Sadismus Jail
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 Vieille connaissance ... [Pv spécial]

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Carl Hyde
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Carl Hyde


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MessageSujet: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeJeu 27 Mar - 21:40

Je venais à peine de mettre les pieds dans la salle des douches que déjà les ennuis allaient me sauter dessus, et pourtant, je n’avais encore rien fait du tout. Mais je crois que je savais ce que c’était le problème avec moi. J’étais quelqu’un d’agressif, certes, et ça je ne me le cachais pas du tout à moi et aux autres d’ailleurs. Mais je n’étais pas celui qui allait enmerder tout le monde, je restais calme, alors les autres venaient instantanément me chercher des poux. Mais qu’est-ce que je faisais bon sang pour mériter tout ça? Et bien disons que physiquement j’étais quelqu’un d’assez imposant. Je n’étais pas le plus grand de cette prison, sans être le plus musclé, mais j’étais baraqué et j’avais un air assez méchant. Je perdais cet air agressif lorsque je souriais, mais c’était chose assez rare, surtout en prison … J’avais dit sauter, et c’était bien le cas de le dire n’est-ce pas, lorsqu’une femme, que je ne connaissais même pas d’ailleurs, me plaqua au mur et commença à s’en prendre violement à moi, me ruant de coups et ne me laissant surtout pas le temps de réagir. Je fut quand même surprit durant un bon moment, une femme nue et visiblement enragée d’être dans la même pièce que moi, pour je ne sais quelle raison d’ailleurs. Mais elle ne me garda pas sans réactions bien longtemps, je positionnais mes mains près des épaules de la jeune femme et brutalement je la repoussait de sur moi, assez violement pour qu’elle perde pied et tombe douloureusement par terre. J’attends ensuite un moment, je suis énervé, voilà le genre de chose qui pouvait me mettre en colère quand même! J’approche finalement d’elle, et je lui lance ma serviette pour qu’elle puisse se couvrir. J’étais loin d’être le pervers de cette prison, elle ne m’intéressait pas, et je n’avais pas envi d’ajouter « voyeurisme » sur la liste des trucs qu’elle devait avoir à me reprocher … Mais j’étais furieux, ce n’était certainement pas par bonté que je l’avais couvert.

Espèce de garce! dis-je d’un ton colérique. J’étais près d’elle et je la fixais furieusement. Je poursuivis rapidement sur le même ton furieux, car je n’avais pas terminé de parler, même si je n’étais pas très loquace comme personne. Tu es complètement folle ma parole!

Mais je ne poursuivis pas, car dieu sait qu’il y avait énormément de choses qui me traversaient l’esprit en ce moment. Mais je vis son visage. Elle m’avait agressé tellement soudainement que je ne l’avais pas vraiment aperçu. J’étais quelqu’un qui avait une très bonne mémoire des visages et même si je n’avais vu cette jeune femme qu’une seule fois dans ma vie, une fraction de seconde et lorsqu’elle était gamine, je me souvenais d’elle. Et de la situation … Je fronçais les sourcils d’agacement. C’était la première fois que je faisais une rencontre de ce genre là, que mon passé surgissait de cette façon. J’étais loin d’apprécier, vraiment, j’avais tué son père, car c’était mon boulot, mais exceptionnellement cette fois-là j’avais dû tuer sa mère qui faisait le même genre d’affaire que son mari. Ça ne m’avait pas gêné d’avantage. Homme ou femme, je ne tuais pas de simples innocents, même si ils avaient une famille, ils n’avaient pas fait les bonnes affaires avec la bonnes personne, c’est tout. Mais quand même, mes contrats ce limitaient la plupart du temps aux hommes. Je ne savais pas comment réagir, surtout que je n’avais pas le moindre remord, peut-être qu’elle voudrait m’en faire ressentir, peut-être qu’elle y parviendrait, mais ce n’était pas avec les poings qu’elle arriverait à quoi que ce soit avec moi. Tuer avait été mon travail, point final. Je croise lentement les bras, je préfère encore l’effrayer, plutôt que de m’excuser ou bien devoir discuter avec elle. Alors je dis d’une voix menaçante :

Ne me cherche pas, je crois que tu sais ce dont je suis capable … dis-je froidement.

J’avais tué ses parents devant elle. Je me souvenais toujours du regard qu’elle m’avait lancée à ce moment là. De la détermination, et de la colère alors qu’elle était encore toute jeune. C’était probablement le même regard que j’avais utilisé lorsque mes propres parents avaient été tués de façon plutôt similaire … Sauf que moi je n’avais pas violé sa mère. J’étais loin d’être un violeur, je songeais beaucoup à l’erreur que j’avais commise dans le passé. Laisser cette jeune femme en vie était une erreur, moi j’avais bien tué le meurtrier de mes parents. Alors qui est-ce qui me disait qu’elle ne me ferait pas la même chose? Durant toute mon enfance j’avais vécu dans le seul but de mettre moi-même fin aux jours de celui qui avait lâchement gâché ma vie. Et pourtant j’étais devenu comme cet homme. Non je savais pourquoi je n’avais pas tué cette jeune femme, parce qu’elle me ressemblait tout simplement, et que j’avais toujours été un peu provocateur, et qu’à l’époque la mort ne m’effrayait pas. Maintenant que j’étais marié, que j’avais des enfants, c’était une toute autre histoire, je tenais à la vie. Même si je considérais que Sadismus ce n’était pas tellement ce que l’on pouvait appeler la vie.
Je tente tout de même de cacher mon malaise, j’aimerais qu’elle ne se rende pas tout de suite compte que je me souvenais d’elle. Mais mes émotions, j’avais toujours eu de la difficulté à les camouflées, elle pouvait très bien l’avoir vu sur mon visage que j’avais compris.

Fiche le camps! Et évite de revenir me voir … Dis-je sèchement.,

Et en disant cela, je m’éloignais un peu plus loin dans la salle de douche, je l’ignorais totalement. Je me fichais d’elle et c’était bien vrai, elle était jeune, elle devrait quand même en manger pas mal de croûtes pour pouvoir me tuer. Bien que je devais certainement vraiment la sous-estimer, elle devait avoir fait pas mal de trucs pour être ici, dans cette prison. Mais j’avais cette tendance idiote à sous-estimer les gens. Alors je m’éloignais, dans l’espoir de pouvoir me laver un peu, car c’était bien pour cela que les gens venaient dans les douches … Pour pouvoir se nettoyer un peu! J’entrepris de commencer à retirer ma chemise. Je portais mes propres vêtements aujourd’hui, et non pas ses horribles vêtements de prisonniers. Parfois ça me sortait un peu de la prison de porter l’unique chemise que j’avais, l’unique pantalon … Ceux que je portais à mon arrivée dans la prison. Ils étaient dans un sale état, ma chemise avait toujours des taches de sang que je n’avais pas pu enlever, mais je tenais à ces vêtements, c’était tout ce que j’avais ici, ça et une photo de mes enfants. Je ne jetais plus un regard en direction de la jeune femme …
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Sasha Coulter
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeSam 29 Mar - 5:54

[Un peu long, mais c'était juste pour situer un peu... j'espère que ça ira]

Cela fait quelques temps que j'ai des doutes. De sérieux doutes sur une personne spéciale. Depuis mon arrivée, en faite.
Plus le temps passe, plus elle m'intrigue. Des souvenirs brouillés surgissent. J'en ai encore rêvé hier. Non décidément, je l'ai déjà vu.
Il est dans ma cellule, je le vois tout les jours, mais je fait toujours attention à ce que lui ne me vois pas. Il ne fait pas attention à nous, de toute façon. Il n'y à rien de plus facile. Je ne lui ai même jamais parlé; il pourrait reconnaître ma voix.
Mais pendant son sommeil, j'ai veillé des heures en scrutant son visage, à la recherche d'indices. Et à chaque fois, l'histoire avançait, et tout devenait un peu plus clair.
Maintenant, je crois être fixée.

Je l'ai déjà vu il y a bien longtemps. J'étais assez petite, voilà pourquoi je ne me souvenais pas bien. Et puis, ma vie a été une suite de péripéties qui n'ont eu aucuns problèmes à effacer mon passé. Mais maintenant...

C'était la première fois depuis bien longtemps que je voyais mon père et ma mère ensemble. Il était venu pour une raison qui m'était inconnue, je l'ignore encore aujourd'hui. Ils parlaient, et moi j'étais cachée. Je sentais que ma présence n'aurait pas été appréciée.
C'est ce soir là que c'est arrivé, oui... Quelqu'un est venu dans la maison, et quand il est reparti, mes parents gisaient sur le sol. Je ne sais toujours pas pourquoi il a fait ça. Je ne savais pas qui il était. Mais avant qu'il ne s'enfuisse, j'étais sortie de ma cachette et l'avais dévisagé avec toute la haine dont j'étais capable. Je pensais mourir à ce moment là, mais il m'a laissé la vie sauve.
N'importe qui aurait pensé à venger ses parents. A l'époque, c'était ce que je pensais. Mais j'en ai eu de moins en moins l'envi. Je trouvais de moins en moins l'intérêt de faire une telle chose.

Je n'ai plus rien à perdre maintenant, alors pourquoi ne pas raviver les souvenirs, hein? Ce soir, je lui parlerais, dans la cellule... Je lui dirais tout, s'il ne me reconnais pas.

L'eau qui coule sur mon corps devient de plus en plus glaciale. Il faut dire que ça fait un moment que je suis dessous. J'étais dans mes pensées et même le froid n'arrivait pas à m'en sortir. Ca doit vraiment me tracasser pour que j'en arrive à ce point. Je passe distraitement mes mains sur ma peau. Mon regard fixé dans le vide... je lui parlerai ce soir.
Etrangement, j'ai l'impression d'être en colère. Une colère sourde, chaude et dangereuse. Elle ne m'appartient pas, cette colère. Moi, je suis impulsive, je fais n'importe quoi, mais tout cela dans mon propre intérêt. Mais là, elle n'est pas pour moi, elle est pour eux. C'est un sentiment étrange qu'est l'envie de vengeance. Surtout quand je ne cherche pas à venger mon ego, mais la personne des mes géniteurs. Pourtant, je ne l'ai aimais pas vraiment. Je m'en serais passé. Mais ça doit être pour une raison de moralité. Tout le monde réagirait ainsi.

