Sadismus Jail
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 Qui est Dieu? [libre]

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MessageSujet: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeVen 25 Jan - 14:39

Cela faisait quelques temps que cette pièce était fermée, presque barricadée, et depuis quelques jours environ cinq, du bruit vient de derrière cette porte. Aujourd’hui, je passe par là n’allant nulle part, puisqu’il n’y a nulle part où aller entre ces murs barbelés. Mais cette fois la porte était bel et bien libérée, je m’arrête un moment devant et regarde autour. Ne pas avoir été en prison, je n’aurais pas regardé je vous le dit, mais là ce n’est pas pareil, plus rien n’est comme avant maintenant. Personne de vraiment menaçant autour, je m’approche doucement de la porte, puis tournant la poignée, la porte s’ouvre sans problème, je reste un moment sur le seuil de la porte regardant l’intérieur plutôt sombre, puis fit quelques pas vers l’avant pénétrant dans ce nouveau lieu.

La porte se referma lentement derrière moi, sans faire beaucoup de bruit. Une chapelle, je me trouve dans ce qu’on pourrait décrire comme une église sauf que celle-là a eu des coupures de budget. Pourtant l’essentiel y est, autel, bancs, cierges, il y a même une petite armoire à balais là, ah je n’arrive pas à me souvenir du nom, tout cas, la place pour ce confessé. J’avance un peu dans l’allée principale entre les bancs, je laisse ma main glisser sur le dossier de chacun d’eux, cela me rappel des souvenirs, de mauvais souvenir.

Vous pensiez que je n’étais jamais rentrer en un lieu saint, tout faux, mais attendez, vous ne savez pas encore le meilleur, j’ai déjà lu la bible et oui, moi Lauryka Nox tueuse à gage. C’est fou non? C’est très relaxant de venir se promener ou faire le vide dans notre esprit dans un lieu telle une église. Je lève les yeux vers une fenêtre recouverte d’un vitrail de qualité médiocre, du moins l’intention est là.

Je m’arrête environ au milieu de la pièce, l’air y est différent, je respire profondément, mais voilà que tout bloque, j’ai déjà l’impression d’être venue ici… Oui, pas ici, mais dans une petite chapelle en Afrique semblable à cette pièce, j’ai de la difficulté à respirer cela fait longtemps, un souvenir trop bien enfouit qui aurait du le rester, l’air devient sal, remplie de poussière, l’odeur du sang et de la poudre de canon y flottent. Je tombe sur le sol assise à coté d’un banc, je revois ces images d’horreurs; le prête une balle dans la tête étaler de tout son long, des gens innocents venus ce réfugier pour éviter le massacre morts par dizaines, moi là devant l’autel ne sachant pas ce que je faisais là, regardant par les portes grandes ouvertes sur l’extérieurs. Je me mets à en trembler, j’ai des sueurs froides. Il entre ce grands soldats portant les couleurs ennemis, sans réfléchir, je loge dans son abdomen trois balles, il tombe parmi ses victimes. Je me mets à marcher, lentement sans avoir réel conscience de ce qui vient de ce produire, vers la sortie, puis on quitte le village.

Je reviens à moi, à mes idées, à moi dans le moment présent en prison, une larme coule sur ma joue, je me mords la lèvre inférieure, je respire fort. J’ai le cœur qui se lève, il faut oublier encore une fois ce souvenir… J’entends un bruit de pas, un pas clame et lent. Je ne tourne pas la tête, cela n’a pas d’importance de qui est-ce que c’est. Je lève les yeux sur une reproduction d’une toile du crucifiement accrocher sur le mur en face de moi.
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeSam 26 Jan - 19:21

Il y a cinq jours, Paul c’est enfin montré utile ! Il m’a montré l’existence de ce que la prison appelle pompeusement une église ! Mouais ! Même pas de quoi faire une chapelle de campagnes. Tout le mobilier est fait dans un bois spongieux et dévoré par les mîtes. Et je ne vous parle pas des aubes et étole décousus, qui sont couvertes d’une armure de poussière. A vu de nez, cela doit faire six, sept ans que personne n’a ouvert la porte qu’on a due au paravent défoncer. Et pour une fois Paul, à fais preuve d’initiative ; il a réuni les rares gardes croyants et les convaincu de remettre en état l’église. J’ai aussi réussi à débloquer quelques crédits grâce à des amis du clergé. Actuellement après cinq jours nous avons dépoussiéré le lieu saint et nous l’avons rendu à peu près convenable. On va dire que l’on va pouvoir célébrer une messe si nous arrivons à trouver un prêtre. Certes le vin sera remplacé par de l’eau et les hosties par du pain, mais ce sera convenable ! Pour l’instant j’étais seul dans la sacristie en train de repasser une aube. Et je dois avouer que c’est un travail qui m’est pénible. En effet celui-ci m’oblige à rester debout et je souffre tous le long de mon dos et particulièrement au niveau de mes hanches. Cependant je ferais bien pire pour l’amour du Christ ! Et tous en repassant l’ample morceau d’un blanc délavé, j’entendis du bruit. Bof, ce n’est que Paul ! Cependant je n’aillais pas laisser passer l’occasion de lui refiler mon travail ! Alors j’avançais aussi rapidement que je pouvais sur mes deux vieille jambes osseuse et nerveuse. Une fois que je fus sortir de la sacristie, je vis la silhouette du visiteur et j’allais crier d’un ton de sergent :

« Paul qu’est ce que tu fiche ici ? »

Mais la voie fut coupé net quant, je m’aperçus que j’avais affaire à une femme. Comme toutes les jeunes personnes, elle me semblait grande et athlétique. Pour l’instant elle contemplait le Christ crucifié. Je savais intimement qu’elle m’avait entendu, connaissant ma discrétion pachydermique. Donc elle m’avait volontairement tourné, c’étais son choix. Donc je me laisse tomber lourdement sur le banc le plus proche du tableau, et une fois que j’ai repris mon souffle, je dis de ma voix usée :

« Jeune !J’ai toujours nié Dieu car il avait laissé son fils mourir ! Comment pouvoir croire un Dieu qui laisse mourir ces croyants ! Comment croire en lui ! Pourquoi ne pas foudroyer sur place les incroyants ? Pourquoi le laissais regarder crever lentement, crucifier sur une croix ? Sa te fais bander, hein ? Et maintenant que tu l’as laissé crever, tu le ressuscites ! Et tu t’en sers comme jouet ? Ne nous prends pas pour des jouets ! De toute façon comme disais Nietzsche Dieu est mort et maintenant il nous a oublier ! C’est avec cette pensée que j’ai rejoint les parties d’extrême gauche ! Enfin c’étais il y a longtemps ! Vous venez pour vous confesser ? »

C’est amusant mes paroles résonnent dans la pièce exigu comme si je jugeais Dieu de la mort de Jésus !
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeMar 29 Jan - 23:00

« Paul qu’est ce que tu fiche ici ? »

