'abandonne Moxie une nouvelle fois pour venir me caller à une des tables dans le fond. Vous savez, là où il n’y a jamais personne. A ma place quoi, coupé et loin du monde. J’ai perdu tout crédibilité, et ça me fou en rogne rien que de savoir ça. Mes ongles viennent tapoter durement sur la table. Ne marquant que mon agacement et mon envie de tout envoyer bouler. Quelques prisonniers passent tout en me regardant. Tout en leur lançant un regard noir, j’impose mon autorité. J’ai les crocs mais pas dans le sens avoir faim. Je m’énerve et ça m’angoisse, ça me stresse. J’en viens à gratter le bois d’une main. M’énerve ! M’énerve !! Pourquoi ce monde de merde est si faible ! Pourquoi je me sens étrangère à moi-même ?? Pourquoi je sens encore le regard pesant de Moxie sur moi …
Je me laisse tomber, la tête enfuie dans mes bras poser sur la table. La respiration toutefois normal, cet oxygène pourrit me bouffe les poumons. Envie de vomir. Envie persiste dans mon estomac, l’acide rêve de remonter le long de ma gorge pour venir me la brûler de chaque côté de la paroi. Ma bacchanale … Dégoûtante. Dans le passé, ça me calmait bien. Tu te sens tellement lourde de l’intérieur qu’aller te vider était sûrement plus une délivrance. Honte à moi d’avoir oser jouer de mes doigts pour avoir voulu atteindre la satisfaction mentale. Parce que ce n’était que ça … Mentale. J’étais folle ? Non, juste mal. L’odeur, la sensation amer, tout est encore là. Je ferme les yeux, j’en peux plus moi. Ces temps-ci, je suis assez ‘’sensible’’ et c’est très mauvais pour moi. Grrr !! Ca me fait chier, bordel ! J’ai comme une envie de m’enfoncer les ongles dans la peau. Un truc de dingue que je ne comprends même pas. Soupire. Je relève un peu la tête pour regarder ce qui m’entour. Peu de personne, lui, elle, eux. Tous des parasites.


[Court et nul ^^' Sorry]