Sadismus Jail
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Venez vivre la vie mouvementée des prisonniers de Sadismus.
 
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 Amandine Kylda

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Amandine Kylda
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Amandine Kylda


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MessageSujet: Amandine Kylda   Amandine Kylda Icon_minitimeSam 5 Avr - 18:20

Dossier médical

Nom & Prénom- Kylda Amandine. Ma mère m’a expliqué un jour qu’elle m’avait appelée ainsi car ce prénom signifie « qui doit être aimée ». J’aime assez.
Sexe- Féminin
Âge- 24 ans, née le 21 février 1984.
Traits physiques- Je suis de taille moyenne, de corpulence plutôt fine, sans rien d’inquiétant. L’être n’a jamais été mon but de toute façon. Ma peau est pâle, fragile, et mes traits sont doux, à l’image de mon caractère. Mon nez est d’une jolie forme, du moins je trouve, et ma bouche fine et claire n’hésite pas à sourire. Mes yeux, d’une taille normale et d’un joli vert, s’harmonisent assez bien avec mes cheveux dont je suis assez fière : naturellement roux, forts et doux, tombant en quelques ondulations sur mes épaules, jusqu’à ma poitrine. Cette dernière, en pomme et d’une bonne taille sans être exceptionnelle, entre le bonnet B et le bonnet C, ne me complexe pas. Rien ne me complexe vraiment chez moi d’ailleurs, je suis consciente de mes défauts, mais les accepte pleinement. En parlant de mes défauts, il y a mon ventre. Je ne suis pas grosse, c’est certain, mais lui n’est pas plat. Ma taille a beau être fine, il a un certain relief, comme en ont d’ailleurs la plupart des femmes qui, comme moi, ne se privent pas mais s’abstiennent par contre de toute pratique sportive. Viennent ensuite mes hanches, féminines, sans plus de particularités, et mes fesses, assez normales elles aussi. Quand à mes jambes, il n’y a pas grand-chose à dire dessus, elles sont d’une taille adaptée à la mienne, sans réel défaut ni rien de singulier. Je n’ai pas à m’en plaindre.
Taille- 1m65
Poids- 53 kg
Maladie ou handicap physique- /
Autres- /

Dossier psychologique

Qualités- Je me considère comme généreuse, tolérante. Modeste aussi. Gentille, j’aime aider les autres, et n’hésite pas à aller vers eux si je vois ou ai une raison de croire qu’ils ont besoin d’aide. Je suis respectueuse, des autres, de l’environnement, d’à peu près tout en fait. Je suis assez optimiste, trop peut-être, et on m’a souvent dit que j’étais une douce rêveuse, une utopiste. D’ailleurs, je suis toujours prête à m’engager dans un combat que je trouve juste, toujours de manière pacifique bien sûr.
Défauts- Je fais trop facilement confiance, et mon manque de méfiance peut parfois me mettre dans des situations dangereuses. Je suis assez crédule aussi, facile à convaincre et facile à berne. Je m’emballe trop facilement, trop rapidement, dans tous les domaines, ou à peu près. On m’a souvent dit que je suis trop curieuse, que je dis trop souvent ce que je pense, que je peux manquer de tact. Je pense que c’est juste. Sans oublier mon incorrigible naïveté. Malgré tout ce que j’ai pu voir et vivre, je ne peux pas m’empêcher d’avoir, dans la plupart des cas, tout de suite confiance.
Aime- J’aime la musique, j’aime aider les autres, j’aime le calme, l’espace, la nature, les couleurs vives. J’aime la bonne littérature, le cinéma, la douceur, apprendre, me rendre utile. En résumé, j’aime des choses qui sont pour la plupart incompatibles avec la prison.
N'aime pas- Je n’aime pas l’injustice, la violence, le froid, les lieux vides, impersonnels. Je n’aime pas qu’un homme me touche, qu’on me prenne de haut, qu’on crie, la douleur. Je n’aime pas non plus le sport et les aliments chimiques.
Comportement avec les gens- Peu importe la personne qu’il y a en face de moi, ou ce qu’il a fait, je ne me montrerai pas violente, et si je le peux, j’essaie d’aider. C’est vrai que je suis plutôt… farouche avec les hommes, mais tant qu’ils ne sont pas entreprenants avec moi, je me montre plutôt agréable. Malgré tout, je pense que j’aurais un peu de mal avec les criminels sexuels. Je n’en ai encore jamais rencontré, mais j’imagine qu’ils me feront plus peur que les autres. Cependant, si je les évite, ou même dans le cas contraire d’ailleurs, je ne ferai jamais de mal, ni à eux ni à personne.
Maladie ou handicap mental- /
Valeurs- Je suis profondément non-violente, et je respecte toujours les autres.
Tics- Je n’ai pas de tic particulier, mis à part peut-être que quand je suis stressée, j’ai tendance à jouer avec mes cheveux.
Autres- Je ne savais pas trop où le mettre alors je le dis maintenant : sans les parler couramment, je maîtrise assez bien l’anglais et l’allemand, en plus du français bien sûr.

Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- Je suis accusée d’avoir monté un réseau terroriste, avoir organisé six actes terroristes contre des laboratoires faisant des expériences sur les animaux, détourné des fonds et tué deux hommes.
Matricule- 619968
Rang- Rêveuse
No. de cellule- (décidé par l'admin)
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Amandine Kylda
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MessageSujet: Re: Amandine Kylda   Amandine Kylda Icon_minitimeSam 5 Avr - 18:20

Passé- " Merde. J’ai oublié mon sac à l’intérieur. Tu veux bien aller le chercher ? J’ai vraiment pas envie d’y retourner… "
" Aucun problème, j’en ai pour cinq minutes. "
Avec un sourire, j’entre dans le commissariat où je suis allée chercher Katie. Ils l’ont relâchée pour l’instant, mais ils ne tarderont pas à l’enfermer pour de bon, c’est certain. Elle est la principale suspecte dans des affaires d’éco terrorisme, de meurtre, et accessoirement, de détournement de fonds. Je ne crois en aucune de ses accusations, et je n’ai pas attendu qu’elle m’affirme être innocente pour savoir qu’elle est totalement incapable de faire ça. Je me dirige vers la salle d’interrogatoire. Je sais parfaitement où elle est maintenant, ça fait plus d’une semaine qu’ils l’interrogent et la libèrent dès que le délai légal les y oblige sans qu’ils aient reçu aucun aveu. Mais les apparences sont trompeuses, et toutes les preuves désignent Katie. En vérité, les preuves pourraient également me désigner, mais ils s’intéressent à elle car elle a selon eux plus le profil que moi. C’est vrai que je suis incapable de faire du mal à qui que ce soit. En approchant de la salle, je vois deux policiers qui discutent, ils ne semblent pas m’avoir remarquée. Ils parlent d’elle. Alors je m’arrête, dissimulée par un coude du couloir.
" On l’a quasiment. Les preuves sont probantes, et après-demain, on pourra interroger un membre de son groupe terroriste. Il est en prison actuellement, mais s’il est convainquant, il devrait pouvoir négocier une remise de peine. "
" J’ai du mal à croire qu’un petit bout de femme comme ça ait pu fonder à elle seule un groupe d’éco terrorisme, et surtout qu’elle ait tué… elle cache bien son jeu non ? "
" Ouais, t’es pas le seul à penser ça… mais j’ai entendu dire par qu’elle avait de grandes chances d’être envoyée dans une prison internationale, Sadismus je crois… elle a une sacrée réputation cette prison, tu sais ? J’ai un cousin qui y a bossé une semaine en tant que gardien, il m’a raconté qu’il était parti parce qu’il supportait pas ce qui s’y passait, il m’a parlé d’histoires de tortures, de viols, que ce soit par les gardiens ou par les autres prisonniers d’ailleurs. Personnellement, je pense qu’il est trop sensible, y en a pas mal qui méritent bien ça… "
A partir de là, je n’écoute plus, je me bouche les oreilles, tétanisées, et retourne en courant à la voiture. C’est pas possible, pas possible… c’est qui ce type, celui qui veut témoigner contre elle ? Peu importe, ce n’est qu’un opportuniste qui a vu en Katie un moyen de sortir plus tôt de prison. Il peut dire ce qu’il veut, elle n’a rien fait, rien ! Je crois qu’ils m’ont entendue, mais tant pis.
" Bah, où est mon sac ? …Amandine ? Ca ne va pas ? T’es toute pâle… "
Je fonds en larmes, m’écroule dans ses bras. Je ne veux pas lui dire, je ne veux pas lui faire peur…
" Je peux pas te laisser aller là-bas Katie. Je peux pas. Et puis on a besoin de toi ici, plus que de moi. C’est toi qui tiens les associations, sans toi, qu’est-ce qu’elles vont devenir ? Qu’est-ce que moi je vais devenir ? Et puis y a Luc… il a besoin de toi plus que de n’importe qui d’autre, plus que de moi… Et tu mérites pas d’aller en prison, t’es innocente. "
Elle me regarde, me caresse la joue, m’embrasse.
" Je sais, j’y ai pensé aussi… mais on peut rien y faire… la seule solution, ce serait que quelqu’un vienne se dénoncer. Quelqu’un qui aurait également les preuves contre lui."