Qui est Paul? Je me retourne un peu lentement pour regarder celui qui était rentré dans mon souvenir d’horreur. Un vieux, non bon ok un vieil homme, un prêtre, un moine, pauvre de lui, il est mal tombé le jeune du troisième âge. Il est clair qu’il ne s’adresse pas à moi, moi voir une femme pour la première fois le prénom que j’essaierais en premier ce n’est certainement pas Paul. Je fini par reprendre mon souffle et retourne mon regard sur le crucifie, puis le vieillard s’assoit d’une façon peu discrète, malgré que vu l’entré qu’il a fait je doute que la discrétion soit son point fort, mais cela est personnel à chacun. Il ouvre la bouche et commence un discourt sur Dieu et Jésus. J’attends la fin, clame et indifférente. J’écoute chacun des mots, que cet homme au quel je tourne le dos, attentivement. Il termine, je prends quelques minutes avant de formuler ma propre pensé sur Dieu et ces principes;

"Dieu n’a pas laissé mourir son fils, c’est nous qui l’avons tué. Même Dieu ne pourrait arrêter l’être humain mauvais. Si Dieu décidait de foudroyer tous les incroyants, il n’y aurait plus personne sur terre. Personne n’a jamais respecté tous les désirs de Dieu. Chacun nous avons enfreint une loi ou deux, peut-être plus, certain plus que d’autre. Mais chacun, il y a en a au moins une que nous avons dépassé. "

Je prends un pause pour jeter un coup d’œil à mon oreille attentive, je parle de façon simple, enfin quelqu’un qui m’écoute, puis j’enchaîne;

"Quand Jésus mourrait sur la croit, Dieu ne le regardait pas mourir sans rien faire, il supportait tout ceux qui était présent et peiné de voir un tel acte de barbarie. Le jouet peu être bien différente chose, rien ne dit que Jésus l’avait voulu ainsi et alors il ne serait pas le jouet mais plutôt le premier ministre de Dieu. Dieu n’est pas mort, nous l’avons tué, nous l’avons oublié, nous avons oublié de le nourrir. Si Dieu n’est plus là c’est seulement de notre faute à nous et à personne d’autre. Quand vous voulez aider quelqu’un qui ne travaille pas, vous allez voir ailleurs si quelqu’un d’autre à besoin de vôtre aide, quelqu’un qui appréciera et utilisera votre aide d’une façon intelligente, voilà ce que Dieu a fait."

Je souris pour la première fois que j’ai mit les pieds dans ce lieu sacré.

"Me confesser, mon père si vous permettez que je vous appel mon père, même si nous commencerions maintenant nous en aurions jusqu’à demain matin et ça c’est si nous ne prenons pas de pause et si je fais ça vite en regroupant mes pêchés par catégorie. J’aurais du aller me confesser bien avant aujourd’hui cela aurait pris moins de temps, cependant ce n’est pas facile de trouver un père compréhensif pour certains crimes. Si vous voulez que je sois honnête, je suis presque certaine qu’il n’y a pas un commandement sur les 10 que j’ai respecté."

Je me retourne face à face avec cet homme du triple ou quadruple de mon âge et le regarde sommairement.

"Mais vous mon père que faites vous ici, dans cet endroit maudit et oublier du monde?"
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeMer 30 Jan - 17:17

Dans un premier temps, un ange passe après ma tirade puis mon interlocutrice commence à parler avec clarté contrairement à un certain homme nommé Paul. Je l’écoute avec un ravissement croissant, et pour bien le montrer je hoche régulièrement la tête. Ce qu’elle dit est clair et structuré, c’est propre et concis. Elle a une maturité que je n’avais pas à son âge sur ce sujet. Et certaine de c’est idée et thèse me semble assez proche des miennes mais je n’agrée pas forcément avec tous ce qu’elle dit. Je la trouve assez négative et désespérée de l’être humain. Elle s’arrête un instant puis elle reprends son discours l’interrompant une nouvelle fois pour sourire. Après cette coupure, elle change le sujet et coupe ainsi le débat. Dans un premier temps, elle dit qu’elle m’appellera « Mon père ! » mais elle me demande tous de même l’autorisation. De toute façon, il vaut mieux « Mon Père » à « Pépé », donc suite à ce raisonnement, j’opine du bonnet pour marquer mon accord. Puis elle refuse de se confesser en prétextant que cela prendrait trop de temps. Ceci me rappela une anecdote du règne du roi Baudouin IV le lépreux. (1) Avant de lancer l’assaut de Montsigard, tous les chevaliers chrétiens se confessèrent avant de lancer ce qui leurs sembler alors leur dernière bataille. Renaud de Châtillon grand pécheur demande l’aide de deux hommes pour pouvoir finir de se confesser avant le début de la bataille. (2) Et, je doute sincèrement que cette femme est pu pécher plus que le seigneur du Krak de Moab. Puis la femme conclue son excuse en déclarant qu’elle avait violé chacun des 10 commandements. Sa tombe bien parce moi aussi j’en est violé quelques un et je suppute qu’elle n’a pas pus violer les 10 commandements. Mais elle dévie une fois de plus le sujet pour me demander ce que je fais ici ! Bonne question ! Je fais comme tous vieux et je prends plaisir à raconter ma vie ? Je lui dis de se mêler de ces affaires ? Je lui fais une synthèse de mes erreurs ? Je crois que je vais lui raconter.
Alors je commence à lui parler d’un ton monocorde et lointain, je ne suis plus avec elle, je suis seul avec mes souvenirs. Comme chaque fois que j’évoque cette nuit, ma main gauche viens se loger dans le creux de mon coudre droit. Je pose ma main là où on m injecta la morphine. Mon père avait eu l’opium en 14-18, moi j’ai eu la morphine. Deux drogues, deux produits vous faisant croire invulnérable. Vous en prenez un seul et vous avez envie d’en prendre une seconde dès que l’effet s’est dissipé. C’est une sorte d’imitation de l’amour, vous la haïssez, vous l’adorez, vous voulez la revoir encore et ne jamais plus l’apercevoir.
Cependant je brûle les étapes, car tous ne commencent pas avec de la morphine mais avec une douille. Je répète ce mot à voix hautes avant de marquer une pause et de reprendre.