Je sors de ma cabine de douche et prend ma serviette pour me sécher en vitesse. Ma peau est couverte de chaire de poule, mais je ne frissonne pas. Je suis vraiment préoccupée.
Je me suis avancée près des miroirs crades et craquelés pour y regarder mon reflet, mais l'effet que cela me donne est bien plus que pitoyable. Je ne me reconnais pas. Mon visage est d'une pâleur incroyable, mes yeux sont entourés de poches sombres, mes lèvres s'affaissent, mes cheveux sont devenus bien long... Je détourne le regard de cette femme qu'y m'est inconnue. Je ne l'aime pas.
La porte derrière moi s'ouvre et je me retourne brusquement pour faire face au nouvel arrivant... quand je reconnais le visage de mon compagnon de cellule, Le fameux tolard qui m'empêche de dormir... Et sans prévenir, mes muscles se bandent, mon coeurs accélère son rythme sensiblement, et me voilà déjà à quelques centimètres de cet homme.
Sous l'effet de la surprise, j'ai réussie à l'atteindre et j'en profite au mieux. Mes poings fendent l'air et viennent frapper avec rage le corps de cet être horrible. La haine se sent dans chacun de mes gestes... mais je reste une femme et lui un homme. Il n'a donc pas de problème pour me repousser violemment en m'envoyer sur le carrelage froid.

Il a raison, je dois être complètement tarée pour faire une telle chose. Mais je suis et reste impulsive. Il s'approche de moi en me lançant une serviette à la gueule; c'est vrai que je suis nue. Je la met donc sur moi pour me cacher au mieux, mais mon attention toute entière est dédiée à cet assassin.
Il regarde mon visage et je veux qu'il me reconnaisse. Je veux qu'il revoit en moi la petite fille qu'il avait vu autrefois. Je veux qu'il se souvienne autant que moi je me souviens.

Il me demande de ne pas le chercher et je souris de mon air le plus mal saint. Te chercher? mais de quoi tu parles. Je n'ai même pas eu à te rencontrer, tu es tombé sur moi avant que je n'entreprenne quoi que se soit.
Je me redresse doucement, tant bien que mal. Mes côtes me font un peu mal, mais ça, c'est due à une toute autre chose. Je dédie cette pensée à on cher gardien. Mes chevilles me font encore un peu mal, mais tout les maux réunis ne suffiront pas à m'empêcher de tenir tête à cet homme. Je finis par me lever en le regardant farouchement. La colère me ferait faire n'importe quoi. C'est à ce moment là que je vois sur son visage un air déconcerté. Mon sourire s'élargit à cette douce vision et je finis de me lever doucement.

Non, je ne partirai pas. Non, je ne te ferais pas se plaisir. Regarde moi, Carl, regarde moi bien. Vois la petite fille que j'étais, vois le mal que tu m'as fais... vois tout cela.
J'aimerai le faire culpabiliser; mais je suis bien placée pour savoir que certains assassins sont dépourvus de toute culpabilité.

"C'était toi, hein? C'était toi le connard qui les a buté?!"

Mes mots sont forts mais ma voix reste faible. Je murmure presque, mais cela n'est pas un bon présage. Je ne suis pas intimidée, je n'ai plus rien à perdre. Je m'approche de lui, doucement, je ne suis plus qu'à quelques centimètres...

"Qu'est-ce que ça t'as fais, hein, quand t'as tué mes parents? t'étais content de toi? t'était fier peut-être? t'avais quoi dans le crâne..."

J'aimerai tout savoir de ce qui c'est passé ce soir-là pour pouvoir à bon escient le tuer par la suite. Quoi que cela engendre, je le ferais. La haine née en moi comme l'eau qui envahie son torrent... Mon regard s'assombrit peu à peu et la raison me manque. Je veux le tuer non pas pour moi, mais pour eux, non pas pour mon argent, mais pour leur morts. Cela ne me rapportera rien, et pourtant, je veux le faire.
Mais main se lève doucement vers son cou, avec une tendresse terrifiante.
Je vais te tuer, maintenant...
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeDim 30 Mar - 22:31

Je jouais les indifférents. Et au départ je l’étais un peu. Cette fille, je m’en fichais, oui, c’était ma façon de faire, les gamins ne m’avaient jamais intéressés. J’avais d’ailleurs déjà tué des enfants, mais habituellement dans nos contrats, rare étaient ceux qui avaient des enfants, et lorsque c’était le cas, je considérais que c’était leur stupidité aux parents. Il ne faut pas faire de mauvaises affaires lorsque l’on a une famille. Moi c’était une chose que j’avais compris, j’avais toujours sût que si je me faisais une femme j’abandonnerais tout ce milieux. Mais … je ne l’avait pas fait assez tôt, et là j’étais en prison. Loin de ma femme et de mes jumeaux, et je ne pouvais même pas veiller sur eux. En bref, maintenant que j’avais des enfants, j’avais beaucoup plus de considération envers les gamins, je ne pourrais plus en tuer. Je m’affaiblissais, mais ça je m’en fichais, je ne comptais plus tuer de toute façon. J’avais commencé à me dévêtir, bien décidé à l’ignorer, je croyais qu’elle ne tiendrait pas le morceau, qu’elle aurait comprit que j’étais plus fort qu’elle. Mais j’aurais dû me souvenir d’avantage de ce regard qu’elle m’avait lancé durant la soirée fatidique pour ses parents. Ce regard qui me prévenait … Elle n’abandonnerait pas aussi facilement, et j’aurais dû le savoir, je n’étais pourtant pas du genre à tourner le dos de cette façon quand même.

Et puis elle s’adressa à moi, je ne me retourne pas immédiatement. Mais je ferme un peu les yeux. Oui c’est bien moi le connard, ça c’est l’évidence même. Pourquoi est-elle ici? Est-ce qu’elle serait obsédé par moi au point d’avoir trouvé le moyen de se faire enfermer ici? J’en doutais, ou du moins, je n’arrivais pas à le croire. C’était un suicide, je ne savais pas qu’elle âge elle pouvait bien avoir … j’essayais de me souvenir qu’elle âge elle avait lorsque j’avais assassiné ses parents, mais je ne m’en souvenais pas. J’avais tué tellement de monde, en fait les traits de son visage, je ne m’en rappelais plus, si je me souvenais des circonstances, ce n’était qu’à cause de son regard et parce que je l’avais épargné. Grave erreur … très grave erreur. Elle ne me faisait pas tellement peur, mais je ne savais pas si je serais capable de la tuer, c’était ce qui me mettait en danger.
Elle s’adresse de nouveau à moi, elle me pose des questions. Si j’avais été fier de moi … Si j’avais été content et ce que j’avais dans le crâne. Je laisse échapper un petit grognement, je n’aime pas penser à ses choses là. J’ai peur de culpabiliser? Peut-être bien en fait … Mais je réagis immédiatement lorsque je la sent arriver près de moi. Je suis idiot mais très à l’affût quand même. J’abandonne ma chemise par terre et je l’attrape par les deux bras et je la pousse brutalement sur le mur. Je tiens ses poignets contre le mur et je ne la lâche pas. Je la sers assez pour lui faire du mal et je la fixe furieusement. Ça doit faire un bon moment que je n’ai pas été aussi violent. Mais elle va devoir comprendre qu’elle doit me laisser tranquille

Écoute moi bien … Je ne sais pas ce que tu cherches à faire, mais j’ai fait l’erreur une fois de ne pas te tuer. Ne me laisse pas l’occasion de me reprendre.

J’avais parlé sèchement, et je voulais attendre sa réaction avant de la relâcher. Bien que je n’étais pas quelqu’un d’affreusement pudique, ça me gênait un peu d’être comme ça, en train de tenir et aussi près d’une femme nue. Pourquoi est-ce que cette fichue salle de douches était vide? Elle n’était peut-être pas pudique avec moi, peut-être aveuglée par la rage, mais si d’autres personnes arrivaient, peut-être voudrait t’elle s’habiller un peu … Enfin, moi je m’en fichais, mais c’était difficile de rester concentrer… Ah merde, je ne venais quand même pas de penser ça … Ça ne faisait que me mettre d’avantage en colère.
Je serrais d’avantage ma prise autour de ses poignets, mais j’étais mal à l’aise, c’était étrange pour un tueur, mais j’étais très respectueux … peut-être parce que j’étais loin d’être un violeur, je détestais d’ailleurs ce genre d’hommes, j’avais beau avoir quelque chose contre les femmes, je ne les violerais jamais, et peut-être qu’elle pensait que je lui ferait du mal de cette façon, et le simple fait que l’on me prenne pour un violeur pouvait vraiment me blesser. J’étais étrange, un être bien et méchant en même temps je crois …

Maintenant tu vas ficher le camps … Tes parents avaient fait des affaires avec la mauvaise personne, c’était mon boulot de les tuer. La fierté n’a rien à voir avec cela, mais sâche que ça ne m’a rien fait du tout de les tuer …

Je n’avais pas envi qu’elle croie que j’avais des émotions, que j’avais une conscience. Je préférais largement rester l’être immonde que j’étais, c’était bien plus simple que de devoir s’expliquer. Je la tenais toujours par les poignets, mais si elle était sage, je la lâcherais. Je ne croyais sincèrement pas que je pourrais la tuer.
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeLun 31 Mar - 12:58

[un peu court...]

Sa réaction fut immédiate et le contraire m'aurait étonné. Il s'empare de mes poignets avec force en ma plaquant contre le mur rapidement. Le carrelage de cette salle de bain est vraiment glacial!!! des frissons parcourent mon corps et me rappellent à nouveau que je suis nue. Mais j'en ai vraiment rien à faire comme de ma première paire de chaussette.
Je le regarde avec la plus grande haine qui m'est possible d'exprimer et soutient son regard. Qu'il sache qu'il n'a là que la partie immergé de l'iceberg. Le reste ne se voit pas, mais se serai telle un volcan sous la glace. Je fulmine silencieusement, éprise entre une crainte inévitable de sa personne et entre ma rage. Je m'imagine dans toutes les situations où je lui accorde les coups les plus bas, les plus douloureux, où il cris de désespoir comme j'aurai voulu le faire, où il se tord sur le sol baignant dans son sang.
Mais c'est indéniable, je ne suis pas de taille face à lui. Pourtant je ne lâcherait pas la partie maintenant, j'ai toujours eu les yeux plus gros que le ventre. J'arrive encore à me persuader que je sortirai ici entière, informée sur tout ce que je veux savoir, et la victoire au creux des entrailles.
J'ai toujours aimé rêver...

Et le voilà qui me souffle son haleine de tueur de parents dans la face en me lançant des menaces. Mais ces menaces ne m'effraient pas, elles m'énervent encore plus. Je déteste qu'on me menace, moi... Je ne me laisserai pas faire.
Ma réaction est tout à fait normal, qui laisserait tomber pour une telle cause! Comment peut-il seulement s'imaginer que parce qu'il me menace je partirai sans rien dire, la queue entre les pattes. De plus que nous sommes dans la même cellule, je ne pourrais pas éviter la confrontation encore longtemps... je suis trop impulsive.

