Sadismus Jail
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 Heiji Yatsu

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Heiji Yatsu
901201 Juge et bourreau des infâmes de ce monde
Heiji Yatsu


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MessageSujet: Heiji Yatsu   Heiji Yatsu Icon_minitimeJeu 25 Oct - 22:13

Heiji Yatsu a écrit:
Dossier médical

Je me nomme Heiji Yatsu

Sexe- Je suis un homme
Âge- J'ai 24 ans
Traits physiques- J'ai les cheveux bruns assez foncés et les yeux de la même couleur mais si foncés que beaucoup les croient noirs.
Taille + poids- Je mesure 6pi et pèse 140 lbs.
Maladie ou handicap physique- Je n'ai aucune maladie et aucun handicap physique connus
Autres- Je suis légèrement musclé

Dossier psychologique

Qualités- Contrairement, j'imagine, à plusieurs autres détenus, je suis un homme dans mon entièreté et j'ai des sentiments. Le seul moment où il m'est impossible d'avoir des sentiments est lorsque je m'adonne à mon travail. Lorsque j'ai choisi une proie et que je commence mon travail, je m'y adonne avec minutie, adoration et perfection. Donner la mort et faire souffrir sont mes plus grands talents dans mon désir de rendre justice comme il se doit.
Défauts- Certains me disent psychopathe en voyant la violence que j'use dans mon travail. Mais ce n'est pas vrai. Je suis un homme bon et sensible et je n'ai rien à me reprocher. Oui, j'ai tué des hommes avec une violence qui peut parfois paraître terrible, mais n'est-ce pas parce qu'ils l'avaient mérité? Je le crois entièrement.
Aime- J'aime beaucoup cuisiner, art que j'ai développé étant jeune grâce à divers livres de recettes laissés pas sa mère. Aussi, j'aime le théâtre dans lequel je voit une belle façon d’exprimer ce que je ressens au plus profond de moi par un scénario amenant des conséquences similaires à d’autres véritablement vécues. J'aime bien sûr aussi, l’écriture et la peinture par lesquels j'exprime plus directement certaines de mes émotions.
N'aime pas-... les assassins qui ne tuent que pour leur bon plaisir
Comportement avec les gens- Jusqu’ici je me suis entendu généralement assez bien avec les gardiens. Les seules exceptions sont ceux qui ont eu la manie de nous mettre tous dans le même paquet et qui nous invectivaient sans aucune raison. Pour ce qui est des détenus, cela fait plusieurs années que j’ai décidé de me faire juge et bourreau de leur condition...
Maladie ou handicap mental- Rien de connu

Tics- Se passe la main dans les cheveux une fois un méfait accompli.

Passé-
Note : J'ai commencé l'histoire du passé de mon personnage en employant la troisième personne du singulier, mais qui, plus loin, se transforme en la première personne du singulier. L’emploi de ce procédé fut nécessaire à la réalisation de l’histoire et je l'ai employé dans le but précis de donner plus d’impact à l’histoire. Vous le comprendrez ainsi mieux à la fin de l’histoire.


P.S.: Je n'ai pu poster toute ma présentation à cause de la longueur de mon message

AVERTISSEMENT : ÂME SENSIBLE S’ABSTENIR DE LIRE CE QUI SUIT

Il y a bien longtemps de cela, un jeune garçon d’une douzaine d’années vivait dans une vieille maison au bord d’une forêt. Elle faisait partie d’un tout constituant 21 maisons composant à elles seules l’existence d’un village nommé Béthanie, et ce même si leur maison faisait bande à part avec ses 400 mètres la séparant des autres. Le jeune garçon avait une petite sœur. Elle s’appelait Léanie Yatsu. Sa mère était morte 8 jours après la venue au monde de Léanie, suite à diverses complications suivant l’accouchement, il y avait de cela 3 ans. À ce moment-là, elle avait été prise en charge par une voisine qui prenait le rôle de nourrice, ayant elle-même enfantée un mois avant la venue au monde de Léanie. Cette perte avait créé un vide considérable dans la maisonnée depuis, et alors que ces trois années s’étaient écoulées, le père et le fils semblaient avoir oublié toute notion du temps à l’intérieur même de ces quatre murs.