« Une douille……..Elle voltige comme au ralentit sur celle-ci, se reflétant un fugace instant la lune, puis le visage terrifié d’un jeune homme tenant un fusil entre ces mains. Il vient à peine de saisir que ce n’est pas un jouet, ce n’est pas pour les parades. Un fusil est une arme pour tuer. Et en dernier la douille permet de voir un éphémère instant le visage d’un adulte au visage buriné qui n’est plus qu’un masque de souffrance. La douille tombe enfin par terre, le bruit de l’impact est masqué par le bruit des armes qui claquent et tue. Le jeune homme devenu brutalement un homme regarde son premier mort. Est-ce vraiment lui qui l’a tué ? C’est donc si simple que cela de tué un homme ? Appuyer sur une gâchette et voir des dizaines d’années réduits à néant ? Et c’est en détruisant comme cela que l’on devient un héros ? Qui y a-t-il de noble dans cet acte ?
Les pensées tournes ainsi dans la tête du jeune homme pendant que les balles sifflent autour de lui. Il y a une heure encore tous allé bien, il riait avec Jean, François et Christophe en jouant au poker. Comme d’habitude François les plumer en beauté. Puis, on avait désigné les membres de la patrouille. Il en faisait partie et à première, elle promettait tous ce qu’il y avait de plus normal. Trois heures à marcher sans s’arrêter en maudissant le ciel d’être de corvée. De toute façon il valait mieux la patrouille à la corvée de chiotte.(3) Cependant il semblait que le destin en avait décidé tous autrement. En sortant de la ville, une grenade avait explosé en emportant les jambes d’un gars qui hurlait depuis bientôt une dizaine de minutes avant de se taire puis de mourir. Il s’était immédiatement planqué derrière les dunes et avait riposté sur l’ennemie. Et c’est là que notre narrateur tua un membre du FLN. Quelque chose se cassa en lui, il se leva dévoilant ainsi sa silhouette dans le clair de lune et tira sans discontinuer balle sur balle. Le fusil crachait douille après douille en enclenchant une nouvelle à chaque coup. Le jeune homme voyait autour de lui, les tirs ennemies soulevé de court paquet de sable. Mais il s’en fout ! Il veut mourir, il veut vivre ! Il ne sait plus ce qu’il veut. Il veut que tous s’arrêtent ! Les mots dans sa gorge se bloquent et ne pousse qu’un cri bestial. Ces mains bougent toutes seules comme si elle étais animée d’une volonté propre. Il sent ces pieds avançait vers ces ennemies. Il se voit avancée comme dans un rêve, il se sent invulnérable. Il pense que les balles ennemies ne peuvent pas le toucher. Il est un Dieu ! Quant au summum de sa puissance, il sent un choc l’envoyait valsé en arrière. Il se retrouve sur le dos. Il a l’impression qu’une pièce de 10 centimes (4)lui a traversé le ventre. Il a l’impression qu’on lui a perforée le ventre. Son regard se baisse lentement sur son abdomen, sur celui-ci une tache pourpre ne fais que grandir. Cette flaque cramoisie s’étend sur son manteau kaki. Il sent sa vessie lâcher et sa pisse couler le long de son entrejambe. Après la confiance aveugle, il a maintenant peur. Son cri n’a plus rien de viril, de combatif, ce n’est plus qu’un cri d’horreur. Il tremble comme s’il avait une forte fièvre. Ces mains transpirent et ce n’est que parce qu’elles s’accrochent au fusil comme a une planche de salut qu’il ne lâche pas son arme. Un sourire nerveux dévore son visage et ces yeux pleurent. Petit à petit il voit le sol se jeter à sa rencontre. À moins que ce ne soit lui qui chute ? Il ne saurait le dire ! Il est par terre. Il est saisis de convulsion, il pleure ! Il ne voit plus le temps passé une seconde lui paraît duré 100 fois plus longtemps. Petit à petit le calme se fait dans son esprit en même temps que la douleur grandie. Il se sent calme comme il ne l’a jamais été ! Si seulement il n’avait pas mal et si les liquides ne coulait pas le long de son corps souillant ainsi son uniforme. Brutalement il sent une main calleuse qui le retourne. Il voit vaguement au travers de ces larmes l’infirmier et le sergent. Celui-ci affiche un sourire méprisant en regardant son entrejambe. Le médecin sort une seringue et injecte un liquide dans le corps du soldat. Et d’un seul coup, la douleur disparaît. Le monde semble de moins en moins réel. Le contact du sol, lui semble irréel et fantasmagorique. Il voit l’infirmier touchait son corps, mais il s’en fout, il est au-dessus de sa ! Il n’est plus de ce monde. »

Je m’arrête un instant et je ferme les yeux pour revoir la suite de l’histoire. Le poème ! Solitude de Lamartine ! La chambre d’hôpital ! La source de mots qui c’étais tari renaît de ces cendres.

« Néant ! Il ne voit que le noir ! Il ouvre péniblement les yeux pour voir le toit d’un jaune sable passablement bruni. Autour de lui, il entend du bruit. Cris des mourants, hurlement des blessées, silence de plomb des morts, les vociférations des médecins et les paroles un peu précipitait des infirmières. Il peut sentir le contact des sparadraps autour de son ventre, c’est plus du tissue arraché à la hâte qu’un vrai bandage. Et surtout il sent la douleur et le vide occasionné par la blessure. Eh merde ! Quel con que je suis ! Il pleure devant sa faiblesse. Il se maudit, il injurie ces supérieurs et le gouvernement qui l’on envoyait ici ! Il hait les Algériens, qu’il soit colon ou natif du pays. Bordel vous ne pouviez pas régler sa en paix ? Vous étiez obligé de nous impliquer dedans ? Pendant qu’il répète comme une litanie le nom des gens qui méritent de mourir, il entend à côté de lui un homme répété encore et toujours les mêmes vers sans se lasser. Bordel, il ne peut pas casser sa pipe le connard ? Cependant, plus la nuit avance et plus le soldat s’aperçoit qu’a son corps défendant, il répète les paroles en même temps que son voisin. Ils répètent ensemble les vers comme s’ils priaient la vierge Marie d’eux les épargnées ! Cependant, le voisin se tait et il n’a pas besoin de voir pour savoir que son voisin est décédé ! Il n’a pas le temps de pleurer ou de se lamenter qu’il coule dans les ténèbres accueillante de la morphine. »

Je sens à nouveau le fantôme du produit chimique qui se diffuse à nouveau dans mes veines. Malgré cette désagréable sensation, je continue l’histoire :

« Le jeune homme baisse pudiquement les yeux en voyant une fois de plus l’Algérien tombait à terre. À l’opposé de son lieu de chute, le sergent faisait craqué les jointures de ses doigts. Il insulta l’homme par terre et continua de le rouer de coup et lui intimant l’ordre de balancer ces camarades indépendantistes. Le soldat détourna son regard de ces horreurs et il va aux chiottes quand le sergent sort son revolver pour achever la loque humaine à ses pieds. Pendant qu’il pisse, il entend la détonation sèche de l’arme à feu et un coin de son esprit gémit : Encore un !
Il en a marre. Sa le fais chier de se battre pendant que les politicards de droites sont tranquilles dans leurs bureaux à envoyer de pauvre type comme lui se faire casser la gueule ! Maudissant encore cette foutue guerre, il remonte sa braguette et va rejoindre ces camarades dans la salle d’à côté. Actuellement ils s’amusent avec la fille du proprio. C’est une jeune femme d’environ 17-18 ans. Avant qu’il ne soit ici, il l’aurait plus craint que l’inverse. Mais la guerre transforme l’humain en bête féroce ! Que l’on soit du FNL ou de l’armée française, c’est pareil. Foutues guerres !En attendant il va oublier en abusant du corps de la jeune fille. Il n’est plus un homme, il n’est qu’un chien ! »

Je m’arrête, je revois la mer d’Alger. D’un bleu pâle avec des reflets argentés. Quel dommage que la guerre est détruits les superbes appartement touristique. C’étais la dernière fois que je la verrais, cela faisans un an que j’étais a l’Oued. Je rentrais enfin en France. Cependant ceux-ci ne sont que les souvenirs d’un vieil homme décati. Et je dois finir le récit :

« Il trie les papiers, comme d’habitude ce n’est que de la paperasse embêtante. Quant il tombe sur un papier qui fait bondir son cœur. Sa y est ! Sa, ça intéressera les camarades du parti communiste ! Après 2 ans d’espionnage dans cette ambassade miteuse, il a enfin un document de valeur. Le trajet du président Kennedy ! Il l’a ! Il va le remettre au camarade Oswald et ensemble ils vont pouvoir tuer la Némésis qui tente de tuer Castro ! »

Je suis l’un des hommes responsable du meurtre tristement célébre du jeune président.

