Arrivée dans ma "chambre" [PV Stefano]

J'étais arrivée dans ma cellule... Tranquille. Simple. Elle me rappelait mon ancienne chambre, avec ces murs nus et ces lits simples... Et le gardien commença à s'en aller. Il devait avoir d'autres taulards a faire entrer... Ouais surement. je me rendis alors compte que la vie dans cette taule n'était pas rose, même pour les gardiens. Un sourire ironique parut sur mes lèvres en pensant que lui aussi était en quelque sorte enfermé dans ce trou... Ca me faisait marrer d'un côté... Mais je cessais de penser à des choses aussi futiles. Je me suis retournée vers M'sieur le gardien et lui lançait, avant qu'il ne disparaisse, d'une voix claire :

- Si vous voulez, passez de temps en temps dans ma cellule... Je vais me sentir seule sinon...

Je me rentins la dernière minute de dire "et vous aussi", faut pas exagérer quand même... Le ton n'était pas provoquant, pas méchant, ni narcissique, juste honnête. Je n'aimais pas voir le dos de ce gardien tout a fait canon s'en aller comme ça. Ca me froissait quelque part. Je souhaitais interieurement qu'on se reverrait, même si je pensais qu'il y avait peu de chances qu'on se recroise dans les couloirs. Je me sentais plutôt triste a cette pensée... Le premier gardien que j'avais rencontré ici m'avait plutôt fait bonne impression.

Absolument sure que la discution serait finie là, je m'assis sur le matelas, ne regardant plus l'homme s'en aller. Les murs étaient désesperement ternes... je pensais a ce tic, prendre du sang et inscrire deux mots en arabe sur le mot... "Force et Courage" Je pensais aussi a celui que j'avais tué, celui dont j'avais prit le sang pour inscrire ces deux mots en arabe sur le mur de son lit... On avait reconnu tout de suite ma signature quand les flics étaient allés voir le mort... Et en plus avec les empreintes digitales... J'aurais pu faire attention, je le sais, mais je n'en avais pas envie... C'est bête non ? Je m'étais vengée, j'avais tué celui qui m'a fait plonger dans la maladie, celui qui m'avait enlevé Dereck. A partir du moment ou il était mort, je me moquais de tout le reste...

Je me suis mise à siffler un air que je sifflais souvent quand j'étais encore dehors, quand j'étais insouciante... Ici, je n'avais plus rien a perdre... Rien du tout alors peu importe ce qui m'arrivais. Le rythme commencait à m'entraîner completement dans cette chanson qui me ramenait un peu hors de cette prison.

[HJ : j'i reprit le dernier message et je l'ai changé... j'espère que ca te va quand même ;) ]

Il revint près de la cellule, ce qui, je l’avoue me fit sourire… J’étais contente de ne pas le laisser partir aussi simplement… Je m’adossai au mur, les genoux repliés vers ma poitrine, lentement. Je pensai ensuite à la question du gardien… Qu’est ce qu’il avait dit juste avant ?

**Par contre, si t'essaye de m'enculer, fais bien attention ça se passera très mal pour toi, tu me respecte, je te respecte. A droite là tu vois et après à droite encore.**

Je me souviens de ma réaction excessive que j’ai eue… Je ne me souviens même plus pourquoi en fait… C’était il y a quelques minutes pourtant, mais j’avais complètement zappé la raison de cette réaction… C’était excessif, j’étais sur les nerfs, j’avais plein de raison qui pouvait le justifier, mensonge ou réalité [HRJ : le truc c’est que j’était complètement pétée alors les posts son un peu partis en cacahuète (pour bien parler !)]

Je décidai alors de jouer à l’aide de ma réputation. Je réfléchis deux secondes à façon dont j’allais bien pouvoir présenter les choses et me lança, amusée. Ma voix est assurée, une once de désolation mêlée à mon explication… Le mensonge nous en apprend des choses, même pour camoufler la vérité. Avec dextérité, je mêlai amusement, évidence et excuses dans ma voix douce.