Un jour, le père du jeune garçon s’absenta avant même le lever du jour pour ne revenir que la nuit suivante lors d’un violent orage dans les petites heures du matin. Léanie étant couchée, et craignant que son père ne la réveille par tout le bruit qu’il faisait, le cadet se leva et le rejoignît. Une forte odeur d’alcool se dégageait de lui et l’enfant, le voyant tituber, se dirigea vers lui. Dès que ce dernier remarqua la présence de son fils, il s’emporta et se mit à l’invectiver de tous les noms en le tenant pour responsable de son malheur, lui rappelant trop de par ses traits, volés au visage de sa mère, l’absence de celle-ci. Surpris par un tel élan de fureur à son encontre, le jeune garçon était resté figé sur place. Puis, voyant son père se diriger vers la cuisine en mouillant le plancher avec ses vêtements ayant atteint la capacité maximale d’absorption de l’eau, il se dirigea vers son père en lui demandant son manteau. Se retournant soudain, ce dernier lui assena une gifle si puissante que le jeune garçon en tomba à la renverse. Sous le choc, les yeux pleins d’eau par la violence du coup reçu, il croisa par inadvertance le regard de l’homme qui lui tenait lieu de dernier ascendant direct sur Terre. C’est à ce moment qu’il contempla avec effarement l’absence totale de cette trace d’amour qui avait pourtant, dans un lointain passé, été si présente chez lui, et s’ajoutant à cela, l’absence totale de regrets de par l’acte dont sa main se rendait coupable par le frottement qu’elle produisait sur les pantalons de l’homme dont la claire intention était d’enlever cette désagréable sensation d’engourdissement après choc. J’ignore pendant combien de temps je restai étendu sur le plancher froid à contempler ses yeux dont je restais prisonnier malgré moi, et dont la seule explication qui m’est encore aujourd’hui possible est celle de l’arrêt de la rotation de la Terre sur elle-même. Quoi qu’il en soit, je sais par contre que ce qui m’arrachât à ce maléfice fût de lointains pleurs. Ainsi, je brisai le dernier lien qui me contraignait à l’immobilité et m’élançai dans l’escalier pour aller rejoindre ma sœur, héroïne de ma délivrance dans sa totale innocence. Cette nuit-là, je la passai enfermé aux côtés d’elle.

Malheureusement, tout ne se termina pas comme un cauchemar où, dès l’instant où on ouvre les yeux, nous sommes submergés par la lumière du soleil qui, instantanément, dissipe les craintes et les peurs que nous insuffle ce mystérieux monde nocturne que l’on appelle « le monde des rêves ». Son absence durant les longues journées de canicule se fit apaisante, mais la crainte, à chaque jour de mon existence d’enfant, de voir la nuit tomber et à cela, sentir l’approche de Sa venue me tenaillait chaque jour durant. Bien sûr, son agressivité à mon égard ne diminua point, mais j’étais pour le moins soulagé qu’il ne touche pas à ma sœur, ma seule raison d’être en ce monde. De par son innocence pure, ses sourires coquins qu’elle m’envoyait à toute heure de la journée, et ses merveilleux cris de joie avec lesquels elle savait guérir mon âme des tourments intérieurs que m’affligeaient ces nuits difficiles, c’était elle qui m’insufflait cette force à encaisser, presque chaque nuit, Ses colères.