« L’homme sort du bar et lève un pouce en signe de victoire avant de disparaître dans la foule. Quelques minutes après les vitres du bar volent en éclats sous l’action de la bombe et une jambe retombe lamentablement sur le toit d’une voiture. Tout le monde est horrifié, seul trois personnes sont contentes et un seulement calcule les victimes et l’impact sur le gouvernement. Ce n’est toujours pas assez ! Un homme qui ne calcule qu’en fonction de son utopie, un homme qui remplace les humains par des chiffres et des données. Un homme qui vise les innocents pour ces besoins ! Un connard qu’on devrait buter ! »

Le dernier mots sort de mes lèvres et je m'aperçoit enfin que j'ai oublier que j'avais une interlocutrice! Je finis ainsi cette phrase et je m’aperçois que j’ai comme cela raconter ma vie à voie haute, en dévoilant de nombreux éléments que j’ai depuis longtemps gardés secret en moi. J’ai honte, je rougis. Je ne sais pas comment réagir. Alors je tente de faire l’homme sur de soi, un peu trop tard et je dis :

« Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine ! J’ai fait de nombreuse chose mauvaise avant de changer et de devenir ce que je suis ! Cependant si vous pouviez oublier ce que je vous ai dit cela m’arrangerai ! »

Je me sens un peu minable d’avoir ainsi étalait ma vie privé et tous ce que j’ai pus faire de mal dans ma vie. Je me fais vraiment vieux, je ne sais plus qu'évoquer mes souvenirs en oubliant le monde autour de moi. Je vis dans l'immoblisme!

(1) Pour ceux qui ne connaissent pas allez voir le (très) mauvais Kingdom of Heaven ou chercher un livre d’histoire parlant de ce roi assez unique en son genre.
(2) Véridique
(3) Qui est très bien car elle ne vous prends que peu de temps et vous pouvez ainsi lire en paix profitant de l’heure de paix que vous vous êtes octroyée en travaillant plus ou moins bien. De toute façon les gradés ne vont jamais dans les mêmes chiottes que celle des hommes de troupes.
(4) Celle des ancien francs évidemment.
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeVen 1 Fév - 12:11

Il commence à me conter son histoire, comme un grand-père le fait avec ses petits enfants qui veulent encore et encore sans arrête réécouter l’histoire du jeune temps de leur vieux. Mouais, moi je n’ai jamais eu la chance de partager un tel moment. En fait je n’ai jamais connu mes grands-parents, c’est peut-être mieux comme ça. Mais en ce moment c’est exactement un moment du genre qui se produisait. Je l’écoutais peut-être comme je n’ai jamais écouté quelqu’un d’autre, j’ai une nature plutôt égoïste et solitaire alors passer mon temps à écouter les malheurs et le passé des autres, non merci.

Ce vieillard a fait la guerre, au moins un point en commun. Je l’écoute comme si c’était mon historie qu’il contait avec certaine différences mais pour le moment j’étais soulager de ne pas être la seule à avoir vu ces horreurs et a en avoir souffert. En fait un fusil est un jouet mais avec une indication d’âge minimal dessus. Moi j’ai tenue mon premier fusil à l’âge de 16 ans. Seize ans, vous vous rendez compte, à cet âge pré adulte encore j’avais entre un marteau de justice qui avait le pouvoir de décider de qui allait vivre et de qui allait mourir, beaucoup sont morts. On dirait un film qui se déroule devant mes yeux tellement il décrit bien ces lieux et actions, je comprends ses douleurs physiques et mentales, ces remords et désolations. Il n’y a jamais eu de bons côté à la guerre, seulement des pertes.

"J’avais trouvé une façon de régler les conflits autrement que par la perte de plusieurs personnes militaires et innocentes; il suffirait de prendre les deux chefs représentants des pays en conflits et de les mettre dans un ring, celui qui en sort vivant à gagner, et voilà. Une seule victime et c’est elle qui voulait la guerre. "

Il continue sa vie après guerre, oui, parce que jusqu’à maintenant il n’a aucune raison d’être ici avec moi entre ses quatre murs. Je souris au dévoilement de son crime. On pourrait presque croire que ces mon père et que c’et lui qui m’a montré ce que je sais, sauf que moi je n’ai jamais, jusqu’à maintenant, de mobile politique pour quoi que ce soit. Je ne porte aucune allégeance à un parti politique ou une religion en particulier bien que le catholique soit celle dont je suis la plus prête, je ne crois pas vraiment en dieu.

"L’habit ne fait peut-être pas le moine, mais cela peu aider. Ne vous inquiétez pas pour vos souvenirs, ils seront vite oubliés ou alors gardés sous silence, je ne suis pas une pie. Je suis contente de savoir que vous avez connu ce qu’était la guerre, pas celle qui montre à la télévision mais celle de la vraie vie. Au moins comme ça il y aura quelqu’un avec qui je pourrais parler et qui me comprendra. Mais juste une chose, comment ils ont fait pour vous prendre?"

[Désolée, si tu trouve cela court.]
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeSam 2 Fév - 19:34

Je me sens un peu rassuré, elle promet de ne pas diffuser mes souvenirs. Je sais que ça paraît stupide mais je suis soulagé de l’entendre dire qu’elle gardera sa, pour elle. Même si elle n’avait rien à gagner en racontant le pourquoi du comment de ma présence ici, je préfère mettre de côté mon passer pour n’être plus que le vieux frère Pounze. Alors je lâche un discret soupir ! Je n’ai pas honte de mes actes, mais je n’aime pas les exhiber au grand jour. Enfin si, j’en ai peut-être honte ! Mais une fois de plus, je n’ai pas le temps de lui répondre qu’elle m’aborde sur un autre sujet. Apparemment elle a elle aussi vécut la guerre. Nous avons entre nous d’eux, un lien dont seul ceux qui on vécut une guerre peuvent comprendre. La guerre n’est pas composée de vainqueur et de perdant mais de loup et d’agneau. Les plus terrible sont ceux qui y prennent goût, ceux-la il faut les fuir ! Ils apportent le malheur et sont seuls, ils sont terrifiants ! Ils sont inhumains, vous ne pouvez que les fuir et prier qu’une balle les touches. Ce sont le genre de gars qui ne retournent jamais à la vie civile. J’espère que mon interlocutrice ne fait pas partie de ce genre de personne. Mais ça n’a pas l’air d’être le cas. Elle est comme moi, il y a peu de temps encore, elle est sortie de l’œil du cyclone de la guerre, mais elle ne l’a pas encore quittée. Une position délicate ! Pendant que mon esprit discourait ainsi elle me posa encore une question. Comment j’ai été pris ? De la manière la plus simple et la plus basique qui soit :