Elle me regarde, et je comprends d’un coup ce qu’elle veut dire. Oui, c’est la seule solution. Je n’ai pas envie de faire ça, et je sais qu’elle n’a pas non plus envie que je le fasse, mais il le faut. Elle est bien plus importante que moi, c’est normal que je me sacrifie pour elle.
" Je vais le faire. Je vais leur dire que c’est moi. Ca marchera, tu verras, il faudra juste que tu témoignes contre moi. "
Elle me prend dans ses bras, pleure à son tour, et je la sens frémir à cette idée.
" Je ne sais pas si j’en suis capable… mais je… d’accord. Je vais le faire. Pour toi. "
Ce sont les derniers mots qu’elle m’a dit avant que je sorte de la voiture, séchant mes larmes et prenant l’expression la plus sérieuse possible, pour être certaine d’être crédible. Les deux policiers sont encore là, à la même place qu’avant. Je vais les voir, l’air sûre de moi, et accoste le plus proche.
" Oui ? "
" C’est moi. "
" Je vous demande pardon ? "
" C’est moi qui ai fait ça. Tout. Tout ce dont vous accusez Katie Anders. "
" Votre nom ? "
" Amandine Kylda. "
" Vous êtes bien sûre de vous ? "
Je réponds par un signe de tête affirmatif.
" Bien. Dans ce cas, nous allons prendre votre déposition, vous allez la signer. Veuillez nous suivre mademoiselle, la salle d’interrogatoire est juste là. "
Je les ai alors suivis dans la salle d’interrogatoire, et j’ai répondu affirmativement à toutes leurs accusation. J’ai regardé les photos en essayant de dissimuler mon effroi devant ces images, j’ai inventé sur le tas un mobile. Pour l’affaire de terrorisme, ce n’était pas trop difficile, je suis de toute façon très engagée dans l’écologie, il m’a suffit de reprendre les propos violents que j’ai pu entendre parfois, bien qu’ils soient contraires à tous mes principes. Pour les détournements de fonds, j’ai dit que j’avais besoin d’argent pour mes affaires de terrorisme, que les associations dont les fonds avaient été détournés étaient une bonne couverture, et que oui les associations en question étaient au nom de Katie, mais qu’elle n’était pas au courant, que j’avais imité sa signature quand j’en avais eu besoin. Pour les meurtres, ça a été plus difficile, j’ai failli tout faire rater à ce moment là. Il s’agissait d’hommes que je connaissais à peine, des anciens amis de Katie en vérité. J’ai dit qu’ils menaçaient de quitter le groupe et de nous dénoncer. Quand ils m’ont demandé pourquoi c’était Katie et non moi qui avait reçu des lettres de menace, j’ai caché ma surprise, réussissant à la faire passer pour de la peine, et j’ai dit qu’elle était pour eux un moyen de pression, qu’ils savaient à quel point elle comptait pour moi. Et ça a marché. Du coup, ils ne sont pas allés interroger l'homme qui voulait faire inculper Katie. Et puis il y a eu le procès. J’ai plaidé coupable, Katie a témoigné contre moi et s’est ensuite excusée un nombre incalculable de fois. C’était affreux, elle était terriblement convaincante, elle donnait vraiment l’impression de croire que j’étais coupable. Pire, elle donnait l’impression de m’en vouloir. Et ça a marché. J’ai été reconnue coupable. Et c’est comme ça que je me suis retrouvée ici, dans cet avion en partance pour l’Allemagne, entourée de policiers.
Mais je suppose que ça ne vous suffit pas, vous voulez sans doute en savoir plus.

Mon enfance ? Sans problèmes. Ma mère était une hippie, une femme qui rêvait de paix dans le monde et d’amour universel. Elle m’a enseigné des principes de non-violence, de tolérance et de respect des autres et de la nature que j’ai toujours appliqués. Elle m’a toujours acceptée comme je suis, et quand, à mes treize ans, je lui ai dit que je n’avais toujours aucune attirance pour les garçons mais que par contre les filles m’intéressaient particulièrement, elle l’a très bien pris, n’a pas dit que c’était sans doute une passade, ne m’a pas demandé d’explications.
Quand à mon père, je ne l’ai jamais connu. C’était une histoire d’un soir, destinée à être sans lendemain. Elle m’a gardée quand même.