Une année passa ainsi, jusqu’au jour où Léanie fût victime d’une fièvre, puis de rougeurs formant des réseaux sur ses bras et sur le reste de son corps. Je dus beaucoup insister auprès de Lui afin qu’il l’amène voir un médecin. Ce fût l’une des journées exceptionnellement rares où je le vis le jour durant. La seule condition qu’il m’infligea, étant que je doive rester dans la maison, sans sortir tout au long de la journée. Chose qui semblait le déranger et dont je m’imaginais plus tard être sa crainte à ce qu’on ne découvre certaines marques suspectes sur mon corps si je me mettais à me balader, chose qui l’aurait à ce moment-là mis dans une situation délicate. Enfin, après plusieurs heures, ils revinrent avec le diagnostic du médecin : ma sœur avait contractée la cinquième maladie, aussi appelée érythème infectieux. Ainsi, elle resterait au lit pour une durée maximale de trois semaines, le repos étant son seul remède.

Les journées ont passé et Il était retourné, comme à son habitude, au bar de la ville voisine dès la nuit suivant la visite de ma sœur chez le médecin. Une semaine passa, dans laquelle je me préoccupai du moral de ma sœur tout en lui apportant ses mets préférés, la cuisine étant devenu un art auquel je m’adonnais avec un talent particulier pour mon âge, et qui, je l’espérais, aiderait à la remettre sur pied. Puis, le 8 août, à la suite d'une journée particulièrement pénible pour ma sœur, Il entra dans la maison à grand bruit en m’appelant d’une voix gutturale et forte. Je n’eus d’autre choix que de me lever malgré la peur qui tenaillait mon ventre. Plongé dans les ténèbres, je me dirigeai alors à tâtons vers le salon où Il ne cessait d’appeler mon nom dans une fureur incommensurable. Lorsque je fus devant lui, je remarquai par le clair de lune entrant par la fenêtre à son côté, une lueur partant de son nez et coulant le long de sa bouche. Cette vision me glaça autant que celle de son visage déformé par la colère. Je me réveillai soudain et me dirigeai vers l’évier dans l’intention de mouiller quelque linge pour nettoyer ses plaies et enlever le sang. Mais il se dirigea vers moi, ce qui me dissuada d’insister dans cette voie. Je sus en le regardant qu’il n’avait plus conscience de ce qu’il faisait et cela quintupla ma peur... et avec raison. Il s’en pris une fois de plus à moi et mis une fois de plus la cause de tout ce qui lui arrivait sur ma personne. À un moment donné, il m’assena un coup de poing au visage et je tombai tout de suite au sol sous la violence de l’impact. La douleur était aigue et me fis réaliser avec horreur la réalité du monde dans lequel je me trouvais. Je Le vis défaire la ceinture de son pantalon, et, après qu’il m’ait lancé un regard dénué de tout sentiment, je n’eus pas le courage d’affronter face à face la douleur qui allait suivre. Je me repliai sur moi-même et attendit. Je savais qu’il m’était impossible de lui résister puisque je n’étais alors rien d’autre alors que l’objet de son défoulement. Aussi, cette nuit-là, les coups vinrent avec tant de bruit que la lune elle-même a dû être témoin silencieux de ma douleur. Je ne sais combien de coups il me donna, mais ils cessèrent au moment où les plaintes de ma sœur nous parvinrent.