« Les policiers ont déboulé dans le monastère où je me trouvais et ils m’ont emporté de force ! Ils ont été gentils, ils m’ont laissés ranger mes affaires avant de partir. Je pense qu’ils ont dû retrouver mon nom dans d’ancienne archive du KGB ! »

Je hausse les épaules, pour bien lui signifier que je n’accorde pas d’importance au fait qu’il m’est retrouvé maintenant. Je continue de parler un peu pour entretenir la conversation :

« Cependant, je me demande si ce n’est pas mieux comme cela ! Je peux payer ma dette à la société, les familles de mes victimes ont quelqu’un à haïr et je peux tenter de changer la vie des détenues. Est puis je peux trouver ici des réponses, que je ne pourrais pas trouver dans mon monastère ! Et puis je peux éprouver ma foi ici ! Combien même j’ai plaisir à être moine, je doute ! Je doute encore de ma vocation ! Dès fois, je regrette de ne pas être mort alors que d’autre personne qui valait mieux que vous sont mort. Le complexe du survivant, hein ?........J’imagine que vous savez de quoi je parle ! »

Comme je l’ai déjà dit, nous avons des sentiments, que le commun des mortels ne peut comprendre et que je ne leur souhaite pas d’éprouver. Pendant que je parle, mes doigts triturent inlassablement le bord du banc. L’on croirait un gamin de cycle collégial, qui est interrogé alors qu’il ne connaît pas la leçon. Je n’aime pas me confesser ! Et encore moins, parler des doutes qui me déchirent. Alors je tente d’extérioriser cette tension en tripotant le banc. Cependant même si je n’aime pas me confesser, il n’y a quels qui peut m’entendre et imaginer les passions qui s’agitent en mon sein. Alors je dois lui parler, et je l’écouterai ensuite à mon tour ! Car je pense qu’elle aussi doit avoir sa part de malheur et de doute à étancher. Alors je fuis et je lui pose cette question constituée de deux mots mais qui peut se révéler tellement douloureuse :

« Et vous ? »

Elle n’est pas obligé de me répondre mais j’apprécierait qu’elle le fasse.
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeDim 3 Fév - 10:08

La guerre a été inventé par des hommes qui ignoraient tout le mal que ce nouveau sport allait propager, c’est un peu comme de la drogue en fait, une fois qu’on a goûté à la victoire on veut recommencer, on se croit aussi invincible que dieu, jusqu’au moment où on reçoit un projectile et que l’on passe à deux pas de la mort, oui la mort, où que l’on subit un échec. À seize ans, j’aimais la guerre, j’aimais l’armée, je n’avais aucun problème avec tout ce que je dénigre aujourd’hui sur la guerre. J’étais insouciante comme tout le monde à cet âge de questionnement, il me fallait une cachette où je pourrais être une autre voilà ce que l’armée m’a offert. J’acquiesce sans trop savoir pourquoi je lui aie encore demandé ça et après aller savoir, juste parler pour parler.

"Il est vrai que l’on bien ici, logé, nourrit, sans l’inquiétude et le stress de devoir toujours fuir et se méfier de tout le monde. Qui doit mourir et qui doit vivre, oui, qui peut en décider. Ce qui arrive ou est arrivé, avait raison d’arriver, il y a toujours une raison bonne ou mauvaise à ce qui arrive. Pourquoi des innocents meurent? Pour faire comprendre la stupidité du monde à ceux qui ont le pouvoir de changer ça. Un fil, un mince fil d’une fraction de millimètre nous sépare de ce que l’on appel la vie et de ce que l’on craint la mort. "

Je me mets à regarder ses doigts qui frappent le banc de bois de façon répétitive, puis rejet mon regard sur le visage de cet homme qui en a vu bien plus que moi de cette vie. Et moi? Et moi? Que dire de moi? Je ne suis rien, je ne suis plus rien.

"Moi? Je n’ai pas seulement détourné des secrets d’états. J’étais lieutenant, depuis cinq ans je montais en grade et dans l’estime de mes supérieurs. Ce jour là fut le dernier, j’appréciais l’armée à ce moment, j’appréciais ce pouvoir entre mes mains et entre mes lèvres. Cela fait déjà deux semaines que la rumeur court sur le démantèlement des armées de rebelles approche, le gouvernement monte une grande armée pour mettre fin à ce phénomène grandissant et meurtrier. Une nuit silencieuse, je n’étais pas de garde, mais imaginer le réveil brutal créer par l’explosion d’un obus sur le dortoir voisin. T’en que l’on gagne la guerre est amusante, c’est quand on commence à perdre que cela est moins drôle et bien cette nuit là sera notre plus grosse perte. Je ramasse mon fusil et sort par la porte de côté, les balles viennent de partout, tout le monde tire sur tout, je ne sais pas comment je l’ai sur mais je savais que nous ne gagnerions pas cette bataille. Puis une autre exposition, un véhicule 4x4 qui transportait 6 soldats, je suis projetée contre un autre bâtiment. Mes yeux s’ouvrent, ils voient toute l’horreur de la guerre, cela m’a pris cinq ans cinq longues années de peur et d’actes dégoûtants pour réalisé que j’étais l’auteur de ce monde de haine. Je m’en fuis, que quitte ce lieu de terreur, je laisse tout et tout le monde derrière moi, le chacun pour soi à toujours été la première loi dans cette formation. Après avoir déserté l’armée, j’ai monté mon entreprise. Une entreprise capitaliste basée sur le meurtre. Je vendais mes services de tueuse à gage. Je n’ai aucune remord à avoir troué le crâne de nombreuses personnes qui le méritaient ou non. Je soulageais certains et déchirais certains autres. Ce n’est pas que j’éprouve du plaisir à voir les gens mourir devant moi, non, c’est un service comme un autre, il y a de la demande alors j’offre. Quelques années encore, puis je rencontre le seul homme que j’ai aimé, pour faire une histoire courte je l’ai tué après qu’il est refusé d’ignorer mes crimes et mes comptes bancaires gonfler. Bref, j’ignore ce que je fais faire en quittant cet endroit. J’ai volé des gouvernements et de riches entrepreneurs, j’ai tués, quelle vie puis-je mené maintenant?"