- Désolée… Je suis une fille complètement cinglée tu sais… Il paraît que ça fait mon charme, mais ça me fait aussi réagir de façons très étranges… Désolée. C’est a cause de ça aussi que je suis ici pour un bon moment… Je sais que je suis étrange… Mais, je le redis, ça fait partie de mon charme, de ma personnalité. Je sais que je peux paraître complètement dingue, trop fière ou… je ne sais quoi d’autre, mais sans ces sentiments, je ne serai pas celle que vous voyez ici en face de vous…

Je pensai rapidement au fait que j'aurais pu croire qu'il m'accusait d'essayer de l'enculer... Mouais, ça pouvait être ça... J'eus honte de la méprise que j'eus faite... Mais je ne le montrai pas... Je contentais d'afficher un sourire et de me lever tranquillement pour aller me mettre près de la sortie de ma jolie petite cellule... Le compliment qu'il me lâcha me toucha, comme une gamine à qui ont dit qu'elle est mignonne, pourtant je l'avais entendue des millions de fois... Et cette fois elle m'avait plus touché que je ne l'aurais pensé. Je pensais avec une sorte de peur qu'il se puisse que je devienne plus sentimentale que je ne le pensais... L'effet de l'absence de Dereck sûrement. Pourtant il fallait que je l'oublie. Et d'après m'sieur le gardien, j'aurais eu tout le loisir de l'oublier.
Je souris à cette idée, ce serait vraiment merveilleux, je devais absolument arrêter de me pourrir la vie avec lui.
Je me suis alors dirigée vers la sortie de la cellule [prière de me dire s’il y a des barreaux ou autre chose^^] et me suis adossée au bord, d’une façon sensuelle… Je mourrais d’envie d’oublier Dereck grâce à ce beau gardien.

- Je pourrais savoir votre nom ? Vous savez tout de moi ou presque, les raisons pour lesquelles je suis là, enfin, tout ce qu’on trouve dans les dossiers… Alors que je ne sais rien de vous…

J'en avais marre de le tutoyer...

[HRP: je sais pas ce qu'il y a ^^ on va dire un porte lol et bon pas grave si t'était petée xD c'est tout excusé :P]

Bon alors, j'en étais où moi, elle me met dans tout mes états la petite... Elle est vraiment toute choue, je la regardais à travers la porte, elle prenait un pose pour le moin... aguichante. Elle s'éxcusa d'un ton confus, bon on va laisser passer j'éspère que ça ne lui reprendra plus... J'ouvris alors la porte en tirant une dernière bouffée de ma clope et l'écrasa du pied.

J'entrais alors dans la cellule, la refermant derrière moi, si elle était vraiment méchante, je ne pourrais pas avoir de l'aide là, éspèrons qu'elle n'est pas méchante. Je m'addossais alors au mur une jambe pliée.

"Je m'appel Stefano, de la grande famille des Giovanni tu vois. T'en a d'jà entendu parlé? Et, au fait, ça va tu peu me vouvoyer maintenant tu vois. Tu fume petite?"

Je la regardais alors intensémment, elle était belle, très belle, si je m'écoutais je lui sauterais dessus la... J'étais adossé au mur et me tenait bien droit, les mains sur les hanches, je savais que la nature m'avait doté d'un bon physique, je l'en remercie d'ailleur tu vois. Je gardais quand même une main près de mon arme, je savais que des cas où la prisonnière à attiré le gardien et l'a eu, je savais que ça c'était passé, on verra ce qu'elle fera pour mériter ma confiance, si tout se passe bien, ça serait super. Je relâchais pourtant quelque peut mon attention, je me laissait vagabonder mes yeux, regardais ses formes, les courbes de son corps...

[c'est parti pour la porte :P !]

Le voilà qui entre et qui referme la porte en entrant... Poli avec ça... Je me sens amusée... Très amusée même... Il se présenta... Stefeno Giovanni... Un italien avec ça... décidement ce type avait tout pour plaire... Giovanni... Ce nom me disait quelque chose... Ah ouais, Giorgio Armani, pas tout à fait la même chose... Entre parfum et gardien il y a une grande différence... La comparaison me fit sourire... j'avais de la peine a faire la différence entre les noms italiens, mais entre les italiens eux-mêmes, il n'y avait aucune difficulté. J'arrivais très bien les différencier... Je pouvais le tutoyer, pas de problème, je le ferai sans aucun scrupule !

- Non, jamais entendu parler... Ca pose pas de soucis quand même ? Et oui, je fume...