Il s’arrêta alors quelques secondes, surpris par cette subite infraction sonore dans son monde. Puis, il déposa sa ceinture sur la table et, m’empoignant par le bras en me rentrant ses ongles sales dans la peau, m’amena de force à l’extérieur. Mon dos me faisait alors si souffrir qu’il me sembla ne pu le sentir du tout lorsque je pliais l’échine. C’est lorsqu’Il se dirigea sur le côté de la maison que je compris ce qu’il voulait faire. Malheureusement, je ne compris la raison de ce geste que trop tard. Il ouvrit la porte du cabanon et me poussa à l’intérieur. C’est dans la seconde où il s’apprêtait à fermer la porte que je vis toute l’horreur qui allait suivre. Là, dans ses yeux, je vis transparaître le summum de la colère qu’un homme puisse être capable d’éprouver et dans laquelle, la colère elle-même le dépasse. Mais il était trop tard, car la porte s’était refermée et le verrou s'était enclenché. J’anticipai donc ce qui allait suivre avec affolement, désespoir et frayeur. Rapidement, je me redirigeai vers la porte et essayai de la défoncer, mais sans succès. Je me mis rapidement à chercher à l’intérieur, dans le noir le plus complet, un objet pouvant contribuer à ma fuite. Mais le temps me manquait et bien vite, je retournai vers la porte et, usant de toute la force de mes 13 ans, recommençai à tenter de la défoncer. Je n’entendais rien, je n’écoutais rien. Si je me serais arrêté pour porter l’oreille vers ce qui se passait vers la maison et qu’un calme plat aurait régné, je me serais sans doute écroulé, et si j’aurais entendu je ne sais quel bruit, la folie m’aurait emporté. Je continuais donc à frapper cette porte, dans l’espoir qu’elle cède avant que ne le fasse mon espoir de pouvoir réécrire le dénouement de l’histoire. Je ne sais combien de temps je restai là à ignorer la douleur de mon corps et à cogner incessamment sur cette porte qui m’écorchait les mains, mais à un moment donné, l’épuisement me submergea et je du arrêter. C’est alors que je perçus le bruit d’un moteur qui approchait suivit d'un roulement de roues sur le gravier. Par l’entrebâillement de la porte, je vis des lumières, blanches au départ, puis bleues et rouges à la suite. Je me remis à frapper la porte et me mis à appeler à l’aide. Rapidement, un policier vint vers moi et, s’apercevant de ma présence, est retourné à son véhicule chercher une pince à couper. J’étais impatient de sortir de cet endroit pour courir vers la maison. Je ne savais trop alors ce que j’allais y découvrir, mais j’espérais de tout mon être qu’il n’était rien arrivé à ma sœur. Le policier coupa enfin le cadena et je sortis du cabanon. En constatant mon état, mon bienfaiteur expliqua la situation au poste de police par l’intermédiaire de son talkie walkie. C’est à ce moment que je m’élançai vers la maison en prenant soin de contourner le partenaire de mon bienfaiteur. Je les entendis se lancer à ma poursuite. Arrivé à la porte, je l’ouvris avec force et continuai mon ascension dans la maison. Le chemin entre le vestibule et la chambre me sembla très long. N’entendant rien d’autre que mon cœur battant la chamade, j’essayais de repousser l’idée de la scène qui me tourmentait tant. C’est alors que j’arrivai à sa chambre. Mon cœur s’arrêta.


Dernière édition par le Lun 31 Déc - 17:13, édité 10 fois
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Heiji Yatsu
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MessageSujet: Re: Heiji Yatsu   Heiji Yatsu Icon_minitimeJeu 25 Oct - 22:13

Heiji Yatsu a écrit:
Là, dos à moi, agenouillé au sol, la tête baissée, se tenait l’homme qui hantait tant mes cauchemars et faisait de ma vie un enfer, tenant dans ses bras la dépouille d’une petite personne dont la main pendante laissait échapper une coulée de sang. Du sang... il y en avait partout... son sang. Le désespoir m’envahit et mes jambes brusquement me lâchèrent. Les policiers apparurent soudain derrière moi. L’un me pris, le même qui m’avait libéré du cabanon quelques secondes plus tôt, et me tira en arrière, à l’abri de cette vision atroce. Mais j’en avais déjà trop vu. Il me traîna à l’extérieur de la maison et une fois arrêtés, je tombai au sol, submergé par une multitude d’émotions inextricable. La source même de mon bonheur, de ma raison de vivre n’était plus. C’était terminé. Léanie était morte. Jamais plus je ne pourrais jouer avec elle, jamais plus je ne la verrais me sourire, jamais plus je ne pourrais l’entourer de mes bras pour la consoler et jamais plus je ne pourrais entendre son merveilleux et incroyable rire guérisseur. Je fus pris de sanglots incontrôlables et des larmes coulèrent à grand flot sur mon visage déjà marqué par la violence. J’étais anéanti. Puis, Son image me revint et une haine démesurée s’empara de mon cœur. Je lâchai ce qui fut le mélange d’un cri et d’une plainte, d’où jaillissait toute la souffrance de mon âme à jamais meurtrie.

