Dossier médical
Nom & Prénom- Je me nomme Maybeth Greene.
Sexe- J'ai l'air d'un homme peut-être?
Âge- Je viens d'avoir mes 23 ans. (25 maintenant)
Traits physiques- Je suis plutôt d'allure frêle, délicate et douce. Ma peau est d'une blancheur immaculée puisque je ne sors pratiquement jamais. Avant, mes cheveux étaient bruns noirs, mais à cause de très grandes émotions, chaque jour ils sont devenus plus pâles, jusqu'à atteindre la blacheur qu'ils ont aujourd'hui. Ça me donne un air fantômatique, j'ai l'air encore plus pâle que je ne le suis. J'ai les yeux bleus clairs, presque transparent, cerclés de cernes noirs. D'ailleurs, c'est la seule chose qui est foncée chez moi, alors ça ressort vraiment. Je ne porte que des vêtements clairs, jupes, tailleurs simples et chemisiers. Rien de trop extravagant. Je travaille dans une prison quand même. Je ne suis pas mannequin pour Gucci.
Taille- Je suis de taille assez grande, près du mètre 79.
Poids- Je suis toutefois très légère, un poid plume.
Maladie ou handicap physique- Je ne souffre d'aucun trouble de ce type.
Dossier psychologique
Qualités- Je suis quelqu'un de très sensible, avec un sens de
l'observation étonnant. Je décèle toujours du premier coup ce qui ne va pas chez quelqu'un, simplement en observant ses gestes, sa posture ou ses yeux. Je ne suis pas méchante, je suis même le contraire de la méchanceté. Je suis douce et patience.
Défauts- Je suis un peu paranoïaque. Un peu est un mot faible en fait. J'ai peur de tout, du feu à mon ombre, presque rien n'y échappe. Je suis indiscrète. J'aime fouiller dans la vie des gens et les observer. Mon regard est parfois un peu trop pressant ou curieux.
Aime- J'aime le calme, la sécurité et tout ce que je peux prévoir. J'aime beaucoup la nature, les animaux et les plantes donc. La musique me détend, mais encore là pas tous les genres de musique.
N'aime pas- Je n'aime pas les bruits trop forts ou dérangeants. Je n'aime pas tout ce qui me fait peur et je n'aime pas qu'on monte le ton en me parlant. J'ai horreur des hommes plus grands que moi. Je n'aime pas trop les voix fortes ou aggressives.
Comportement avec les gens- Avec mes collègues, je ne suis on ne peu plus polie. En fait, je le suis avec tout le monde. Il est rare que je manque de respect envers qui que ce soit. Je suis méfiante à l'égard de tout le monde. Normalement, pour passer de simple connaissance à personne non dangereuse, il me faut minimum un an.
Maladie ou handicap mental- À part une paranoïa intense, rien d'alarmant.
Valeurs- Personne n'est fou.
Tics- Oh ils sont tellement nombreux, j'Ai arrêté de les compter. Vous les reconnaîtrez sans doute de toutes façons.
Passé-
Agraphobie
À 6 ans, à 8 ans et à 15 ans, j'ai subit les attentions un peu trop intimes de mon frère. Celui-ci a d’abord profité de ma naïveté de jeune fille, pendant que lui découvrait sa sexualité à l’adolescence. Neuf années nous séparaient, et nous séparent encore d'ailleurs. La première fois, je croyais à un jeu. Je me suis laissée berner facilement. La seconde fois, j'avais gardé des souvenirs plus ou moins agréables de la première fois. Mais lorsque j'ai eu 15 ans, l’âge de mon frère lors de la première fois, celui-ci est revenu à la maison après avoir rompu avec sa copine. Il a commencé à passer son manque sur moi, qui subissais sans rien dire à mon père, honteuse.
Bathophobie
En première année du primaire, lors d’une sorite à la piscine municipale, un petit garçon, un brin idiot, m’a poussée dans la partie creuse du bassin avant que j'aie eu le temps de prendre ma bouée. Ne sachant pas nager convenablement, et complètement paniquée, je ne mis pas beaucoup de temps à perdre conscience. Je suis restée dans l’eau assez longtemps, le temps qu’une petite fille soit assez gentille pour aller avertir le professeur, qui était occupé à autre chose. Depuis ce temps, Je fuis les piscines et ne prend que des douches.