J’ai baissé les yeux vers le sol, le sol craqué et sale, pendant mon discourt, je raconte rarement ce que j’ai fais, si je le fais je tue habituellement mon interlocuteur après, pour me sauver moi, mon grand égoïsme, je serais toujours ainsi, mais je ne le tuerais pas, non pas lui. Je relève les yeux des yeux vides mais bien, bien d’avoir sortie tout ce fardeau de façon vrai et sincère. Dire la vérité c’est difficile mais soulageant. Aller on soulage l’atmosphère;

"Peut-être devrais-je devenir sœur?"
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeDim 3 Fév - 16:27

Je l’écoute raconter son histoire à son tour. Un homme qui ne connaît pas la guerre aurait tenté de calculer rationnellement celui qui a le plus souffert. Cependant, il aurait tort car dans une guerre, il n’y a pas quelqu’un qui souffre plus que l’autre. Il n’y a que les morts, les regrets, les innocents qui ne le sont plus et ceux qui aiment sa ! Il n’y a rien d’autre que l’imbécillité de ceux qui ont désiré la guerre et du peuple vainqueur. Seul le gagnant peut décider si la guerre été grandiose ou si c’étais juste une boucherie de plus. Cependant il n’y a que les poilus de 14-18 pour pouvoir dire :

« Plus jamais sa ! »

Et ainsi engendrait un massacre encore plus grand ! Le monde a vraiment un drôle de sens de l’humour, son ironie est plus noire que le néant et nous ne pouvons que rire jaune devant tant de cynisme et de nihilisme de l’être humain. Et ce qui est magnifique avec cela, c’est que nous sommes responsable de ces guerres ! L’on ne peut pas accuser Dieu de nos erreurs, nous devons assumer en serrant les dents et en oubliant les morts. Oubliés les corps qui vous regardent avec leurs yeux grands ouverts ou se lit encore la douleur et les regrets. Au fond de ces yeux, ou l’on imagine les accusations silencieuse qui vous criblent de milles blessures au cœur. Tuer l’homme et être blesser au cœur. T’elle sont les conséquences d’appuyer sur la gâchette. Cependant elle aussi a vu la folie des bêtes sauvages et incontrôlables que l’on nomme ; combattant. Alors elle a fui la guerre, elle a voulu se réintégrer. Mais le pouvoir de commandement sur la vie à persister en elle. Elle a continué à tuer pour l’argent. Moi, je n’ai pas eut ce problème ! J’ai envoyé les autres tuer ! Le juge que j’étais n’avait pas besoin de se salir les mains ! J’étais plus lâche qu’elle, je fuyais cette drogue en la diffusant aux autres. Un peu comme les dealers qui sont passionnés par leurs substances, mais qui n’ont pas le courage de la goûter. Je ne vaux pas mieux qu’elle a ce niveau-là, je suis même pire ! Mais comme moi, elle étais indifférente à la mort.
Son histoire continue de dérouler devant mes yeux. Elle rencontre un homme qu’elle aime. Et qu’elle doit tuer par la suite. Et enfin elle échoue ici comme un navire jeté contre les rochers par la tempête en furie qu’est la vie. Et maintenant elle se demande ce qu’elle deviendra en sortant d’ici. Un instant le silence tombe entre nous deux. Cependant nous communiquons plus à travers ce court silence qu’avec nos mots. De toute façon, nous n’avons parlé que pour montrer que nous sommes encore humain. Nous connaissions déjà nos histoires, l’odeur de la poudre et du sang parle d’elle-même. Cette odeur nous la sentons qu’entre guerrier, une odeur invisible. Nous ne pouvons pas nous en débarrasser ! Caïn n’avait pas l’odeur de la poudre, mais devait lui aussi marquer comme nous autres de cette marque indélébile de nos péchés. Elle brise le silence, elle blague en envisageant de devenir bonne sœur. Cependant cette blague est moins anodine qu’elle n’en a l’air. La question derrière est :

« Mais qu’est-ce que je vais faire une fois dehors ? »

Je ne sais pas ! Tu dois trouver cela par toi-même ! Moi, aussi j’ai tourné viré dans mon appartement après m’être détaché de mes camarades anarchistes, avec pour seul interlocuteur cette question entêtante et compliquée. J’ai finalement trouvé une voix que je n’avais jamais envisagé, une voix ou je me sens bien et ou je peux expier mes péchés. Alors je parle :

« Je ne pense pas que bonne sœur soit le meilleur moyen pour vous défaire du passé ! Vous êtes jeune, vigoureuse et contrairement à moi. En pleine mesure de vos capacités intellectuelles ! Vous pouvez encore avoir une famille et pouvoir allez-vous excuser auprès des familles de vos victimes si vous regrettez leurs pertes ! Et une fois que vous aurez réglée vos affaires avec le passé vous pourrez choisir une vie qui vous conviendra mieux et peut-être en fin trouvé le marie idéal. »

Bien que je doute fortement qu’elle aille s’excuser auprès des familles de ces victimes, je le dis quant même. Sait-on jamais. Je reprends avec un air jovial et un ton empreint de bonhomie:

« Et puis si vous devenez bonne sœur, vous allez devoir supporter mes ergotages toutes la journée et vous retrouvez obligé de pousser le fauteuil de l’antique ruine que je suis ! J’ai bien peur que vous ne me tuiez avant la fin de votre noviciat ! »

Moi, aussi je veux détendre l’atmosphère. Je veux faire la même chose qu’après la bataille ; oublié par le rire, l’alcool, le sexe et la drogue. Cependant mes convictions et la réalité matérielles fais que l’on ne peut que tenter de rire. Mais le rire est une arme trop souvent sous-estimer. Et je continue ainsi sur cette pente :

« Et puis comme vous êtes belle ! Je suis sure que trop de jeunes gens vous tourneront autour que vous succomberez aux charmes d’un beau normand (1) aux yeux bleus. »

(1) Vincent considère que seuls les normands dont il est issu correspondent au To Kalon de la beauté.
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeLun 4 Fév - 22:45

Toujours assise sur le sol froid, je reste dans cette esprit triste et décourager qui m’a sauter en plein visage dès mon entré dans cette pièce, une pièce silencieuse qui ne cesse de raconter de vieux souvenirs. Alors délaissant, mon ton ironique, je toussote pour m’éclaircir la voix qui s’était drôlement bloquer, puis je réplique d’une façon oui déçue mais pas de remords, je n’aime pas les remords.

"Même si je le voulais m’excusé cela me serais impossible, j’oublie mes victimes avant même de les avoir vraiment connues, peut-être auraient-elles eu le droit, elles, à une seconde chance?"

Cette dernière question était bien plus pour moi, mais quand je m’abandonne trop voilà ce qui ce passe je me mets à parler tout haut ce que je m’interdis de ressentir dans la lumière du jour.

"Sérieusement mon père, quel homme voudrait d’une femme comme moi? Qui sera près à partager ses secrets, ses souvenirs, sa vie, sa vie avec une tueuse? Qui sera assez fou ou ignorant pour se risquer à fonder une famille avec moi. Je suis peut-être belle, j’en suis consciente mais cela suffit seulement pour de courte histoire rien de plus que deux semaines. Quand on se met à y pensé, c’est complètement absurde. Je suis même plus capable, moi-même de faire confiance à quelqu’un pour dire que je partagerais ma vie avec. Alors comment quelqu’un le pourrait prendre le risque de me faire confiance. Vous feriez confiance à une tueuse vous? Pas seulement pour une discussion, mais pour lui confier votre vie, celle de vos enfants. De toute façon je ne crois plus en l’amour, j’ai trop souffert en son nom. Plus maintenant, plus jamais."