La cigarettes, des années me semblaient-il avaient passé depuis que j'en avais fumé une... Je regardais la cigarette tomber sous se pieds avec envie, comme une clocharde. Je l'avoue. Je trouvais que c'était un gachis qu'il l'écrase alors qu'il en restait encore un tout petit peu... Je me rendis alors compte a quel point j'étais pitoyable... Je m'approchai alors de mon gardien et regarda la main qu'il portait à son flingue... Il se méfiait... De quoi ? Je n'étais pas en position de lui faire quelque chose, vu sa gueule d'ange, ç'aurait été un réel gachis...
Je m'arrêta a quelques centimètres de lui, de ses lèvres (manque de bol, l'était plus grand que moi, pas que ca me dérange !). Je murmurai, sensuellement :

- Et qu'est ce que tu sais de moi ? Tu as lu mon dossier je suppose...

Son souffle dans ma nuque me fit frémir… Il était brûlant…Alors comme ça il connaissait mes délits… L’idée me plut plus que je ne saurais le dire… Oui, je savais que j’étais magnifique, je me voyais tous les matins dans une glace, alors j’arrivais à me rendre compte que les bonnes fées s’étaient bien penchées sur mon berceau. Sauf que je savais que répondre oui franchement aux hommes leur faisaient croire qu’on était une vraie garce… Je n’en suis pas une… enfin, pas une comme les autres.

Nos corps étaient très près l’un de l’autre, pas assez a mon goût. Je me suis encore approchée de lui, il n’y avait plus qu’un centimètre entre nous, vous pouvez mesurer… Mes lèvres étaient trop proches peut-être de celle de Stefano… Je lui répondis, dans un murmure que seul lui pouvait entendre.

- Ce que je pense ? Que je vais passer un très bon moment… Je me moque que tu saches ou non ce que j’ai fait… si tu n’avais pas lu mon dossier, je te l’aurait dit moi-même.

Je ne répondis pas à sa dernière question… Il n’était pas mal non plus, magnifique… De belles épaules à en faire frémir les plus frigides. Je me retenais de ne pas lui sauter dessus tellement sa carrure était attirante. Je m’avança encore de quelques centimètres et l’embrassa tendrement sur les lèvres… Elles étaient telles que le pensais, douces et brûlantes à la fois… Je reculai ensuite d’un pas pour regarder sa réaction… D’une voix sensuelle, les yeux brûlants, je lui demandai ensuite…

- Et… à ton avis, à quoi est ce que je ressemble ? Je suis surprenante ou banale, comme des milliers d’autres filles ?

Je me retins de dire comme d’autres garces, mais je me tu, il n’aurais pas apprécié, enfin, à mon avis.

Il m’embrassa et c’était comme si je tombais dans le vide… Il embrassait super bien l’Italien ! Il me plaqua contre le mur et se colla complètement à moi… Je sentais ses mains puissantes sur mon crâne, et une autre sur mes hanches… Je passais alors mes mains sous son pull, ou sa chemise… Il était tellement proche que je ne me rendais plus trop compte de ce qu’il portait. J’ouvris mes lèvres pour respirer un peu, sentant la chaleur s’emparer de mon corps dans son integralité. Mes mains s’étaient agrippées autour de son cou… Je ne dis pas que les menottes étaient de sacrées emmerdes, mais je continuais, m’arrangeant avec ce que j’avais. M’arrangeant avec ces foutues menottes…

Mon haut glissa légèrement, laissant voir une partie de ma poitrine et mon pendentif en acier chirurgical…Souvenir d’un docteur…
Je le laissais m’embrasser et glisser ses mains sur moi… Il avait envie de moi ? Tout de suite ?

- Et moi donc ? Sers-toi !

Je glissais mes mains autour de son cou et l’embrassa comme si je mourrais de faim… Oui, je mourrais de faim d’embrasser les hommes et de me sentir cajolée…Je mourrais d’envie de lui en ce moment… j’avais oublié a quel point c’était bon un Italien… Celui-là, je n’avais pas envie de le lâcher. Pas si facilement… Non, je m’accrocherai, je le sentais… J’avais envie qu’il continue des heures a glisser ses mains sur moi.
Il avait une manière d’agir qui me faisait vibrer… Violent et doux à la fois…

Je sentais sa main entre mes jambes et en tremblais… Un sentiment monta en moi tandis qu’une voix perfide et malsaine me susurrait en moi-même « Et Dereck ? » Le temps qu’il réponde, mes yeux errèrent dans une sorte de vide tandis que je me répondis à moi-même « Qu’il aille se faire foutre… Tant que je ne le revois pas, je l’oublierai… » Je ne pouvais pas dire ce qui se passerai si je revoyait Dereck, mais je sentais que c’aurait été une catastrophe.