Je me rend compte au moment où il répond à mes questions que je m'en contre-fichais totalement. Pour moi, c'est un homme taré qui a fait une erreur en acceptant son contrat, pour moi c'est celui qui a participer à me pourrir la vie, pour moi c'est un monstre... pour moi, il est certain qu'il ne ressentais pas grand chose. Alors tout ce qu'il me dira sur lui, finalement, je ne le retiendrai pas. Il n'y a que le jugement d'une petite fille orpheline qui compte.

Pendant toutes ces longues secondes où il me parlaient, j'étais restée calme et on aurai pu même croire que j'étais devenue sage, que je voulais revenir sur ma décision mais...

"Tu penses bien que je n'arrêterai pas là..."

Des larmes douces sur mes joues sans même que je m'en rende compte. Elle me brûle la peau comme si elles représentaient la lave du volcan qui finit par se mettre en activité. Je ne te laisserai pas partir, tu le sais bien... j'espères tu vraiment...

Mon genoux fuse et vient frapper avec force et agilité le triangle génital du bonhomme qui se croit tout permis.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeLun 31 Mar - 22:30

[Arrête de t’en faire ^^ j’adore tes messages]

Oui j’ai sous-estimé la jeune femme. J’ai tendance à faire ça, c’est stupide et je le sais, mais je ne peux pas m’en empêcher, je n’y pense tout simplement pas. J’ai de la difficulté à être réellement agressif. Ce n’est pas une gamine, elle est un peu plus vieille, je dirais dans la vingtaine, mais je sais que ça vie n’a pas due être difficile, je lui ai fait vivre ce que j’avais vécu, elle était devenue probablement un peu ce que j’étais devenu, je ne sais pas jusqu’à quel point. Alors au lieu de lui nuire de la menacer, si je ne tenais pas à la vie, je la laisserais peut-être faire. Mais j’ai ma famille, auquel je tiens, et je ne vais certainement pas lui dire de mon plein gré que j’avais une femme et des enfants, des plans pour qu’elle trouve un moyen de leurs faire du mal, ce qui me ferait mourir, c’était la pire chose à me faire … Je ne sais vraiment pas comment réagir, rester agressif, ou bien me calmer et tenter de discuter, mais je me connaissais assez bien, je savais que les paroles n’étaient pas mon fort, alors comment est-ce que cette discussion finirait t’elle? Je n’eu pas tellement le temps d’y penser, elle me dit que je devais bien penser qu’elle n’en resterait pas là. Je fronçais les sourcils de surprise, elle … Elle me ressemblais tellement, je me voyais pratiquement dans une glace, je me souvenais de moi lorsque j’étais jeune, comment j’avais vécu la mort de mes parents … Comment j’avais agis lorsque je m’étais sentit près à tuer le tueur de ma famille … Une vague d’inquiétude passa dans mon regard, est-ce qu’elle était aussi prête que je l’avais été? Car si c’était le cas … Moi j’avais tué le tueur … Je baissais les yeux vers ses joues, déconcentré par ses larmes, mais elle ne semblait même pas s’en rendre compte, je m’attardais là-dessus un moment de trop, je sentis son genou bouger, mais une fraction de seconde trop tard, car je le reçu directement dans les bijoux de famille. Je la lâchait immédiatement, le souffle coupé, et je reculais en me pliant vers l’avant. Les femmes ne pouvaient certainement pas comprendre à quel point c’était douloureux de ce faire frapper à cet endroit. Je gémissais et je jurais en même temps. J’étais très en colère. Je m’appuyais quelques instants contre le mur pour recouvrer mes esprit, et je posais une main sur mon pantalon à cet endroit là. Je relevais là tête vers elle et je dis :

Tu fais chier? Tu t’attends à quoi toi? Tu veux que j’en finisse avec ta vie? Tu veux me tuer? Pardonne moi, mais sans arme tu ne parviendras à rien avec moi, et ce n’est pas le coup dans les testicules qui va venir à bout de moi. dis-je presque calmement.

Je voulais lui expliquer clairement la situation. Je n’avais pas envi de la tuer, mais je le ferais. Oh oui, qu’elle ne me sous-estime pas là-dessus, j’étais un connard, mais j’étais devenu quelqu’un d’autre je crois, ma famille m’affaiblissais énormément, et je le savais. Je fermais les yeux quelques instants et je me redressais un peu, bon sang, c’était vraiment très douloureux ça, et c’était un coup bas, mais je comprenais, que pouvait t’elle faire d’autre en fait? Je ne voyais pas comment ses coups pourraient porter sur moi. Mais je n’avais pas envi de me faire frapper continuellement sous la ceinture. Je grognais un peu et je dis :

Bon! Alors si tu comptes me frapper souvent à cet endroit là, peut-être que tu as dans l’idée de me rendre stérile, désolé c’est trop tard!

Ah merde … Je sursaute presque en entendant ce que je viens de dire. Bordel, je ne suis qu’un pauvre imbécile, mais c’est ça être impulsif, j’assume la plupart des choses que je dis, mais là je n’en suis pas très fier. Je viens de lui annoncer que j’avais déjà eu des enfants … Ou bien peut-être qu’elle pensait que j’étais stérile! Oui je préférais largement ça, et la façon dont je l’avais dit pouvait quand même porter à confusion. Je lui lance un drôle de regard, j’espérais vraiment qu’elle pensait que j’étais stérile, car la seule façon de m’atteindre et de me « tenir par les couilles » pardonnez l’expression, était de jouer avec ce que j’avais de plus précieux, et c’était ma famille invraisemblablement … Je grogne et je me remet en marche, boitant légèrement. Bon c’est assez, je veux mettre un terme à tout ça. J’attrape ses vêtements, les vêtements de la jeune femme et je les lui lance. Je la fixe et je dis :

Pas obligée d’attirer les violeurs … Et puis, qu’est-ce qui te dis que j’en suis pas un? Bordel, tu viens pour me tuer mais tu ne fais pas le minimum pour te protéger, les belles jeunes femmes, nue alors que je n’ai pas eu de relation depuis un moment, c’est excitant!

J’avais parlé de façon très sarcastique, elle devait bien s’être rendue compte que je n’étais pas sérieux. Sinon tant pis, elle aurait peut-être d’avantage peur de moi et finirait par me foutre la paix. Et en disant cela je me dirige vers une douche proche et je commence à défaire la ceinture de mon pantalon, je n’ai aucun problème à me mettre nu devant elle, j’espère peut-être qu’elle aurait elle de la difficulté à voir le meurtrier de ses parents nu, je devais affreusement la dégoûter.

Et maintenant, j’aimerais vraiment me laver. Alors nous pourrions peut-être remettre cette rencontre un autre jour …

Je lui jetait un regard, et attendit une réaction, je ne comptais quand même plus lui tourner le dos. Je la fixais et je croisais les bras. Je n’avais que détaché ma ceinture, je n’avais pas retiré mes vêtements encore.
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeMer 2 Avr - 8:21

Mon travail a porté ses fruits si je puis dire, car à peine quelque mili-secondes après mon cou de genoux, monsieur le costaud se courbe en deux en grognant d'un air menaçant. Un sourire étire inévitablement mes lèvres alors que je décèle de la douleur dans le comportement du bonhomme. Il ne mérite que ça.
Je pose mon regard sur lui et la seule envie qui me vient à l'esprit est d'accentuer encore sa douleur.
Seulement, il se relève et me fait face. Je le regarde longuement dans les yeux et un malaise me prend. C'est un humain, pas un monstre. Je m'identifie soudainement à lui, comme si la rage c'était dissipée pour laisser place à un tant soit peu de raison. Je suis moi aussi un monstre, si je réfléchis bien. J'ai tué, moi aussi. Mais il me semble que je ne me suis jamais attaquée à des parents...

Cette pensée me réconforte un peu bien que je ne sois pas sûre de ce que j'avance. Je me suis souvent mentis à moi même pour ne pas me freiner dans mon travail et je continu encore alors que je suis derrière les barreaux. Qui aurait pu prévoir que cet homme se serai retrouvé dans la même prison que moi? Qui aurait pu dire que j'aurai suivis le même chemin que lui pour finir comme lui? Décidément, un tas de chose nous rassemble. Je me demande même s'il n'a pas eu une enfance similaire à la mienne... puis j'abandonne. Je ne veux rien savoir de lui. Tout cela risquerait de m'affaiblir dans mes démarches, je risquerais de ressentir des sentiments trop forts qui m'empêcheraient de faire ce que je veux. Je sais que les sentiments sont mes pires ennemis. Je sais comment les parer.

Il me crache à la gueule que je suis une chieuse, ça, je le savais déjà. Il me demande si je veux le tuer, ou encore mieux, si je tiens à ce qu'il me tue lui. Mais oui mon vieux, tue moi. Regarde la petite fille que tu as épargné cette nuit là, regarde-la trépasser sous tes cous, enfin. Regarde le mal que tu as fait et imagine...

Je le sens qui tressaille encore sous la douleur mais je ne souris plus. Je crois que je me suis un peu calmée. J'ai réfléchis, oui. J'ai trop pensée. Je ne fais que hocher la tête, sans répliquer quoi que se soit à cette attaque verbale. Il veut les mêmes choses que moi, se sera difficile de s'entendre. Qui va tuer l'autre? Et si nous nous tuions tout les deux, ensemble? Et si on ne faisait rien... et si je le laissais là, et si je passais mon chemin, et si j'oubliais mon passé, mon histoire, leur morts, et sa place dans toute ma chienne de vie?
Non, je ne peux pas. Mais je ne peux finalement pas le toucher non plus. Pourquoi?! POURQUOI!
Les larmes n'ont pas cessées de couler sur mes joues, traçant leur chemin sur ma peau sèche. Je ne les sens plus. Je ne suis plus dans ma peau. J'ai l'impression d'être une pauvre fille perturbée.
Pourquoi tan d'hésitation alors que je me trouve devant l'assassin de mes géniteur? Peut-être parce que je n'en vois finalement pas l'intérêt. Cela ne me rapportera rien. Peut-être parce que je continu à les considérer comme seulement des géniteurs, et non pas des parents, peut-être parce qu'ils n'avaient pas de place dans mon coeur ni dans ma vie, peut-être encore parce que je m'affaiblis de jour en jour...?