Je parle beaucoup, même trop, mais il y a là devant moi, quelqu’un qui m’écoute ou du moins qui fait très bien semblant de m’écouter, et ce sans me juger. Sans me fuir. J’allonge mes jambes depuis collé à mon corps, je les laisse prendre de l’expansion dans l’allée principale. Je souris et en plus mon interlocuteur à garder son sens de l’humour malgré son âge plutôt sage habituellement;

"Et bien, au moins cela me permettra de passer de temps avec quelqu’un d’humain et d’attentif. Et en fait pour dire vrai les yeux bleus m’intimident, ils sont perçants et profonds, presque faux. "

Petite pause, il est vrai que les silences sont parfois de bien plus gros messager que des pages et des pages de textes, on peut en dire long dans un seul silence.

"Ne vous sous-estimez pas en tant qu’antique ruine. Les personnes du troisièmes âge sont les plus humaines et ceux sur lesquelles ont devrait continuellement prendre exemple. Elles ont connues et vues bien plus de choses que les autres, elles savent travailler et profiter de la vie maintenant. Elles ont la sagesse de ne pas se presser et de ne pas dépenser tout ce qu’elles ont. Vous savez la seule belle expérience que j'ai vu d’une démonstration d’amour, c’est il y a deux ans, je travaillais dans une petite boutique de fleuriste sur le coins de la rue. La clientèle était variée, cela allait de la petite écolière venant chercher une fleur pour son professeur à l’homme qui prenait un bouquet pour sa nouvelle maîtresse. Mais c’était la première fois que je voyais ce vieux couple, le genre de couple que l’amour à souder ensemble que rien même une tornade ne pourrait séparer. Ils sont entrés lentement le sourire aux lèvres, ont fait le tour, ils ont pris une demie heure pour regarder toutes les fleurs toutes les sentir. Puis ils ont finalement acheté deux marguerites. Deux petites et simples marguerites. Pas une rose comme les jeunes tourtereaux, pas une pensée pour un professeur, pas un gros bouquet exotique pour une maîtresse. Non, deux marguerites, la fleur la plus simple et la plus insignifiante qu’il y avait dans la boutique. Mais ils n’avaient pas besoin de plus. C’est comme ça qu’on devrait tous finir, à acheter deux marguerites; une pour soi et l’autre pour la personne qui nous épaules depuis tant d’année… Je ne sais même pas pourquoi je vous dis tout ça. Sans doute parce que vous êtes la seule personne qui depuis mon arrestation prends vraiment le temps de m’écouter sincèrement."

Je me tais, j’en ai déjà assez dit, j’en ai trop dit. Mais pourquoi j’ai cette manie de me freiner dans mes discours.
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeSam 9 Fév - 22:25

Il est amusant de noter que nous nous parlons par l’intermédiaire de long discours grandiloquent. De toute façon nous parlons plus dans le silence qu’avec les mots. Nous avons du mal à les trouver pour décrire nos déchirures intérieures. Nos lésions internes qui nous rongent notre être ! Elles sont pourtant si différentes et si semblables. Cependant la n’est pas la question ! Elle répond à chacune de mes déclarations et boutade avec le sérieux d’un jésuite du siècle des lumières face à la fougue et la jovialité verbales de Voltaire. Seulement je ne suis pas Voltaire et je n’ai pas la prétention de l’être et elle est autrement plus sympathique q’un abbé Frelon(1). Enfin bon, je ferais mieux d’écouter ce qu’elle me dit au lieu de divaguer ! Alors, voyons voir ?

Elle me raconte qu’elle a oublié ces victimes ! Je ne peux pas la blâmer, à part quelques exceptions, j’ai préféré les oublier ! Mais elle émet une exception sur leurs avenirs si elle les avait mieux connus. Ne joue pas à ce jeu gamine ! Si tu joue au « SI », tu vas détruire ta fragile vie ! Tu peux regretter, tu peux avoir des remords, tu peux pleurer, mais ne comptabilise pas ce que tu auras dû faire et ne pas faire ! Mais finalement elle ne s’engage pas sur cette voie, elle dévie la conversation. Elle parle de sa peur d’avoir des relations, de son appréhension devant le fais de pouvoir aimer et faire confiance après avoir été trahie par cet homme. J’envisage à plusieurs reprise à la couper, mais je n’en ai pas le temps et je reste donc la bouche ouverte comme un poisson évidé en attendant de reprendre la parole. Alors je l’écoute encore et toujours parler ! Pensez que ce serait bien de devoir me supporter toutes la journée ! Tu devrais poser la question à Paul et y réfléchir après sa réponse. Par contre pour les yeux bleus tu n’as pas tort. Puis elle s’accord enfin une petite pause. Moi, qui habituellement déteste le silence, le laisse perdurer. Elle n’as pas fini de parler ! Elle me parle de la vieillesse comme d’une époque joyeuse et de repos que chaque être humain attend patiemment. Et elle me sort comme exemple un couple de senior venu acheter des fleurs chez un fleuriste. Je ne sais pas pourquoi mais cette vision idyllique de la vieillesse diffuse une haine brute dans mes veines. J’attends la fin de son discours avant de l’engueuler. Non, il n’y a rien de bon dans la vieillesse ! Non, la vieillesse ce n’est pas pouvoir enfin apprécier les choses simplement ! Non ! Ce n’est pas ça ! C’est attendre inlassablement et avec peur que la grande faucheuse vous visite ! C’est vérifiées toutes les deux minutes que votre mémoire fonctionne encore ! C’est craindre avoir perdu la pensée ! Voilà ce que c’est que la vieillesse ! Cependant, les mots furieux qui voudraient sortir de mon gosier reste bloquer dans celui-ci. J’écoute impuissant la fin de son discours et je sens la colère disparaître aussi rapidement qu’elle est venue. Au fond, pourquoi l’effrayer sur la décadence physique et mentale de l’homme ! Pourquoi lui parler de « ce présent qui se jette à notre rencontre »(2), de ce futur qui nous attend tous ! Je n’ai pas à lui jeter sur ces épaules le fardeau de ma condition ! Alors, je me tais. Je me détends et je réponds de ma voix de petit vieux :

« Je vous remercie de vos paroles mélioratives envers moi ! Cependant je ne suis plus qu’un homme qui attend la mort après avoir bien vécut et maintenant j’apprécie les petites choses de la vie en paix ! »

Une voix crie ! Une voix au fond de moi crie et se lamente ! Je m’en veux de mystifier cette femme avec mes paroles lui faisant croire à mon mythe. Cependant c’est mieux pour elle ! Cette utopie va l’aider ! Du moins je l’espère. Ce rêve la fera avancer comme celui de devenir adulte quand ont été enfant ! Alors je poursuis cette comédie grinçante et trompeuse :

« Vous faites une assez bonne description des personnes âgées ! En oubliant bien sur, les différents problèmes physiques t’elle le diabète ou le cholestérol ! Alors profiter de votre jeunesse ! Quant à l’amour ne vous inquiétez pas ! L’amour n’est que souffrance disaient les philosophes grecques. Cependant ce sont ces souffrances qui rendent l’amour si beau et si entêtant ! Pour mon écoute….Vous pouvez toujours compter sur mon oreille ! Écoutez fais partie de ma charge ! »

Je m’arrêtais un instant et je commence à dire avec un grand sourire :

« Cependant cela me paraît ironique, car petit on m’a toujours dit qu’il fallait écouter les anciens et maintenant c’est moi qui dois écouter les jeunes ! Que de changement en quelque dizaine d’années ! »

Et un instant la tentation du cliché « de mon temps » se fait présente dans mon esprit. Mais je rejette cette pensée et je m’apprête à lui dire quelques choses quant une odeur de brûlée atteignent mes narines. Le fer ! Je l’ai laissé en équilibre sur le bord de la table ! Alors je me lève précipitamment et je cours enfin plutôt avance avec une toute relative célérité vers la sacristie en récitant dans ma barbe une litanie d’insulte et de malédiction à l’encontre du fer et de moi même.