Mes jambes s’écartèrent légèrement et je fis glisser une jambe de l’homme qui me faisait tant d’effet entre mes deux jambes. Je sentais un vide immense en moi et je mourrai d’envie de sentir Stefano le combler.
Pendant ce temps, mon bel italien glissait toujours sa main sur mon pantalon… Rien qu’une caresse et je gémissais déjà, je murmurais un « oh putain » de plaisir… Je n’avais pas ressenti ça depuis belle lurette… Peut-être jamais… Mon dos se courba et mon bas ventre se souleva du matelas tellement la sensation qui y régnait était forte…
Je ressentais quelque chose d’étrange, comme une envie de lui hurler de continuer en fermant les yeux, ou une envie de le supplier d’arrêter par crainte de ce que je ressentais… Je n’avais pas ressenti ça, pas cet élan de violence et de chaleur qui m’étreignait. Je ressentais une crainte à l’idée de ressentir cette violente passion qui montait peu à peu en moi et cette sensation dans mon bassin qui ne faisait qu’augmenter plus ses doigts me découvraient…
Je me dis vaguement qu’il avait du faire ça à des centaines de filles avant moi… Il avait de l’expérience l’Apollon. Il s’y connaissait avec les femmes et savait transformer chaque caresse en geste sexuel et terriblement excitant

Je n’en pouvais plus… je ne pensais plus pouvoir me retenir… Déjà j’étais sur la couchette, les poignets désormais libres et mes doigts serraient les draps à les déchirer… Oh oui, j’aimais ça, mais je ne le dis pas, il en aurait prit la grosse tête… Je sentais son souffle brûlant contre ma peau, je le sentais qui mourrais d’envie de moi et je savais que je ne pourrais plus le retenir bien longtemps… Tandis qu’il profitait de ma poitrine, je pris sa tête doucement et je lui murmurai, juste après lui avoir sensuellement embrassé le cou :

- Calme toi… Avant quoi que ce soit… Il faut que je sache… tu es sincère ou tu compte tirer un coup et te barrer comme le font des millions d’autres ? Tu vas essayer de me revoir, de me… retoucher ou te barrer et faire comme si de rien n’étais ?

Pendant ce temps, je commençais a sentir mon impulsivité reprendre le dessus, je mourrais d’envie de l’embrasser et de faire comme si je n’avais pas posé cette question, pourtant je me suis efforcée de rester en train de le regarder, sentant le sentiment dans mon bassin croître encore… Sa main était restée sur mon entre-jambe…

- Peut-être que t’es sincère ou peut-être que c’est de la salade que tu racontes à toutes les petites minettes qui entrent ici ? Je n’aime pas être un objet, un outil… Je dure toujours et je te le ferais bien sentir…

** Et je compte te garder, je ne te laisserai pas aux autres… Mais gare à toi si tu te fous de moi…**

Oui, celui-là, je ne lâcherai pas… Je ne savais déjà presque rien de lui, mais je ne voulais pas qu’il aille voir ailleurs, rien qu’une caresse me faisait gémir, alors je n’osais même pas imaginer ce qui pouvait se passer ensuite…
Je ne le laisserai pas m’embrasser et m’aimer si c’est juste pour un puéril amusement, j’en avais marre de ces passades avec les hommes, je voulais quelque chose concret et au fond de moi je savais que ce que je souhaitais était complètement dément : une détenue meurtrière avec un gardien ? C’aurait été le monde à l’envers, pourtant, il y avait toujours cet espoir qu’il me dise la vérité, que je n’étais pas qu’un « bon coup à tirer ».
Et en plus, j’en avais marre qu’on me mente, vous ne pouvez pas imaginer… J’en ai marre qu’on se foute de ma gueule parce que oui, on s’est foutu de ma gueule, sauf que j’étais tellement aveuglée par l’amour que je ne m’en suis même pas rendue compte… Dereck m’avait juré que son système était sans faille, qu’il employait des hommes dont il savait tout… MENSONGE ! Il a employé Michael qui faisait partie de notre « ancienne vie »… Et Michael l’avait dénoncé… Il m’avait menti…. Il savait que Michael nous connaissait, il le savait pertinemment… Je n’en ai pas la certitude, mais je me suis jurée que la prochaine fois que je le voyais, je le lui demanderai… Par la force ou les caresses, qu’importe, mais pour une fois j’aurais la vérité…
C’est pour ça que je voulais absolument qu’il me réponde la vérité… J’en avais marre d’être trahie bafouée, et je refusais l’idée que la prison m’empêche d’être heureuse…

[HJ : 'tain, t'as du boulot xD, je me suis défoulée sur mon clavier !]