12 août
Cette journée-là, l’assassin de Léanie est passé en cours pour répondre de ses actes devant, ce qu’on appelle, la justice. Je n’y allai pas. J’étais encore trop bouleversé par la mort de ma sœur. Le seul remède que je trouvai à ma douleur fut de reconstituer la scène afin de découvrir comment il l’avait tuée. Je m’imaginais toutes sortes de scènes, toutes plus horribles les unes que les autres et ce, même la nuit. Je n’avais aucun répit. Ce désir de voir était plus fort que moi.

Je sus par les médias qu’il avait croisé au bar un gang de motards, qu’il les avait trop cherché et qu’il en avait résulté une bagarre entre lui et eux. C’était, cette nuit-là, la raison de ses blessures. Le rapport a dit qu’il aimait sa fille, étant attentionné auprès d’elle, fait soutenu par sa seule visite chez le médecin il y avait peu, mais que la douleur de la perte de sa conjointe l’avait conduit à un état de grande animosité et que l’hypothèse d’une maladie mentale serait à étudier. La Cour le condamna à 9 ans et demi de prison pour le meurtre de Léanie, et à 3 ans pour les mauvais traitements qu’il m’avait infligé. Mais la justice étant indulgente, il revint en appel après avoir purgé 5 ans et demi de prison et vit sa sentence réduite à 7 ans et demi au total, donc à plus que 2 ans de prison à purger.

Pendant toutes ces années, je fus pris en charge par la DPJ qui m’envoya dans un orphelinat à Montréal où on m’initia à l’art. En fait, on me demandait de faire des dessins et de composer des textes que je devais remettre à la responsable qui s’occupait de moi. Mais je ne fus pas dupe et m’aperçus bien vite de quoi ils manigançaient, tous. Au départ, je dessinai des paysages lugubres, des orages caniculaires, des bateaux en perdition dans la mer et des naufrages, et j’écrivis la mort de par des scènes particulièrement sanglantes avec bon nombre de détails qui terrifia vite tous mes camarades de classe lorsque je les présentai. Aussi, m’aperçus-je que lorsque je copiai mes pairs et dessinai les rayons du soleil qui frappaient la terre, des sourires sur des visages d’enfants, de beaux animaux sans difformité, on ne me demanda pas si je me sentais bien, de la raison de mon malheur, et on ne m’envoya pas pour une énième fois dans le bureau de la psychologue. C’est la raison pour laquelle je continuai sur cette route : parce que c’était ce qu’on attendait de moi, ce que la société voulait de moi. Ainsi, continuait la vie alors que tout au fond de moi, la justice demandait à être rendue dans son intégralité alors que j’étais incapable de faire le deuil de la perte de ma soeur, ne pouvant accepter sa mort. Puis, lorsque j’eus atteint mes 18 ans, m’étant amassé de l’argent en travaillant dans divers restaurants, je partis seul en appartement enfin libre de mes activités. C’est cette année-là que je sus l'avilissement de la peine de mon géniteur. Cela ne me choqua pas, sachant la justice déjà élastique.