Une année importante : 1999. On est en avril. David, le petit ami de ma mère, avec qui elle est depuis six mois, est à la maison, alors qu’elle n’est pas là. Dans une semaine c’est son anniversaire, et on veut lui organiser une fête surprise, avec tous ses amis. Du coup on est là, tous les deux, à parler décoration, parfums de gâteaux et invitations sur papier recyclé.
Et puis il pose sa main sur ma cuisse. Je le regarde, effarée, et lui demande ce qu’il est en train de faire. Il ne me répond pas, et son pied fait remonter ma jupe longue assez haut pour qu’il puisse la prendre sans se baisser. Il glisse sa main dessous, commence à caresser l’intérieur de ma cuisse, et quand j’essaie de me défendre, il saisit mes poignets, et d’une seule main m’immobilise. Il abandonne un instant mes jambes pour relever mon débardeur, et me force à lever les bras pour me le retirer. Un craquement. Mon épaule me fait mal. Je commence déjà à pleurer, mais ça ne l’arrête pas. Pire, il regarde ma première larme couler le long de ma joue jusque sur ma poitrine, et vient la cueillir entre mes seins d’un coup de langue. Je lui crie dessus, lui demande d’arrêter, essaie de toute mes forces de me libérer, mais il retire mon soutien-gorge pour mieux embrasser ma poitrine alors que sa main pénètre sans délicatesse à l’intérieur de ma culotte, et commence à me caresser.
C’est à ce moment là que ma mère rentre, pour une fois en avance. Elle avait décidé de fermer son magasin de fleurs plus tôt que d’habitude, sur un coup de tête. Et en voyant la scène qui se déroulait dans le salon, elle a poussé un cri d’effroi, et s’est jetée sur lui. Il l’a d’abord repoussée assez fort pour qu’elle tombe, mais sa rage à elle a été plus forte que lui, et il a fini par me lâcher. C’est la seule fois de ma vie que je l’ai vue être violente, et une des rares fois où je l’ai entendue crier. Et jamais elle ne l’a fait avec autant de haine que ce jour là. Elle lui a dit de partir, de ne plus jamais nous approcher, elle lui a dit aussi que ça ne se terminerait pas comme ça. Il a prit peur, et il est parti. Ma mère m’a réconfortée, prise dans ses bras, elle s’est excusée de l’avoir amené ici et m’a promis que plus jamais personne ne me ferait de mal.
Quand j’ai été calmée, quand j’en ai été capable, quelques jours plus tard, elle m’a emmenée porter plainte. On a découvert qu’il y avait déjà une main courante contre lui, et il a écopé d’une longue peine de prison ferme.
Pendant longtemps, je n’ai plus supporté qu’un homme me touche. Et même maintenant, je repousse tout geste ayant une quelconque connotation sexuelle venant d’un homme.

Quelques mois plus tard, en septembre, j’entrais au lycée, et je rencontrais Katie pour la première fois de ma vie. C’est elle qui est venue me voir en premier.
" C’est drôle, on a les mêmes initiales, mais inversées. Je l’ai remarqué quand le prof a fait l’appel. "
C’est comme ça qu’elle m’a abordé la première fois. J’ai ris pour la première fois depuis que David avait de tenté de… enfin vous savez. Et on est devenues amies. Les meilleures amies du monde même, inséparables. Et au fil du temps, on est devenues plus que ça.
Elle a été la première. J’ai mis du temps avant de la laisser aller jusqu’au bout, j’avais peur de ce que j’allais ressentir, de mes réactions. Et tout s’est bien passé. Notre histoire a duré longtemps, entre amour et amitié. Katie adorait, et adore toujours le sexe. Moi, ça n’a jamais trop été mon truc. C’est vrai, j’aime ça, et elle savait s’y prendre, mais ma libido n’était pas aussi forte que la sienne, et contrairement à elle, je n’avais pas tout le temps envie de faire l’amour, je n’avais pas non plus spécialement envie de « nouvelles expériences ». C’est pour ça que notre couple était libre. Je ne suis jamais allée voir ailleurs, mais j’aurais pu, si je l’avais voulu. Et elle, elle allait assouvir ses besoins à droite et à gauche, ce qui empêchait toute frustration d’envahir notre couple.