Je réfléchis à ma réponse… Il semblait avoir répondu avec sincérité… Oui… il semblait sincère. Pourquoi lui mentirais-je alors ? Je devais lui dire pour Dereck alors… Mais s’il revenait en trombe dans le bide qu’était ma vie ? Le dilemme était cruel. Je pris doucement ma respiration et lui avoua tout, enfin, presque tout…

- Je ne pense pas que tu sois là pour mes… impulsions comme tu le dis si bien… Parler d’amour ? Je n’en sais rien si tu veux la vérité… Je tiens a toi aussi, mais il y a un bug… Enfin, un homme… Dereck Mestenson… Mon mec… enfin, mon ex vu que j’ai plus de nouvelles… Il à été arrêté… on vivait le parfait amour ensemble… et… enfin c’était l’extase entre nous… La passion comme pas possible… Mais c’est fini… A cause de lui, indirectement, je suis dans ce trou. J’ai découvert qui l’avait trahi… Et je l’ai buté, lui et son ex à l’époque du collège… C’est à cause de ça que je me retrouve ici… Mais il faut que je l’oublie… J’ai vu en toi une solution et… je me suis rendue compte, rien qu’a la façon dont tu me touches que…

Je me tus soudainement, je n’avais pas encore dit ça… A personne… Je me sentis soudainement complètement ridicule… Mon visage devint soudainement rouge, mais je devais dire la fin… La voix plus hésitante, je continuai :

- Je… me suis rendue compte que t’étais pas pour moi qu’une façon de me faire oublier Dereck… C’est bête, mais le pire c’est que si je revois Dereck, je ne saurais pas comment réagir… Trop de temps à passé depuis la dernière fois que je l’ai vu… J’ai trop été humiliée par lui pour pouvoir l’aimer…

Je pris sa main et je la glissai a nouveau entre mes jambes tandis que passait mes mains derrière son dos et que je l’embrassais… je me rendais compte de ce que j’avais dit… On aurait dit une fille qui passait sa vie dehors…Peut-être n’étais-je pas si différente des autres finalement.

Il recommença à me caresser, je sentis une chaleur envahir tout mon corps et je vis mes bras s’accrocher à ses épaules comme si j’allais en tomber… Sa langue, ses lèvres dans mon cou, j’en voulais plus… Beaucoup plus de sa part…
Je glissai ma jambe droite entre les siennes et je commençais à le caresser… J’avais envie de me sentir aimée, comblée…

Je prit sa main et la glissa sous mon dos pour la faire descendre sur mes fesses. Comme si je lui donnais l’autorisation de me toucher, de me découvrir… Comme le top départ pour les grandes pirouettes sur cette couchette désagréable. Ensuite, j’enlevai complètement mon haut et le jeta au sol. Mes cheveux étaient déjà éparpillés sur mon visage… Je gémissais de ses caresses si proches de moi… Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressentais à ce moment-là.
Je n’osais rien lui faire, voulant qu’il me découvre complètement et qu’il me fasse tout ce qu’il me voulait… Je voulais totalement lui appartenir…

- Continue… Je t’en supplie, t’arrête pas…

Je l’avais supplié, a voix basse, presque un murmure… C’était la première fois que je le faisait… Supplier quelqu’un… Moi qu’on suppliait toujours… Je repris sa main qui était sous moi et la dirigea sous le fin tissu qui n’était en réalité qu’un string… Sa main brûlante contre moi me faisait déjà me sentir bien.
Ce n’était pas permis de donner autant de plaisir a une femme en si peu de caresses… Et pourtant, j’en voulais plus. Je voulais qu’il me fasse tout ce qu’il pouvait faire a une femme… J’avais tout mon temps.