Je soutiens toujours son regard mais je ne dégage plus d'onde agressive; j'hésite.
Par contre lui, il continu à parler comme s'il ne voyait rien de ce qui se passait. C'est certain qu'il ne voit rien, qu'il ne comprend rien. Tout cela se passe dans ma tête et n'en sortira jamais. Il ne sait rien.
Il me demande si j'avais voulu le castrer par mon geste. Te rendre stérile? mais j'en ai foutrement rien à foutre de ça mon vieux... je voulais juste que tu me lâches. Encore une fois, je penche la tête et le regarde d'un air plutôt neutre. J'hésite encore.
Il a des enfants, j'en suis certaine. Il m'aurait tué depuis longtemps peut-être. Il n'est pas l'homme que j'ai vu cette nuit là. Cet homme là émanait à des kilomètres à la ronde le méprit et la violence. Il me semble un peu ramolot par rapport à l'autre. La prison? La famille? j'en suis certaine maintenant.
Et j'hésite toujours.

J'ai du mal à percevoir les mouvements autour de moi, coincée dans mon seul champs de vision dans mon crâne. Je n'ai jamais pensée à tan de chose vitale de ma vie, je ne suis jamais allée chercher si loin, je n'avais même jamais envisagé de retrouver leur assassin pour les venger. Je ne sais pas... je sais pas quoi faire...

Tue-le.
Tu crois que c'est si facile?
Tu te fous de ma gueule ou quoi, bien sûr que c'est facile! tu l'as fais plus d'une fois si je ne m'abuse!
C'était pas la même chose.
Ta gueule et tue-le.
Pour une fois, ça va être à toi de te la fermer; je vais aviser seule.

Pas eu le temps de me rendre compte qu'on m'envoyer dans la tronche des bouts de tissus. A non, c'est pas de simples bouts de tissus, c'est mon uniforme de digne prisonnière. Je les prends et les regarde. Je suis une prisonnière moi aussi.
Je ne l'écoute qu'à moitié alors qu'il me blablate des propos auxquels je ne songeais même pas. Mais...

"Mais où tu vas chercher tout ça? "

Je n'avais pas perçu le ton sarcastique de sa voix, mais je savais qu'il n'était pas un danger pour moi niveau sexe. Ca se voyait, se sentait. Tout à l'heure, lorsqu'il me tenait, il ne m'a même pas regardé. N'importe qui se serait rincé l'oeil avec soin, mais pas lui. J'imagine qu'il n'y a rien là dedans qui l'intéresse. J'hésite. Je ne sais plus comment réagir.
Pour me laisse encore un peu le temps de réfléchir, je m'habille fébrilement tout en le regardant. Mon sourire est depuis longtemps partit. Je deviens tarée? Écervelée? Sans raison? Faible?

"Je crois que tu as mal cerné mon problème..."

Ma voix est très faible et calme. Moi non plus je n'ai pas cerné mon problème.

"Si je te tuais, penses-tu que tes enfants chercheraient à te venger? Ils t'aiment? Ils savent qui tu es? "

Je le regarde comme si j'attendais de lui la vérité absolue. Pourquoi toutes ces questions Sasha? Tu as bien mieux à faire. Non, laisse moi, je veux savoir. Je veux savoir si mon hésitation à lieu d'être. Je veux savoir si je le tue ou pas.

"Dis moi s'il te plais, je veux savoir..."

Mon choix dépendra de ta réponse, le sais-tu?
Je suis à côté des vieux miroirs. Je regarde celui qui me renvoi mon reflet, du coin de l'oeil. Je ne souris pas. J'ai l'impression d'être déconfite.
Mon poing fuse et vient s'abattre lourdement sur le miroir qui se brise en quelques morceaux. Je saigne un peu, mais je n'y fais pas attention. Je prend un morceau de miroir, tranchant comme le verre, et je le regarde.

"A quoi t'attendais-tu..."
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeMer 2 Avr - 23:02

Mon mouvement pour me déshabiller est stoppé. Elle, elle s’habille. Je remarque les émotions de son visage, car je remarque beaucoup. Les émotions par contre, je comprends peu. Je n’ai jamais été très bon avec mes propres émotions, alors celles des autres, chercher à les comprendre m’étais pratiquement impossible. Mais je comprenais ce que j’avais fais dans sa vie, quel rôle j’avais tenu. Ce n’était pas exactement la même chose, premièrement parce qu’elle était une femme, et moi un homme. Lorsque j’avais vu cet homme tuer mon père, violer ma mère et ensuite la tuer, j’avais tenté d’agir. Trop tard, je n’étais qu’un gamin à l’époque, je n’avais jamais eu connaissance des activités douteuses de mon père, mais ma mère n’avait jamais rien eu à voir là-dedans. Et pourtant, c’était elle qui avait le plus souffert, et probablement moi, j’avais vécu avec les monstres qui avaient assassinés mais parents, ils m’avaient fait rapidement comprendre que je devais obéir, apprendre rapidement, et que la vengeance irait pour plus tard. Dans le cas de Sasha, c’était une jeune femme, j’avais sentit dans son regard, qu’elle me méprisait amèrement. Et je ne l’avais pas tué, c’était peut-être un appel à l’aide, à l’époque, je n’étais pas particulièrement fier de ce que je faisais, mais j’étais toujours sous surveillance si l’on peut dire cela ainsi. J’étais prometteur, alors personne ne voulait que j’arrête. Je suis devenu réellement méchant et sans conscience après la mort de ma femme. Sarah, elle avait tenté de m’assassiner, et la tuer avait été la chose la plus difficile que j’avais eu à faire dans ma vie. Ensuite tuer, femme ou homme, ce n’était pas important, j’avais tué des enfants dans réellement de gêne, bien que c’était rare que j’avais à le faire, ça ne fonctionnait pas comme ça, les contrats étaient bien organisés généralement. Mais bref, ce n’était pas important, lorsque j’étais arrivé chez Sasha, j’étais un débutant, je sortais de l’université, et c’était l’un de mes premiers contrats. Je n’avais pas pu tuer une jeune femme qui m’avait fait songer à moi … Mais c’était une faiblesse, alors je n’en parlerais pas, du moins, je ne croyais pas qu’elle parviendrait à m’atteindre, et elle y parvint je m’étais retourné, croyant qu’elle s’était calmée, alors je me disais que je pourrais prendre ma douche tranquillement. Mais ce qu’elle me dit, me glace le sang dans les veines. Je ne bouge plus, elle n’a peut-être pas besoin de voir l’expression de mon visage pour comprendre qu’elle a vu juste. Je ne réponds pas, je ne dis rien durant un bon moment. Pourquoi? Parce que je ne sais pas … Je me retourne, tentant de prendre une expression énervée. Mais je ne suis qu’un bien médiocre acteur. Je fixe le sol et il est assez évident que je suis troublé.

Mes enfants me connaissent … Ils connaissent ma voix, mon nom … Mais tout ce qu’ils doivent ressentir, c’est l’envie de me connaître, si je mourrais, ce ne serait pas grand-chose pour eux, la déception de ne pas avoir de père j’imagine, mais rien de plus …

En disant cela je relève la tête vers elle, elle m’avait pratiquement supplié de lui répondre. J’avais répondu sincèrement. De toute manière je ne mentais pas. Sinon j’aurais évité la réponse car je ne savais pas mentir. J’avale difficilement, je ne voulais pas que la situation prenne une tournure comme celle-ci. Non mes enfants étaient encore une faiblesse, et j’en avais assez d’être faible, j’avais dit une connerie et elle avait deviné que j’avais des enfants. Je doutais qu’elle aille s’en prendre à eux, mais la peur résidait, maintenant j’avais peur pour eux, et j’avais peur de mourir pour ne jamais pouvoir retourner près d’eux. J’étais devenu drôlement plus faible. Mais attention, j’étais encore capable de tuer, elle ne devait pas me pousser à bout, car je le ferais, même si cela me déplairait énormément. Si je n’avais pas été plus fort que le meurtrier de mes parents lorsque j’étais venu prendre ma vengeance, il m’aurait tué sans la moindre gêne. Mais qu’est-ce que je devais faire moi? Garder en tête que protéger ma famille était le plus important. En disant que mes enfants ne regretteraient pas ma mort, elle ne s’en rendait peut-être pas compte, mais ça m’avait fait beaucoup de mal. J’adorais mes enfants, je ne croyais pas possible de pouvoir aimer autant. Je ferais n’importe quoi pour pouvoir les rejoindre, et maintenant, au point où j’en étais rendu, c’était vraiment n’importe quoi …
Je la regarde lorsqu’elle brise le miroir. Je ne sais pas de quoi elle veut se convaincre. Maintenant me tuer équivaut à tomber au même niveau que moi puisque j’ai des enfants, mais eux ils ne sauraient jamais qui était mon meurtrier. Et ils ne me connaissaient probablement pas assez pour avoir des idées de vengeance. Je remarque qu’elle garde un morceau de ce miroir mais je ne dis rien, je ne fais pas mine d’avoir remarquer. Je suis beaucoup plus calme, mais également bien plus stressé depuis qu’elle connaît l’existence de mes enfants. Elle me demande à quoi je m’attendais. Je ne pouvais m’empêcher de faire un petit sourire.

À ce que tu me tues j’imagine …

Oui c’était ce que je pensais, à l’époque je lui avait probablement laissé la vie sauve pour qu’elle m’arrête. J’étais un homme redoutable lorsque j’avais un fusil entre les mains. Je passais pour un homme stupide à cause de mon impulsivité, mais ce n’était pas le cas, j’étais très instruit, et j’avais souvent de très bonnes idées lorsque je prenais le temps de penser avant d’agir, ce qui était rarement le cas malheureusement.

Par contre, je n’ai aucun remord pour ce que je t’ai fait, ou aux autres, si ça peut t’enlever de la culpabilité.

Je ne sais pas pourquoi je lui dis cela, alors que je ne veux même pas mourir. Je ne crois toujours pas qu’elle serait capable de me tuer, alors qu’elle parvienne à se venger en me faisant souffrir, en parole ou physiquement, elle pouvait le faire, je me défendrais alors ce ne serait qu’à ses risques ou péril. Je la sous-estimait, alors elle pouvait toujours se servir de cela contre moi. Mais elle ne devait pas oublier que j’étais redoutable, par contre, elle aurait avantage à jouer sur la vitesse, j’étais quelqu’un assez lent lors des combats à mains nues, mais d’une rapidité effarante avec un fusil …

Mes enfants m’aiment, ils ne savent pas ce que j’ai pu faire dans le passé. Je ne termine pas immédiatement mais je m’approche un peu, j’ai peut-être un peu oublié le morceau de miroir … Je ne compte plus tuer, si tu veux savoir, Mais j’ai énormément tué …

Voilà, je termine ainsi, à elle de voir ce qu’elle veut faire par la suite. Par contre, peu importe ce qu’elle va tenter, j’espère simplement qu’elle n’éprouve pas de pitié pour moi, je ne comprend pas pourquoi elle pourrait ressentir cela, mais j’avais l’impression qu’elle ne savait plus trop où elle en était avec moi …
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeSam 5 Avr - 5:26

Il se retourne et j'ai l'impression que le temps est ralenti à son maximum. Le regard qu'il lance n'a rien de celui qu'il avait il y a peu. Il m'a tout l'air d'être troublé par mes questions. Aurai-je touché un point sensible?
J'aurai eu un mauvais sourire si la situation n'était pas celle-ci. J'aurai ris, même, de l'état de cet homme. Mais je suis trop préoccupée pour me la jouer écervelée et cruelle de première catégorie. Je peux être autre chose que ça.
Je le regarde avec une certaine attention. Il me répond d'une voix qui me paraît bien triste, ce qui ne m'étonne pas. Les mots qu'il prononce doivent être durs dans la bouche d'un père. J'ignore ce qu'on ressent dans de telles circonstance, mais je peux imaginer rien qu'en le regardant. Il me ferait presque peine.