En 2001, alors que j’avais dix-sept ans, on a diagnostiqué à ma mère une tumeur au cerveau, inopérable et d’une taille impressionnante. Cela faisait des mois qu’elle se plaignait de migraines, mais on ne s’inquiétait pas trop. On pensait que rien ne pourrait nous arriver. Et elle est morte six mois plus tard, trois jours avant noël.
Maintenant, si je la regrette toujours autant, je me dis que c’est sans doute mieux comme ça, au moins elle n’aura pas eu à assister à mon procès, ma déchéance. J’ai hérité de la boutique, que je n’ai pas eu le courage de gérer, payant un gérant pour s’en occuper à ma place. Je lui reversais 50% des bénéfices. A la fin de l’année scolaire, j’ai raté mon bac, et j’ai redoublé. L’année suivante, j’ai enfin été bachelière, et je me suis dirigée vers des études en biologie. Je voulais trouver des solutions pour aider la planète, que ma mère soit fière de moi.

Avec Katie, on s’est engagée dans pas mal de choses, beaucoup de combat pour les choses qu’on croyait juste : par exemple, il y a à peu près deux ans, on manifestait contre le CPE, et cette année encore, on a participés aux blocus de nos fac pour protester contre la LRU. Et bien sûr, des associations, dont beaucoup pour la planète. Et puis on a fini par en créer une. Notre but était surtout informatif au départ, mais quand nous avons eu assez de membres, nous avons pu faire des actions. Les principales étaient de recueillir des animaux de laboratoire, mais on ne réussissait pas toujours. A vrai dire, l’échec était même plus fréquent que la réussite, mais on ne se décourageait pas.
Et un jour, un des laboratoires qu’on combattait a explosé, victime d’un attenta terroriste. Quinze morts, et il y en aurait eu plus si le drame ne s’était pas produit lors de la pause déjeuner. Ce fut le premier dont Katie a été accusé, le premier d’une série de six en deux ans. Chacun d’eux m’a bouleversée, en partie parce que tous avaient eu à faire à notre association. En parlant de ça, ce n’est pas la seule association que nous avons montée.
Il y en a eu une autre, sans trop de rapport avec l’environnement celle-là, une association faite dans le but de venir en aide aux victimes d’abus sexuels et de violences. Nous avions des psychologues, tous bénévoles sauf un qui travaillait à temps plein, des structures d’accueil sécurisées pour celles qui se sentaient en danger, nous les informions sur la marche à suivre pour porter plainte ou poser une main courante, nous les encouragions pour qu’elles le fassent, nous les accompagnions même si elles en éprouvaient le besoin.
Ces deux associations étaient financées en grande partie par Katie, qui vient d’une famille riche et est particulièrement douée pour trouver les mots qu’il faut pour inciter les gens à donner. Elle s’occupait également de trouver des aides, de tout ce qui est administratif. Il me semble que j’ai oublié quelque chose d’important… ah oui, Luc. En 2003, Katie tombe enceinte, et elle décide de garder l’enfant. C’est comme ça qu’est arrivé Luc, adorable petite tête blonde qu’on élève ensemble et que j’aime comme s’il était mon fils. Souvent, quand Katie partait pour quelques jours, ce qu’elle a fait de plus en plus souvent lors des deux ans et demi précédant mon arrestation, je le gardais toute seule, et je me sentais alors tellement proche de lui que j’avais l’impression de l’avoir moi-même mis au monde. D’ailleurs, il m’appelait « maman » au même titre que Katie. Ce sont eux deux que je regrette le plus de laisser, et ce sont vers eux que vont mes pensées dans cet avion qui m’éloigne peu à peu de mon pays natal qu’est la France pour m’emmener dans cette prison allemande.
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MessageSujet: Re: Amandine Kylda   Amandine Kylda Icon_minitimeDim 6 Avr - 10:23

C'est vraiment une excellente fiche :) On s'ennuie de ce genre de travail ces temps-ci.

Je te valide avec plaisir.

Tu seras dans la cellule ... 26.

Bon jeu ^^
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MessageSujet: Re: Amandine Kylda   Amandine Kylda Icon_minitimeDim 6 Avr - 10:33

Merci! :D
C'est la première fois que je fais une fiche qui rentre pas dans un seul message^^
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MessageSujet: Re: Amandine Kylda   Amandine Kylda Icon_minitimeDim 6 Avr - 10:39

La première fois est toujours la meilleure ... je me souviens encore de mon premier message rp double post ... *essuie une larme*
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