Quoi qu’il en soit, j’attendis patiemment sa remise en liberté et lorsqu’elle fut arrivée, j’étais prêt. Ayant appris qu’il avait loué un vieil appartement à Montréal, j’avais pris soin de préparer des lettres d’invitation dactylographiées et de les envoyer à tous ses futurs voisins en les conviant de se rendre à un souper de grande qualité au coût de 5 dollars donné à un hôtel renommé où une célébrité surprise de la région serait présente et où une vingtaine de prix de présence de 150 dollars chacun, offerts par la Ville, seraient tirés parmi les personnes présentes. Afin d’ajouter un peu de crédibilité aux lettres, j’écris que le but de cette rencontre était de sensibiliser la population au jeu et des conséquences qu’il pouvait en résulter. Bref, un souper de sensibilisation qui allait tout à fait à l’avantage des destinataires. Ainsi, j’étais assuré que les voisins n’appelleraient pas la police tout en leur ravissant leur possible statut de témoins. Cette inquiétude en moins de me faire surprendre en action disparue, je me dirigeai vers l’appartement en question et forçai la porte à l’aide d’une clé que j’avais spécialement fabriquée après une visite antérieure et une minutieuse inspection de la serrure. Ainsi, je m’engouffrai dans le logement et attendis patiemment son arrivée. Je m’étais placé de l’autre côté du lit de sa chambre et enfin, au bout d’une heure et demi, j’entendis la clé tourner dans la serrure. C’est le moment que je pris pour mettre mon masque. Ce masque en question faisait partie des objets que ma mère avait laissés derrière elle. Lorsque j’étais petit, ma sœur s’amusait à mettre ce masque en jouant la justicière des malfaiteurs que j’actais. Ainsi, il était devenu le symbole de la justice en plus de rappeler à ma mémoire le doux visage de Léanie et de l’injustice de sa vie que cet homme lui avait arrachée.

Je n’attendis pas très longtemps avant qu’il n’entre dans la chambre et s’étende sur le lit. Et malgré mon cœur qui battait à tout rompre tellement j’avais hâte de devenir son bourreau, je contrôlai mon corps attiré inextricablement vers cet homme étendu sur son lit de mort, ignorant tout de ma présence dans sa chambre. J’attendis l’heure du fameux souper d’invitation, puis je me levai devant lui, tueur de mon enfance et de mon existence. Ses yeux étaient clos. Je savais qu’il ne dormait pas. Et je savais qu’il savait une présence dans sa chambre. Puis, après trois secondes, il ouvrit les yeux et contempla La Mort. Je perçus sur son visage un froncement de sourcils, comme s’il repoussait l’idée que son heure soit arrivée. C’est alors que, jaillissant de moi toute la haine cumulée durant toutes ces années passées, j’empoignai le sabre pendant à ma ceinture sous le manteau noir et long que je portais et lui en donna un coup direct et puissant sur le bras gauche. Une longue entaille y apparu accompagné d’un long cri de douleur que je délectai avec un plaisir presque dément.

Oui. C’est bien moi, Heiji Yatsu, qui ait tué cet homme de mes mains, cet homme qui ne méritait pas de vivre, cet homme qui devait mourir. Et je le dis aujourd’hui n’avoir pas, même devant ses supplices, ses plaintes et ses pleurs, ressenti la moindre pitié à son égard. Mon père était mort la nuit même de son retour du bar... et le jeune garçon qui eut autrefois existé, avec lui. Et toutes les souffrances qu’il endura cette nuit-là furent nécessaires à l’épanchement de ma colère si grandissante au cours de ces années passées dans la perte de ma soeur. Je vous explique comment je m’y suis pris.

Cette entaille que je lui fis au bras fut le début d’une longue et plaisante agonie. Ses doigts, je les cassai, ses coudes, je les brisai, ses épaules, je les disloquai, puis à leur suite, vinrent tous les autres membres de son corps. Un à un, lentement, mais magnifiquement. Puis, ayant tout cassé ou disloqué, je m’adonnai à une tâche plus plaisante encore, et ce fut la partie la plus délicieuse de toutes. Ses doigts, je les coupai, puis ses mains, je les entaillai et ses bras, je les sectionnai. Rendu à ce stade, il s’évanouit plusieurs fois. Alors, moi, j’attendais patiemment qu’il se réveille pour continuer mon expérimentation de biologie. Malheureusement, je dus augmenter ma vitesse de travail, car son pouls faiblissait. Alors ses jambes, je les scindai, puis arrivant à son visage, sa mâchoire, je la brisai, son nez, je le cassai, et ses yeux, je les lui arrachai. Puis, je terminai cette belle lente et pleine agonie en lui brisant le cou. Il avait enlevé la vie à ma soeur, alors il en revenait à moi d’en faire de même avec lui. Laisser la mort l’emporter au bout de ses souffrances, ç’aurait été trop facile. Ceci étant fait, je claquai la porte de son logement et m’en retournai chez moi, mon manteau noir dissimulant mon linge imbibé du sang de l’homme qui fut, il y a de nombreuses années, mon père.