Le silence s'installe à nouveau. Des gouttes écarlates tombent régulièrement de ma main qui pourtant ne me fait pas mal. Je n'y fais pas attention. J'ai l'impression de ne plus savoir ce que je fais, comme à chaque fois que l'impulsion me prend. Je n'aurai pas dû le provoquer, peut-être. Et si on parlait?
Tu te fou de moi Sasha? Parler? tu veux parler avec l'assassin de tes parents? Tu veux que je t'emmène les tasses de thé et les petits gâteaux pendant que tu y es?

Non... non... Mais...
Mon regard se trouble à mon tour alors que les pensées tourbillonnent dans mon pauvre esprit. Tourmentée.
Tu veux tuer cet homme ma Sasha? Cet homme blessé déjà, tu voudrais l'achever? Ses enfants ne le considèrent pas vraiment comme leur père, il doit en souffrir quelque part. La plus grande souffrance réside ici bas, tu n'as pas besoin de le tuer, ni de le blesser d'avantage.
Harcèlement moral, on appel ça comme ça, non? ...
Oui...

Je pose le morceau de miroir ensanglanté dans le lavabo blanc et regarde ma main d'un air absent alors que Carl me dis qu'il s'attendait à ce que je le tue.

"Tu avais raison..."

Oui, tu avais raison Carl... Carl... mais je n'en ferai rien. Je vais peut-être m'amuser avec toi, peut-être que je ne ferais rien. Je ne vois plus l'intérêt de faire une telle chose. Pourquoi le tuer. Mes géniteurs m'ont eux aussi pourris la vie, et cet homme n'a fait que rajouter une peu sa merde dans toute l'histoire. On ne peux plus reculer, on ne peux plus rien faire. Un mort de plus ou de moins, je ne vois pas l'intérêt. Moi morte, ou lui. Tout s'arrêterait pour l'un ou pour l'autre quoi que... Moi je ne tiens plus vraiment à voir le jour se lever chaque matin, mais lui? Lui vis encore sûrement dans l'optique de revoir ses enfants. Enfants qui entre nous soit dis lui cracheront à la gueule quand ils sauront qui il est. Ils le sauront bien un jours. J'aimerai tant être là pour voir...

Le bonhomme romps le bref silence qui c'était installé entre lui et moi en m'assurant qu'il n'avait eu aucun remords. Le lève les yeux vers lui, le dévisage, puis souris faiblement. Il n'a pas comprit que je ne m'intéressais pas à ce qu'il avait fait et dans quelle condition. En même temps, il ne peut pas comprendre, personne ne peut comprendre. Je commence à croire que je pense trop, trop vite, et que mes pensées se dévient toujours de mon but principal pour finalement me faire voir ailleurs. C'est peut-être pas plus mal.

Je hoche la tête sans rien dire. Il me dit que ses enfants l'aiment, mais qu'ils ignorent ce qu'il a fait. Mon sourire s'élargis. Mon enfance est encore fraîche et je sais ce qu'on ressent lorsque l'un de ses parents disparaît. Déjà, la tristesse, on ne comprend pas, puis la haine, on lui en veux; sans parler des rumeurs qui peuvent courir sur son sujet et aggraver son cas. A ce moment là, tout les jours, on souffre car on en apprend toujours plus. L'image qu'on c'était faite de cet homme absent se détériore, et on finit par le haïr. On ne pense même pas à le revoir un jour...
Il s'approche de moi et finis sa phrase qui ne me fait ni chaud ni froid.
Je reprend le morceau de miroir pour m'occuper les mains... et souris.

"Penses-tu vraiment que tes enfants pensent à toi en ce moment même? Ils sauront un jour qui tu es, tu vas être leur pire déception..."

Je le regarde dans les yeux un moment, puis continu de ma voix grave et calme.

"C'est pas beau ça... Carl... de décevoir ses enfants. Un enfant déçu par son père... ne l'aime pas..."

Je m'approche à mon tour de lui, nous ne sommes plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

"Tu t'imagines, Carl? Toi, heureux de les retrouver, et eux... apeurés, terrorisés..."

Je fais un petit geste avec la main qui tient le miroir brisé. Imagines toi un peu ce qui se passera ce jour là... s'il arrive un jour.
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeLun 7 Avr - 22:54

Je ne savais plus à quoi m’en tenir avec elle. Elle me perturbait, c’était le bon mot. Elle avait lâché le bout de verre que j’avais oublié … Comment avais-je pu oublier une telle chose, ça devrait pourtant me rappeler de mauvais souvenirs … Mais je crois qu’elle a comprit une chose. Ce n’est pas en se battant avec moi qu’elle me fera du mal, mais les paroles sont souvent plus fortes que tout, et c’est le cas en ce moment, la seule chose qui peut véritablement me toucher c’est ma famille, ma femmes et mes enfants, la peur qu’ils m’oublies, que Eddy décide de vraiment vivre. Je ne pourrais pas lui en vouloir, mais c’est évident que pour moi, c’est la fin, je ne tiendrais pas une minute de plus dans cette prison sans eux qui m’attendent … Elle me dit que j’avais raison. Oui, dans le passé j’aurais souhaité que l’on me tue, enfin je n’en sais rien, je ne me serais probablement jamais laisser tuer. Mais tueur … j’aurais préféré être bien des choses avant d’être ça. Je me répétais sans cesse que je ne regrettais rien, c’était faux, je regrettais mes parents, les choix que j’avais fait même si ils avaient été un peu imposés. Avoir tué Sarah, je le regrettais et pourtant, c’était elle ou moi, ce n’était pas par lâcheté que je l’avais tué, mais je considérais que mourir moi, aurait été une meilleure chose. Cette histoire m’avais vraiment pourrit la vie. Mais j’avais appris à ignorer, à ne plus songer vraiment à elle. Et puis il y avait eu Eddy. Ça m’avait prit du temps avant de l’aimer. D’être amoureux comme je l’avais été avec Sarah. Quand vraiment je me suis rendu compte de l’amour que je lui portais … Peu de temps après c’était la fin, j’avais été arrêté, sans nouvelles de la jeune femme durant un moment, et lorsque je la revoit j’apprends qu’elle est toujours en vie, qu’elle m’aime et qu’elle veut m’attendre, qu’elle croit en moi et surtout, qu’elle est enceinte de jumeaux en bonnes santés, et que je suis le père … Peu de choses peuvent m’atteindre ou me toucher. Mais être père, j’ai toujours voulu ça, depuis que je suis jeune … étrange pour un gamin. Mais j’admirais vraiment mon père, et encore maintenant, ma plus grande aspiration était d’avoir une famille et de prendre soin d’eux. Mais Sacha avait raison … Totalement raison, et dire que je n’avais pas songé à ça serait faux. Mais je ne voulais pas y penser, j’ignorais et j’y étais bien parvenu jusqu’à maintenant, mais me le faire rabattre ainsi dans la figure, c’était difficile. J’étais déchiré entre l’envie de me mettre en colère, ou de m’écrouler, elle se fichait de moi, mais j’avais probablement été puni pour tous mes crimes ici … J’avais vécu des choses terribles, torture, humiliation, j’étais claustrophobe, comme pour arranger le tout, pratique la prison pour un claustro …
Je secoue la tête, j’ai l’air misérable, jamais personne ne m’a parlé ainsi et je le supporte mal. Je me passe une main dans la figure.

mes enfants ont 3 ans … j … je doutent qu’ils songent à moi …

Ma voix s’éteins … Ce n’est pas ce que je veux faire. Je lui montre très exactement qu’elle vient de viser en plein dans le mile. Elle continue, je baisse la tête, ma nervosité est apparente, lorsque je suis nerveux je rougis, je me passe souvent une main dans la figure ou dans les cheveux … Je déglutis péniblement, mais enfants, jamais je ne supporterais qu’ils apprennent ce que j’ai pu faire. Me sentirais-je coupable? Non pas particulièrement. Je considère simplement que moins ils en savent, moins ils seront en danger. Mais si un jour ils l’apprennent. Je n’ose pas imaginer leurs réactions, et là je n’ai que ce que Sacha me raconte. Je ne lève pas les yeux vers elle. Mais ma tête n’est pas penchée. La jeune femme ne doit pas ignorer ce qui se passe dans ma tête en ce moment. Un profond désarroi. Elle s’approche et je recule. Le fait d’avoir reculer est probablement plus douloureux que n’importe quel coup qu’elle aurait pu me porter. Je relève immédiatement la tête vers elle et je dis fortement :

Je ne sais pas ce que tu … tu veux insinuer … J … Jamais je ne ferais de mal à me … mes enfants !!!