(1) Prêtre jésuite et farouche opposant de Voltaire. Il existe un célèbre quatrain de Voltaire sur lui.
(2) Jean-Paul Sartre
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeJeu 14 Fév - 21:30

Je souris, il confirme mon idéal sur l’âge, de toute façon je ne rendrai sans doute jamais à un tel stade de sagesse, je fume beaucoup trop et je risque bien plus de me faire troué la peau avant d’avoir atteint le demi siècle. Gros soupire, et après je n’ai qu’à continuer de vivre ma vie au jour le jour et quand la patate va me lâcher ou que mon sang coulera sur le sol et bien ce sera tant mieux. Ce sera sans doute parce que c’est ce qui était le mieux qui pouvait m’arrivé.

"Des problèmes, il n’y en a pas seulement quand on est vieux, maintenant avec notre mode de vie aussi ridicule, notre corps vieilli bien plus vite que notre esprit. Il y a bien des jeunes de m oins de trente ans qui meurt de toutes sortes de maladies. Et non, non sur ça vous ne me convaincrez jamais que l’amour à un bon côté, pas pour moi du moins peut-être que certains êtres sont capables d’apprécier les banalités et les souffrances de cette ‘amour’…mais bon merci pour votre oreille attentive c’est toujours apprécier entre ces murs."

Je ris à sa seconde réplique, c’est vrai, on ne cesse de dire au jeune d’écouter et d’apprendre de ceux qui ont vécu et accumuler de la sagesse, mais en fait ce n’est pas pour lui faire la morale que je veux qu’il m’écoute non rien de là un simple épaule pour se vider, voilà. Tout d’un coup une odeur beaucoup plus forte que celle qu’on avait évoquée il y a quelques minutes, une réelle odeur de fumé, de brûlé. Je sens tous mes sens se réveiller en même temps, je suis plus alerte, puis me lève sur mes jambes un peu chancelantes causé par un manque d’oxygène. Mon interlocuteur ce lève d’un coup et se dirige vers le fond de la miteuse chapelle. Je fais quelques pas vers la direction par où est parti le vieux moine. Je jette un regard circulaire, puis demande d’une voix assez puissante pour qu’il m’entende;

"Est-ce que tout va bien? Vous voulez que je vienne vous aider?"

J’attends quelques instants puis sentant mes jambes plus solides, je marche lentement vers l’arrière de la chapelle. Je cogne sur un cadre de porte pour signifier ma présence, puis entre un peu plus dans l’espace ou je retrouve le vieux prête, en train de ramasser un fer à repasser. Je souris à voir cet être de l’âge d’or être capable de réaliser certaine tâche ménagère. Faut dire que j’ai eu un grand-père qui à 67 ans à du apprendre à tout faire, suite à la morte de ma grand-mère, vous imaginez à 67 ans apprendre à faire cuire un œuf?! Il est vrai que c’est plus rare de nos jours mais quand même c’est assez particulier.

"Je peux faire quelque chose pour vous aider?"
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MessageSujet: Re: Qui est Dieu? [libre]   Qui est Dieu? [libre] Icon_minitimeMar 4 Mar - 21:12

J’arrive avec plus ou moins de succès et de rapidité dans la sacristie. Gagné ! C’étais bien ce ****** de fer à repasser qui brûle lentement mais sûrement l’aube. Je le saisis en jurant comme un charretier avant de le poser avec un soin frisant le ridicule. J’entends au loin, la voix de la jeune femme me demandait si tous va bien. Je ne lui réponds pas tous occupé que je suis à vérifier l’état de la robe blanche tachée d’une grosse tache brunâtre. Mais comment je vais me débrouiller pour la dissimuler ? Parce que vu le nombre d’aube que l’on a on ne peut pas se permettre de la jeter. Mon regard erre d’objet en objet à la recherche de l’inspiration. Un coup, il se pose sur le bougeoir, puis sur le crucifix, puis sur un cierge, et enfin sur la porte. Qui ne tarde pas à s’ouvrir pour la laisser passer. Mais qu’est-ce que je vais faire pour cette brûlure brunâtre ? Attends je pourrais verser de la cire blanche sur la tache pour la recouvrir ? Non, elle est trop étendue ! Je vais faire coudre un morceau de draps blanc par dessus. Sa devrait marcher. Oui, sa va fonctionner. Et pendant que mon cerveau mouline, la jeune femme a le génie de me poser exactement la bonne question. Oui, il y a toujours quelques choses à faire pour aider les serviteurs de Dieu. Alors je te fais un grand sourire dévoilant ma dentition artificielle et je te dis :

« Est-ce que vous savez coudre ? »

Je lève l’aube à son niveau et je lui explique le pourquoi du comment :

« J’aurais besoin de coudre une pièce de tissue sur cette tâche pour la dissimuler. Seulement comme mes yeux sont défaillants et que mes mains tremblotent, j’aurais volontiers besoin de votre aide si généreusement offerte ! »

Et voilà, j’ai ferré le poison. M’abandonner ici lui serait humiliante et honteux. Alors que m’aider c’est justes s’ennuyer une dizaine de minutes. Sans compter que comme tu es ma cadette tu dois aider les anciens. Alors hop au travail ! Et comme pour contredire mes paroles je saisis avec agilité le fer à repasser, et je prends une nouvelle aube que je commence à repasser avec dextérité. En même temps je ne peux m’empêcher de siffloter l’Ave Maria d’Aznavour, avant de le reprendre à plein poumon :

« Ave Maria
Ave Maria
Ceux qui souffrent viennent à toi
Toi qui as tant souffert
Tu comprends leurs misères
Et les partages
Marie courage
Ave Maria
Ave Maria
Ceux qui pleurent sont tes enfants
Toi qui donnas le tien
Pour laver les humains
De leurs souillures
Marie la pure

Ave Maria
Ave Maria
Ceux qui doutent sont dans la nuit
Maria
Éclaire leur chemin
Et prends-les par la main
Ave Maria

Ave Maria, Ave Maria
Amen »

Il faut avouer à la décharge de mes détracteurs qu’en chantant je martèle des pieds la stable de béton qui compose le sol de cette sinistre prison, en rythme avec mon puissant organe (1).

(1) Je parle de sa gorge. Et non pas d’une quelconque autre partie du corps.
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