Chionosphérophobie
La directrice de l’école primaire, comme tous les ans à l’arrivée de la neige, met en garde ses élèves contre les bagarres de boules de neige. Un caillou pourrait y être glissé et faire mal à quelqu’un. En troisième année, la directrice est remplacée. L’homme qui prend sa place met un zèle fou à suivre cette tradition. La mise en garde devient un véritable inventaire des blessures possibles. Un tel discours m'entraîne à fuir les boules de neige.
Kénonauphobie
Encore toute petite fille, on me faisait croire que si je ne dormais pas, le croque mitaine ou le bonhomme sept heures sortirait de mon placard et irait me punir. Ma chambre étant toujours sombre, sans lumière, j'ai rapidement développée une peur du noir total et ai commencé à exiger qu’on laisse ma porte ouverte et la lumière du couloir toujours allumée.
Pantophobie
La peur de tout. Mise ici à cause de ma nervosité naturelle. Le passe temps préféré de mon frère étant de m’effrayer, je suis devenue un paquet de nerfs sur pattes.
Pnigophobie
Cette phobie remonte à mon plus jeune âge. À ma naissance, ma gorge était entourée par le cordon ombilical. Je n'en ai pas le moindre souvenir, mais inconsciemment, cette peur s’est aussi installée chez moi. Bien que je n'aie pas su tout de suite d'où ça me venait.
Pyrophobie
Mon frère fumait. Il avait toujours un briquet sur lui. Il s’amusait souvent à l’allumer tout près de mes cheveux, histoire de me faire peur. Cela marchait très bien. Mais un jour, il commit une erreur et mon gilet prit feu. Bien sûr, les flammes furent étouffées rapidement. Je n'ai subit aucune séquelle physique, mais l’évènement est resté gravé dans ma mémoire.
Taphophobie
Vous allez commencer à croire que mon frère était un véritable monstre. Eh bien continuez de le croire parce que c’était vrai. À huit ans, mon père m'achète un petit chien. Deux semaines plus tard, mon frère m’emmène dans le jardin avec mon chien. Un grand trou est creusé dans le terrain et une boîte est posée sur le sol. Mon frère y dépose le chien, ferme solidement la boîte et la balance dans le trou. Comme fond sonore, mes cris, mes pleurs et la terre qui tombe sur la boîte. Le tout accompagné des hurlements du pauvre animal qui se débat pour sortir.
Thanatophobie
À 16 ans, je suis renversée par une voiture. Commotion cérébrale, coma. Je passe très près de la mort. Inconsciente, je ne m'en rend pas compte, mais lorsqu’on me l'apprend après mon réveil, la mort devient une hantise pour moi.
Vulnérophobie
Inutile de préciser que mon frère me violentait souvent. J'ai maintenant une peur atroce d’être frappée ou blessée.
De psychotique à psychologue
Pourquoi une femme au passé si horrible voudrait devenir psychologue, et ce dans une prison? La chose est simple. J'étais arrivée au point où j'vais peur d’Avoir peur. Les crises d’angoisse se succédaient. Plutôt que d’aller me faire analyser, j'ai préféré étudier moi-même son cas. J'ai beaucoup progressée et me suis découvert une passion pour la psychologie.
J'ai apprit que pour guérir une peur, il faut l’affronter. Le trois quart de mes phobies est maintenant guéri. Il ne me reste plus que les dix qui ont été citées un peu plus haut, et quelques autres petites choses banales, comme les hommes plus grands que moi. Voulant les affronter elles aussi, quoi de mieux qu’une prison? Je serais confrontée tous les jours à des personnes qui ont des traits de caractères de mon frère.
C’est ainsi que j'ai engagée à Sadismus. Mes premiers jours furent un enfer, mais saurais-je me sortir réellement de ma peur?
Autre - J'ai une peur horrible de tout ce qui me fait penser à mon frère Jefferson.
Dossier d'emploi
Matricule- 9-1-3-0... Ils auraient pu me donne autre chose que
des chiffres qui portent malheur.
Rôle dans la prison- Je travaille en tant que psychologue.
Chamre no. 1
Rang- Psycho logue/tique
Armes- Je suis incapable de tenir une arme dans mes mains, quelle qu'elle soit.