Je suis furieux, et je bégaye même un peu. Elle ne doit qu’en être d’avantage fière. C’est encore comme un coup sur la tête. Je ne croyais pas être aussi faible, mais jamais personne ne s’était attaqué à moi de la sorte. Il est vrai que j’avais toujours donné l’impression d’être sans cœur, de n’avoir aucune conscience. Ce n’est pas tout à fait vrai puisque ma seule conscience est tournée vers mes enfants et ma femme. Je me repasse une main épuisée dans la figure, j’ai chaud, j’ai mal au cœur, je ne sais plus quoi dire et je suis perdu. Alors je relève les yeux vers elle, je la fixe quelques instants et je dis :

Je ne sais pas ce que tu veux obtenir de moi … Des excuses … Alors je m’excuse, J’ai fait mon travail, ce n’était pas tes parents plus que d’autres … Mais je doute que tu ne veulent que des excuses, alors vas-i … Blesse moi … Mais ne m’enlève pas que j’aime ma famille, et l’espérance qu’ils m’aiment … Car jamais je ne vais te laisser me tuer pour cette seule et unique raison; je vais sortir d’ici, et ce sera pour les retrouver et prendre soin d’eux …

Je termine d’une voix basse, je me suis calmé et je ne bégaye plus. Mais parler autant avait été difficile. Mais je doute qu’elle comprenne. Je ne doute pas de son intelligence, au contraire, elle est parvenue à me toucher comme personne d’autre. Mais je ne l’empêche pas de prendre sa revanche sur moi. Mais je doute de tenir le coup si elle continue. Je baisse de nouveau la tête et je termine en disant :
Je suis une saletée d’ordure … Mais jamais je n’embarquerais ma femme et mes enfants dans mes ennuis, si je sors d’ici, ce ne sera que pour eux, en me tuant, tu t’abaisse au même niveau que moi lorsque j’ai tué tes parents …

Je ne parle que très rarement de cette façon. Peut-être que je me force parce que je ne veux pas mourir. Et je ne doute pas qu’en me perturbant de cette manière, elle parvienne facilement à me tuer. Je ne bouge plus, je ne m’éloigne pas d’avantage. Je n’espère pas un pardon, je me fiche toujours de ses parents, et d’elle aussi d’ailleurs, c’est un peu plate, mais c’est moi, lorsque je tuais je prenais tout au second degré, si je m’attachais, je ne serais plus vivant maintenant.
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeLun 14 Avr - 7:26

[HJ: Désolée pour le retard, j'ai été victime d'un gros manque d'inspi ]

Il semblerait que le vent souffle en ma faveur. Je sens mon colosse déstabilisé et j'attend doucement, comme si j'étais une psychologue en pleine expérience sur un de ses sujet. Bien sûr, j'étais loin d'être une Psy, d'autant plus que je les tenaient en horreur. A part ramener la merde, je ne voyais pas à quoi ils servaient.
Cependant, découvrir ainsi la fragilité d'un homme tel que Carl n'avait pas d'égal. C'était même assez impressionnant de voir cette masse se mouvoir tel un animale blessé qui tente malgré tout de se relever pour ne pas laisser son prédateur de bouffer si facilement. S'en était fascinant.
Il bégayait en me donnant raison, et je voyais bien qu'il se rendait compte de son erreur. Mais trop tard.

Est-il à ce point résigné pour continuer à s'enfoncer ainsi? Quoi qu'il en soit, j'ai maintenant compris les règles du jeu, et mieux encore, j'ai toutes les cartes en main. Famille, enfants, sentiment, rejet, attente... et bien d'autre que mon imagination n'a aucun mal à me trouver. Je me renvois l'aspect de ces personnage que je n'aimais pas, moi qui était faible face à ce genre t'attaque. Mais les rôles avaient changé et j'étais maintenant l'auteur de l'attaque, l'assassin de l'âme, l'As...
Aussi étrange que cela puisse paraître, je ne ressent aucunement l'envi de jouer de ma position. Joueur passif qui passe son tour, histoire de voir ce qu'il en découle. Au font, si puissant qu'il ne risque rien. Il sait que le meilleur jeu est entre ses doigts, il a confiance en lui, il attend que la mise monte pour abattre de son mieux ses adversaires.
Le problème là dedans est que je n'ai pas autant confiance en mon jeu que ce roi du Pocker. J'ai pas non plus le cigare et le beau costume qui va avec... je ne suis pas dans un jeu. C'est là qu'on se rend le plus compte des réalités qui nous entoure; ça fait pas toujours plaisir.
Ho la... je m'évade... il faut que je me concentre sur mon petit bonhomme qui ne supporte pas d'être à moins d'un mètre de moi. Je vais finir par me vexer.

Je hoche la tête d'un air faussement compréhensif alors que la nervosité semble être à son comble chez lui. Il tente de me demander ce que j'insinue, me dis qu'il ne ferai aucun mal à ses enfants...
Je suis décidément désespérée. Je n'avais même pas pensée une seule seconde qu'il irai faire du mal à ses mômes, mais maintenant qu'il me le dit...
Non, non, ce n'est pas possible; il ne vit que grâce à eux et sûrement à une femme qui l'attend.

"Mais où tu vas chercher tout ça..."

J'ai l'impression de me répéter un peu mais il me sort des aberrations de plus en plus énormes et j'avoue que j'ai du mal à ne pas les prendre en compte. Il doit être déboussolé, ce doit être ça...

Mais je me disais ça avant qu'il commence son monologue sous mes yeux un peu surpris.
Son monologue qui contient des excuses, oui, des excuses qui franchement ne m'atteignent pas plus qu'un grain de poussière égaré sur mes fringues de prisonnière. Encore une fois, hochement de tête, regard évasif. Je devrais abandonner la partie, il comprendra bien tout seul, comme un grand.

"Dis toi Carl que je ne tuerai pas."

Mais je suis l'As. Un message, une lettre peut-être, tes enfants au courant, la déception d'une famille, la destruction de ta vie. Tout ça, je peux le faire, par contre. En pensant à cela, mon bon vieux sourire malsain s'affiche sur ma face de déterrée.
Il ne veux pas embarquer sa famille dans ses emmerdes? Comme c'est touchant, mais là, il faut vraiment que je l'arrête dans son délire. Si il continu, il va me dire tout ce que je dois faire pour le tuer à petit feu dans les plus grandes douleurs.
Je m'approche encore, je ne veux pas qu'il recule cette fois. Je lui prend donc le poignet assez fortement, bien que l'espoir que je puisse le retenir aussi simplement reste faible.

"Arrête ça tout de suite Carl, tu vas finir par me donner tout les meilleurs moyens pour en finir avec toi..."

Si je lui dis ça, ce n'est pas pour montrer la moindre trace de sympathie. Je n'aime tout simplement pas que les gens se blâment devant moi de la sorte. Je n'aime pas non plus ce que j'ai fait. Je préfère de loin les bons vieux poings américains qui font bien mal sur le cou. Ils laissent de belles marques pour un bon moment, puis c'est finis, puis on recommence. Je préfère le contact, je sang, la vengeance brutale. Pas ce genre de procédé. Il est déjà très faible, au fond.

Et si je suis comme ça, c'est parce que j'en ai subit les effets, et que jamais je n'oublierai le lavage de cerveau que ça avait fait sur moi. Cette peine, ces souvenirs; je me demande encore maintenant si tout cela m'appartenait vraiment, si on ne m'avait pas fait croire de telles choses dans l'unique but de m'anéantir. Seulement, je suis suffisamment conne ou forte -faut voir- pour être passée au dessus de tout ça. Mais Carl lui, ne devrait pas me tendre le flan afin que je le transperce. C'est une histoire de... comment dit-on déjà... Ho je ne me souviens plus. Ca n'a pas dû me marquer.

"Tu sais, nous sommes tous plus ou moins des ordures, qu'on soit ici ou ailleurs. Qu'est-ce qui te fais penser que ta femme t'attend sagement, que tes enfants ne jouent pas un jeu auquel elle les aurait initié... L'être humain peut-être capable de chose bien mauvaise pour se protéger."

Je lâche son poignet et le regarde comme si je lui racontais une petite histoire d'enfance qui me tenait à coeur, et qui parlait de fleur rouge dans un beau champ, sous un ciel bleu azure.

"Tu est et restera un homme souillé par ton passé, un prisonnier, quelqu'un de dangereux... elle a tout son temps pour y penser, y repenser... refaire sa vie, fuir avec les petits..."

Puis je recule un peu vers mon lavabo jadis blanc, maintenant marbré de trace de mon propre sang. Je reprend le miroir et me regarde dedans comme si j'y voyais les bonnes aventures d'un futur proche.

"Es-tu sûr qu'ils t'attendent vraiment? "

Je ne souris plus. Moi qui me disait il y a peu que je n'aimais pas agir de la sorte, voilà que je continu. Comme si cette sensation de pouvoir qui s'imprégnait en moi n'avait aucune envi de partir sur simple décision du pilote de la machine. Je me sens un peu plus forte, moins démunie qu'il y a peu. J'en profite alors que je n'aime pas ça. Pourtant c'est si bon de contrôler ainsi la situation.
Mais il serait juste que je me pose des questions à mon tour. En quoi tout cela m'est-il utile? Pourquoi la victime aime prendre la place de son bourreau?
Et est-ce que Carl mérite ce que je lui fais? Il en va sans dire...
Mais je me demande aussi si cette histoire va encore durer longtemps en ma faveur, je me demande si l'un des joueurs n'a pas lui aussi une très bonne combinaison dans les mains pour me contrer... Et je commence à douter.
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Carl Hyde
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeMar 15 Avr - 22:48

Je n’écoute pratiquement pas les paroles qu’elle prononce. Je suis épuisé, je ne me suis jamais senti aussi las. Je suis toujours habillé et je ne veux même plus l’entendre, j’ouvre la douche et je me passe la tête en dessous, j’ai envi d’exploser, de tout détruire, d’agir impulsivement et agressivement comme je l’avais toujours fait. D’agir stupidement surtout … J’ai envi de pleurer, d’éclater en sanglot pour la première fois de toute ma vie. Même à la mort de mes parents je n’avais pas eu envi de pleurer. Ce qu’elle me dit est encore pire que n’importe qu’elle forme de torture. Depuis que je suis ici, je ne vis que pour ça, retrouver ma femme et mes enfants que je n’avais pas eu encore l’occasion de serrer dans mes bras. Je n’avais jamais songé au fait que Eddy puisse s’être refait une nouvelle vie, tout en me faisant croire qu’elle m’attendait, que mes enfants m’attendent impatiemment. Je ne supporterais pas cette idée. La douche n’empêche pas sa voix de ce rendre jusqu’à moi, je l’entend parler et je sens toujours mon cœur se serrer d’avantage, elle entre dans un terrain dangereux, elle me cherche, et risque de me trouver rapidement. Je peux devenir un monstre, entre la tristesse et la rage … Je privilégie la rage, c’est certain. Je déteste montrer mes faiblesses, et pourtant, c’est bien ce que je fais depuis un sacré moment avec elle. Sacha sait qu’elle touche mes points les plus faibles en évoquant ma famille, et elle entre toujours le couteau le plus profondément possible, me blessant d’avantage. J’ai tellement mal … Je voudrais qu’elle arrête, mais je ne sais pas comment lui dire d’arrêter. J’ai toujours la tête sous le jet de la douche, elle doit me prendre pour un fou pour me mettre la tête en dessous de l’eau, toujours habillé, j’étais complètement trempé, et je m’en fichais. Elle venait de m’agripper le poignet. Je relève la tête vers elle, la foudroyant du regard. Elle me relâche et poursuit toujours sur la même lancée, j’ai sortis ma tête d’en dessous de l’eau, je ferme les yeux et je secoue la tête.

Non … non … Elle m’attend … Elle m’attend … Répétais-je plusieurs fois d’une voix basse.