Cette nuit-là, je suis devenu ce que je suis encore aujourd’hui : le juge et bourreau des infâmes de ce monde et ce, même après mon arrestation qui eu lieu 8 mois après que j’eus rendu justice à ma sœur. En fait, pendant ces huit mois, je continuai à débarrasser la société de ces impurs qui arrachent la vie à des innocents et par conséquent, détruisent la vie de nombreuses autres personnes. Malheureusement, ce fut sur le lieu même où je donnai la mort à l’une de mes proies que l’on me mit la main au collet. Un voisin, qui était tombé malade cette journée-là et qui, par conséquent, n’a pu répondre à l’alléchante invitation que je lui avais envoyé, s’était retrouvé incapable de dormir à cause de tout le bouquant que nous faisions et donc, avait décidé d’appeler la police.

La Cour me condamna, le jour de mes 22 ans, à 15 ans de prison ferme, mais me trouvant trop agressif avec les autres détenus, on m’envoya de prison en prison jusqu’à ce que j’arrive ici, en Allemagne, dans la prison la mieux gardée au monde où séjournent les plus violents, les plus macabres et les plus insensibles des prisonniers. Et c’est ici aujourd’hui que je cris l’injustice de ce monde à ne pouvoir comprendre les conséquences inhérentes aux causes qui ont menés une personne à être ce qu’elle est dans son entièreté sur le jour et conséquemment, à ne pouvoir condamner l’injustice par l’acte analogue auquel un accusé est incriminé.

C’est sur ces mots que je m’autoproclame juge et bourreau des infâmes de ce monde! Malheur aux âmes noires qui croiseront ma route, votre sentence sera plus terrible encore!

(Les idées mentionnées ci-haut ne tiennent pas compte de l’opinion de l’auteur)



Pour les personnes qui n’ont pas compris le pourquoi de l’emploi du « Je », voici la raison :
« Mon père était mort la nuit même de son retour du bar... et le jeune garçon qui eut autrefois existé, avec lui. » et « Je suis devenu ce que je suis. » -> explique le pourquoi du soudain emploi du « Je ».


Dossier criminel

Crime(s) commit(ts)- J’ai été accusé du meurtre de mon père et de meurtres similaires commis sur d’autres meurtriers
Matricule- 901 201
Rang- Juge et bourreau des infâmes de ce monde
No. de cellule- (décidé par l'admin)
Gang désiré – aucun, pour l’instant. Tout dépendra de l’évolution de mon personnage en prison.
Personnage sur l'avatar : Hei dans Darker than black




(Et voilà! Je sais... ce n'était pas long, alors je me reprendrai la prochaine fois)
























(je rigole 24 )
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Maybeth
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MessageSujet: Re: Heiji Yatsu   Heiji Yatsu Icon_minitimeVen 26 Oct - 5:28

Très bien ^^

Tu seras dans la cellule ( chiasse ... faisait longtemps que je n'avais pas validé de fiche... comment je faisais déjà ? XD ) ... JJ.

Bon jeu ^^


[EDIT d'Alec : détenu déplacé en cellule L]
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Alec Praens
305278 Tueur au visage d'ange
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MessageSujet: Re: Heiji Yatsu   Heiji Yatsu Icon_minitimeVen 26 Oct - 15:36

Maybe-chou a perdu la main ?
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MessageSujet: Re: Heiji Yatsu   Heiji Yatsu Icon_minitime

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Heiji Yatsu
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