Je suis déchiré entre l’envi de partir, de ne plus l’écouter, car je sais que plus j’écoute, plus je m’affaiblie. Et pourtant, si je la tuais, cela me ferait tellement de bien. Je suis toujours un tueur, alors qu’est-ce qui m’en empêche? Je ne crois pas être si monstrueux que ça. Je ne vais pas la tuer de cette manière, à main nue. Je tuais avec un fusil, sans douleur et c’était terminé … Mais tuer de cette façon, alors qu’elle m’en voulait, qu’elle avait raison de m’en vouloir. J’étais incapable. Surtout pas dans cet état. Elle me demande si ils m’attendent vraiment. Je me remets la tête sous l’eau de la douche, car je sens mon regard s’embrouiller. C’est exactement ce qui me fait exploser. Je sors de sous l’eau rapidement … Trop rapidement, J’ai les pieds mouillés, le sol l’est également. Je tombe lourdement et douloureusement sur le sol. Je laisse échapper un gémissement, je ne suis pas bien tombé, mon dos me fait souffrir, je pourrais être paralysé après un choc comme celui-là. Je bouge les mains, je ne le suis pas … Mais j’ai mal et je préfère ne pas tenter de me lever maintenant … Je ferme les yeux, j’ai toujours les yeux embrouillés, mais je suis tellement mouillé qu’elle ne doit pas s’en rendre compte en fait …

Arrête maintenant … Je t’en pris … Je suis incapable d’en entendre d’avantage … soufflais-je d’une voix basse.

Je ne suis plus capable. Elle m’a abaissé au plus bas de moi-même. Elle me fera douter durant des semaines, des mois … Voir tout le temps que je vais passer ici. Avec de simples mots elle vient de rendre mon séjour ici insoutenable. La crainte que Eddy ne m’attende plus est terrible. Je suis incapable de supporter ça. Je suis par terre, je ne regarde même plus la jeune femme. J’ai peur de me mettre à pleurer, car là ce serait vraiment le comble de l’humiliation.

Ma femme m’attend … Elle sait comment je suis, et elle était heureuse d’avoir eu des enfants de moi … Elle a vécu avec moi pendant que je tuais des gens, elle sait que jamais je ne leurs ferais de mal … Elle le sait …

Ma voix s’éteint à la fin de ma phrase. J’ai tellement mal, je n’arrive pas à croire qu’elle puisse me faire autant douter. Pourquoi est-ce que je douterais autant de Eddy? Je sais pourtant qu’elle m’aime plus que tout au monde … Mais après plus de deux ans enfermés ici, complètement déconnecté de la réalité. C’était difficile de ne pas douter ne serais-ce qu’un peu …
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeSam 19 Avr - 8:11

But largement atteint... et depuis un petit moment déjà; pourtant je continue. Je comprend maintenant ce sentiment si jouissif qu'est le pouvoir. Je pèse lourd sur les épaules de mon cher colosse, avec mes soixante kilos approximatifs, et la douleur que j'exerce sur lui se voit même sur son visage.
Il perd la boule ma parole, ou bien cherche-t-il à se calmer? L'eau ruisselle sur tout son corps alors qu'il est encore habillé. Elle ne tarde pas à entrer dans la manche de mon swit tout pourrit au moment où je retire ma main. Mais qu'est-ce qu'il fait? Il s'est foutu la tronche sous l'eau gelée de ces foutues douches à la con; et j'avoue être un peu déstabilisée. Un autre problème se pose.
Je me demande un bref instant s'il n'est pas taré. Dans ce cas, je n'aurai jamais due aller si loin, c'était pourtant si bon... mais c'était une erreur; une de plus. J'ai reculé d'un pas sans même m'en rendre compte tant mon attention est focalisée sur cet homme sous sa douche, totalement habillé, qui tente vraisemblablement de ne plus entendre ce que je dis. Ou bien les bruits qu'il a dans la tête.

Je hoche la tête silencieusement alors qu'il meugle comme une bête souffrante. Du moins c'est ce que j'entend, c'est fou comme ça résonne ici... Instinctivement je regarde autour de moi comme pour vérifier que le décor n'avait pas changé. Il m'avait semblé que ça ne résonnait pas autant avant. Qu'importe, je ne peux pas m'attarder là dessus.
Je repose mon regard sur Carl quand je le vois qui sort de la douche. Mais que...

"ATT...!"

...ention. J'ai pas bougé d'un pouce putain. Je suis figée dans la position de la fille qui veux rattraper quelqu'un qu'elle surprend entrain de tomber, mais rien de plus. La main tendue, la bouche entrouverte comme une attardée, je le regarde qui se tortille un peu de douleur sur le sol.
La vache, ça doit faire un mal de chien une chute comme ça sur les reins. Mais il ne faut pas que je l'aide. Je suis l'As ici, et je ne l'aiderai pas. Sinon, à quoi aurait servit toute cette histoire, toute cette torture morale?

Mais regarde toi un peu Sasha... tu as fais ça pour la simple et unique raison que tu voulais te venger. Tu es comme tout les autres, comme ces enfants qui se font tabasser dans la cours de récrée et qui deviennent de vrais monstres les années d'après. Voilà ce que tu es, tu es blessée, t'es une putain de gueuse qui vaux pas mieux que la moitié d'un pépin de tomate. Et tu te permets de le regarder de haut, de le juger, de l'enfoncer...
Au fond, je ne me surprend pas. Mais j'aurai préféré ne pas être aussi banale.
Je m'approche d'un pas, puis deux. Il ne se relève toujours pas, je vais finir par m'inquiéter, moi qui est sûrement la cause, indirectement, de sa chute douloureuse.
Il me parle encore, mais j'ai plus envi de l'entendre.
Un sourire sans âme passe sur mes lèvres, merde c'est pas le moment de culpabiliser. Qu'est-ce que je vais faire...

"Aller ferme la... tu sais qui elle est mieux que moi."

Ca ne suffira pas à le rassurer Sasha, tu le sais. C'est pas parce que tu dis ça qu'il va penser tout de suite que t'es pas si mauvaise que ça. Tu te démerde maintenant.
Sauf que j'ai pas l'habitude de culpabiliser, mais disons que la situation est spéciale. Qui plus est étrange. Je vais pour m'agenouiller à côté de Carl pour l'aider à se relever, mais l'étiquette qu'il a collé sur la gueule signifiant qu'il est l'assassin de mes géniteur me revient à l'esprit.

Tu vas aider cet homme?
Je ne bouge plus, le regarde longuement sans le voir, je sais plus quoi faire.
Il y a derrière moi une petite traînée composée de tâche d'un sang écarlate, ce qui me rappel l'état de ma main; on est beau, tout les deux, à s'être fait mal nous-même; comme des grands.
Un soupire s'échappe de mes lèvres, ce jeu me fatigue. Il n'est pas si marrant que ça en fin de compte. Et puis merde quoi, on est tous dans la même galère, on a tous fait des choses pas jolies-jolies, je vois pas pourquoi Carl mérite plus ou moins que moi.
Hoooo Sainte Sasha... Attend, je regarde dans le calendrier... Non, ton nom n'a pas de saint. Tant pis, j'vais l'inventer moi, la Sainte Sasha, et se sera aujourd'hui.

"Si tu dis qu'elle t'attend, alors ok; tes gosses aussi peut-être..."

Tu es sur la bonne voie, continue.

"Quoi qu'on est jamais sûr de rien."

C'était plus fort que toi?

"Ca va aller le dos? où j'appelle l'infirmière?"

Pour moi aussi par la même occasion. Ca part vraiment en cacahuète cette histoire. Quand deux impulsifs se rencontre, qu'est-ce que ça fait?

"Tu peux te relever...?"

Beaucoup trop de question, mais ça c'est parce que je culpabilise un peu. Y'avait aucun intérêt à faire une telle chose. J'lui tend ma main en pensant qu'il y a bien 99% de chance pour qu'il la refuse. Quoi de plus normal.

Des gouttes d'eau tombent d'une douche mal fermée, dans un petit clapotis régulier. Le silence est assez lourd; je n'attendrais pas longtemps. Je ne savais pas que culpabiliser faisait cet effet. J'me sens putain de mal, merde. J'ai l'impression d'avoir un peu le vertige. J'ai due pâlir.
Les gouttes d'eau font un bruit démentiel, et Carl est bien loin.
Soupire.
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeDim 27 Avr - 21:15

Je suis par terre. Sur le dos et j’ai mal et bien de la difficulté à le cacher. Mais ce n’est rien comparé à ce que je ressens, un mélange d’émotions très contradictoires, de la colère, une intense tristesse, de la crainte, beaucoup de peur car la pensée que Eddy ne m’attende plus ne m’avait pas traversé l’esprit, c’était la seule chose sur laquelle je comptais, ce qui me tenais en vie, car je devais avouer, que lorsque j’étais arrivé en prison, croyant que Eddy était morte et sachant que je passerais ma vie ici, rester en vie n’était pas du tout mon but, mourir ne m’aurait pas fait peur et j’aurais probablement rapidement trouvé le moyen de mettre fin à mes jours. Mais après une simple visite de ma future femme, avec des enfants, deux jumeaux qui étaient de moi, après m’avoir dit qu’elle m’aimait toujours, qu’elle comptait sur moi et qu’elle m’attendrait durant vingt ans si il le fallait. Ça m’avais donné tellement de courage, l’ambition de sortir d’ici un jour et le pouvoir de surmonter n’importe quelle situation, Sasha était la première à s’en prendre à moi de cette façon, à avoir utiliser la torture mentale contre moi, ça ne faisait que me prouver que mentalement je n’étais pas grand-chose. La torture physique contre moi ne donnait pas grand-chose, j’étais borné, la douleur ne me faisait pas céder facilement. Mais que l’on parle de cette façon de ma famille, de la chose que j’aimais le plus au monde … La seule chose je j’aimais d’ailleurs … C’était difficile, mais vraiment très difficile. Je le supportais très mal. J’avais remarqué la réaction de Sasha, je ne comprenais pas pourquoi elle avait voulu m’avertir, m’aider même pour ne pas que je tombe. Mais au fond je savais. Ce n’était qu’une gamine, une jeune femme qui détestait amèrement l’homme qui avait détruit sa vie. Moi. Mais j’avais des sentiments, du moins je n’en n’avais pas pour énormément de choses, mais elle avait touché le point faible. J’aurais probablement eu les mêmes difficultés si lorsque j’avais été pour tuer le meurtrier de mes parents, j’avais trouvé un homme sensible, mais moi je ne m’étais pas attardé avec des paroles, je n’avais pas cherché à le comprendre. Je l’avais tué, rapidement, sans même le faire souffrir. Pourquoi? Parce que j’étais un tueur, j’avais toujours tué de la même façon, faire souffrir les gens ce n’était vraiment pas mon plaisir, ce n’était pas jouissant pour moi. Mais tuer n’avait jamais été quelque chose de difficile dans mon cas par contre. Je recouvre peu à peu mes esprits, je sais que le coup à ma tête n’a pas été très agréable. Je tourne finalement la tête vers Sasha, je n’ai plus envi de lui faire du mal, au contraire, si je l’aidais un peu à me faire payer? Je n’allais pas la laisser me tuer, mais je considérais que vouloir ce venger était tout à fait naturel.

Toi, ferme la … Tu n’as pas à te justifier. Ce que tu me dis, je le mérite largement, et je vais te dire quelque chose Sasha, une chose que je ne dirais jamais à personne d’autre d’ailleurs … La manière que tu t’adresses à moi, c’est une façon de faire comme une autre, tu ne m’aurais pas davantage atteint en me tuant …

Je ne sais pas du tout pourquoi je fais ça. Je crois qu’elle m’a atteint d’une autre façon également. Éprouver de la pitié, ce n’est pas mon genre, alors ce n’est pas ce que je ressens en ce moment, non c’est autre chose, depuis le début je trouve qu’elle me ressemble, alors j’ai peut-être le pouvoir de l’aider, à ne pas devenir comme moi, l’ordure que je suis devenu après la mort de mes parents. Avant j’étais un gamin adorable, jamais je ne pourrais me retrouver, comme j’étais auparavant et probablement que c’était la même chose pour la jeune femme, mais si elle pouvait changer, ou ne pas changer davantage, alors je le ferais. Pourquoi? Parce que c’était la seule chose que je devais faire. Elle continue et me dit que peut-être qu’elle m’attendais, et mes enfants également, complète par une autre idée contradictoire. Je fais un mince sourire, un peu crispé par la douleur, elle ne sait pas plus que moi où elle en est. Et c’est bien normal. Elle me demande si mon dos va aller, ou si elle doit appeler l’infirmière. Moi je ne réponds pas, elle ne va pas le faire, et je ne veux pas de son aide, c’est elle qui doit avoir de mon aide et non le contraire. Elle me demande si je peux me relever. Je ne dis toujours rien et je reste encore un bon moment sur le sol. Ensuite, après quelques essaies infructueux, je m’installe en position assise, je retins difficilement un gémissement, et j’ai le visage très fermé, mais au lieu d’avoir prit la main qu’elle m’avait tendu, j’avais pris l’autre, doucement, celle qui était blessé et je lui jetais un coup d’œil, observant la blessure silencieusement, ensuite je laisse sa main et je retire ma chemise, elle est trempée, comme d’ailleurs tout ce qu’il y a autour de nous, mais pour le moment ça fera l’affaire. J’adorais cette chemise, c’était la seule chose qui me rappelait le monde extérieur. Mais je n’étais pas tellement matérialiste, alors j’allais m’en servir pour autre chose. Je la déchire sur la longueur, je fais deux bons lambeaux et je reprends la main de la jeune femme. Avant de lui faire un bandage je lui nettoie délicatement la main. Je suis très doux lorsque je le veux, du moins je le suis lorsque je ne tente pas de tuer quelqu’un. Et je me suis toujours soigné moi-même, alors je ne fais pas n’importe quoi. Ensuite je lui fais un bandage, bien serré.

Tu devras peut-être aller la faire désinfecter par contre, ici je n’ai rien pour le faire, mais au moins ça ne saignera plus. dis-je calmement.

Je l’observe, je crois que je n’ai jamais été aussi calme de toute ma vie. Mais j’ai mal, ses paroles, même si je n’en parle plus pour le moment ont toujours un effet sur moi. J’ai toujours cette envie de fondre en larme et d’ailleurs je sens mon regard s’embrouiller. Je baisse rapidement la tête, je ne veux pas qu’elle remarque ça.

Je suis devenu le type d’ordure que j’ai détesté comme toi … Alors ne fait pas ça, en me tuant, tu tombe dans un cercle vicieux … Fait moi souffrir, rend moi la vie difficile Sasha, venge toi comme il ce doit, j’ai assassiné tes parents. dis-je durement.

Oui c’est ce que je crois qu’elle doit faire. Pourquoi je dis ça, encore c’est un mystère, si elle me demandais pourquoi je ne saurais pas quoi lui répondre. Lui dire que je me reconnais en elle est certainement une insulte à son égard. Ce que je ne veux pas en ce moment. Je soupire et je termine en disant :

Et … Je ne m’en veux pas. Si j’éprouvais des remords, je ne serais probablement plus en vie en ce moment, c’est ce qui fait de moi un bon tueur.
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MessageSujet: Re: Vieille connaissance ... [Pv spécial]   Vieille connaissance ... [Pv spécial] Icon_minitimeLun 28 Avr - 8:37

J'ai comme la vague impression d'être prise dans une grotte et où seule l'entrée encore lointaine éclaire la scène. Je ne peux pas reculer, par risque de me prendre le mur de roche. Je ne peux que avancer, rejoindre cette clarté presque étrange.

Tout n'a plus aucun sens. Moi et mon intérêt limité pour tout reprend le dessus. Les secondes passent et je sens qu'il est inutile de tendre la main à cet homme. Borné. Peut-être autant que moi. Mais je me plais à me dire que nous sommes deux êtres tout à fait différent, si ce n'est le jour et la nuit. Me voir dans se regard perdu, je ne pourrai pas le supporter. Il fallait bien que je sois un tantinet fière de ma personne, sinon, s'aurait pas été drôle.

Il rapplique assez rapidement à ce que je lui ai lancé et je me demande s'il vient de perdre tout son ego. Comment peut-il me dire ça? Comment la victime peut dire à son agresseur comment il lui a fait mal et pire encore! comment il peut continuer à appuyer. MAIS C'EST UN MASO MA PAROLE!
Non non, il est réaliste c'est tout. Et il n'a pas peur.
Enfin, si, peut-être; j'en sais foutre rien. Mais tout ce que je peux imaginer c'est qu'il cherche à se repentir, même s'il dit qu'il ne culpabilise pas pour un sous. Son raisonnement, pour moi, est un peu flou. S'il n'éprouvait aucun remords, pourquoi me permettrait-il de me venger aussi facilement? Tel un pêcheur qui se flagelle pour se punir. Là, pour le coup, je comprend pas bien mais je mets ça sur le compte de sa faiblesse morale.
Ouai, parfaitement, il est faible moralement. Sinon, il aurait pas bronché après tout ce que je lui ai balancé dans la gueule.
En y repensant un peu, ça m'a fait du bien, mais ça m'a suffit. Je me demande encore si je pourrai le croiser dans les couloirs sans lui balancer d'autres ordures dans la tronche, mais pour le moment, je suis rassasiée.

Je pourrai me sentir fière d'être si forte devant ce colosse. Mais au fond j'en ai rien à fourte. J'ai atteint mon but, tout en me disant que ce n'était pas utile de faire ça, et c'est finis. BASTA.
C'est ce que je dis maintenant, mais laissons la farine et l'eau un moment, et ça vous fait du levain. Qu'est-ce que ça f'ra, pour moi, après un moment à réfléchir, dans la même cellule que lui? Haha; je ris d'avance.

Mais ce n'est pas finis. Allons de choses étranges à d'autre choses étranges. Je ne m'attendais même plus à ce qu'il prenne ma main pour que je l'aide à se relever, mais je m'attendais encore moins à ce qu'il prenne ma main balafrée.
Mais putain! avec un peu de malchance, il va la serrer fort dans sa grosse paluche pour me faire chialer - ce que je f'rais pas bien sûr. J'ai un mouvement de recule mais, éprise entre douceur et fermeté, sa poigne ne me lâche pas. Et puis, j'ai même pas mal.
Je regarde l'animal qui observe ma main avec attention. Je reste perplexe. Qu'est-ce qu'il fou?

"Tu fous quoi là..."

Mais il continu, et enlève sa chemise.
Oula, on a même droit à un streep-tease pour le coup! Quoi que ça valait pas la peine coco...

"Mais fais pas ça!"

Ce con déchire sa ch'mise ! il est taré, c'est officiel. Il n'y a plus de question à se poser là dessus. Mais je le laisse faire, même si je râle encore, en disant que j'en ai pas besoin, que je suis grande, que j'ai pas besoin d'un papa tueur moi, mais je ne retire pas pour autant ma main. En même temps, c'est logique. Il a ma main entre les siennes, si je fais quelque chose qui ne lui plaît pas, je risque d'en ressentir les répercutions!! et douloureuses, soit dit en passant.
OK...

Il est devenu tout calme mon nounourse -pourquoi nounourse, j'en sais que dal, mais il me fait penser à un être bourru mais doux quand même - et il me dit d'aller moi à l'infirmerie. Et aller! après s'être tapé dessus, on va se chamailler pour savoir qui doit aller dans cette foutue d'infirmerie. En tout cas, pas moi. Hihi.

Il baisse la tête et continu à m'exaspérer. J'ai pourtant l'impression qu'il va chialer, mais je suis plutôt focalisée sur ce qu'il me dit ce con. J'lui ai pas dis, y'a juste deux putain de secondes, que je ne voulais pas le tuer ou quoi que se soit d'autre? merde alors! écoute un peu mon vieux!
Un sourire mauvais et inévitable passe sur mon visage alors que je m'agenouille pour être à sa hauteur. J'ai vraiment envi de le baffer.

"Carl, j't'ai dis que j'avais pas envi de te tuer merde, t'as raison, j'veux pas être aussi conne que toi."

Ouai mec, moi, je tue que quand ça me rapport quelque chose, que quand c'est utile. Et là; ça ne l'ai pas. Je me relève pour pas que l'envi de le claquer me reprenne et que cette fois, je ne me retienne pas.

Je lui retend ma main, on sait jamais, Ojala, pour l'aider à se relever s'il peut.

"S'il te plais, ferme là, on va s'casser d'ici. T'as déjà dis que tu culpabilisais pas, tu radotes. Pour le moment, on est deux bras cassés qu'on besoin d'être retapés."

C'que je dis pourrai faire penser à de la sympathie mais ma voix reste froide et distante. J'ai juste la putain de manie de dire ce que je pense, quand je l'ouvre, occasionnellement. En tout cas, je peux dire que pour aujourd'hui, j'ai vraiment beaucoup blablaté, c'est même crevant.
Bon, il traîne encore à me prendre la main, tan pis pour lui.

Je me poste à ses côtés, passe ma main valides sous son aisselle et le relève tan bien que mal. J'aime pas prendre racine. Et entre nous soit dis... j'en ai rien à foutre de lui faire mal ou pas.
Si ça se trouve, je lui en veux encore un peu. J'sais pas.

"Aide moi un peu au moins."
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